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Par Zerias le 8 Février 2016 à 15:45
On se retrouve aujourd'hui pour le premier article écrit depuis un petit moment et qui porte sur un court-métrage que j'ai beaucoup apprécié : Paperman.
Nom Original : Paperman
Réalisateur : John Kahrs
Année de sortie : 2012
Genre : Romance
Studio : Walt Disney Animation Studios
Durée : 6min30
Production Disney réalisée par John Kahrs et sortie en 2012, Paperman est un court-métrage d'animation en noir et blanc qui suit un jeune employé de bureau dans le New York des années 40. Un jour, alors qu'il patiente sur le quai de la gare, il fait la rencontre d'une belle jeune femme qui semble lui être destinée. La rencontre se stoppe bien vite mais les deux ne peuvent plus s'oublier. Lassé par son métier ennuyeux et par sa solitude, le jeune homme supporte de moins en moins son quotidien. Mais alors qu'il doit classer des documents, il tourne la tête vers le building d'en face et aperçoit la jeune femme en question par une fenêtre. Remotivé, il décide alors d'attirer son attention avec des avions en papier. Malheureusement le vent et d'autres obstacles empêchent la réalisation de son projet. Déçu, il abandonne. Mais en arrivant dans la rue, ses avions en papier s'animent et vont entreprendre de le guider jusqu'à sa future bien-aimée.
D'une grande beauté, tant dans son propos que dans sa direction artistique et son animation, Paperman est un court-métrage qui m'a totalement séduit et qui m'a laissé une très forte impression quant aux "petits" travaux Disney auxquels je n'accordais jusque là pas beaucoup d'importance. Produit entre autres par John Lasseter, le génie de Pixar, le film mélange habilement plusieurs styles de dessins et d'animation et surtout, jouit d'un rythme absolument parfait qu'on doit au brillant Kahrs, ancien animateur chez Blue Sky et qui montre ici un grand talent de réalisation. Vainqueur de l'Oscar du meilleur court-métrage d'animation en 2013, Paperman est une oeuvre qui en jette et qui mérite amplement quelques minutes de votre temps. Poétique mais pas trop il est l'exemple même d'une oeuvre classique renouvelée grâce à une technique formidable.
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Par Zerias le 28 Janvier 2016 à 13:46
On reste dans le milieu du film d'animation aujourd'hui avec le spin-off de la saga Shrek : Le Chat potté.
Nom Original : Puss in Boots
Réalisateur : Chris Miller
Année de sortie : 2011
Genre : Comédie, Aventure, Familial
Studio : DreamWorks SKG
Durée : 1h30
Personnage emblématique de la saga Shrek à partir du deuxième opus, le Chat potté se présentait comme le meilleur candidat au poste de personnage principal d'un spin-off de la série. Shrek s'étant plutôt pas mal cassé la gueule avec les deux derniers films, la décision fut précipitée et Le Chat potté vit le jour. Se déroulant avant Shrek 2, le film met en scène le Chat potté alors qu'il est contraint de faire équipe avec son frère adoptif dont il s'est séparé en bien mauvais termes, Humpty Dumpty et son assistante Kitty Pattes de velours. Partis à la chasse aux haricots magiques pour accéder au Château du Géant et récupérer l'Oie aux oeufs d'or, nos nouveaux héros vont devoir traverser nombre d'obstacles et de dangers. Mais la relation tendue entre le Chat potté et Humpty Dumpty pourrait constituer le plus grand de ces obstacles. Nul n'est à l'abri d'une trahison...
Pas original pour un sou et plutôt mal rythmé Le Chat potté est un film bien moyen qui ne parvient pas à redonner de l'intérêt à la série originale de DreamWorks. Sans être mauvais, le film ne vole pas bien haut et bien que présentant un aspect visuel superbe, il peine à réellement entraîner et marquer le spectateur. C'est un divertissement potable voire même sympathique pour la famille mais bien loin des cadors du genre. Dommage car il y avait du potentiel. Cependant ça ne semble pas gêner le public puisque le film a remporté un franc succès et devrait connaître une suite en 2018 et un troisième épisode plus tard. Pour ma part, Le Chat potté n'est pas indispensable et ne me convainc pas plus que ça. Mention spéciale toutefois pour la dimension technique qui est sublime.
Note finale : 12/20
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Par Zerias le 27 Janvier 2016 à 13:37
Pour terminer notre petite aventure dans le monde de Pokémon concentrons nous sur le deuxième film : Le pouvoir est en toi.
Nom Original : Pocket Monsters : Maboroshi no Pokemon Lugia Bakutan
Réalisateur : Kunihiko Yuyama
Année de sortie : 1999
Genre : Aventure, Familial
Studio : OLM, Nintendo, Shogakukan Prod.
Durée : 1h18
Dans ce deuxième film, qui s'implémente dans la chronologie Johto de Pokémon, Sacha et ses amis sont confrontés à un riche collectionneur qui cherche à obtenir le gardien des Abysses Lugia. Pour le faire apparaître, il lui faut capturer les trois oiseaux légendaires Sulfura, Elekthor et Artikodin afin de modifier radicalement le climat terrestre. Impliqué malgré lui dans cette histoire, Sacha va toutefois intervenir afin de sauver le monde qu'il aime tant.
