• On se retrouve aujourd'hui pour parler d'un des jeux les plus adulés de la fin des années 90 : le tout premier Fallout.

    Fallout

    Développeur : Interplay Entertainment

    Editeur : Interplay Entertainment

    Support : PC

    Date de sortie euro : 30 septembre 1997

    Genre : RPG

    Fallout

    Saga légendaire s'il en est Fallout a marqué les esprits par la grande liberté qu'il accordait au joueur. Désormais licence de Bethesda qui a pondu l'excellent Fallout 3 et le bon mais buggué Fallout New Vegas sous la forme de FPS/RPG Fallout est initialement un RPG occidental au tour par tour dans lequel des points d'action sont nécessaires pour entreprendre chaque mouvement, de tirer à fouiller dans son inventaire. L'histoire débute comme chaque Fallout après la troisième guerre mondiale qui a ravagée le monde. Vous êtes un habitant d'un abri forcé de sortir à la surface pour récupérer une puce d'eau, seule capable d'approvisionner un abri en eau potable. Vous êtes donc choisi par le superviseur pour quitter votre nid douillet et vous aventurer dans le wasteland au contact de rats géants, de scorpions monstrueux et de bandits cinglés. Bienvenue dans Fallout.

    Le jeu se découpe en différentes phases pouvant facilement se mélanger. Il y a tout d'abord les phases d'exploration, qui se déroulent dans certains donjons ou dans les villes. Il est alors fortement recommandé d'avancer sans armes sous peine de mettre en colère certaines personnes et vous pourrez y faire avancer les quêtes ou simplement parler avec les habitants ou acheter des objets. Des choses très classiques donc. Les phases de combat elles se déroulent au tour par tour et avec des points d'action. Vous aurez donc un certain nombre de points par tour. Premier problème : ils ne sont pas assez nombreux et vous aurez à faire face à plusieurs game over le temps d'en comprendre le fonctionnement. Et même après, ces points d'action sont une source intarissable d'ennui et de casse-rythme. Si l'idée avait l'air intéressante, elle est malheureusement très mal exploitée et les combats perdent vite de leur intérêt. Cependant l'intérêt majeur est suscité par la liberté à laquelle vous faites face pour terminer les quêtes. Bourrin, silencieux, diplomate, pourri, esclavagiste, agent du bien ou escroc, toutes ces portes vous sont ouvertes et bien plus encore. Si l'ensemble du jeu ne dépasse pas dix heures, vous aurez toutefois la possibilité de recommencer l'aventure pour découvrir de nouvelles voies possibles. A mes yeux ça n'a rien d'intéressant de le faire plusieurs fois mais ça lui a valu une certaine réputation donc je le précise quand même. Quoiqu'il en soit cette liberté vient contrebalancer la monotonie des quêtes, principales comme secondaires. Cela reste amusant à petite dose mais vite gonflant une fois le joueur plongé dans une partie d'une heure.

    Fallout

    Compliqué à prendre en main et assez difficile, le jeu nécessitera un certain sens de la stratégie et du timing pour tout faire en temps voulu. C'est une qualité pour certains, un gros défaut pour d'autres. Pour ma part je n'ai pas apprécié ce point ni le bordel régulier des combats mais la liberté et surtout l'univers lugubre et bourré d'humour noir m'ont séduits. Cependant force est de constater que Fallout n'a jamais mérité son statut de légende et n'est clairement pas un grand jeu ou un grand RPG. C'est intéressant et plein de potentiel mais c'est aussi terriblement pauvre visuellement et en terme d'intérêt, assez court, trop difficile et ultra répétitif. C'est amusant pour jouer de temps en temps mais je ne comprends absolument pas l'avis d'une partie de la communauté sur ce soi-disant "bijou". Fallout 2 est réputé pour être le meilleur de la série et ça tombe bien, je l'ai aussi. On se retrouve donc d'ici quelques temps pour savoir si ce dernier mérite son statut. En attendant je confirme, Fallout n'est pas un super jeu, un petit passe temps tout au plus. Par contre je vous conseille très vivement Fallout 3 voire New Vegas qui sont nettement plus réussis. Et si vous avez un iOS, un très bon PC ou une console new gen je vous orienterais vers Fallout Shelter et le futur Fallout 4. En attendant évitez le premier épisode sauf à bas prix éventuellement(je l'ai eu pour 2€).

