• On se retrouve aujourd'hui avec le quatrième épisode de la saison 1 de Sam & Max.

    Sam & Max S1 : Abraham Lincoln doit mourir !

    Développeur : Telltale Games

    Editeur : The Adventure Company

    Support : PC

    Date de sortie euro : 9 mars 2007

    Genre : Point'n'click, Aventure

    Sam & Max S1 : Abraham Lincoln doit mourir !

    Après avoir démantelé la mafia du casino, Sam & Max continuent leur enquête afin de comprendre la raison de tous ces cas d'hypnose. De son côté, Chuckley ne s'est toujours pas avoué vaincu. Ce dernier s'est en effet fortement rapproché du président des Etats-Unis. Au cours d'une enquête confiée par le commissaire, Sam & Max vont se retrouver à la Maison Blanche. Rapidement ils reconnaitront leur ennemi puis découvriront la facticité du Président, tout comme le pays tout entier. Par conséquent de nouvelles élections présidentielles auront lieues. D'un côté Max, le lapin psychopathe et détesté de la foule, de l'autre, la statue d'Abraham Lincoln ramenée à la vie par les manigances de Chuckley. Qui la population américaine devrait-elle élire ? Personnellement j'ignore lequel est le plus dangereux.

    Cet épisode fait donc revenir l'humour en force et se révèle tout à fait à la hauteur. Les gags sont nombreux et très drôles, le côté technique est toujours aussi abouti et la durée de vie revient à ses bases c'est à dire environ 2h30 pour boucler le tout. On était en droit d'être inquiet avec le troisième épisode, énorme déception, mais rien de grave ce n'était a priori qu'un coup de mou passager. Sam & Max Abraham Lincoln doit mourir ! est un super épisode qui, bien qu'un peu brouillon au niveau scénaristique, a tout pour vous faire marrer. Une belle remise à niveau qui redonne clairement de l'intérêt à cette saison 1.

    Sam & Max S1 : Abraham Lincoln doit mourir !

    Graphismes : 14/20

    Gameplay : 15/20

    Durée de vie : 15/20

    Bande-son : 17/20

    Scénario : 11/20

    Note finale : 15/20

    Yahoo!

    votre commentaire
  • On enchaîne aujourd'hui avec le jeu vidéo Dead Space, histoire de garder un peu le même thème qu'hier.

    Dead Space

    Développeur : Iron Monkey

    Editeur : EA

    Support : PC

    Date de sortie euro : 23 octobre 2008

    Genre : Survival-horror, Action

    Dead Space

    Premier opus de la fameuse trilogie de survival d'EA Dead Space a marqué son époque du fait de son ambiance oppressante et de son statut de renouveau du genre. Plongeant le joueur dans l'épopée spatiale d'Isaac Clarke il est considéré par beaucoup comme LE jeu qui a sauvé le survival-horror de la perdition. Verdict ?

    Dead Space est un jeu qui se déroule en 2508 alors que la Terre n'a presque plus de ressources. Pour palier à ces manques, l'humanité a décidé de construire des brises-surface, des vaisseaux spatiaux, pour trouver des ressources en dehors de la planète. L'intrigue débute quand l'un de ces brises-surface, l'USG Ishimura, premier brise-surface construit, ne donne plus signe de vie. Peu avant la rupture de contact, l'équipage de ce dernier venait de découvrir une nouvelle planète dont les ressources étaient exploitables, Aegis VII. Une équipe technique est alors envoyée sur les traces de l'Ishimura. Parmi ses membres, Isaac Clarke, ingénieur de son état, venu pour retrouver Nicole Brennan, sa fiancée stationnant sur l'Ishimura. Envoyés en mission banale, les membres de l'équipe ne vont pas tarder à se rendre compte que quelque chose cloche. Une fois arrivée sur l'Ishimura, elle n'aperçoit aucun signe de vie ou même d'activité. Séparé du groupe pour ouvrir une porte à distance, Clarke ne peut qu'observer deux de ses camarades se faire démembrer par une créature monstrueuse apparue de nulle part. Dès le début de la mission ils ne sont plus que trois, Hammond, le leader, Kendra, le cerveau du groupe et Isaac. Fort heureusement un message de Nicole reçu peu avant rassure ce dernier quant aux chances de survie. Obligés de se séparer pour accéder à leur but, les trois membres de l'équipe technique espèrent bien découvrir ce qui s'est passé sur l'Ishimura et extrader les survivants. Devant faire face aux nécromorphes, des monstres apparemment nés d'un virus, Isaac va aussi être amené à douter de l'objectif d'Hammond. Dans cet univers de violence, de folie et d'obscurité, le jeune ingénieur ne pourra compter que sur son amour de toujours qui le guide de loin.

    Dead Space

    Qu'on se le dise, même si les bases sont solides et les personnages plutôt charismatiques, Dead Space n'a rien d'un chef-d'oeuvre scénaristique. Dans le fond c'est très classique. Cependant ce n'est pas le scénario qui revêt une importance capitale dans un survival mais ce qui tourne autour. Et là c'est nettement meilleur. L'ambiance de Dead Space est proprement hallucinante pendant la première moitié du jeu. C'est incroyablement gore et violent, les nécromorphes sont effrayants à souhait, les bruitages et globalement l'ambiance sonore seront causes de plusieurs malaises cardiaques et le level design est absolument parfait pour le genre. Fortement inspiré de la saga Alien, le jeu prend aussi pas mal de codes du cinéma et les intègre de manière fort brillante dans sa mise en scène. A ce niveau là Dead Space est époustouflant. Puis vient la deuxième moitié du jeu. Les mystères tombent, les réponses sont décevantes et la suite est prévisible. On est toujours accroché au jeu mais force est de constater que l'effet est nettement saisissant au bout de cinq ou six heures de jeu. De plus l'aspect effrayant énerve plus qu'autre chose mais j'y reviendrai. C'est donc avec une pointe de déception pour ce jeu que j'écris cet article. Dead Space est un bon jeu et démarre de manière grandiose, on peut même dire que durant toute la première moitié on ne décroche pas. Après c'est autre chose et certains pourraient avoir à se forcer pour le terminer.