Très classique dans sa forme, ce deuxième film Pokémon s'apparente à un simple épisode d'une durée bien supérieure cependant. Mettant en vedette les oiseaux légendaires et Lugia, Le pouvoir est en toi ! est un film plutôt sympathique à suivre à défaut de provoquer joie et folie dans le public. C'est plutôt bien animé et mis en scène mais trop prévisible et pas assez rythmé pour réellement captiver l'audimat bien longtemps. Un film correct donc mais qui ne fait pas ce qu'on attend des films Pokémon c'est à dire proposer quelque chose de différent de l'anime au moins dans sa narration. Ce n'est donc pas vraiment un échec mais on peut difficilement le qualifier de réussite. Passable.
Note finale : 12/20
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Par Zerias le 26 Janvier 2016 à 13:13
On enchaîne avec un film d'animation que j'ai vu il y a bien longtemps : Pokémon : Mewtwo contre-attaque.
Nom Original : Pocket Monsters : Mewtwo no gyakushû
Réalisateur : Kunihiko Yuyama
Année de sortie : 1998
Genre : Aventure, Drame, Familial
Studio : OLM, Nintendo, Shogakukan Prod.
Durée : 1h13
Grand admirateur de l'anime Pokémon quand j'étais petit, j'ai pu lors de je-ne-sais quelle occasion voir le tout premier film. Celui-ci m'avait beaucoup plu et plutôt marqué c'est pourquoi j'avais pour projet d'en parler un jour. Je saisis donc l'occasion aujourd'hui pour rester dans le ton avec l'article d'hier.
Mewtwo contre-attaque est donc le premier film Pokémon sorti en 1998 au Japon et l'année suivante dans le reste du monde, il met en scène les pokémons légendaires Mew et Mewtwo et se déroule après la première partie de l'anime. L'histoire débute alors qu'une équipe de chercheurs à la solde de la Team Rocket découvre sur une île un poil de Mew, le pokémon le plus rare au monde, et décide de le cloner. Le clone, baptisé Mewtwo, n'a cependant aucune envie de coopérer et détruit rapidement le complexe, fou de colère. Désirant dominer le monde à la tête d'une armée de clone, Mewtwo organise un tournoi afin de rassembler les meilleurs dresseurs. Bien évidemment, Sacha et ses amis s'arrangent pour être de la partie. Mais une fois arrivés sur les lieux ils sont attaqués par Mewtwo qui s'empare de leurs créatures afin d'en faire des clones. Commence alors une guerre entre les pokémons originaux et leurs clones. Voyant la folie qui s'est emparée de Mewtwo, le petit Mew va cependant décider d'intervenir pour maintenir la paix en ce monde.
Très éloigné de l'esprit de base de la série Pokémon, le premier film a généré une sacrée polémique à l'occasion de sa sortie au Japon. Avec des thèmes explorés comme la mort, le racisme, la discrimination et l'eugénisme et des personnages torturés ou cruels comme Mewtwo ou Mew(le premier veut dominer le monde en martyrisant les "originaux", le second considèrent les copies comme des immondices à exterminer) ce film n'était définitivement pas pour les enfants. Largement censuré et réécrit à l'occasion de sa sortie en Europe et aux USA, Mewtwo contre-attaque est devenu plus proche de ce qu'était l'anime en privilégiant les thèmes de l'amitié, du coeur et de la tolérance. Personnellement je n'ai pas vu la VO mais j'y compte bien. Pour la VF, il s'agit indéniablement d'un film réussi qui clôt de bien belle manière la partie Kanto de Pokémon. L'histoire est intéressante(moins que l'originale cependant), les combats sont vivants et la mise en scène, bien qu'évoluant étrangement du fait de la censure, a le mérite d'être recherchée. Mew et Mewtwo ont vraiment la classe et l'ensemble tient parfaitement debout. J'ai revu ce film récemment et forcément j'ai trouvé ça beaucoup moins bon mais cela reste un bon film d'anime qui s'insère honnêtement dans la chronologie Pokémon. Dommage pour la censure mais vu la violence du matériau de base, ce n'est peut-être pas plus mal. Les jeux Pokémon ne sont pas destinés aux enfants, certains mangas le sont, d'autres non mais l'anime lui reste prioritairement orienté vers les enfants et par extension, les films aussi.
Note finale : 14/20
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Par Zerias le 20 Janvier 2016 à 14:00
Aujourd'hui, nous retournons dans l'univers des courts-métrages et plus précisément dans celui des courts-métrages français avec Emi.
Nom Original : Emi
Réalisateur : Gwendoline Ancelin, Corbel Diono, Nicolas Guazzagalopa, Julien Schmitt
Année de sortie : 2009
Genre : Drame, Fantastique
Studio : ESMA
Durée : 8min31
Fruit du travail des rejetons de l'ESMA, Emi est un court-métrage d'animation mis en ligne en 2009 et qui traite du thème du sacrifice au sein de la famille. Emi est une petite fille égarée dans un monde onirique et qui ne cesse d'être attirée par tout un tas de choses qui lui semblent ordinaires. Son père est lui aussi dans le même monde mais il est éloigné d'elle. Désireux de retrouver son enfant afin de la mettre en sécurité, l'homme devra franchir plusieurs obstacles. Mais pour obtenir certaines choses, il faut parfois faire des sacrifices...
Assez laid en apparence malgré une bonne réalisation, Emi est un film plutôt joli dans sa manière de traiter le sujet et qui présente un certain intérêt à être vu. Toutefois soyez prévenus, il ne s'agit ni d'une révolution ni d'une oeuvre incroyablement originale. C'est prévisible, parfois même pataud et pour ma part, j'ai peiné à rentrer dans le thème. J'ai malgré cela plutôt apprécié mais il est évident qu'il ne s'agit pas d'un des meilleurs projets sortis de l'ESMA. A voir tout de même car cela véhicule un beau message.
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