• Salut à tous,

    on se retrouve après une longue absence et comme vous vous en doutez probablement, pour annoncer la fin du blog. Je n'ai plus le temps ni même l'envie de continuer et d'autres projets m'accaparent l'esprit pour l'avenir. Ces presque quatre années ont été très agréables, le blog a atteint les 162 000 visites et les 340 000 pages vues, j'ai pu rencontrer quelques personnes très sympa avec qui je suis toujours en contact et j'ai pu faire partager en partie mes passions comme je le voulais. Ce fût donc une bonne expérience et j'espère que vous aurez autant apprécié la chose. Sur ce, le blog restera accessible mais plus aucun contenu ne sera publié. Merci d'avoir été fidèles et on se revoit peut-être très bientôt pour un autre projet.

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  • Aujourd'hui nous nous attaquons à l'un des meilleurs si ce n'est le meilleur jeu Star Wars : Knight of the Old Republic alias KOTOR.

    Star Wars : Knights of the Old Republic

    Développeur : BioWare

    Editeur : LucasArts

    Support : PC

    Date de sortie euro : 5 décembre 2003

    Genre : RPG

    Star Wars : Knights of the Old Republic

    Distribué sur Xbox et PC durant l'année 2003, KOTOR se déroule quatre mille ans avant l'avènement de l'Empire intergalactique, à une époque où l'Ancienne République menace de s'effondrer, attaquée de plein fouet par une armada sous les ordres du seigneur sith Dark Malak. Bien mal en point, l'ordre des Jedis ne peut compter que sur sa seule arme secrète : la jeune Bastila Shan et son pouvoir de méditation de combat, qui rend tous ses alliés presque invincibles. Désormais seul à la tête des siths depuis la mort de son maître, le désormais légendaire Dark Revan, Malak devient de plus en plus fou et ivre de pouvoir et mène la plus sanglante des campagnes pré-Dark Vador. L'histoire débute alors que le personnage principal(vous quoi) se réveille à bord de l'Endar Spire, le vaisseau escorte de Bastila Shan. Peu après un petit didacticiel, le vaisseau est attaqué par les siths et Bastila demeure introuvable. Croisant la route du pilote légendaire Carth Onasi, le personnage principal va parvenir à quitter l'Endar Spire en flammes pour atterrir sur Taris, une planète où la guerre des races et des classes est plus puissante que jamais. Résolus à retrouver Bastila pour éviter la défaite des forces du bien, le héros et Carth vont alors s'engager dans une aventure pleine de dangers qui sera heureusement égaillée par l'apparition de nouveaux alliés tels Mission Vao, le wookiee Zaalbar ou encore le droïde T3-M4.

    Star Wars : Knights of the Old Republic

    Immense succès critique et commercial, KOTOR est devenu une véritable référence pour tous les RPG sortis par la suite. Ancêtre des Mass Effect, le même studio étant au développement, le jeu se déroule en plusieurs phases qu'il convient d'expliquer. Tout d'abord les phases de déplacement qui rappellent très fortement Mass Effect. On se déplace sur plusieurs planètes afin de réaliser des objectifs principaux comme secondaires, on peut librement changer de personnages en cours de route et bien évidemment parler à ces derniers. Il est également possible à tout moment d'adresser la parole à ses alliés ce qui permettra à terme de débloquer leur quête personnelle. Les phases de dialogue ont également inspiré Mass Effect puisqu'ici aussi vous aurez plusieurs questions/réponses possibles à chaque fois, chacune permettant un développement particulier de la conversation. On retrouve également les notions d'alignement qui seront fortement influencées par vos choix de dialogue et dans les quêtes secondaires. Il vous sera alors possible d'être un vrai jedi, quelqu'un de plutôt neutre ou alors un sith. Votre alignement conduisant à une fin bien spécifique. Ensuite les phases de combat qui là aussi rappellent fortement Mass Effect. Dès qu'un adversaire croise votre route l'écran se fige et vous laisse ensuite sélectionner vos actions à venir, il suffira alors d'appuyer sur espace pour que le combat s'engage. Plutôt intéressant, ce système se combine parfaitement avec l'arbre de compétences assez massif du jeu et avec les différents styles de combat possibles(corps à corps, jedi, tireur). Aux côtés de nombreux personnages(9 si je me souviens bien) vous pourrez ainsi parcourir une petite partie de l'univers qui vous procurera tout de même une petite cinquantaine d'heures de jeu voire un peu moins. Mais bien sûr KOTOR n'a pas que des qualités.