    Dead Space

    Doté d'une solide durée de vie(10-12 heures en normal) Dead Space s'impose malgré ses défauts comme une référence des jeux d'action. Mais qu'en est-il du survival ? Eh bien il est de la même lignée que les Resident Evil 5 et 6 ou les derniers Silent Hill, c'est avant tout un jeu d'action. Par conséquent ses fervents admirateurs qui considèrent qu'il a révolutionné le genre et qui, souvent, crachent sur les survival qui n'inspirent pas la peur sont de mauvaise foi. Eh oui Dead Space n'est absolument pas effrayant malheureusement. On est vraiment intrigué au début, énormément. C'est tendu et on attend le premier sursaut. Sursaut qui arrive bien vite avec un screamer bien placé. Puis un autre. Puis un autre. Puis après on sursaute avec des bruits hyper forts, notamment celui du canal de communication entre les personnages. Puis encore un screamer, puis hop un éclair qui te fait sursauter....Enfin bref vous voyez le truc.

    L'ambiance est tendue mais c'est tout. Dead Space axe ses effets de peur uniquement sur des gros bruits, des screamers, des ennemis par dizaines et des situations d'enfermement. En gros je n'appelle pas ça de la peur. La peur c'est quelque chose qui reste, qui marque et qui ne nous lâche pas une seconde. Faire sursauter c'est faire peur ??? Non, le sursaut est simplement un effet de surprise. Ce qui l'a causé disparait immédiatement après lui. On se souvient tous d'un gamin de notre entourage(peut-être était-ce nous) qui se planquait pour sauter sur les gens qui passaient à côté. Dead Space c'est un peu la même chose. On entre dans une pièce, l'ennemi sort de la bouche d'aération(d'ailleurs je reviens vite dessus, on apprend très rapidement à détecter par où les ennemis arrivent), on sursaute à cause du bruit, on se rend compte de ce qui se passe, puis on lui bousille sa race. Etant globalement très faibles et plus flippants qu'efficaces les nécromorphes nous serviront plus de chair à canon que de bourreaux. Evidemment cela aussi joue sur la peur. En clair et pour en terminer avec ça : Dead Space est un jeu d'action orienté horreur qui tout au plus vous mettra mal à l'aise pendant la première heure.

    Dead Space

    Cela mis de côté on peut tout de même profiter du jeu qui est comme je l'ai dit vraiment bon. Malgré un gameplay trop rigide, presque-symbole des survival, il se joue plutôt bien et apporte énormément de fun au joueur en plus d'impressionner visuellement(encore aujourd'hui). Mais personnellement je regrette qu'il n'y ait pas plus d'efforts pour créer un véritable jeu de peur. On finit vite par vouloir massacrer un max de nécromorphes au lieu de vouloir les fuir et par se bourrer de stuff au point d'en être invincible, même dans les plus hauts niveaux de difficulté. De plus les effets sonores gonflent rapidement puisque aucune surprise ne les accompagne jamais. Qu'à cela ne tienne je prends Dead Space pour un jeu d'action. Un peu répétitif, pas du tout surprenant mais terriblement jouissif et doté d'une solide ambiance qui n'atteint certes pas son objectif premier, mais qui nous plonge dans un chaos gore et extrêmement original de par son univers.

    Dead Space

    Graphismes : 18/20

    Gameplay : 15/20

    Durée de vie : 16/20

    Bande-son : 15/20

    Scénario : 12/20

    Note finale : 15/20

    Yahoo!

    votre commentaire
  • Avant de faire une pause avec Sam & Max pendant quelques jours je vous propose un article sur le troisième épisode de la saison 1. Un épisode bien décevant.

    Sam & Max S1 : La Taupe, la mafia et le nounours

    Développeur : Telltale Games

    Editeur : The Adventure Company

    Support : PC

    Date de sortie euro : 8 février 2007

    Genre : Point'n'click, Aventure

    Sam & Max S1 : La Taupe, la mafia et le nounours

    Après avoir découvert qu'un nounours hypnotiseur était la cause de la folie de Myra, Sam décide, avec l'aide de Max, de chercher le lieu de fabrication de ces objets démentiels. Mais un coup de fil du commissaire le force à prendre en charge une autre affaire, une taupe envoyée dans la mafia locale ne donne plus de nouvelles. Il revient alors au duo de choc de la contacter pour la faire sortir de là. Mais sans le savoir, Sam pourrait bien se rapprocher de son enquête initiale...