    Fallout

    Graphismes : 11/20

    Gameplay : 10/20

    Durée de vie : 11/20

    Bande-son : 05/20

    Scénario : 11/20

    Note finale : 11/20

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  • On se retrouve en ce début de semaine pour parler de la suite de Tales of Symphonia appelée Dawn of the New World.

    Tales of Symphonia : Dawn of the New World

    Développeur : Bandai Namco

    Editeur : Bandai Namco

    Support : PS3

    Date de sortie euro : 28 février 2014

    Genre : RPG

    Tales of Symphonia : Dawn of the New World

    Sorti sur PS3 dans le pack Tales of Symphonia Chronicles le deuxième épisode du chef-d'oeuvre de Namco est initialement un jeu Wii. Ce dernier a donc bénéficié d'un retouchage HD afin de sortir sur PS3 avec son prédécesseur. L'histoire reprend deux ans après la fin de Tales of Symphonia alors que Palmacosta est attaquée par Lloyd. Alors que les deux mondes désormais unis en un seul se font la guerre, le légendaire héros et ami de Colette semble être pris de folie et s'amuse à incendier des villes avec les membres du Vanguard, un groupe d'extrémistes. C'est durant le siège de Palmacosta que le héros du jeu, Emil, voit ses parents se faire assassiner par le sauveur de l'humanité. C'est aussi durant ces événements qu'il rencontre une jeune fille poursuivie par des Vanguards. Il la sauve puis disparait dans la nature. Quelques mois après Emil vit chez son oncle et sa tante dans la ville de Luin. Considéré comme un porte-poisse par l'ensemble des habitants, le jeune garçon est isolé et moqué. En effet depuis son arrivée des monstres s'installent dans la région. Un jour, durant une escapade en dehors du village Emil rencontre la même fille qu'à Palmacosta, bien qu'il l'ait oubliée. Celle-ci se nomme Marta et cherche visiblement à se cacher. Charmé, le jeune héros va se décider à aider Marta quand plusieurs groupuscules vont se mettre à sa poursuite. Aux côtés de la jeune fille et de Tenebrae, un esprit de ténèbres servant le maître de la nature Ratatosk, Emil va tout faire pour libérer le maître de toute vie et mettre fin aux querelles incessantes. Pour cela, il va pouvoir dompter des créatures et les utiliser pour se battre. Bien évidemment, il souhaite également croiser Lloyd pour venger ses parents.

    Tales of Symphonia : Dawn of the New World

    Ce périple à travers Sylvarant va donc permettre à Emil de suivre la même route que Lloyd et Colette deux ans avant mais aussi de rencontrer tous les précédents héros de Tales of Symphonia. Ainsi Colette, Sheena, Zelos, Regal, Préséa, Raine, Kratos et Genis feront leur retour pour aider Emil à vaincre les différentes factions en guerre et débusquer Lloyd afin de comprendre ses actes.

    Bon autant le dire tout de suite car ça se verra de toutes manières : Tales of Symphonia 2 est effroyable. Tout d'abord il ne s'agit ni plus ni moins qu'un Tales of Symphonia bis bâclé. On retrouve les mêmes lieux, les mêmes ennemis, on suit le même parcours sauf qu'on se déplace de lieu en lieu et non pas sur une world map beaucoup plus pratique et variée. En gros on a peu de liberté et on refait pratiquement le même cheminement que dans Tales of Symphonia. Les décors sont presque les mêmes, les personnages ne changent pas vraiment et mieux, les musiques sont presque toutes identiques. Il n'y a aucun boulot derrière. Le scénario est quant à lui mielleux au possible et dépourvu de toute notion morale ou philosophique à l'inverse de son prédécesseur. Emil est ridicule, faible et naïf comme c'est pas permis et devient rapidement un sujet de blague plus qu'un héros. Marta est quant à elle clichée au possible à l'instar des nouveaux adversaires. Seul Tenebrae pourra apporter un petit quelque chose et encore. Le scénario est nul, les personnages sont nuls et l'univers ne vaut pas mieux. Est-ce que ça pourrait être pire ? Bien évidemment ! Alors au niveau du gameplay c'est une chiasse. La Wii est une console qui n'est pas faite pour les jeux d'action, pourtant certains restent très jouables dessus mais le gameplay est à l'opposé des autres jeux consoles. Alors énigme, que devrais faire une équipe qui veut adapter un jeu Wii sur PS3 ? Réponse : adapter le gameplay. Réalité : il s'agit d'un gameplay de Wii sur une PS3, avec tout ce qu'il faut de temps de latence et d'imprécision. Très sérieusement, heureusement que le jeu est facile car le gameplay est impraticable.

