• Aujourd'hui nous nous attaquons à l'un des meilleurs si ce n'est le meilleur jeu Star Wars : Knight of the Old Republic alias KOTOR.

    Star Wars : Knights of the Old Republic

    Développeur : BioWare

    Editeur : LucasArts

    Support : PC

    Date de sortie euro : 5 décembre 2003

    Genre : RPG

    Star Wars : Knights of the Old Republic

    Distribué sur Xbox et PC durant l'année 2003, KOTOR se déroule quatre mille ans avant l'avènement de l'Empire intergalactique, à une époque où l'Ancienne République menace de s'effondrer, attaquée de plein fouet par une armada sous les ordres du seigneur sith Dark Malak. Bien mal en point, l'ordre des Jedis ne peut compter que sur sa seule arme secrète : la jeune Bastila Shan et son pouvoir de méditation de combat, qui rend tous ses alliés presque invincibles. Désormais seul à la tête des siths depuis la mort de son maître, le désormais légendaire Dark Revan, Malak devient de plus en plus fou et ivre de pouvoir et mène la plus sanglante des campagnes pré-Dark Vador. L'histoire débute alors que le personnage principal(vous quoi) se réveille à bord de l'Endar Spire, le vaisseau escorte de Bastila Shan. Peu après un petit didacticiel, le vaisseau est attaqué par les siths et Bastila demeure introuvable. Croisant la route du pilote légendaire Carth Onasi, le personnage principal va parvenir à quitter l'Endar Spire en flammes pour atterrir sur Taris, une planète où la guerre des races et des classes est plus puissante que jamais. Résolus à retrouver Bastila pour éviter la défaite des forces du bien, le héros et Carth vont alors s'engager dans une aventure pleine de dangers qui sera heureusement égaillée par l'apparition de nouveaux alliés tels Mission Vao, le wookiee Zaalbar ou encore le droïde T3-M4.

    Star Wars : Knights of the Old Republic

    Immense succès critique et commercial, KOTOR est devenu une véritable référence pour tous les RPG sortis par la suite. Ancêtre des Mass Effect, le même studio étant au développement, le jeu se déroule en plusieurs phases qu'il convient d'expliquer. Tout d'abord les phases de déplacement qui rappellent très fortement Mass Effect. On se déplace sur plusieurs planètes afin de réaliser des objectifs principaux comme secondaires, on peut librement changer de personnages en cours de route et bien évidemment parler à ces derniers. Il est également possible à tout moment d'adresser la parole à ses alliés ce qui permettra à terme de débloquer leur quête personnelle. Les phases de dialogue ont également inspiré Mass Effect puisqu'ici aussi vous aurez plusieurs questions/réponses possibles à chaque fois, chacune permettant un développement particulier de la conversation. On retrouve également les notions d'alignement qui seront fortement influencées par vos choix de dialogue et dans les quêtes secondaires. Il vous sera alors possible d'être un vrai jedi, quelqu'un de plutôt neutre ou alors un sith. Votre alignement conduisant à une fin bien spécifique. Ensuite les phases de combat qui là aussi rappellent fortement Mass Effect. Dès qu'un adversaire croise votre route l'écran se fige et vous laisse ensuite sélectionner vos actions à venir, il suffira alors d'appuyer sur espace pour que le combat s'engage. Plutôt intéressant, ce système se combine parfaitement avec l'arbre de compétences assez massif du jeu et avec les différents styles de combat possibles(corps à corps, jedi, tireur). Aux côtés de nombreux personnages(9 si je me souviens bien) vous pourrez ainsi parcourir une petite partie de l'univers qui vous procurera tout de même une petite cinquantaine d'heures de jeu voire un peu moins. Mais bien sûr KOTOR n'a pas que des qualités.

    Star Wars : Knights of the Old Republic

    Ce qu'il faut avant tout savoir pour éviter les désagréments, c'est que le jeu est codé avec le cul. Ni plus ni moins. Les bugs sont légion(au bout de deux heures de jeu, un bug m'a transporté totalement aléatoirement devant Dark Malak, le boss final...), les alliés font n'importe quoi, les ennemis aussi et les jets de dés qui se déroulent durant les combats pour symboliser votre réussite ou votre échec et les dégâts que vous faites sont tout simplement incompréhensibles. De plus j'ai beaucoup regretté le manque de profondeur de pas mal de petites quêtes qu'on m'annonçait pourtant bien développées. Enfin, la lenteur excessive des affrontements et des déplacements du personnage m'ont également un peu gonflé. Le moins qu'on puisse dire donc est que c'est un jeu auquel il ne faut pas jouer quand on est un peu pressé, stressé ou énervé. Soyez sûrs d'être calmes et concentrés devant KOTOR. Et petit détail, faites attention aux checkpoints très mal placés, sauvegardez très souvent. En dehors de tout ça KOTOR est un excellent jeu qui vous plongera dans une aventure épique, dans un univers épique et qui vous fera saliver par son codex immense et son gameplay tout de même très sympa. Encore joli en 2016, il s'agit probablement du meilleur jeu Star Wars existant donc si comme moi vous êtes fan, n'hésitez pas une seconde, il est facilement trouvable à 5€ ou moins en période de soldes sur Steam(et à 8 ou 9€ hors soldes il me semble).