    Sam & Max S1 : La Taupe, la mafia et le nounours

    Que dire d'autre sur cet épisode si ce n'est qu'il est décevant au possible. Tout d'abord le scénario est ennuyeux à mourir. Certes il fait progresser l'histoire globale mais l'humour propre à la série est assez peu représenté et le tout avance très lentement là où Sam & Max est une série très dynamique. L'ensemble est donc fade et peine à arracher quelques sourires de notre visage. Hormis trois ou quatre vannes excellentes, c'est très moyen. Autre gros défaut : la durée de vie. Là où elle atteignait un peu plus de deux heures dans les deux premiers épisodes ici elle est ridicule. Sans solution, sans connaitre le jeu avant, je l'ai bouclé en 1h07. Et malgré ça je l'ai trouvé longuet, c'est dire la prédominance des deux défauts majeurs de l'épisode. Fort heureusement un niveau technique honorable et une superbe bande-son viennent apporter un peu de qualité à cet épisode. Mais dans l'ensemble, si on dénote quelques bonnes idées sous-exploitées, l'épisode 3 de Sam & Max saison 1 est très moyen.

    Sam & Max S1 : La Taupe, la mafia et le nounours

    Graphismes : 14/20

    Gameplay : 15/20

    Durée de vie : 09/20

    Bande-son : 17/20

    Scénario : 09/20

    Note finale : 11/20

    Yahoo!

    votre commentaire
  • On se retrouve aujourd'hui pour la suite de la saison 1 de Sam & Max.

    Sam & Max S1 : Situation : Comédie

    Développeur : Telltale Games

    Editeur : The Adventure Company

    Support : PC

    Date de sortie euro : 5 janvier 2007

    Genre : Point'n'click, Aventure

    Sam & Max S1 : Situation : Comédie

    Après le sauvetage de la Bande à Bubulle à la fin du premier épisode Sam & Max continue leur enquête au sujet des mystérieux cas d'hypnose. Cette fois-ci, une célèbre présentatrice télé, Myra, retient en otage le public sur son plateau en lui offrant des cadeaux(qui a dit Oprah Winfrey ???). Apparemment hypnotisée, celle-ci empêche l'accès à son plateau à toute personne lambda. Nos deux enquêteurs de chocs vont donc devoir participer à plusieurs émissions télé pour gagner leur réputation et pouvoir entrer sur le plateau de Myra. Emission culinaire, comique ou encore télé-crochet seront de la partie et avec Max, nul doute que cela va dégénérer.

    Sam & Max S1 : Situation : Comédie

    Bien mieux scénarisé que le premier épisode, ce deuxième volet des aventures de Sam & Max est selon mon expérience personnelle(j'ai fait cinq épisodes sur six) le meilleur de Sauvez le monde. Très drôle, cinglant et très critique envers le monde de la télé je le trouve tout simplement hilarant et ingénieusement écrit. Sam & Max sont toujours aussi amusants et c'est avec plaisir que l'on découvre le réel potentiel comique de Bosco et Sybil. L'un change d'identité à chaque épisode, l'autre de métier. Quoiqu'il en soit l'univers barré et l'humour décapant sont bien présents, c'est bien du Sam & Max. Parfois complètement illogique, cet épisode nous laisse toutefois entrevoir une certaine trame scénaristique reliée entre les différentes parties de la saison, on peut donc s'attendre à une cohérence dans la bêtise. Au niveau technique c'est honorable, comme le premier épisode à vrai dire. Comptez cependant deux heures trente pour en faire le tour, un poil plus long donc. Pour conclure, cet épisode est sans doute le plus drôle et le mieux réalisé de la saison 1, un pur plaisir même si on regrette toujours ce gameplay un peu trop loufoque qui nous fait parfois grincer des dents.

    Sam & Max S1 : Situation : Comédie

    Graphismes : 14/20

    Gameplay : 15/20

    Durée de vie : 15/20

    Bande-son : 17/20

    Scénario : 15/20

    Note finale : 16/20

    Yahoo!

    votre commentaire
  • On se retrouve aujourd'hui pour parler du premier épisode de la première saison de Sam & Max aussi nommée : Sauvez le monde.

    Sam & Max S1 : Choc culturel

    Développeur : Telltale Games

    Editeur : The Adventure Company

    Support : PC

    Date de sortie euro : 1er novembre 2006

    Genre : Aventure, Point'n'click

    Sam & Max S1 : Choc culturel

    Véritable génie de la satire Sam et Max est une série de comics née dans l'esprit de Steve Purcell et publiée pour la première fois en 1987. Elle traite du quotidien de la police free-lance composée de Sam, un chien détective zen et calculateur et de Max, une sorte de lapin hyperactif adorant la violence et la bêtise. Duo de choc, ils se construisent une réputation en résolvant des affaires de la manière la plus tordue possible. La série ayant remporté un franc succès, les employeurs de Purcell, LucasArts lui proposèrent d'adapter la série en jeux ce qui fut chose faite avec Hit the Road sorti entre 1993 et 1997. Excellent, le jeu n'a pourtant pas eu le succès escompté et la suite fut annulée. Telltale racheta alors les droits pour adapter l'univers de Purcell en jeux au format épisodique(sans choix par contre). La première saison intitulée Sauvez le monde est sortie en 2006 et comprend six épisodes.