    Tales of Symphonia : Dawn of the New World

    Les monstres se domptent et s'élèvent n'importe comment, les combats sont brouillons et l'IA frôle la débilité la plus totale(surtout pour Marta qui se colle aux ennemis avant de lancer des sorts de soin). Pire, il n'y a aucun moyen de donner des ordres valables à ses unités, c'est donc le bordel le plus total et il n'est pas rare de voir les soigneurs au front et les tanks fuir. Le système de combat est donc particulièrement con et ce ne sont pas les nombreuses quêtes annexes(quasiment toutes identiques) qui vont faire ressortir l'originalité de la démarche. C'est mauvais, mou, lent et répétitif. Le seul point d'intérêt reste l'élevage des monstres qui peut amuser quelques heures tout au plus. C'est d'une pauvreté rare à l'instar de tous les autres éléments du jeu. Fort heureusement Tales of Symphonia 2 ne comporte pas que des défauts. Tout d'abord, et c'est très important, il est très court(merci mon dieu). Comptez sur 18 à 20 heures de jeu pour en voir le bout en faisant quelques quêtes annexes. Si jamais vous vous plaisez à élever des monstres, rajoutez une petite dizaine d'heures. L'horreur a donc une fin ! Ensuite et c'est bien le seul point positif sérieux du jeu, il est plutôt beau pour un portage d'un jeu Wii. Les textures sont sympas, le chara-design est intéressant et les couleurs sont plutôt jolies. En dehors de ça je n'ai rien d'autre à dire de bien. Tales of Symphonia 2 est un énorme mollard craché à la gueule des fans du premier jeu. Il s'agit d'un jeu mal adapté, difficilement jouable(et de toutes manières répétitif et chiant comme la mort), incroyablement court et doté de musiques excellentes mais pompées du précédent jeu mais eh...il est plutôt beau donc ça va non ?

    Tales of Symphonia : Dawn of the New World

    Graphismes : 13/20

    Gameplay : 04/20

    Durée de vie : 12/20

    Bande-son : 09/20(aucun effort)

    Scénario : 01/20

     Note finale : 07/20

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  • On termine la semaine avec un dernier titre Nintendo 64, le grand Killer Instinct Gold.

    Killer Instinct Gold

    Développeur : Rareware

    Editeur : Nintendo

    Support : Nintendo 64

    Date de sortie euro : 1997

    Genre : Combat

    Killer Instinct Gold

    Créée en 1994 la série des Killer Instinct est une véritable perle du jeu de combat. Le deuxième épisode, sorti en 1995, est par ailleurs l'un des meilleurs jeux de cette catégorie aux dires de beaucoup. Gold est quant à lui la version spéciale Nintendo 64 du deuxième épisode de la licence. Super beau et très fluide il a marqué pas mal de joueurs à ses débuts par son univers parfaitement adapté malgré une violence édulcorée sur la plate-forme japonaise. J'y ai passé pas mal d'heures étant petit et c'est tout récemment que j'ai pu le réessayer. Bilan ? Eh bien ça reste un jeu de combat donc ce n'est pas ma tasse de thé mais je me suis quand même amusé. L'univers, les graphismes et surtout les personnages sont extrêmement bien réussis et le gameplay n'a pas souffert du temps, restant toujours fluide et très technique. Je n'y suis pas resté quatre heures mais ça a quand même été un bon moment, un défouloir comme on les aime. Bien évidemment je ne saurais que trop vous conseiller d'y jouer avec un ami ou, comme c'est possible maintenant, directement en ligne. C'est là qu'est tout l'intérêt du titre. En attendant je vous souhaite une bonne partie aux côtés de Fulgore, Saberwulf ou encore Tusk qui valent vraiment le détour.