    Star Wars : Knights of the Old Republic

    Ce qu'il faut avant tout savoir pour éviter les désagréments, c'est que le jeu est codé avec le cul. Ni plus ni moins. Les bugs sont légion(au bout de deux heures de jeu, un bug m'a transporté totalement aléatoirement devant Dark Malak, le boss final...), les alliés font n'importe quoi, les ennemis aussi et les jets de dés qui se déroulent durant les combats pour symboliser votre réussite ou votre échec et les dégâts que vous faites sont tout simplement incompréhensibles. De plus j'ai beaucoup regretté le manque de profondeur de pas mal de petites quêtes qu'on m'annonçait pourtant bien développées. Enfin, la lenteur excessive des affrontements et des déplacements du personnage m'ont également un peu gonflé. Le moins qu'on puisse dire donc est que c'est un jeu auquel il ne faut pas jouer quand on est un peu pressé, stressé ou énervé. Soyez sûrs d'être calmes et concentrés devant KOTOR. Et petit détail, faites attention aux checkpoints très mal placés, sauvegardez très souvent. En dehors de tout ça KOTOR est un excellent jeu qui vous plongera dans une aventure épique, dans un univers épique et qui vous fera saliver par son codex immense et son gameplay tout de même très sympa. Encore joli en 2016, il s'agit probablement du meilleur jeu Star Wars existant donc si comme moi vous êtes fan, n'hésitez pas une seconde, il est facilement trouvable à 5€ ou moins en période de soldes sur Steam(et à 8 ou 9€ hors soldes il me semble).

    Star Wars : Knights of the Old Republic

    Graphismes : 14/20

    Gameplay : 15/20

    Durée de vie : 18/20

    Bande-son : 16/20

    Scénario : 17/20

    Note finale : 17/20

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  • Comme promis on se retrouve aujourd'hui pour parler de ce qui est considéré comme l'anime de l'année 2015 j'ai nommé : One-Punch Man.

    One-Punch Man

    Nom Original : One-Punch Man

    Auteur : ONE, Yusuke Murata

    Années de production : 2015

    Catégorie : Seinen

    Genre : Action, Comédie, Science-fiction

    Studio : Madhouse Production

    Durée : 12 épisodes de 22 minutes, 6 OAV de 20 minutes

    One-Punch Man

    Webcomic débuté en 2009 sous l'inspiration de l'auteur ONE, One-Punch Man a très rapidement remporté un succès imprévisible. Séduite par l'univers décalé de l'oeuvre et par la réussite de ONE, qui s'auto-édite, la Shueisha a alors entrepris les négociations afin d'en faire un manga papier. L'accord aboutira le 14 juin 2012 par la sortie du premier tome du manga, scénarisé par ONE et dessiné par Yusuke Murata. Fort de son succès de plus en plus impressionnant au pays du soleil levant, ONE s'est finalement fait approcher par Madhouse Production pour réaliser un anime adapté de son bébé. One-Punch Man l'anime a donc fait ses débuts à la télévision japonaise le 5 octobre 2015 et s'est achevé le 21 décembre de la même année. Que ce soit dans son pays d'origine ou sur Internet, ça a été un carton monumental et je suis persuadé que vous en avez tous entendu parler de près ou de loin. J'étais dans la même situation et je dois avouer que j'en entendais tellement parler que je n'avais aucune envie de voir la série. Finalement j'ai attendu que ça se tasse un peu et, abandonné par ma lassitude, j'ai sauté sur l'occasion de voir One-Punch Man. Mais avant d'en dire plus qu'est ce que One-Punch Man ???