    Star Wars : Knights of the Old Republic

    Graphismes : 14/20

    Gameplay : 15/20

    Durée de vie : 18/20

    Bande-son : 16/20

    Scénario : 17/20

    Note finale : 17/20

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  • On débute la semaine avec mon premier test d'un jeu 3DS ou plutôt de deux jeux 3DS : Pokémon Rubis Omega et Saphir Alpha.

    Pokémon ROSA

    Développeur : Game Freak

    Editeur : Nintendo

    Support : 3DS

    Date de sortie euro : 28 novembre 2014

    Genre : RPG

    Pokémon ROSA

    Etant un grand fan de la licence Pokémon il fallait bien que je m'y remette un jour. Après les décevants opus Noir/Blanc(1 et 2) et une pause d'une certaine durée j'ai décidé de retrouver l'une de mes licences favorites avec ces opus ROSA. Pour ceux qui ne savent pas, Rubis Omega et Saphir Alpha sont des remake des jeux Rubis et Saphir sortis sur GBA à leur époque. L'histoire est ici remaniée, les pokémons des autres versions y ont été ajoutés et de nombreuses fonctionnalités en ligne comme hors ligne ont été insérées dans le jeu. Malgré les excellentes critiques du titre(pour info j'ai Rubis Omega) j'étais un peu méfiant après mes dernières déceptions et quel fou j'ai pu être !

    Pokémon ROSA surclasse et de loin la quatrième génération que je trouvais pourtant quasi-parfaite ! Il s'agit indéniablement des meilleurs jeux Pokémon que ce soit en terme de jeu pur ou de contenu( encore une fois, en ligne comme hors ligne). Comme d'habitude l'histoire nous met dans la peau d'un jeune dresseur ou d'une jeune dresseuse qui débute son aventure dans le monde des Pokémons. Rapidement opposé à un groupe maléfique qui cherche à bouleverser l'équilibre du monde, le héros devra s'armer de tout son courage et de celui de ses créatures pour sauver le monde et enfin atteindre la ligue Pokémon. Bref, tout ça on connait depuis le temps, ça n'a pas changé. Quoiqu'ici l'histoire a été sacrément mise en scène et les modifications sont pour le moins bienvenues à défaut de changer radicalement les choses. Mais ce n'est pas pour son scénario qu'on joue à Pokémon mais bien pour son univers, son gameplay et ses fonctionnalités alternatives.

    Pokémon ROSA

    Niveau univers on ne peut qu'être comblé. L'esprit de la licence est parfaitement respecté, l'aspect visuel est magnifique et rien ne vient trahir le bébé de Game Freak. C'est gigantesque, très beau et ça donne indubitablement envie de partir à l'aventure. Bien que remake des versions GBA, le jeu ne s'en inspire qu'assez peu afin de nous offrir une expérience inédite, on ne retrouve ainsi que quelques passages issus de Rubis et Saphir. Pour l'essentiel ce n'est que du neuf et tant mieux. En terme de gameplay là aussi c'est parfait ou presque. Les 720 Pokémons ont tous des caractéristiques propres, les natures et capacités spéciales n'ont jamais été aussi importantes et le nombre de possibilités de jeu est simplement gargantuesque. Impossible de se lasser tant les choses sont immenses et bien faites. Mais parlons de ce qui intéresse le plus : le contenu. Connue pour son contenu infini, la saga Pokémon vient ici totalement démolir ce qui a été fait auparavant en battant tous les records : histoire principale( avec la ligue Pokémon à finir trois fois), chasse au Pokémon, échange via GTS, échange miracle, concours Pokémon, combats en ligne, création de créatures parfaites, chasse à l'XP, shasse au shiny, rencontres entre joueurs sont autant de possibilités qui vous sont offertes. Et je peux vous dire que ça occupe un sacré paquet de temps. Actuellement, j'ai terminé l'histoire et j'ai les 720 Pokémons, j'ai fait pas mal d'XP et ai à peine débuté les concours et j'en suis à 200 heures de jeu. En faisant une petite estimation d'après ce qui me reste à faire j'en ai encore probablement pour la même durée de jeu, voire plus si je m'attaque sévèrement aux shinys. La durée de vie est donc astronomique, encore plus que dans les opus précédents. J'aime beaucoup notamment le fait qu'on soit un peu dirigé vers le mode en ligne, de sorte qu'on doive procéder à des échanges, à des rencontres et à des échanges miracles régulièrement pour avancer. Ce n'est ni trop présent ni trop injuste. J'adore donc presque toutes les facettes de ces épisodes Pokémon. Mais les défauts sont malgré tout là et il est temps d'en parler.