    Killer Instinct Gold

    Graphismes : 17/20

    Gameplay : 15/20

    Durée de vie : 12/20

    Bande-son : 11/20

    Scénario : -/20

    Note finale : 14/20

    Killer Instinct Gold

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  • Autre jeu Nintendo 64 auquel j'ai pu rejouer voici Mario Kart 64.

    Mario Kart 64

    Développeur : Nintendo

    Editeur : Nintendo

    Support : Nintendo 64

    Date de sortie euro : 24 juin 1997

    Genre : Course

    Mario Kart 64

    Légende du jeu vidéo et de la Nintendo 64 Mario Kart 64 a été l'un de mes premiers jeux de course. Même si j'y ai passé peu de temps, j'avais adoré ce titre et les quelques courses faites avaient été sensationnelles. Sensations de vitesse, technique, beauté visuelle, tout y était. Aujourd'hui est-ce que ça a changé ? Eh bien la réponse est pas vraiment. Certes le jeu a pris un petit coup de vieux mais dans l'ensemble c'est toujours très beau, très long, la prise en main est facile et rapide et les courses sont toujours fluides et excitantes.

    Mon seul regret aujourd'hui réside dans la catégorie 50cc qui ne sert vraiment à rien mais alors à rien du tout. Elle prend de la place dans la cartouche alors qu'il y aurait pu avoir tellement d'autres bonnes choses à la place. Hormis cela rien à dire. Ce jeu est une merveille même si à mes yeux il reste un cran en dessous de son rival Crash Team Racing qui offre plus de sensations et un univers à mes yeux beaucoup plus attachant et délirant. Cela dit si vous avez la possibilité d'essayer les deux titres sur émulateur je ne saurais que trop vous conseiller de le faire. Sensations et plaisir garantis.

    Mario Kart 64

    Graphismes : 18/20

    Gameplay : 17/20

    Durée de vie : 17/20

    Bande-son : 13/20

    Scénario : -/20

    Note finale : 17/20

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  • On enchaîne sur un autre jeu de course avec Mario Kart DS.

    Mario Kart DS

    Développeur : Nintendo

    Editeur : Nintendo

    Support : DS

    Date de sortie euro : 25 novembre 2005

    Genre : Course

    Mario Kart DS

    Considéré comme le meilleur jeu de course sur DS et l'un des meilleurs jeux de la console Mario Kart DS est le dérivé portable de l'excellent Mario Kart 64. Riche, très long et incroyablement fun il propose aux joueurs des courses endiablées, surprenantes et variées sur le modèle de Crash Team Racing. Magnifique, fluide et doté d'une très solide durée de vie notamment grâce au multi-joueur Mario Kart DS est un must have pour tous les possesseurs de la console, y compris les anti-Nintendo qui passeraient à côté d'un bijou du jeu de course. Personnellement j'y ai passé pas mal d'heures même si le titre m'a finalement lassé, apparemment beaucoup plus tôt que les autres. Mais même dans ce genre de cas j'y ai passé plus d'une cinquantaine d'heures facile. C'est pourquoi si vous comptez prendre une DS(mieux vaut tard que jamais) ce seul jeu vous suffira pour vous éclater et, par la même occasion, économiser un max d'argent sur les autres titres. Mario Kart DS est un très bon jeu à côté duquel il serait dommage de passer.

    Mario Kart DS

    Graphismes : 17/20

    Gameplay : 17/20

    Durée de vie : 17/20

    Bande-son : 13/20

    Scénario : -/20

    Note finale : 17/20

     

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  • J'ai pu récemment réessayer quelques jeux de l'époque de la Nintendo 64 dont celui qui m'a le plus marqué et qui est le sujet du jour : F-Zero X.