    Sam & Max S1 : Choc culturel

    On retrouve donc nos deux enquêteurs de chocs dans leur bureau à New York. Dans ce premier épisode, Sam et Max enquêtent sur d'étranges cas d'hypnose qui semblent frapper les anciens enfants stars et sur l'apparition d'un nouveau gourou qui déchaîne les foules : Brady Culture. Complètement déjanté, drôle et loufoque à souhait ce premier épisode constitue une excellente entrée en matière pour le renouveau de la licence. Sam est hilarant par son côté stoïque et toujours zen et Max est...Max. Ce personnage est sans conteste l'élément clé de la licence. Max est fou, psychotique, idiot et sans limites. Mais il est aussi d'une drôlerie impressionnante. Ne serait-ce que par son physique dérangeant. Si à ces deux là on ajoute l'épicier Bosco et sa paranoïa permanente, la psy Sybil Pandemik et sa conscience professionnelle et le trio de la Bande à Bubulle on se croirait dans un rêve résultant d'une prise massive de drogues. Pourtant c'est bien réel et extrêmement plaisant. L'univers est une réussite et l'humour fait souvent mouche. Par contre soyez prévenus, la logique n'existe pas dans Sam et Max.

    Sam & Max S1 : Choc culturel

    Au niveau du gameplay c'est du point'n'click classique sans grande surprise. Toutefois il faut bien se mettre dans l'ambiance pour y jouer car pour résoudre les énigmes ou développer les dialogues il faut souvent s'y prendre de la manière la moins logique possible. Une fois cet état de fait enregistré le tout ira parfaitement bien. Long d'environ deux heures ce premier épisode vous proposera entre autres une superbe bande-son(anglaise comme française) et des graphismes à la hauteur compte tenu de l'univers et de la date de sortie. Pour résumer si vous voulez rire, découvrir un univers ultra loufoque et culte alors n'hésitez pas à vous procurer le jeu. Quoique je trouve le prix d'une saison beaucoup trop élevé soyons francs. Attendez plutôt les soldes comme je l'ai fait, les trois saisons pour 12€ ça ne se refuse pas. Quoiqu'il en soit Choc culturel est un bon premier épisode, une bonne entrée en matière mais on en attend plus pour la suite notamment au niveau scénaristique.

    Sam & Max S1 : Choc culturel

    Graphismes : 14/20

    Gameplay : 15/20

    Durée de vie : 14/20

    Bande-son : 17/20

    Scénario : 13/20

    Note finale : 15/20

    Sam & Max S1 : Choc culturel

    Yahoo!

    votre commentaire
  • On se retrouve donc aujourd'hui pour parler de l'une de mes plus belles expériences vidéo-ludiques : Life is Strange.

    Life is Strange - Episode 1 : Chrysalis

    Développeur : DONTNOD Entertainment

    Editeur : Square Enix

    Support : PS3

    Date de sortie euro : 30 janvier 2015

    Genre : Aventure

    Life is Strange - Episode 1 : Chrysalis

    Véritable phénomène de ces dernières semaines Life is Strange s'annonce d'emblée comme l'une des plus grosses claques du jeu vidéo d'aventure voire du jeu vidéo tout court. Mais avant d'aller plus loin, parlons un peu de l'essence de ce bijou. Life is Strange est un jeu au format épisodique prévu pour durer cinq épisodes développé par DONTNOD(Remember Me) et édité par Square Enix(Final Fantasy, Dragon Quest, Tomb Raider, Kingdom Hearts...) sorti récemment sur PC, PS3, PS4, Xbox 360 et Xbox One.

    Orienté jeu d'aventure, il nous plonge dans la peau de Max Caulfield, une ado de 18 ans passionnée par la photographie qui revient dans sa ville natale d'Arcadia Bay,Oregon, après plusieurs années à Seattle, pour suivre un cours de photographie de renommée mondiale au lycée Blackwell. Timide, solitaire et un peu perdue, Max essaye toutefois de s'intégrer dans son nouveau bahut où elle suit les cours de Mark Jefferson, l'un des plus importants photographes de son époque et où elle rencontre notamment Warren, un geek déconneur qui deviendra son meilleur ami. Rivalités entre filles de riches, brutalités des sportifs sur les autres, expériences délirantes des fanas de science et libre expression des artistes sont autant de facettes de Blackwell que Max va devoir intégrer. De plus elle aimerait reprendre contact avec son amie d'enfance Chloé, qu'elle n'a pas revu depuis des années mais ne sait pas comment faire. Mais si seulement c'était tout...

    Un jour après un cours, Max décide d'aller se rafraichir aux toilettes après une énième humiliation de la petite peste du lycée(petite peste ??? bon aller, la salope). Peu après, elle entend un garçon pénétrer dans les toilettes des filles et se parler à lui-même, comme paniqué. Max se cache et décide d'attendre son départ quand une fille au look punk entre dans la pièce. Elle menace le jeune homme, Nathan Prescott(le fils de la famille la plus riche et influente de Blackwell) de tout révéler au public. Ne comprenant pas les événements, Max observe la scène lorsque Nathan plaque la fille au mur et lui tire dessus avec son arme sortie de sa poche. Par réflexe la jeune fille sort de sa cachette et hurle. Mais sans raison explicable, Max se retrouve quelques minutes plus tôt dans la salle de cours où elle était avant de venir dans les toilettes. Elle assiste au même discours de Jefferson, aux mêmes remarques de Victoria(la salope donc) et aux mêmes événements. Le temps semble s'être rembobiné. Pour confirmer ses doutes, Max décide d'essayer une nouvelle fois de remonter le temps ce qu'elle parvient à faire. Forte de son nouveau pouvoir sorti de nulle part, Max se précipite aux toilettes pour empêcher le meurtre de se produire. C'est le début d'une histoire incroyable pour la jeune fille, mais pas sans risques. Peut-être pourra-t-elle stopper Nathan Prescott ou encore retrouver la jeune fille disparue dont tout le monde parle sur le campus. Quoiqu'il en soit contrôler le temps risque bien d'être plus complexe que prévu...