    Tout d'abord, et ça a été assez critiqué, le nombre de Pokémons contenu dans ROSA est assez faible. Au total il y en a 720 mais n'espérez pas tous les voir ici. Il doit y en avoir environ 350-400 maximum. Tous les autres devront être importés des versions précédentes(à partir de Noire 2/ Blanche 2) ou obtenus par échange. Personnellement j'ai opté pour les échanges et j'ai rarement été déçu mais je constate tout de même que la critique est fondée. Quand on fait 720 créatures, on ne s'amuse pas à en mettre 25 dans un jeu, on fait un petit effort. Second gros défaut : les combats en ligne. Tout d'abord : les règles. On ne sait pas pourquoi mais un paquet de règles sans intérêt nous sont imposées. Celles-ci font à peine bouger les choses et sont plus handicapantes qu'autre chose alors que d'un autre côté, il n'y a aucune restriction sur les légendaires qu'on voit parfois(tout le temps) apparaître en quantité dans l'équipe adverse. En gros on vous interdit d'utiliser deux fois le même pokémon dans votre équipe mais tout le monde peut utiliser en freestyle les légendaires. Il y a 720 pokémons et je vois toujours les mêmes et ce sont presque tous des légendaires. Mais ceci fait plutôt référence au troisième gros défaut du jeu sur lequel je reviendrai tout à l'heure. Pour continuer dans les combats en ligne je reproche également à Nintendo un gros soucis d'équilibrage et surtout, un facteur chance trop présent dans les combats. Quel est l'intérêt de créer des pokémons 6IV surpuissants si sur un simple coup de chance, ceux-ci sont envoyés au cimetière. La logique voudrait qu'un jeu presque exclusivement basé sur des statistiques ne fasse que très peu intervenir la chance. Là c'est tout le contraire, mon premier combat a été remporté uniquement par la chance. Mon adversaire avait des pokémons super entraînés, une vraie stratégie alors que moi j'arrivais avec 2 pokémons sur 3 que je n'avais jamais essayé et dotés de stats plutôt moyennes. Mais la chance a frappée et j'ai gagné. J'ai aussi perdu de la même manière. Le problème étant que créer des pokémons parfaits est une des principales activités du jeu. Donc quel est l'intérêt si ça ne porte pas ses fruits ???

    Enfin troisième gros défaut et c'est à prendre avec des pincettes : la communauté. La communauté pokémon n'est pas "méchante" bien au contraire l'esprit y est plutôt amical. Mais c'est aussi la communauté la plus irréaliste que j'ai pu voir de toute ma vie de joueur. Vous voulez un Psykokwak de niveau 5 non shiny(sachant que c'est un pokémon qu'on trouve facilement dans le jeu) ??? Eh bien préparez vous à devoir échanger votre Arceus, votre Darkrai et votre Shaymin niveau 100 shiny(pour les néophytes il s'agit de trois pokémons légendaires event extrêmement rares). Et c'est comme ça partout sur le GTS, les gens sont totalement fous et vont vous demander des pokémons ultra rares contre des grosses merdes dont personne ne veut sauf ceux qui veulent compléter leur pokédex. Fort heureusement on trouve certaines personnes raisonnables mais pour ça il faut non pas chercher un pokémon mais en déposer un au GTS pour ensuite en demander un de valeur équivalente. Ne soyez pas non plus trop irréaliste. Mais en se comportant bien, on trouve beaucoup de monde faisant la même chose. Malheureusement les kékés pour le moins assez lourds sont également présents et il faudra s'y habituer. Mais dans l'ensemble, l'esprit est bon et on trouve assez simplement des gens géniaux pour s'amuser. Enfin bref, je ne vais pas m'éterniser sur le sujet tant il y en aurait à dire mais pour résumer ma pensée : Pokémon ROSA dépasse de loin ce qui avait été fait avant !!!

    Pokémon ROSA

    Graphismes : 19/20

    Gameplay : 19/20

    Durée de vie : 20/20

    Bande-son : 18/20

    Scénario : 14/20

    Note finale : 20/20

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  • On enchaîne en toute logique avec le troisième épisode de la deuxième saison de Sam & Max(on s'arrêtera là pour l'instant cela dit) : Les démons de minuit moins le quart.

    Sam & Max S2 : Les démons de minuit moins le quart

    Développeur : Telltale Games

    Editeur : Telltale Games

    Support : PC

    Date de sortie euro : 13 février 2008

    Genre : Point'n'click, Aventure

    Sam & Max S2 : Les démons de minuit moins le quart

    Dans cette aventure, Sam et Max se retrouvent confrontés à une terrible attaque de zombies. Menés par Jorgen, un vampire allemand au look très particulier, les mangeurs de cerveaux menacent l'équilibre du monde. C'est pourquoi notre duo de héros s'envole vers Stuttgart, en Allemagne, afin d'éliminer cette nouvelle source de danger.

    Bien que bourré de références assez bien trouvées et de gags "normalement" efficaces j'ai trouvé l'humour de cet épisode très en deça des précédents. C'est souvent tombé à plat et ce n'est pas le rythme qui a pu arranger les choses. Sans être réellement mauvais, Les démons de minuit moins le quart m'a moins marqué. Certains gags sont hilarants et les personnages deviennent encore plus fous mais dans l'ensemble, j'aurais pu m'en passer. Cela me rappelle un peu l'épisode quatre de la première saison qui semblait clairement avoir manqué de finitions. Dommage donc mais ça n'est pas si terrible.

    Sam & Max S2 : Les démons de minuit moins le quart

    Graphismes : 14/20

    Gameplay : 13/20

    Durée de vie : 15/20

    Bande-son : 17/20

    Scénario : 10/20

    Note finale : 11/20

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  • Comme prévu on se retrouve aujourd'hui pour la reprise normale du blog. Ayant peu de temps cette semaine je me contenterai d'articles relativement courts sur des sujets plutôt légers. On commence donc sans plus attendre avec le deuxième épisode de la saison 2 de Sam & Max.