    F-Zero X

    Développeur : Nintendo

    Editeur : Nintendo

    Support : Nintendo 64

    Date de sortie euro : 6 novembre 1998

    Genre : Course

    F-Zero X

    Troisième épisode de la licence débutée en 1990 F-Zero X est le premier épisode en 3D. Beau, fluide et incroyablement jouissif il a contribué au succès impressionnant de la Nintendo 64 en séduisant tous les types de joueurs grâce à son gameplay nerveux et son univers ultra coloré. Technique mais pas trop, il s'est d'emblée destiné au grand public mais également aux fans hardcores du genre en présentant plusieurs niveaux de jeu très variés. Personnellement j'ai toujours été fan de l'univers de F-Zero, avec ses personnages super charismatiques comme Captain Falcon, Pico ou encore Billy, et ses vaisseaux tous très différents. Ces derniers possèdent ici trois notes respectivement pour le blindage, le boost et l'adhérence. Certains vaisseaux sont très déséquilibrés et demandent un haut niveau, d'autres sont bien plus simples d'accès et promettent des courses haletantes mais moins techniques.

    F-Zero X

    Cependant vous prendrez toujours plaisir à jouer et c'est l'essentiel. La durée de vie est faramineuse, à plus forte raison si vous jouez en multijoueur. En solo, apprendre à contrôler chaque vaisseau(il y en a 30) demandera également beaucoup de temps mais ce ne sera que plaisir. Vaste et beau, F-Zero X est à mes yeux le meilleur jeu de course de la Nintendo 64 et l'un des meilleurs de l'histoire. Si on peut lui reprocher un aspect technique en dessous de ce qu'il aurait pu donner ou des musiques répétitives le reste, c'est à dire l'essentiel du jeu, est incroyablement génial. Si vous avez l'occasion d'y jouer via une rom(attention un bug empêche de débloquer tous les vaisseaux) n'hésitez pas, ne serait-ce que pour tenter l'aventure F-Zero. C'est un excellent jeu que j'ai adoré redécouvrir.

    F-Zero X

    Graphismes : 15/20

    Gameplay : 18/20

    Durée de vie : 19/20

    Bande-son : 13/20

    Scénario : -/20

    Note finale : 18/20

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  • On se retrouve en cette fin de semaine pour parler d'un excellent jeu vidéo, le point'n'click The Next BIG Thing.

    The Next BIG Thing

    Développeur : Pendulo Studios

    Editeur : Focus Home Interactive

    Support : PC

    Date de sortie euro : 7 avril 2011

    Genre : Aventure, Point'n'click

    The Next BIG Thing

    Acheté lors de soldes concernant les point'n'click sur Steam The Next BIG Thing devait à l'origine me servir durant un moment de creux, sans gros jeu à portée de main. Je ne m'attendais pas à grand chose et c'était clairement une erreur car il s'agit à l'heure actuelle du meilleur point'n'click d'aventure auquel j'ai joué sur PC. Drôle, barré, super beau et toujours logique, ce qui fait cruellement défaut à 3/4 des autres titres, il m'a littéralement bluffé. Petite production espagnole, le jeu fait suite à Hollywood Monsters sorti en 1997 et qui était passé totalement inaperçu. Dans un élan de nostalgie, Pendulo Studios a pris la décision de reboot la série ce qui à mes yeux a été une excellente chose.

    L'histoire nous place dans la peau de deux journalistes envoyés couvrir un événement de la plus importante société de production de films de monstres du monde. Extrêmement populaires, ces films sont adulés par le public et le gérant de la société William A. FitzRandolph pense même à se présenter aux élections présidentielles. Cependant le reportage se révèle être très compliqué à cause de la relation entre les deux journalistes. Dan Murray est un ancien reporter sportif macho, homme à femmes, peu malin et paresseux qui s'est retrouvé là sans le vouloir pour rattraper une boulette auprès de son patron. Liz Allaire est quant à elle une jeune journaliste prometteuse mais complètement dingue aux réflexions étranges et à l'allure un peu stupide. Ces deux là se détestent mais doivent pourtant travailler ensemble. Si du côté de Liz des efforts sont faits ce n'est pas le cas de Dan. Pourtant, quand un complot mystérieux visant la population des monstres et la société de production de FitzRandolph va pointer le bout de son nez, Dan et Liz n'auront d'autre choix que de s'unir pour affronter le mal.