    Life is Strange - Episode 1 : Chrysalis

    Très bien scénarisé et doté d'une ambiance magistrale le premier épisode de Life is Strange m'a immédiatement rendu fan de cette licence. L'univers est captivant au possible - parcourir Blackwell est un moyen très efficace de récupérer une mine d'or d'informations, simples détails ou éléments capitaux - et le réalisme dont il est emprunt est tout simplement fascinant. Les personnages sont d'une qualité rare et Max devient rapidement notre chouchoute tant elle est développée à la perfection. Warren est également très drôle, la jeune fille punk(qui est-elle ? Mystère...) est charismatique au possible, Jefferson est mystérieux comme il faut et les autres protagonistes, qu'ils soient important ou non jouent tous un rôle taillé sur mesure pour eux. Aucun faux pas, aucune erreur n'est à déplorée dans le casting. On s'y croirait vraiment. Mais il faut le dire, ce premier épisode n'est qu'un premier épisode justement, par conséquent le tout n'est pas encore très développé donc on peut se demander qu'est ce qui nous passionne autant dès le début. La réponse est facile à trouver il s'agit de la direction artistique et de l'ambiance du titre.

    Techniquement le jeu n'est pas particulièrement impressionnant, il n'est pas spécialement beau mais pourtant il y a de quoi baver devant tant l'aspect artistique est travaillé. Tout en étant techniquement faible il reste l'un des plus beaux jeux que j'ai pu voir dans ma vie de gamer. Les décors, les couleurs, la mise en scène tout ça frôle le génie et je ne parle même pas des animations de très haute qualité. Je n'aurai jamais pensé trouver autant de beauté dans ce jeu à première vue, je me trompais lourdement. On est immédiatement emporté dans l'univers tant il est artistiquement impeccable. Au niveau de l'ambiance, celle-ci est portée par des doublages d'une qualité rare(en anglais, le jeu est par contre sous-titré en VF) et surtout par une bande-son parfaite, et quand je dis parfaite c'est vraiment parfaite. Je sors souvent ce mot pour définir quelque chose de très haute qualité mais là, vraiment, c'est la perfection incarnée. Magnifique et superbement intégrée à l'univers cette bande-son suffit à vous plonger émotionnellement dans Life is Strange. Personnellement, je n'ai pas été autant touché par un jeu depuis plusieurs années, évidemment c'est très subjectif, mais il y a fort à parier que vous ne regrettiez pas votre achat vous non plus. Passons à présent au gameplay.

    Life is Strange - Episode 1 : Chrysalis

    Etant un jeu d'aventure très proche des jeux Telltale, il ne faut pas s'attendre à beaucoup de gameplay. Life is Strange est avant tout une histoire que l'on suit et sur laquelle on impacte régulièrement. Il ne s'agit pas de point'n'click par contre, pas à proprement parlé. On parcourt les différents environnements en dialoguant avec une foule de protagonistes et chaque dialogue nous demande de faire des choix plus ou moins prononcés. Certains auront des conséquences dans le futur, d'autres non. Jusque là c'est assez classique pour ce genre. Mais Life is Strange n'est pas comme les autres jeux, en effet vous avez ici le pouvoir de remonter le temps. Ce pouvoir va vous permettre de revenir en arrière si vous regrettez l'un des vos choix ou tout simplement si vous voulez voir ce sur quoi aurait débouché l'autre possibilité. Vous pourrez ainsi accéder à tous les dialogues et prendre une décision en toute connaissance de cause, enfin presque puisque tout est fait de manière à ce qu'on ne sache jamais si l'on fait le bon choix, même en utilisant ce pouvoir. Pour ça Life is Strange est génial. Le joueur accède à beaucoup plus d'informations et pourtant il est toujours autant impliqué dans le jeu, de quoi immerger totalement les quelques récalcitrants à l'ambiance. L'implication n'a jamais été aussi forte que maintenant. Cependant léger regret, le pouvoir de remonter le temps n'a pas encore un grand rôle à jouer. Ce n'est que le premier épisode après tout. On verra par la suite ce que DONTNOD nous réserve, cela s'annonce prometteur en tout cas. Toujours est-il que pour cinq euros on a ici trois heures de jeu d'une immense qualité. Proposé au tarif final de 25€ le jeu est toutefois disponible pour 20€ en prenant immédiatement tous les épisodes ou pour 21€ en prenant le premier puis les autres tous ensembles. Le même tarif que Telltale.

    Life is Strange - Episode 1 : Chrysalis

    Avant de terminer cet article sur ce magnifique jeu je voulais préciser deux choses plutôt conséquentes. Tout d'abord je vois d'un très bon oeil l'arrivée de Life is Strange sur le marché du jeu d'aventure au format épisodique et à l'implication morale du joueur et pas seulement car c'est un très bon jeu. Pourquoi donc ? Eh bien car j'espère que le succès sera au rendez-vous pour le studio français DONTNOD(oui oui le jeu est français) afin notamment que ces glandeurs de chez Telltale se bougent un peu le cul. Jusqu'à maintenant Telltale dominait totalement le marché de ce genre de jeux puisqu'il était le seul à s'en occuper. Par conséquent pas de sous-titres français, rythme de sortie absolument aberrant et communication navrante digne d'écoliers de maternelles. Si Life is Strange marche comme je l'espère, ces fainéants vont devoir se plier aux règles de la concurrence et enfin bosser comme des professionnels et non comme des amateurs. J'adore les jeux Telltale mais il y a un moment où ça suffit. Je me fiche des sous-tires en français, je suis bilingue mais je comprends l'énervement de beaucoup de monde quant à leur absence dans les jeux malgré l'énorme succès financier du studio(et puis une trad ça ne coûte pas si cher, on ne parle même pas de doublages mais simplement de sous-titres). De plus on attend toujours le deuxième épisode de Tales from the Borderlands, là aussi aucune communication, eux-mêmes ne savent pas où ils en sont. Bref, Life is Strange et DONTNOD sont d'un sérieux beaucoup plus grand. Non seulement le jeu est sous-titré en français(même si on peut regretter qu'il ne soit pas doublé en français) et en plus, on sait dès le début que le deuxième épisode est prévu pour mi-mars 2015. Comme ça c'est clair, on prévient les joueurs et on s'impose un délai. C'est carré, c'est propre et c'est sérieux. Merci DONTNOD !