    Sam & Max S2 : Bermuda Blues

    Développeur : Telltale Games

    Editeur : Telltale Games

    Support : PC

    Date de sortie euro : 11 janvier 2008

    Genre : Point'n'click, Aventure

    Sam & Max S2 : Bermuda Blues

    A la suite de leur lutte face au Père Noël nos deux héros détectives décident d'enquêter plus en profondeur sur les récents troubles. Mais à peine sont-ils sortis de leur bureau qu'un portail dimensionnel en forme de triangle les envoie dans le triangle des Bermudes, sur l'île de Paques. Appelés par les statues Moaï, Sam et Max vont avoir pour mission de sauver l'île, menacée par une éruption volcanique aux origines mystérieuses. Sans plus tarder, le chien roublard et le lapin psychotique vont se mettre au travail.

    Tout aussi fun et barré que le premier épisode, Bermuda Blues ou Moai Better Blues en VO est un épisode haut en couleurs et en gags qui nous plonge dans une autre facette étrange et à la fois délicieuse de Sam & Max. Toujours aussi loufoque, l'épisode donne le ton de la saison et confirme l'esprit présent dans Le Père Noël est une enflure. Bien évidemment, cela veut dire que l'aventure et le gameplay ne deviendront jamais plus logique, que la mise en scène ne sera jamais plus directe et que l'aspect technique ne sera jamais primordial. Donc si vous étiez allergiques à l'esprit Sam & Max, ça ne risque pas de changer. Personnellement j'y ai vu un bon divertissement qui m'a occupé environ 2h30 mais qui ne m'a pas fait plus apprécier l'univers général. J'aime bien Sam & Max mais je n'en suis pas fou et cet épisode le confirme. C'est assez bon mais le manque de logique me trouble trop pour que je me lâche totalement.

    Sam & Max S2 : Bermuda Blues

    Graphismes : 14/20

    Gameplay : 13/20

    Durée de vie : 15/20

    Bande-son : 17/20

    Scénario : 14/20

    Note finale : 14/20

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  • Comme indiqué hier, on se retrouve pour ce dernier jour de la semaine et accessoirement premier jour de l'année pour parler d'un jeu vidéo au format épisodique : Sam et Max saison 2. On commence avec le premier épisode : Ice Station Santa ou Le Père Noël est une enflure chez nous.

    Sam & Max S2 : Le Père Noël est une enflure

    Développeur : Telltale Games

    Editeur : Telltale Games

    Support : PC

    Date de sortie euro : 9 novembre 2007

    Genre : Aventure, Point'n'click

    Sam & Max S2 : Le Père Noël est une enflure

    A la suite du succès de Sauvez le monde !, la saison 1 de Sam et Max, Telltale a pris la décision de continuer les aventures du duo animalier loufoque et c'est en novembre 2007 que cela s'est fait. Intitulée Au-delà du temps et de l'espace, la saison 2 nous replonge dans les aventures du chien roublard et du lapin démoniaque pour notre plus grand plaisir. Le premier épisode est sorti le 8 novembre aux USA et le 9 dans le reste du monde. Du nom de Ice Station Santa, il met en scène un combat sanglant opposant notre duo loufoque préféré au terrifiant, au sanguinaire Père Noël. Celui-ci semble avoir radicalement changé d'humeur ces derniers temps et se permet même d'envoyer un robot géant tuer Sam et Max. Désirant comprendre la situation, Sam embarque son ami lapin et s'envole vers le Pôle Nord. Là-bas, il découvrira un danger bien plus grand que ce qu'on pouvait croire. C'est le début d'une nouvelle lutte contre un complot mondial insensé.

    Techniquement du même genre que les épisodes de la saison 1, Ice Station Santa nous replonge sans soucis dans l'univers délirant et sans aucune logique de Sam et Max. C'est drôle, original, acerbe par moment et plutôt créatif. On s'y amuse pas mal et j'ai été vraiment surpris des capacités de Telltale à mettre en scène des aventures aussi dingues. Au bout de sept épisodes c'est toujours aussi barré sans qu'on ne puisse prévoir quoique ce soit. Impressionnant. Malheureusement si le jeu reprend les qualités de ses prédécesseurs, il en reprend aussi les défauts. Le gameplay est mou et peu attractif, le jeu n'a absolument aucune logique ce qui rend les choses extrêmement complexes(le sacrifice du gameplay au profit de l'univers), le rythme est mal maîtrisé et la durée de vie semble rallongée artificiellement à l'aide d'allers-retours peu justifiables. De plus, la saison 2 est en anglais et même s'il doit exister un patch français, il ne se trouve pas si facilement(aujourd'hui ça peut avoir changé). Le principal problème ici étant de comprendre les jeux de mots, ô combien difficiles à saisir. Mais malgré tout ces problèmes, je dirai que Ice Station Santa est une bonne introduction, une belle manière de démarrer une saison sans y aller trop fort d'un coup. Certes il y a de lourds défauts mais qui sait, peut-être seront-ils moindre par la suite, ou bien justifiés. Enfin bref vous avez ici un bon divertissement de 2h30-3h et c'est tout ce qu'on demandait.

    Sam & Max S2 : Le Père Noël est une enflure

    Graphismes : 14/20

    Gameplay : 13/20

    Durée de vie : 15/20

    Bande-son : 17/20

    Scénario : 14/20

    Note finale : 14/20

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  • On enchaîne aujourd'hui avec la suite du fameux horror game.