    One-Punch Man

    One-Punch Man raconte le quotidien d'un jeune homme sans emploi du nom de Saitama. Vivant dans un monde où les monstres existent, il a passé trois ans à s'entraîner afin de devenir un super-héros capable de les repousser. Malheureusement, du fait de l'intensité de son entraînement, Saitama a perdu tous ses cheveux durant cette période. Mais le résultat est là, peut-être même un peu trop là. En effet, le jeune homme est désormais capable d'éradiquer n'importe quel adversaire en un seul coup de poing. Lassé de ne jamais trouver d'opposant à sa hauteur, Saitama, dont l'impassibilité et la froideur l'éloignent de l'amour de la foule, qui la plupart du temps ignore ses exploits, passe son temps dans son petit appartement à se lamenter. Mais un jour il fait la rencontre de Genos, un jeune cyborg en quête de vengeance. Voyant l'incroyable puissance de Saitama, Genos décide de devenir son disciple. Commence alors une aventure loufoque et imprévisible pour les deux nouveaux amis.

    Alors autant vous prévenir tout de suite si vous ne le savez pas, One-Punch n'est pas doté d'un bon scénario, il ne repose pas sur de bons personnages et ne bénéficie pas spécialement de bons dialogues. Mais alors pourquoi toute cette hype ??? Eh bien en réalité One-Punch Man(qui est catalogué comme un seinen) est un contre-shônen et plus particulièrement un contre-nekketsu. Son seul et unique but est de reprendre tous les codes habituels du nekketsu pour les détourner de manière humoristique. Un héros au physique classe ou remarquable ? Voici Saitama, le mec petit, habillé en pyjama jaune et totalement chauve. Une histoire d'amitié, d'amour et d'héroïsme ? Voici Saitama, le mec qu'en a rien à foutre des autres et qui ne se bouge que quand il le veut. Des combats de trois ans avec plein de parlote ? Ici les combats durent une minute top chrono et l'ennemi termine toujours en morceaux. Des héros trop classes ? Ici ils s'appellent Banana Man, Atomic Samouraï, Chevalier Turbine, Pur Porc etc.... Bref je pense que vous avez compris l'idée. Et c'est cette idée génialement drôle qui a fait le succès de One-Punch Man et c'est à mes yeux mérité. C'est extrêmement drôle et, si la plupart des personnages sont à la ramasse niveau intérêt, Saitama est l'un des meilleurs héros que j'ai pu voir dans un nekketsu. Genos se débrouille aussi, sans toutefois avoir une once d'originalité(les autres persos vous oubliez immédiatement !). Cependant malgré cette particularité qui fait tout son sel, One-Punch Man souffre de quelques défauts. La plupart sont mineurs comme le rythme un peu en dents-de-scie ou encore la fin peu inventive mais l'un d'entre eux est assez imposant.

    One-Punch Man

    Ce défaut se trouve dans la scénario ou plutôt dans l'esprit de la série. En effet, je vais un tout petit peu spoilé mais ce n'est absolument pas grave, à partir d'un certain moment de l'histoire, Saitama et Genos vont s'inscrire dans l'Association des super-héros afin de faire de cette passion leur métier. Premier coup dur, Saitama ne sera classé que dans les super-héros moyen car il a totalement raté la partie orale et intellectuelle du test. Second coup dur, alors qu'il cherche à obtenir le soutien du public et à se faire connaître, il est sans arrêt accusé de tricherie du fait de sa trop grande puissance et de son rang assez bas dans la hiérarchie...En gros, le personnage principal du contre-nekketsu devient un personnage héroïque aux motivations manichéennes et qui, du fait de ces accusations, doit constamment lutter pour prouver son courage et ses capacités aux autres. Saitama rentre alors dans le club très ouvert des héros de nekketsu aux côtés d'Ichigo, Naruto, Gon, Goku, Natsu, Luffy j'en passe et des meilleurs. Le contre-nekketsu devient alors un nekketsu lambda et utilise même les codes habituels comme ils devraient l'être et non plus comme des parodies. Non content de changer complètement son fusil d'épaule, la série s'embourbe elle même dans les ennuis car son principe de base faisait qu'il n'y avait nullement besoin de scénario et de personnages développés. Mais si on rentre dans la catégorie du nekketsu, il en faut nécessairement un minimum, même si c'est simple ou enfantin. Et là, c'est le drame. One-Punch Man perd beaucoup d'intérêt, pas tout mais beaucoup. La seconde moitié de la série devient alors nettement moins rafraîchissante même si l'humour est toujours présent. C'est de loin ma plus grande déception concernant cet anime qui aurait pu s'en tirer avec les honneurs. C'est drôle, c'est original pendant sa première moitié et la réalisation est incroyable(le niveau technique est tout simplement bluffant, Madhouse quoi) mais malgré tout ce problème flingue en vol la série qui aurait pu faire partie de mes favorites. Du coup sans trouver One-Punch Man moyen ou mauvais, je ne peux que douter du mérite qu'il a être nommé anime de l'année 2015. Il se trouve que je n'ai regardé aucun autre anime de cette année là donc je ne peux le comparer avec un autre mais je doute de cette première place. Quoiqu'il en soit j'ai malgré tout passé un bon moment avec cette série, qui devrait avoir une saison 2, et j'ai vraiment apprécié cet univers décalé et cet aspect de contre-nekketsu.