    Petit détail mais non des moindres qui m'a fait très plaisir : la taille des sous-titres. Je commence à en avoir marre des sous-titres minuscules qu'on nous impose  dans la plupart des jeux actuels, NOUS NE SOMMES PAS DES AIGLES ! Ok je suis myope et ma vue n'est pas parfaite, mais j'ai tout de même des yeux efficaces en meilleur état que la majeure partie des porteurs de lunettes. Pour autant je galère à lire le putain de codex de Dragon Age Inquisition. Et c'est comme ça partout. Là les sous-titres sont d'une bonne taille et permettent une totale lisibilité et donc un confort de jeu nettement plus important. Encore une fois merci DONTNOD !

    Enfin second point dont je voulais parler : le piratage. DONTNOD a communiqué avec ses fans par le biais des réseaux sociaux notamment pour signaler que le piratage était assez impressionnant sur leur jeu. Même si je sais bien que mes remarques ne changeront rien, ne piratez pas les jeux, aucune excuse ne peut être fournie. Qu'on pirate c'est une chose, fort peu appréciable mais je m'y suis prêté moi aussi je l'avoue(pas sur des jeux cependant), il n'y a aucune excuse à cet acte et vous devrez en assumer les potentielles conséquences(contrairement à ce que je lis beaucoup sur jeuxvideo.com où ils sont très forts pour inventer des justifications à leur connerie). Mais soyez logique, on ne pirate jamais une oeuvre qui galère pour vivre. Même s'il n'y a aucune excuse, c'est à mes yeux moins grave de pirater le dernier Disney qu'un film d'animation indépendant au budget assez faible. En l'occurence je n'encourage pas le piratage de Call of Duty ou Battlefield mais avouez que c'est moins grave que Life is Strange avec un budget beaucoup moins conséquent. Bref, pour en revenir au message initial, il s'agit d'un jeu proposé à maximum 25€(20 et 21€ si vous achetez en avance) et proposant un contenu honorable et innovant, c'est également l'un des rares représentants de notre pays sur la scène du jeu vidéo à moyen budget donc ne le piratez pas. Achetez le si vous le souhaitez, je vous le conseille très fortement, mais ne piratez pas un jeu dont la survie est menacée.

    J'en termine donc là pour Life is Strange épisode 1. Je n'avais pas été autant impliqué émotionnellement dans un jeu depuis très longtemps et cela a été un grand plaisir, une magnifique expérience. DONTNOD a réalisé un travail génial et nul doute que j'attends la suite avec impatience.

    Life is Strange - Episode 1 : Chrysalis

    Graphismes : 19/20(direction artistique powa !!!!)

    Gameplay : 16/20

    Durée de vie : 15/20

    Bande-son : 20/20

    Scénario : 19/20

    Note finale : 19/20

    Edit : je rajoute le trailer pour ceux que ça intéresse.

    Yahoo!

    votre commentaire
  • Salut à tous,

    j'écris cette petite news pour vous prévenir qu'il y a en ce moment et jusqu'à vendredi des soldes intéressantes sur Steam concernant tout un tas de jeux vidéo d'aventure/point'n'click. Si ce genre vous plait je vous conseille d'aller y jeter un oeil. Pour ma part je me suis fait quelques plaisirs avec les trois premiers Broken Sword(Les Chevaliers de Baphomet), les trois saisons de Sam et Max et The Next Big Thing pour 18€. En attendant on se retrouve demain pour un anime, bonne fin de journée.

    Yahoo!

    votre commentaire
  • On se retrouve aujourd'hui pour aborder le dernier jeu de la licence Secret Files, Sam Peters.

    Secret Files : Sam Peters

    Développeur : Animation Arts

    Editeur : Deep Silver

    Support : PC

    Date de sortie euro : 18 octobre 2013

    Genre : Point'n'click, Aventure

    Secret Files : Sam Peters

    Avec le dernier né de sa licence, Deep Silver délaisse un peu le duo habituel Nina Kalenkov/Max Gruber pour se concentrer sur un personnage déjà aperçu dans Secret Files 2 : la journaliste Sam Peters. Amie de Max et toujours à la recherche d'un scoop, on la croisait brièvement dans la jungle où elle effectuait des recherches avec Max sur une ancienne civilisation. Capturée par des mercenaires à la solde de Puritas Cordis, elle était ensuite libérée par le jeune aventurier et avait pour mission de contacter les autorités locales avant que le volcan de l'île ne se réveille. Le jeu reprend immédiatement après sa libération, Sam décide de ne pas avertir les autorités et retourne chez elle pour partir sur une nouvelle affaire(pétasse style ??? Euh oui). Elle doit alors rencontrer un professeur un peu fou qui envisage une expédition en Afrique mais lorsqu'elle se rend au lieu de rendez-vous, elle apprend qu'il est déjà parti. La plus peste des journalistes doit alors tout faire pour apprendre le but exact du professeur et le rejoindre afin d'obtenir un scoop, et éventuellement le bateau dont elle a toujours rêvé.