    Five Nights at Freddy's 2

    Développeur : Scott Cawthon

    Editeur : Steam

    Support : PC

    Date de sortie euro : 10 novembre 2014

    Genre : Survival-horror

    Five Nights at Freddy's 2

    Après mon expérience sur Five Nights at Freddy's, j'étais pour le moins lassé mais un brin de sympathie pour le jeu m'habitait. C'était évidemment très limité en tant que jeu mais le concept de base était bon et le stress était présent pendant quelques dizaines de minutes, donc mieux que la plupart des survival sortis ces dernières années. Mais ça restait très limité. J'ai donc été très étonné en apprenant qu'une suite venait de voir le jour. Supposant de gros changements de gameplay et un apport de nouveautés( permises par le succès financier du premier jeu) je me suis dirigé vers cette suite tout intrigué. Au fond de moi, je voulais espérer mais je savais pertinemment que ce serait le même jeu en légèrement mieux. Et quelle ne fût pas ma surprise en constatant que c'était totalement vrai. 

    A peine modifié dans son fond, le jeu se voit cependant complexifié par le biais d'ennemis plus agressifs et d'un timing beaucoup plus serré. Toutefois je n'ai absolument rien ressenti du tout en y jouant, allant même jusqu'à n'en avoir rien à foutre de l'histoire, du fait de la lassitude du premier épisode qui s'est abattue une nouvelle fois sur moi. Rien ne change, le concept est totalement épuisé( normal puisqu'il ne s'agit pas de peur mais de surprise) et le jeu n'est même pas réellement difficile, plutôt frustrant. On nous ressert donc la même soupe et devinez quoi ??? Le jeu a eu un succès fou, notamment grâce aux fameux youtubers aimant l'argent facile et au public, avide de qualité merdique. Le pire, c'est que dans la foulée le développeur annonce une suite. Encore une. J'ai donc balancé ce repompage immonde et laissé derrière moi les Five Nights at Freddy's. Presser un concept jusqu'à son épuisement est quelque chose de ridicule mais presser un concept éphémère est encore pire. Five Nights at Freddy's n'aurait jamais dû avoir de suite, il ne s'y prêtait pas du tout. C'est donc sans regret que j'ai abandonné cette série que je ne vous conseille pas. 

    Five Nights at Freddy's 2

    Graphismes : 11/20

    Gameplay : 07/20

    Durée de vie : 07/20

    Bande-son : 13/20

    Scénario : 07/20

    Note finale : 06/20

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  • On se retrouve aujourd'hui pour parler d'un des gros cartons du horror-game indépendant des dernières années : Five Nights at Freddy's.

    Five Nights at Freddy's

    Développeur : Scott Cawthon

    Editeur : Steam

    Support : PC

    Date de sortie euro : 8 août 2014

    Genre : Survival-horror

    Five Nights at Freddy's

    Connu pour avoir été entièrement réalisé par une seule personne, Five Nights at Freddy's est un horror game sorti en 2014 et ayant fait fureur auprès des amateurs du genre, des youtubers et des fans de jeux indépendants. Nous plaçant dans la peau d'un gardien de nuit d'une pizzeria pour enfants, le jeu se déroule en 1992 et nous met face à des animatroniques, des animaux mécaniques, qui deviennent fou durant la nuit pour une étrange raison. Bénéficiant d'un background très solide, Five Nights at Freddy's est pourtant très avare en explications et il faudra bien observer chaque détail et bien écouter chaque message laissé par le précédent employé en début de chaque nuit pour en comprendre l'essence. Et ce ne sera pas facile, car vous aurez sans doute autre chose à faire que de patiemment tout observer. Ce background assez riche est donc une qualité comme un défaut. Mais dans les deux cas, il ne s'agit que d'un élément mineur du jeu qui est surtout caractérisé par son gameplay.

    Extrêmement simple, celui-ci se résume en peu de choses. Le joueur ne peut pas bouger, il peut cependant regarder au travers de différentes caméras par le biais d'une tablette tactile. De même, il peut ouvrir et fermer deux portes qui conduisent à son bureau. Il faut donc régulièrement regarder à travers chaque caméra pour surveiller les mascottes mécaniques (qui ne bougent pas quand on les regarde) et gérer correctement ses ressources énergétiques car oui, elles sont limitées. Une fois notre énergie tombée à zéro, la mort n'est pas loin. Le but du jeu est donc de tenir jusqu'à 6 heures du matin et ce durant cinq nuit d'affilées sans se faire avoir par les immondes bêtes du restaurant. Vraiment stressant et doté d'une ambiance intéressante et nouvelle, le jeu est plein de bonnes idées et constitue un challenge assez corsé. On s'y amuse beaucoup la première heure. Malheureusement tout cela ne dure pas éternellement et on constate vite les grosses lacunes du titre, qu'elles soient techniques ou en terme de mise en scène. Original et promettant quelques bons moments, Five Nights at Freddy's est une expérience intéressante mais un jeu au final bien médiocre qui se répète incroyablement et ce dès les dix premières minutes passées. J'ai rarement vu une oeuvre où on change aussi rapidement d'humeur dessus. Enfin, la surexposition du jeu dans les vidéos bas de gamme de centaines de youtubers est également pour beaucoup dans le sentiment de lassitude qui m'a frappé. Bilan : un concept sympa mais un jeu très limité. Pourquoi pas après tout, s'il n'y a qu'un jeu...