    The Next BIG Thing

    Bourré d'humour, complètement loufoque et pourtant merveilleusement scénarisé The Next BIG Thing est une véritable révélation. J'ai rarement autant été pris dans le déroulement d'un point'n'click et c'est la première fois que je ris autant devant un jeu vidéo. Liz est irrésistible quant à Dan, il remplit parfaitement le rôle du sidekick rigolo. C'est parfois fin, parfois subtile et souvent énorme pourtant aucune lassitude ne se crée et aucune vanne ne tombe à plat. La mise en scène est brillante et surtout, c'est ce que j'ai adoré, le jeu est enfin d'une logique à toute épreuve. Terminé de fabriquer un jet-ski avec un trombone et une allumette, ici c'est bien plus intelligent et sans pour autant être facile, le jeu ne bloque que rarement le joueur. Au niveau du gameplay c'est donc du tout bon même si j'aurais aimé un peu plus d'énigmes. La prise en main du soft est simple, efficace et très plaisante. C'est un très bon point'n'click en plus d'être un très bon jeu. On peut rajouter sur la liste des qualités un univers sonore exceptionnel, que ce soit les musiques, les doublages ou les bruitages c'est vraiment superbe ou encore des graphismes de toute beauté. Seul réel bémol pour moi : la durée de vie. Comptez sur environ six heures pour boucler l'ensemble, huit en prenant vraiment votre temps. C'est léger, d'autant plus que certaines situations prennent du temps pour être résolue. Donc si vous connaissez déjà le jeu, comptez une heure en trente en moins. Au vu du tarif initial qui doit se situer autour des vingt euros c'est peu, vraiment peu. Pour ma part je l'ai eu à trois euros en promo. Par conséquent je vous le conseille impérativement mais mieux vaut attendre les soldes sur Steam pour se le prendre. Celles-ci ayant commencées hier, il est possible que durant les dix jours qui viennent le jeu soit à nouveau soldé. Quoiqu'il en soit The Next BIG Thing est un excellent jeu et une oeuvre comique à ne pas louper.

    The Next BIG Thing

    Graphismes : 18/20

    Gameplay : 16/20

    Durée de vie : 12/20

    Bande-son : 18/20

    Scénario : 16/20

    Note finale : 18/20

    The Next BIG Thing

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  • On se retrouve aujourd'hui pour parler du troisième épisode de Life is Strange sorti récemment.

    Life is Strange - Episode 3 : Chaos Theory

    Développeur : DONTNOD Entertainment

    Editeur : Square Enix

    Support : PS3

    Date de sortie euro : 19 mai 2015

    Genre : Aventure, Point'n'click

    Life is Strange - Episode 3 : Chaos Theory

    Suite des aventures de Max et Chloé l'épisode 3 de Life is Strange, intitulé Chaos Theory en référence à la fameuse théorie d'instabilité des systèmes déterministes, reprend après le climax final totalement dingue de Out of Time. Après les événements impliquant Kate Max décide de fouiller le bureau du principal accompagnée de sa rebelle d'amie. La première partie de l'épisode consiste donc en une exploration assez prenante et dynamique de l'académie Blackwell de nuit. Particulièrement bien mise en scène cette phase permet de découvrir de nombreux éléments de l'intrigue qui plonge Arcadia Bay dans un mystère encore plus grand. Cependant la suite n'est pas en reste, je ne spoilerai pas mais ce qui vous attend ici est sensationnel et encore meilleur que les deux premiers épisodes. Long d'environ 2h30 Chaos Theory se permet de retourner le monde de Max dans tous les sens afin de lui faire perdre toutes ses marques pour mieux plonger dans la noirceur de la petite ville de l'Oregon. Surprenant et passionnant ce troisième épisode marquera les joueurs par son twist final hallucinant et tout simplement brillant. A n'en pas douter Life is Strange est LE jeu d'aventure de l'année 2015.