    Secret Files : Sam Peters

    Scénaristiquement le jeu ne pèse pas bien lourd, c'est vrai, mais l'aventure étant au rendez-vous et l'univers Secret Files étant bien représenté, cela ne devrait pas véritablement poser de problème. Ce qui est par contre bien plus gênant, ce sont les personnages. Oublions un peu qu'il n'y en a que deux dans tout le jeu et concentrons nous sur le seul d'importance : Samantha Peters. Cette dernière est une irréductible connasse aux valeurs superficielles et limites dégueulasses qu'on a tout simplement envie de voir crever pendant toute la première partie du jeu, après c'est simple, elle ferme sa gueule, c'est reposant et tellement utile mais bien évidemment plutôt préjudiciable à son développement. Même si tout est fait sur le ton de l'humour et si on rend compte qu'au final, elle n'est pas si terrible, j'avoue avoir du mal à comprendre l'intérêt d'un tel personnage principal. Un antagoniste ok(même si c'est classique), un tiers pourquoi pas mais un personnage principal. Ce n'est pas compliqué, quiconque s'identifie à Sam Peters devrait se poser de lourdes questions. Je ne comprend pas l'intérêt de la choisir en tant que perso principal, tout simplement. Fort heureusement tout ne tourne pas autour d'elle, le jeu a ses qualités et malheureusement, d'autres défauts.

    Secret Files : Sam Peters

    Les graphismes sont sans doute la plus grosse qualité du titre, c'est beau, fluide et très coloré. Les animations sont très correctes et l'ensemble fait de Sam Peters le plus beau jeu de la licence. Le gameplay est également très sympa, beaucoup plus logique que dans les deux premiers opus, il continue ce qu'avait entamé Secret Files 3. Enfin, le doublage anglais est de bonne facture. Au niveau des défauts on peut citer la langue du jeu, qui est exclusivement en anglais(comme je l'ai dit patch-fr.fr et ce sera réglé en cinq minutes maximum), la trop grande facilité et surtout la durée de vie. En effet en faisant les choses bien Sam Peters ne dure que 3 heures, 5 si vous avez des difficultés. C'est court et c'est ce qui explique le peu de travail scénaristique, comment peut-on espérer grand chose avec aussi peu ? Proposé à son tarif habituel ça ne vaut pas le coup. Mais moi je l'ai eu en achetant le pack Secret Files et dans ces conditions, l'offre est parfaitement acceptable. Il ne faut pas s'attendre à un grand jeu c'est certain mais Secret Files : Sam Peters est un petit divertissement sympatoche si jamais vous avez envie de faire un point'n'click sans en avoir un bon sous la main.

    Secret Files : Sam Peters

    Graphismes : 18/20

    Gameplay : 15/20

    Durée de vie : 07/20

    Bande-son : 12/20

    Scénario : 11/20

    Note finale : 13/20

    Yahoo!

    votre commentaire
  • On revient aujourd'hui sur l'une des pointures du point'n'click, la série Secret Files et plus précisément Secret Files 3.

    Secret Files 3

    Développeur : Animation Arts

    Editeur : Deep Silver

    Support : PC

    Date de sortie euro : 14 septembre 2012

    Genre : Point'n'click, Aventure

    Secret Files 3

    Après les deux très sympathiques jeux que sont Secret Files : Tunguska et Secret Files : Puritas Cordis, la série éditée par Deep Silver revient avec un troisième épisode tout aussi rempli d'aventures. On retrouve encore une fois Nina Kalenkov et Max Gruber qui sont cette fois-ci en pleine organisation de leur mariage, à Berlin. Mais un matin, sans prévenir, des hommes armés débarquent chez Max et l'emmènent sous les yeux de Nina, impuissante. Celle-ci va alors suivre les indices laissés par Max et tomber sur des traces d'une mystérieuse présence sur Terre. En effet, il semble que la Secte du premier épisode de la série soit de retour et c'est ce sur quoi enquêtait Max et son collègue turc Emre. Nina va donc devoir partir une dernière fois à l'aventure avant son mariage et, elle l'espère, sa retraite paisible d'Indiana Jane.

    Secret Files 3

    Si c'est très plaisant de retrouver les personnages et l'univers de Secret Files, c'est également agréable d'avoir enfin un scénario poussé. Attention, il n'est pas incroyable, je n'ai pas dit ça, mais au moins il est écrit de bout en bout et l'humour n'est pas là pour combler les vides mais uniquement pour faire rire et donner du crédit à l'univers. C'est donc une amélioration bienvenue que nous offre Animation Arts. En terme de gameplay c'est également mieux. Exit ou presque les combinaisons improbables d'objets pour débloquer certaines situations("j'ai un carambar et une ficelle alors je vais fabriquer un jet-ski") ici c'est beaucoup plus réaliste et sérieux, sans pour autant être irréprochable. Idem pour les objectifs, ces derniers ne sont pas toujours très clairs et on passe encore un peu de temps à chercher quelque chose qui est sous notre nez. Mais comme je l'ai dit il y a de l'amélioration. On peut situer au même étage les personnages principaux encore plus développés et toujours aussi marrants, les graphismes clairement de bon niveau et le fait d'avoir deux fins différentes et donc, une bonne raison de rejouer au jeu. Pour autant, le jeu déçoit sur certains aspects.