    Five Nights at Freddy's

    Graphismes : 11/20

    Gameplay : 11/20

    Durée de vie : 11/20

    Bande-son : 14/20

    Scénario : 12/20

    Note finale : 11/20

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  • On débute la semaine avec un l'un des jeux vidéo les plus terrifiants auxquels j'ai joué : The Cat Lady.

    The Cat Lady

    Développeur : Harvester Games

    Editeur : Screen 7

    Support : PC

    Date de sortie euro : 4 décembre 2013

    Genre : Aventure, Point'n'click, Survival-horror

    The Cat Lady

    Crée par Remigiusz Michalski et sorti en décembre 2012 en langue anglais, The Cat Lady est un point'n'click d'aventure horrifique abordant principalement le thème de la solitude. Rapidement adopté par la communauté Steam, le jeu est devenu l'un des plus gros succès indépendant de l'année. Sentant le potentiel d'un titre international, l'éditeur a alors financé la traduction dans huit autres langues dont le français durant l'année 2013. C'est ainsi que j'ai pu poser mes mains dessus(enfin non, c'est du dématérialisé) à un prix très abordable(environ 5€ en période de soldes, 9,99 sinon). Et là je ne peux que me féliciter de l'avoir fait. The Cat Lady est la preuve vivante(pas vraiment vivante mais bon) que le genre du survival-horror n'est pas perdu, il rend même hommage à bon nombre de titres par des références discrètes mais bien vues. Quoiqu'il en soit, avant d'aller plus loin dans le détail, passons au synopsis :

    Susan Ashworth est une quadragénaire divorcée et sans enfant qui souffre d'une dépression chronique. Toujours seule, elle est connue comme la "Dame aux chats" car elle attire ces derniers dans son appartement en jouant du piano et les nourrit. Ne supportant plus son quotidien, elle décide un soir de se suicider. Alors qu'elle pensait mourir, elle se réveille dans une sorte de dimension parallèle étrange et devant une vieille femme mystérieuse. Sans qu'elle ne sache pourquoi, Susan est choisie par la vieille femme pour servir ses intérêts. Celle-ci la rend immortelle, l'empêchant ainsi de trouver le repos par le suicide. Elle lui confie ensuite une mission : retourner dans le monde réel pour retrouver et éliminer les "parasites", des créatures a priori maléfiques que la vieille femme veut voir mortes. Mais dans la vie de tous les jours, ces parasites sont cachés sous des visages humains, des visages de psychopathes capables de tout. N'ayant pas d'autre choix que d'accepter, Susan se réveille à l'hôpital, blessée à la suite de sa tentative de suicide. Peu après, elle fait la connaissance de sa sauveuse, celle qui a prévenu les secours : Mitzi. Jeune et atteinte d'un cancer, Mitzi souhaite louer la chambre que Susan a en trop. Sans trop savoir pourquoi, Susan accepte. Mais la quadragénaire sent bien que Mitzi cache un lourd secret. Elle n'aura toutefois pas beaucoup le temps d'y penser puisque l'un des parasites se rapprochera bien vite d'elle.

    The Cat Lady

    Incroyablement glauque et angoissant, The Cat Lady est une perle noire superbement écrite et d'une noirceur sans équivalent. Traitant de thèmes très sombres comme la dépression, la solitude, le suicide, la mort et la maladie, le titre se veut au contraire message d'espoir et véhicule d'humour cinglant. Magistralement mis en scène, le jeu bénéficie d'une des meilleures ambiances que j'ai pu voir dans un jeu vidéo, en grande partie grâce à une bande-son stressante au possible et d'une dureté rare. Scénaristiquement très développée, l'histoire de Susan et de Mitzi risque également de vous entraîner loin dans les ténèbres, pour votre plus grand bonheur. Doté d'un gameplay tiré des point'n'click classique, le jeu se veut pourtant novateur, notamment grâce à un système de jeu profitant de l'immortalité de Susan. C'est ingénieux et aucun faux pas n'est effectué même si la maniabilité au clavier en a gêné plus d'un. On saluera aussi les énigmes, nombreuses et bien pensées quoiqu'un peu faciles et les fins multiples. Outre l'ambiance malsaine, le scénario angoissant et les personnages attachants, le jeu peut donc compter sur un réalisation technique divine et une bande-son en parfaite adéquation avec son esprit, cependant tout n'est pas parfait. On pourra reprocher à The Cat Lady une durée de vie un peu courte, des cinématiques parfois trop longues et surtout, une linéarité très prononcée, les choix étant peu nombreux et se déroulant uniquement dans les dialogues. Mis à part ces quelques éléments mineurs, The Cat Lady n'a rien à se reprocher. Il s'agit d'un grand, d'un très grand jeu vidéo d'horreur et de l'un des meilleurs représentants du genre sortis ces dix dernières années. Un must have au prix plus que correct. Pourquoi hésiter ?

    The Cat Lady

    Graphismes : 18/20

    Gameplay : 15/20

    Durée de vie : 14/20

    Bande-son : 20/20

    Scénario : 19/20

    Note finale : 18/20

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  • Après trois semaines à parler uniquement de courts-métrages d'animation, on se retrouve aujourd'hui pour aborder un jeu vidéo et pas n'importe lequel : le cinquième épisode de Tales from the Borderlands.