    Life is Strange - Episode 3 : Chaos Theory

    Au niveau technique ça ne bouge pas. Les graphismes sont toujours dépassés, les temps de chargement sont assez longs et les bugs, plutôt rares, restent présents. Pour autant tout ça est totalement éclipsé par une direction artistique de génie, un chara-design brillant et une bande-son parfaite qui font de Life is Strange l'un des plus beaux jeux jamais vus. Personnellement je ne crois pas avoir autant été charmé par une direction artistique jusqu'à maintenant, c'est bluffant. Enfin bref, si vous avez aimé les deux premiers épisodes n'hésitez pas à vous procurer Chaos Theory qui élève comme jamais le jeu vidéo au rang d'art. Seul bémol(qui n'en est pas un), la fin donne tellement envie de connaître la suite qu'il va être difficile d'attendre jusqu'à juillet.

    Life is Strange - Episode 3 : Chaos Theory

    Graphismes : 19/20

    Gameplay : 16/20

    Durée de vie : 15/20

    Bande-son : 20/20

    Scénario : 19/20

    Note finale : 19/20

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  • Sorti en juin 2014 Soldats Inconnus avait attiré mon regard par son aspect visuel enchanteur et par son univers sombre et dur. Après un long moment j'ai finalement craqué et je me le suis procuré à l'occasion des soldes Steam.

    Soldats Inconnus : Mémoires de la Grande Guerre

    Développeur : Ubisoft Montpellier

    Editeur : Ubisoft

    Support : PC

    Date de sortie euro : 25 juin 2014

    Genre : Aventure

    Soldats Inconnus : Mémoires de la Grande Guerre

    Ayant fait grand bruit lors de sa sortie du fait de son thème principal : la Première Guerre mondiale, Soldats Inconnus : Mémoires de la Grande Guerre est la preuve même qu'un jeu vidéo peut offrir une expérience vidéo-ludique de qualité tout en instruisant son public(rien à voir avec les daubes soit disant éducatives qu'on ose nous servir dans le commerce). Ici vous incarnez quatre personnages bien différents mais dont les destins sont voués à se croiser régulièrement. Cette scission permet ainsi de découvrir plusieurs aspects d'un conflit et donne une meilleure vue d'ensemble de la guerre, dépourvue de tout manichéisme et parfois plus sérieuse et complète qu'un cours de collège(je ne sais pas pour vous mais moi à mon époque c'était : allemands = gros méchants pas beaux et alliés = Dieux du bien). De quoi avoir envie d'approfondir ses connaissances en toute simplicité après une bonne petite partie. Bref passons au synopsis.

    Soldats Inconnus : Mémoires de la Grande Guerre

    1914, l'Allemagne déclare la guerre à la France. En conséquence, tous les allemands vivant en France sont expulsés. Karl est l'un de ces hommes. Pourtant, il vit depuis de nombreuses années à Saint-Mihiel où il est l'époux d'une française, Marie, et père d'un petit Victor. Ne pouvant rien faire pour arranger la situation, Emile, le père de Marie promet au jeune homme de la protéger des ravages de la guerre. Malheureusement en août de la même année, Emile est appelé au front et combat à l'Ouest malgré son âge avancé. Désormais seule, Marie fait son possible pour éduquer son fils tout en attendant le retour des hommes de sa vie. En parallèle nous suivons l'histoire de Freddie, un soldat afro-américain qui a perdu sa femme lors d'un attentat à Paris et qui s'est engagé aux côtés des français dans le conflit et d'Anna, une étudiante belge devenue infirmière pour apporter soin et réconfort aux victimes du conflit. Alors qu'Emile et Freddie font connaissance, Anna décide de quitter Paris pour retrouver son père, un chercheur disparu depuis peu. De son côté Karl fait son possible pour survivre du côté allemand tout en essayant de faire le moins de victimes possible. Tour à tour, les personnages de Soldats Inconnus pourront compter sur l'aide de Walt, un chien allemand spécialisé dans la recherche de victimes qui va leur apporter soutien et compagnie dans les moments les plus sombres. Ces cinq protagonistes géographiquement éloignés vont devoir évoluer chacun à leur manière dans ce conflit afin de pouvoir se retrouver une fois les choses terminées.

    Soldats Inconnus : Mémoires de la Grande Guerre

    Indubitablement Soldats Inconnus secoue. L'histoire est superbement mise en scène et dès la première minute, on rentre dedans pour n'en ressortir qu'une fois le générique de fin achevé. C'est simple et parfois prévisible mais pourtant, rares ont été les fois où j'ai été autant impliqué dans un jeu vidéo. L'univers est non seulement techniquement magnifique mais en plus de ça, il est remarquablement détaillé et réaliste de sorte que tout ce qui se produit reste crédible, forçant le joueur à subir les événements comme s'ils existaient(enfin pas tout à fait et heureusement). C'est brillant à n'en pas douter. Les personnages sont quant à eux très attachants malgré le peu de mots qu'ils expriment(le langage est à mi-chemin entre du français et une langue inventée comme celle des Sims) et Walt devient vite un symbole d'espoir et de sécurité dans ce monde ravagé. Mon seul regret est la trop grande suprématie de l'histoire d'Emile et Karl sur celle des autres. J'aurais voulu voir un peu plus Freddie ainsi que le fameux pilote anglais George, très présent dans la campagne de com mais quasiment absent dans le jeu final. Cependant c'est un minuscule regret et c'est bien le seul, sur l'écriture Soldats Inconnus est bluffant.

    Plus critiquable cependant est le gameplay. Très simpliste et accessible il est pourtant parfois peu clair voire même bâclé. Fort heureusement c'est un jeu avant tout axé sur le récit et non sur le gameplay mais c'est assez énervant de voir un manque évident de sérieux sur les phases plus orientées action. C'est peut-être même encore plus rageant de voir que ces scènes pourtant simples ne sont que survolées. Dommage donc. Pour le reste il s'agit d'une valeur sûre, sept heures de jeu, un aspect technique relativement léché et une bande-son merveilleuse. On appréciera aussi beaucoup la recherche des 100 objets cachés nous dévoilant le quotidien des Poilus ou encore les panneaux explicatifs et historiques au début de chaque partie de chapitre. Passionnant et intelligent, Soldats Inconnus vaut le détour et offre une expérience vidéo-ludique agréable malgré un statut de jeu un peu bâclé. Cela reste une belle oeuvre, pleine de sens et de qualités mais à mes yeux proposée trop cher. Je vous la conseille donc mais plutôt en période de soldes.

    Soldats Inconnus : Mémoires de la Grande Guerre

    Graphismes : 18/20

    Gameplay : 12/20

    Durée de vie : 13/20

    Bande-son : 19/20

    Scénario : 18/20

    Note finale : 14/20

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  • On en reste là pour les jeux vidéo aujourd'hui avec un petit titre indépendant super sympa : Defy Gravity.

    Defy Gravity

    Développeur : Fish Factory Games

    Editeur : Steam

    Support : PC

    Date de sortie euro :26 juillet 2011

    Genre : Réflexion, Plate-forme

    Defy Gravity

    Récente découverte Steam Defy Gravity est un jeu indé qui m'a beaucoup surpris, tant par son gameplay que par ses qualités en dépit de moyens financiers très bas. Dans ce jeu vous incarnez un astronaute au travers d'un certains nombre de niveaux dans lesquels vous devez vous déplacer en utilisant deux types de portails, l'un aspirant et l'autre repoussant. Ingénieux et franchement sympathique le titre de Fish Factory Games se permet de réveiller vos réflexes avec talent. Long de quelques heures et doté d'une bonne dose de difficulté il vous promet une aventure très sympathique malgré des défauts en quantité du fait du manque de moyens. Ainsi les niveaux se ressemblent tous, la musique n'est pas folichonne et l'ensemble finit par être répétitif. J'ai pu faire l'impasse sur ces défauts et ça m'a permis de bien apprécier Defy Gravity mais quoiqu'il en soit au vu du prix, il n'est pas question de faire le difficile. Le jeu est habituellement proposé au tarif de 2,99€ mais est souvent soldé. La preuve, je l'ai eu pour 14 misérables centimes. A ce prix là ça ne peut être qu'une affaire. J'ai bien apprécié et c'est pourquoi j'ai décidé d'en parler histoire de lui faire un peu de pub, ce dont il n'a pu bénéficier lors de sa sortie faute de moyens. Une belle petite expérience en somme.

    Defy Gravity

    Graphismes : 10/20

    Gameplay : 15/20

    Durée de vie : 14/20

    Bande-son : 10/20

    Scénario : -/20

    Note finale : 14/20

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