    One-Punch Man

    Note finale : 16/20

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  • Après ce petit article sur le brillant Paperman il est temps de vous informer des changements à venir sur leblogdegeek. En effet à cause d'un cruel manque de temps qui, je le crains, devrait durer jusqu'à cet été, je ne pourrai plus sortir autant de contenu qu'avant. Je vais donc me limiter à un rythme de trois articles par semaine, le lundi, le mercredi et le vendredi. L'idéal serait pour moi d'associer à chaque jour une catégorie. Par exemple aujourd'hui nous avons eu un court-métrage d'animation(que je place dans la catégorie films d'animation) donc pourquoi pas mettre en ligne un article sur un film ou un court-métrage tous les lundis. M'étant récemment remis aux animes mangas je me suis dit que j'en ferai un tous les mercredis et pourquoi pas un jeu vidéo tous les vendredis. Bien évidemment je ne maintiendrai pas cette catégorisation toutes les semaines, du fait d'un manque d'oeuvres à aborder dans l'une des catégories ou bien tout simplement du fait d'une semaine un peu spéciale qui nécessiterait un lien entre tous les articles(ce qui devrait arriver dans deux semaines à compter d'aujourd'hui) mais dans l'idéal j'aimerais m'y tenir. Voilà pour le nouveau fonctionnement du blog. On se retrouve donc mercredi, logiquement dans la soirée, pour un nouvel article sur un anime. Petit indice, on s'accorde généralement à dire qu'il s'agit de l'anime de 2015. Une idée ???

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  • On se retrouve aujourd'hui pour le premier article écrit depuis un petit moment et qui porte sur un court-métrage que j'ai beaucoup apprécié : Paperman.

    Paperman

    Nom Original : Paperman

    Réalisateur : John Kahrs

    Année de sortie : 2012

    Genre : Romance

    Studio : Walt Disney Animation Studios

    Durée : 6min30

    Paperman

    Production Disney réalisée par John Kahrs et sortie en 2012, Paperman est un court-métrage d'animation en noir et blanc qui suit un jeune employé de bureau dans le New York des années 40. Un jour, alors qu'il patiente sur le quai de la gare, il fait la rencontre d'une belle jeune femme qui semble lui être destinée. La rencontre se stoppe bien vite mais les deux ne peuvent plus s'oublier. Lassé par son métier ennuyeux et par sa solitude, le jeune homme supporte de moins en moins son quotidien. Mais alors qu'il doit classer des documents, il tourne la tête vers le building d'en face et aperçoit la jeune femme en question par une fenêtre. Remotivé, il décide alors d'attirer son attention avec des avions en papier. Malheureusement le vent et d'autres obstacles empêchent la réalisation de son projet. Déçu, il abandonne. Mais en arrivant dans la rue, ses avions en papier s'animent et vont entreprendre de le guider jusqu'à sa future bien-aimée.

    D'une grande beauté, tant dans son propos que dans sa direction artistique et son animation, Paperman est un court-métrage qui m'a totalement séduit et qui m'a laissé une très forte impression quant aux "petits" travaux Disney auxquels je n'accordais jusque là pas beaucoup d'importance. Produit entre autres par John Lasseter, le génie de Pixar, le film mélange habilement plusieurs styles de dessins et d'animation et surtout, jouit d'un rythme absolument parfait qu'on doit au brillant Kahrs, ancien animateur chez Blue Sky et qui montre ici un grand talent de réalisation. Vainqueur de l'Oscar du meilleur court-métrage d'animation en 2013, Paperman est une oeuvre qui en jette et qui mérite amplement quelques minutes de votre temps. Poétique mais pas trop il est l'exemple même d'une oeuvre classique renouvelée grâce à une technique formidable.

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