    Tales from the Borderlands : Episode 5 - Vault of the Traveler

    Développeur : Telltale Games

    Editeur : Telltale Games

    Support : PS3

    Date de sortie euro : 20 octobre 2015

    Genre : Point'n'click, Aventure

    Tales from the Borderlands : Episode 5 - Vault of the Traveler

    Incroyable série débutée fin 2014, Tales from the Borderlands m'avait embarqué avec aisance dans son univers si loufoque et son humour noir sans limite. Plutôt fan de la série de base, l'adaptation de Telltale m'avait comblé et malgré son rythme de sortie assez étrange j'y trouvais toujours de quoi me satisfaire. Les quatre premiers épisodes des aventures de Rhys, Fiona, Sasha ou encore Vaughn et Loader Bot m'ont tous paru géniaux, intenses et merveilleusement rythmés. Seulement voilà, avant d'avoir pu essayer l'épisode 5 quelque chose est apparu dans ma vie : Life is Strange - Episode 5. La fin m'a vraiment dégoûté et malgré la qualité incroyable de l'ensemble de l'oeuvre, mon impression finale s'en est trouvée altérée. C'est donc avec méfiance que je me suis approché de Vault of the Traveler. Et si la méfiance n'est pas quelque chose d'inutile, sur le coup je n'en avais vraiment pas besoin car on a là le meilleur épisode de la série. Que ce soit au niveau humoristique, scénaristique ou rythmique on atteint des sommets. Chaque question trouve une réponse et toutes les révélations sont délivrées avec parcimonie, en temps et en heure, sans nous être balancées dans la tronche en trois secondes. L'épisode dure environ 2h30 et se voit bénéficier de plusieurs fins, toutes en liens avec les choix que vous avez fait durant les autres épisodes. Là-dessus les détracteurs de Telltale qui critiquaient le fait que les choix n'aient pas du tout d'impact sur la fin de leurs jeux auront beaucoup moins d'occasion de l'ouvrir. 

    Après moult aventures et révélations, le jeu va laisser place à une scène d'action finale d'anthologie puis une fin brillante, drôle mais aussi ouverte, si jamais l'envie d'une suite se présente. Au fond, j'ai été incroyablement satisfait de cet épisode et globalement de cette série. Dans la forme, ça ne change pas, c'est du Telltale. Techniquement c'est pauvre mais artistiquement c'est incroyable. La musique est toujours aussi bonne, les bugs toujours aussi nombreux et les doublages toujours aussi fameux. On garde la même recette et on recommence. Bien évidemment, l'épisode est en anglais comme tous les autres, il faudra attendre une sortie en boîte pour obtenir la traduction. Enfin bref, Tales from the Borderlands termine de bien belle manière les aventures de nos héros intergalactiques et ne peut que nous donner l'envie d'une suite...A voir donc.

    Tales from the Borderlands : Episode 5 - Vault of the Traveler

    Graphismes : 17/20

    Gameplay : 18/20

    Durée de vie : 15/20

    Bande-son : 20/20

    Scénario : 20/20

    Note finale : 19/20

    Note de la série : 19/20

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  • Comme promis on se retrouve aujourd'hui pour parler du tout dernier épisode de Life is Strange : Polarized.

    Life is Strange - Episode 5 : Polarized

    Développeur : DONTNOD Entertainment

    Editeur : Square Enix

    Support : PS3

    Date de sortie euro : 20 octobre 2015

    Genre : Aventure, Point'n'click

    Life is Strange - Episode 5 : Polarized

    Attendu comme le messie par bon nombre de joueurs, Life is Strange Episode 5 : Polarized est venu ce 20 octobre conclure la merveilleuse épopée signée DONTNOD. Considéré par beaucoup, dont moi, comme LE jeu de l'année 2015 ou en tout cas, le scénario vidéo-ludique de l'année, Life is Strange a passionné les joueurs comme rarement et laissera indéniablement une marque dans l'histoire du jeu vidéo. Mais avant de vraiment conclure sur la série dans sa globalité, attaquons ce cinquième épisode. Le précédent, Dark Room, nous laissait sur une image choquante et nous révélait l'identité du fléau d'Arcadia Bay et l'auteur de la disparition de Rachel Amber. Au début de cette cinquième partie, Max se retrouve comme on pouvait s'y attendre dans une merde noire. Fort heureusement, la jeune fille pourra compter sur ses pouvoirs, son intelligence mais aussi et plus que jamais sur ses alliés pour l'emporter sur le monstre qui frappe la petite ville de l'Oregon. Mais encore plus difficile, la jeune photographe devra lutter contre la tempête vue dans sa vision et tenter de sauver la ville d'une catastrophe météorologique aux origines mystérieuses. Entamant cette dernière ligne droite plus stressante et terrifiante que jamais, Max Caulfield compte bien arranger définitivement la situation à l'aide de ses incroyables dons.

    Life is Strange - Episode 5 : Polarized

    Extrêmement attendu par ma personne, ce cinquième épisode de Life is Strange est......probablement l'une des plus grosses déceptions que j'ai vécu ces deux dernières années. Bien évidemment DONTNOD n'est pas passé du génie à l'immonde daube, cet épisode est au final plutôt bon, mais énormément de choses m'ont parues critiquables. Tout d'abord commençons par les points forts. La direction artistique et la bande-son sont toujours au top, là-dessus rien à redire c'est du pur génie. Le gameplay est quant à lui poussé à son paroxysme et exploite tous les éléments dévoilés dans les quatre précédents épisodes. Il y a beaucoup de choses à faire et même si le rythme est très(trop) lent, on ne s'y ennuie pas. Il faudra d'ailleurs recommencer plusieurs fois certains passages pour tout réussir, un peu de challenge donc. Ensuite, les personnages sont encore plus intenses qu'avant et l'ambiance est toujours au beau fixe(enfin beau, peut-être pas). C'est angoissant, noir et d'une intensité dramatique exemplaire. On relèvera ici aussi deux ou trois scènes tout simplement magistrale, que ce soit dans la mise en scène ou dans l'interprétation des doubleurs. Pour terminer, la mise en scène est encore mieux exploitée que ce à quoi on nous avait habitué. Donc qu'on se le dise bien, artistiquement c'est une perle. 

    Par contre quelques petites choses m'ont gênées. Tout d'abord le rythme. Le jeu dure environ 3 heures, comme d'habitude, mais là, je n'ai clairement pas senti la même chose. Le premier tiers est exceptionnel. C'est flippant, intense et glauque comme on le désirait. Une pure réussite. Le deuxième tiers est quant à lui beaucoup trop mou même s'il contient quelques passages bien marquants. Par contre la dernière partie est très abstraite, c'est à dire qu'on ne comprend pas trop ce qu'on fait, et au vu du résultat final, aucune explication n'est fournie. Du coup, comme ce long passage dans le temps ne se justifie jamais, j'ai eu l'impression de jouer dans le vide pendant quarante-cinq minutes. Conclusion ? Je pense que le studio n'était pas satisfait de la durée de vie initiale du dernier épisode et qu'il a jugé bon de rajouter du superficiel pour gagner presque une heure. Parce que c'était vraiment longuet à parcourir et sans trop d'intérêt.

    Enfin et c'est là où se situe l'essentiel de ma déception : la fin est minable. Enfin les fins, puisqu'on nous en propose deux. Quoique la deuxième fin se torche en trente secondes et donne vraiment l'impression d'être là pour nous proposer un choix et non une réelle conclusion à l'histoire. Je vais occulter cette deuxième solution pour me concentrer sur la "vraie" fin, la première...C'est nul. En fait, plus que nul, c'est d'un illogisme rare. Que ce soit au niveau scénaristique ou même scientifique, c'est bidon comme j'ai rarement vu. Non seulement c'est privé de toute intensité, puisque c'est juste bête(je ne trouve aucun autre mot), mais en plus ça donne tellement l'impression de ne pas être dirigé. Ma réaction sur le coup ça a vraiment été : "Je ne sais pas où l'histoire va, je ne sais pas où je vais et je crois que le studio ne le sait pas non plus". Life is Strange, c'est typiquement le genre de fresque incroyable, parfaitement développée et dotée d'un sens artistique incommensurable mais qu'on est incapable de clore correctement. Par conséquent, plutôt que de ressentir la fin de l'histoire, j'ai pris en pleine gueule tous ces défauts. Je ne me suis pas dit "c'est terminé" avec de l'émotion dans la voix comme pour The Walking Dead S1 ou The Wolf Among Us(pour les jeux vidéo) ou encore The Wire et Scrubs(pour les séries), je me suis contenté d'un "ils ont totalement chié la fin".

    Life is Strange - Episode 5 : Polarized

    Bien évidemment parcourir Arcadia Bay aux côtés de Max et Chloé restera gravé dans ma mémoire. Life is Strange est sans aucun soucis LE jeu de l'année 2015 pour moi et j'y rejouerai sans doute plusieurs fois encore mais le fait est là. La fin est à mes yeux totalement ratée. Le jeu est bon, les cinq épisodes vont de bon à parfait mais les cinq dernières minutes de Polarized handicapent lourdement l'ensemble de l'oeuvre. Vraiment dommage. Mais restons tout de même objectif, ce jeu est un pur chef-d'oeuvre, un excellent produit français et qui surpasse à mes yeux les oeuvres Telltale pourtant très bonnes elles aussi. J'espère que le vent des jeux au format épisodique va continuer à se répandre dans notre ère actuelle et que les petits de DONTNOD y continueront leur aventure. Au final j'ai adoré 95% de Life is Strange et c'est suffisamment rare pour être signalé. Ce jeu est une perle à côté de laquelle vous ne devez pas passer. Achetez le, regardez des let's play sur Youtube peu importe mais suivez cette histoire remarquablement bien écrite et d'une intensité hors du commun. C'est une très belle oeuvre qui fera probablement éternellement partie de mes jeux vidéo préférés. Donc sincèrement, merci DONTNOD et merci Square Enix !

    Life is Strange - Episode 5 : Polarized

    Graphismes : 19/20

    Gameplay : 17/20

    Durée de vie : 15/20

    Bande-son : 19/20

    Scénario : 13/20

    Note de l'épisode : 15/20

    Note de Life is Strange : 19/20

     

    Comme prévu je prends quelques jours de vacances, nous nous retrouvons donc le 2 novembre. D'ici là portez vous bien et amusez vous si vous êtes en vacances vous aussi.

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