    Secret Files 3

    Tout d'abord la durée de vie : comptez 6h pour finir le jeu en entier(12 avec les deux fins). Comparé aux huit-dix heures des deux premiers c'est court, carrément court. On comprend pourquoi le scénario tient de bout en bout. Autre aspect négatif, avoir deux fins c'est bien, mais devoir obligatoirement comptez sur elles pour augmenter la durée de vie c'est ridicule. La pluralité de fins n'est là que pour accroître le plaisir des joueurs voulant recommencer, pour autant ceux qui ne le feront qu'une fois ne doivent pas être handicapés. Ici c'est clairement le cas, si tu ne fais pas le jeu deux fois, tu dois t'attendre à avoir un jeu ultra court, même pour le genre. Tu n'auras une durée de vie moyenne qu'en y jouant deux fois(WTF???). Autre problème mais facilement corrigé, le jeu n'existe qu'en anglais. Eh oui, les recettes n'étant pas fameuses pour les deux premiers, Deep Silver a décidé de ne pas traduire Secret Files 3. Fort heureusement nous sommes sur PC et une communauté très active sévit, ainsi en allant sur patch-fr.fr vous pourrez facilement trouver une version française du jeu à installer en trois minutes grand maximum(cela vaut pour beaucoup d'autres jeux). Même si la traduction officieuse n'est pas parfaite, c'est déjà ça et ça n'empêche pas de s'amuser. En dehors de tout ça, Secret Files 3 est un bon jeu, probablement meilleur que ses aînés malgré ses gros défauts. J'ai bien aimé retrouver ces personnages et j'espère que la série n'est pas terminée. Si vous êtes fan de point'n'click ou de la série, vous devriez y trouver votre compte. Mais prenez le à bas prix vu la durée de vie.

    Secret Files 3

    Graphismes : 17/20

    Gameplay : 15/20

    Durée de vie : 10/20

    Bande-son : 14/20

    Scénario : 15/20

    Note finale : 15/20

    Yahoo!

    votre commentaire
  • On termine sur les jeux vidéo avec l'excellent Trine, un jeu de plates-formes hallucinant.

    Trine

    Développeur : Frozenbyte

    Editeur : Nobilis, Atlus

    Support : PC

    Date de sortie euro : 3 juillet 2009

    Genre : Plates-formes, Aventure, Action, Réflexion

    Trine

    Trine est un jeu ambitieux de plates-formes trouvable sur le Xbox Live, le PSN et Steam. Véritable révélation de l'année 2009 il nous plonge dans un univers de fantasy dans lequel les morts-vivants sortent de la terre pour attaquer un royaume et en prendre le contrôle. Les habitants fuient, l'académie des mages est abandonnée et le chaos règne en maître. Mais pendant que les combats entre les hommes du roi et les morts ont lieux, trois personnages vont se retrouver dans la salle du trésor : une voleuse venue chaparder, un magicien l'ayant remarqué et un guerrier venu défendre le trésor. Ensemble ils tombent sur le Trine, un mystérieux artefact qui va leur confier de manière plus ou moins forcée une mission, celle de sauver le royaume des revenants. Malgré leur inimitié, les trois personnages vont alors devoir faire équipe pour retrouver les autres artefacts permettant de renvoyer les morts d'où ils viennent. Les pouvoirs du magicien, l'agilité de la voleuse et la force du guerrier vont devoir être combinés pour achever la quête du Trine.

    Trine

    Scénaristiquement le jeu est très basique mais sa narration typée conte de fée et son humour en font un indispensable. Mais ce n'est de toutes manières pas l'essentiel pour un jeu de ce genre, ce qui compte c'est le gameplay. Et il est excellent. Combiner les pouvoirs du magicien, la force du guerrier et l'agilité de la voleuse ne sera pas de tout repos, résoudre les différents tableaux à fond sera plutôt complexe. Le magicien peut créer des objets lui permettant de passer un précipice ou de grimper à l'étage supérieur, la voleuse se sert d'un arc et d'un grappin pour gagner de la hauteur et tuer ses ennemis, quant au guerrier il ne s'agit ni plus ni moins que d'un bourrin utile au combat et capable d'exploser les murs fragiles. L'alliance des trois est donc essentielle et terriblement jouissive. Certaines énigmes sont assez tordues et nécessitent alors une concentration optimale, un must. Mais là où Trine fait fort, c'est dans sa manière d'embarquer le joueur dans son univers. Dès les premières minutes la magie opère, notamment grâce à un menu magnifique. Sincèrement, le jeu est d'une beauté hallucinante. Chaque niveau est bourré de détails, le chara-design est excellent et les couleurs sont parfaites. J'ai rarement vu autant de travail visuel pour un si petit jeu. Il en est de même pour les musiques, magnifiques également, qui donnent au jeu une ambiance épique et chevaleresque. Trine est un grand jeu grâce à ses grandes qualités, peu importe les moyens ou le développeur derrière tout ça. Durant les quatre ou cinq heures que dure le jeu c'est un rêve éveillé que vous allez vivre. Trine est une excellent surprise et un très bon jeu que je referai tôt ou tard.

    Trine

    Graphismes : 19/20

    Gameplay : 17/20

    Durée de vie : 11/20

    Bande-son : 19/20

    Scénario : 15/20

    Note finale : 18/20

    Yahoo!

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique