• On se retrouve en ce début de semaine pour changer un peu d'air, les OST étant nombreuses ces temps-ci, et parler d'un jeu vidéo : Survivalist.

    Survivalist

    Développeur : Bob the Game Development Bot.

    Editeur : Ginormocorp Holdings Ltd

    Support : PC

    Date de sortie euro : 30 janvier 2015

    Genre : Action, Survival-horror, Stratégie

    Survivalist

    Surfant sur la vague des univers post-apocalyptiques remplis de zombies, Survivalist est un titre peu connu assez fraîchement débarqué sur Steam et qui sous ses airs un peu cheap vaut le coup d'oeil. Plongeant le joueur dans la peau d'un homme qui vient de sortir d'un abri anti-atomique faute de ressources, Survivalist vous lâche d'emblée dans un univers immense totalement explorable. Après un court didacticiel plutôt bien fichu, le jeu commence réellement et c'est alors que vous devrez....survivre. Ni plus ni moins. Aucun scénario, aucune bribe scénaristique ne peuple cet univers. Eventuellement, vous pourrez approfondir le background de votre personnage et de vos compagnons, que vous pourrez recruter assez tôt et en nombre, mais sans jamais aller bien loin. Le jeu est donc quasiment exclusivement orienté vers la survie. Nourriture, eau, armes, munitions, énergie, système de défense, fatigue etc. sont autant de points que avec lesquels vous devrez prévoir votre quotidien et celui de vos troupes. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que Survivalist assure à ce niveau là, même si on se lasse un peu des allers-retours incessants entre notre base et la citerne d'eau ou les magasins. Mais dans l'ensemble et malgré ses airs clairement cheaps, le jeu est plutôt réussi en terme d'ambiance et d'expérience de jeu. De plus, la durée de vie est assez conséquente et le titre ne perd jamais l'intensité du début. Une bonne expérience donc...

    Survivalist

    ...Mais vous vous en doutez, rien n'est parfait et Survivalist n'échappe pas à la règle. Pas du tout même. Bon, autant évacuer tout de suite le fait que le jeu ne soit qu'en anglais. De l'anglais très simple mais de l'anglais quand même. Concentrons nous plutôt sur les vrais problèmes du jeu à savoir : une trop grande répétitivité, une IA aux fraises et un niveau technique déplorable. 

    Pour le premier point, on s'en doutait au vu du type de jeu. Malheureusement on croit toujours voir une révolution quand un jeu de survie débarque et on se casse irrémédiablement la gueule en constatant que ce n'est pas le cas. Mais les allers-retours incessants à la recherche de ressources et le tant passé à chercher ses idiots d'alliés est tout de même quelque chose dont on se passerait bien. Ceci me permet d'enchaîner avec le deuxième point noir du titre : l'IA. Celle-ci est risible au possible. Les alliés sont d'une bêtise rare et, bien qu'efficaces au combat, se perdent sans arrêt et font n'importe quoi. Vous irez souvent débloquer vos compagnons d'un mur ou d'un zombie, et je ne vous conseille pas de changer de personnage en cours de route puisque ce sont vos autres alliés qui se perdront dans la nature(ce qui n'est pas pratique si vous optez pour une stratégie un personnage/une classe, notamment quand votre médic se retrouvera à camper derrière des toilettes publiques). Enfin troisième gros problème : la technique. Le jeu paraît cheap mais dégage une certaine distinction artistique, malheureusement on déchante assez rapidement quand la technique complique les choses et en vient à perturber le gameplay. Bugs d'affichages, plantages ou parfois(mais c'est très rare) zombies invincibles ne vous mettront pas en joie et c'est bien normal. Je pourrais développer encore un peu mais l'essentiel est dit et bien qu'ayant quelques défauts de plus, Survivalist reste une expérience de jeu très sympathique et d'assez bon niveau. Sachant qu'il est proposé au tarif de 4,99€ sur Steam et à beaucoup moins en période de soldes, ça vaut amplement le coup. 

    Survivalist

    Graphismes : 11/20

    Gameplay : 13/20

    Durée de vie : 16/20

    Bande-son : 11/20

    Scénario : -/20

    Note finale : 14/20

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  • Aujourd'hui nous restons dans le jeu vidéo avec un point'n'click : Deponia.

    Deponia

    Développeur : Daedalic Entertainment

    Editeur : Daedalic Entertainment

    Support : PC

    Date de sortie euro : 12 juin 2012

    Genre : Aventure, Point'n'click

    Deponia

    Nouveau point'n'click signé Daedalic, Deponia nous présente le quotidien de Rufus, un ado attardé, fainéant, idiot, ingrat et irrespectueux vivant sur la planète poubelle : Deponia. La Terre étant recouverte de détritus, le quotidien des survivants est difficile mais pour Rufus, l'avenir n'est pas ici mais sur Elyseum, un lieu mythique dans lequel vivent des êtres privilégiés. Inventeur sans talent et pour lui, génie mal considéré, Rufus a plusieurs fois tenté de quitter Deponia mais à chaque fois sans succès. A l'occasion du prochain passage d'un vaisseau de l'Organon, le jeune homme prévoit de tenter une nouvelle fois sa chance. Contre toute attente, il y parvient, s'étonnant lui-même. Mais sa réputation de maladroit n'étant jamais bien loin, il surprend une conversation entre des complotistes de l'Organon et une Elyséenne prise en otage. Il tente alors de la sauver mais ne réussit qu'à la faire basculer dans le vide avant de se faire attraper et jeter dehors à son tour. Rufus chute alors des dizaines de mètres plus bas, dans les décombres. En revenant chez lui il apprend alors que la jeune femme a subi le même sort. Voyant la présence de cette dernière comme une nouvelle occasion de quitter Deponia, le héros s'apprête à tout faire pour rentrer dans ses bonnes grâces.

    Deponia 

    Alors, n'ayant absolument pas envie de faire cet article aujourd'hui je vais me contenter d'une très brève analyse. Deponia est une immense déception et l'un des moins bons point'n'click que j'ai pu essayer. Si l'univers est effectivement drôle et énergique, ce qui lui a valu sa réputation, le reste ne suit absolument pas. Le jeu est beau certes, très beau même, mais les bugs techniques sont tellement nombreux que le travail ne peut pas avoir été terminé à ce niveau là. Pire, le jeu plante très régulièrement entre les chapitres. De plus le scénario est d'une banalité sans précédent(dans un univers aussi original et délirant c'est un comble) et les personnages sont d'une lourdeur rare, Rufus étant de loin le plus insupportable. Ce mec est une plaie et l'incarner m'a littéralement dégoûté. De plus la fin est une arnaque monumentale qui vous dit simplement qu'il faudra acheter le reste de la licence pour savoir à quoi sert tout ce que vous avez fait. Une introduction de cinq heures, sept grand maximum, quoi. Et puis merde, on peut faire un truc délirant mais là c'est juste irrespectueux des fans et des joueurs en général. Un jeu peut-être fou, différent mais il doit toujours être cohérent, toujours. Comme l'expliquait il y a quelques temps un grand homme en prenant pour exemple le cinéma(salut à vous monsieur Kamel Debbiche), on peut prendre n'importe quel scénario, n'importe quel univers et l'adapter en film pourvu que ce soit cohérent. Pas besoin de réalisme, uniquement de cohérence. Et là dans Deponia, l'irréel se déporte jusque dans le gameplay rendant chaque énigme d'une bêtise hallucinante. Globalement, l'une des critiques les plus vivaces quand il s'agit de point'n'click c'est de dire que les énigmes sont illogiques ou tirées par les cheveux. C'est vrai. Mais attendez de mettre la main sur Deponia. Vous réaliserez alors toute l'horreur de la chose poussée à son paroxysme. Je l'ai souvent dit, je trouve que Daedalic est un studio de glandeurs qui se contente de faire un bel emballage sans réel boulot derrière, ce n'est jamais achevé, jamais dépourvu d'énormes erreurs. Je le pense encore plus maintenant que j'ai joué à Deponia. Un jeu qui plante, qui ne décolle jamais, qui contient des énigmes sans aucune logique et qui ne constitue qu'une grosse introduction à une série(alors que si un jeu s'inscrit dans une série, il faut tout de même le travailler en tant qu'entité unique...) : très peu pour moi. Deponia, sans être immonde, est un mauvais jeu fait par des mauvais développeurs et avec de mauvaises intentions.

    Deponia

    Graphismes : 17/20

    Gameplay : 04/20

    Durée de vie : 10/20

    Bande-son : 12/20

    Scénario : 06/20

    Note finale : 07/20

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  • On revient dans le secteur du jeu vidéo aujourd'hui avec le sympathique Trine 2.

    Trine 2

    Développeur : Frozenbyte

    Editeur : Focus Home Interactive

    Support : PC

    Date de sortie euro : 6 décembre 2011

    Genre : Action, Plate-forme

    Trine 2

    Après l'étonnant succès du premier Trine, il n'était pas inconcevable d'imaginer une suite de cet univers féerique(pour un petit rappel, voir mon article sur Trine). C'est donc en 2011 que celle-ci débarqua chez nous. Si j'avais été séduit par le premier jeu qui était magnifique et bénéficiait d'une narration incroyable d'une justesse rare j'avoue que j'étais un peu moins sûr en me dirigeant vers le second. Eh oui, Trine était excellent mais c'est surtout la surprise générée par un tel univers qui a plu. Une suite n'était donc peut-être pas une bonne idée. Bilan ? Si l'idée d'une suite est fort acceptable je dois dire que mes appréhensions étaient en grande partie justifiées. Trine 2 est relativement décevant.

    Trine 2

    Je ne vais pas revenir sur l'histoire, on retrouve nos trois héros Pontius, Zoya et Amadeus qui partent encore une fois sauver le monde blablabla, mais surtout sur le gameplay. Car c'est bien le gameplay et le level-design qui sont à mes yeux les points noirs du jeu. L'univers lui est toujours aussi beau et fantaisiste mais le fait que ce soit une suite diminue toutefois l'impact de ce dernier sur nous, joueurs. Non le réel problème du titre vient vraiment à mes yeux de l'absence d'idées concernant le level-design et de précision dans le gameplay. On se retrouve devant une version non achevée du premier Trine, ni plus ni moins. Le gameplay est d'une imprécision rare, les bugs de textures empêchant une progression normale sont nombreux, aucune nouvelle idée de mise en scène ne fait son apparition et je ne parle même pas de l'absence de nouveauté tout court. Alors oui l'univers est magnifique, oui la mise en scène est bonne(surtout si vous n'avez pas fait le premier) mais quand on crée une suite à un jeu, on doit apporter de nouvelles choses à la licence. Tout ne doit pas être remanié mais des éléments importants et nouveaux doivent faire leur apparition. Là ce n'est pas le cas. Pire, on sent un manque flagrant d'inspiration du côté des développeurs. Le bilan est donc mitigé car si on prend tout de même pas mal de plaisir à parcourir l'univers de Trine 2, l'ensemble est à des années lumières du premier épisode ou même d'un très bon jeu de plate-forme. Après avoir joué deux heures au titre, je n'ai plus eu qu'une seule envie : en terminer au plus vite devant tant de non-sens. 

    Trine 2

    Graphismes : 18/20

    Gameplay : 13/20

    Durée de vie : 14/20

    Bande-son : 19/20

    Scénario : 13/20

    Note finale : 14/20

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  • Après un long moment centré sur l'animation on revient aujourd'hui dans le domaine du jeu vidéo avec le quatrième épisode de Tales from the Borderlands.

    Tales from the Borderlands : Episode 4 - Escape Plan Bravo

    Développeur : Telltale Games

    Editeur : Telltale Games

    Support : PS3

    Date de sortie euro : 18 août 2015

    Genre : Aventure, Point'n'click

    Tales from the Borderlands : Episode 4 - Escape Plan Bravo

    Avant-dernier chapitre de l'histoire de Rhys, Fiona, Vaughn, Sacha, Gortys et Loader Bot Escape Plan Bravo enchaîne les situations délicates ou comiques avec un talent rare, revendiquant clairement son affiliation avec le très créatif studio Telltale. L'histoire reprend naturellement après la fin du troisième épisode et la défaite d'Athena. Bien malgré eux, les héros sont obligés de travailler pour Vallory et doivent retrouver la dernière pièce de Gortys qui se trouve au beau milieu du bureau de Jack, à l'intérieur même du QG d'Hyperion. Rhys et Fiona se préparent donc à se jeter dans la gueule du loup pour sauver leurs fesses et celles de leurs amis. Entre révélations imposantes, humour parodique et situations tendues le moins qu'on puisse dire c'est que cet épisode ne laisse pas tomber le soufflé, il continue même de le gonfler. Cependant l'orientation de la série change légèrement ici, durant les deux heures trente de jeu le tout sera plus centré sur l'humour que sur l'action pure et dure. Si chaque épisode de Tales from the Borderlands est très drôle, celui-là bat tous les records notamment grâce à une séquence type Armageddon très réussie et à une critique parfaite de l'occupation des cadres de grosses sociétés. Un régal.

    Tales from the Borderlands : Episode 4 - Escape Plan Bravo

    Mais la brutalité ne quittant jamais Pandora et Borderlands, certaines situations nous replongeront dans le plus pur esprit de la série, pas d'inquiétude là-dessus. Toujours aussi bien orchestrée, la série Tales from the Borderlands se prépare à s'achever de manière brutale, sanglante et comique, comme on l'a toujours connue. Et si les choses évoluent comme on peut le supposer après le final un peu trop rapide mais impressionnant de cet épisode, la suite ne peut qu'être géniale. Encore une fois Telltale à assuré. Personnellement j'aurais voulu un peu plus de développement scénaristique et un peu moins de teasing mais l'humour très présent bloque un peu la narration. Le résultat étant réussi, pourquoi pas.

    Tales from the Borderlands : Episode 4 - Escape Plan Bravo

    Graphismes : 17/20

    Gameplay : 17/20

    Durée de vie : 14/20

    Bande-son : 20/20

    Scénario : 17/20

    Note finale : 17/20

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  • En cette fin de semaine on quitte la sphère animation pour rejoindre la sphère jeu vidéo, voici donc A New Beginning, un point'n'click très sympathique.

    A New Beginning

    Développeur : Daedalic Entertainment

    Editeur : Daedalic Entertainment

    Support : PC

    Date de sortie euro : 3 février 2011

    Genre : Aventure, Point'n'click

    A New Beginning

    Acheté sur Steam durant les soldes A New Beginning est le dernier point'n'click sur lequel j'ai pu poser les mains. Développé et édité par nos chers amis allemands de Daedalic Entertainment A New Beginning prend la forme d'un roman visuel proche d'une bande-dessinée pour nous conter une histoire de voyage dans le temps et de fin du monde. L'histoire débute en Norvège de nos jours, Bent Svensson est un ancien chercheur qui a consacré sa carrière et même sa vie à la recherche d'une source d'énergie alternative. Physiquement très touché par son rythme de travail il a dû abandonner son oeuvre à la suite du décès de sa femme, qu'il ne voyait que très peu, et de ses multiples échecs. Désormais isolé dans une cabane en forêt il passe son temps à pêcher et à regretter les moments familiaux qu'il a sacrifié. Mais un jour sa paisible retraite est perturbée par une jeune femme à la combinaison étrange disant venir du futur. Impassible de prime abord, Bent décide d'écouter cette histoire abracadabrantesque pour s'en moquer. La jeune femme, Fay, tente alors de prévenir Svensson que le monde va bientôt périr à cause de la pollution et d'une catastrophe nucléaire. Etant l'homme qui a crée la seule source d'énergie viable de son époque, Fay supplie l'ancien chercheur de reprendre son travail afin d'éviter ce cataclysme. Bien décidée à sauver le monde, la jeune femme ne va alors reculer devant rien pour convaincre le légendaire "Svensson". 

    A New Beginning

    Partagée en deux la trame scénaristique se révèle plutôt agréable à suivre. La partie de Bent est centrée sur sa relation avec sa famille et plus particulièrement son fils alors que celle de Fay porte avant tout sur le sauvetage du monde et toutes deux sont bien développées et jouissent d'une bonne mise en valeur. Cependant dire que c'est incroyable serait totalement faux. Personnellement j'ai été assez déçu de l'histoire en général qui part sur de bonnes bases mais tombe vite dans le classique, l'ultra prévisible et le gentillet. De même, je trouve assez compliqué de s'investir dans un jeu si on n'apprécie pas plus que ça les protagonistes. Fay est certes attachante et drôlement naïve mais elle manque cruellement de caractère quant à Bent, il est antipathique durant toute la première moitié du jeu et simplement con dans la deuxième. Et encore ce sont les mieux. Les collègues voyageurs du temps de Fay n'apportent rien au récit, le grand méchant est au niveau zéro de l'originalité et le fils de Svensson est à mes yeux totalement ridicule. On est donc jamais dans le très mauvais mais jamais dans le performant non plus. Fort heureusement la mise en scène, sous forme de BD dans les cinématiques et sous forme de récit cinématographique dans l'exploration, apporte un gros vent de fraîcheur sur le genre tout entier. Un vrai visual novel à la sauce européenne. Mais malheureusement, là encore le résultat plutôt bon est gêné par une grosse bourde, en l'occurrence les doublages. Je pense pouvoir affirmer que A New Beginning a les plus mauvais doublages de l'histoire du jeu vidéo, sincèrement. Et je ne parle pas que de la version française, toutes sont horribles y compris la VA. 

    A New Beginning

    Donc forcément des voix aussi horribles ne peuvent que vous sortir du récit ce qui gêne cruellement l'immersion. Dommage donc mais comme je l'ai dit beaucoup de choses font qu'on mérite de s'attarder devant le jeu, à commencer par son univers visuel et musical audacieux malgré des personnages étrangement foutus(perso j'ai beaucoup aimé). La mise en scène est également plutôt bonne comme je l'ai dit(si on ne tient pas compte des doublages quoi). Le gameplay est aussi assez réussi, bon ça ne casse pas trois pattes à un canard ça reste un point'n'click assez classique mais on trouve ici et là quelques bonnes idées d'énigmes, parfois assez difficiles. Par contre le jeu souffre de plusieurs bugs qui peuvent être assez dérangeants. Certaines versions échappent presque totalement à ces erreurs mais d'autres sont simplement injouables. Par chance la mienne fonctionne bien sauf à un moment, qu'on peut tout de même passer. Enfin bref, A New Beginning est une belle aventure pour quiconque privilégie l'ambiance et la mise en scène et qui contient de sympathiques idées de gameplay. Il vous occupera environ sept heures et malgré son déroulement prévisible, devrait vous marquer un petit moment grâce à sa forme ingénieuse.

    A New Beginning 

    Graphismes : 15/20

    Gameplay : 15/20

    Durée de vie : 14/20

    Bande-son : 10/20(saleté de doublages, 14/20 pour la musique)

    Scénario : 13/20

    Note finale : 14/20

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  • On se retrouve aujourd'hui pour aborder l'excellent quatrième épisode de Life is Strange, sorti mardi.

    Life is Strange - Episode 4 : Dark Room

    Développeur : DONTNOD Entertainment

    Editeur : Square Enix

    Support : PS3

    Date de sortie euro : 28 juillet 2015

    Genre : Aventure, Point'n'click

    Life is Strange - Episode 4 : Dark Room

    Longuement attendu le quatrième épisode de Life is Strange se devait d'honorer la fin démentielle de son prédécesseur. Et bien je peux vous le dire, la mission est remplie. Plus posé et calme, cet épisode n'est pourtant pas avare en révélations de dingue et en moments sous tension ce qui en fait un digne successeur de Chaos Theory. Après le moment choc de l'épisode 3 Max se retrouve donc dans un monde qu'elle a crée avec une Chloé nouvelle qu'elle aurait préféré ne pas connaître. Après de durs événements et une prise de conscience réelle sur ses pouvoirs, notre jeune héroïne va faire le choix de revenir dans son monde à elle avec plus de maturité et une nouvelle leçon apprise. Bien décidée à arrêter le monstre d'Arcadia Bay qu'elle soupçonne être Nathan Prescott, Max, accompagnée de Chloé, va arriver au bout de la piste qu'elle suivait depuis si longtemps(une semaine en fait dans le jeu). Et le moins qu'on puisse dire c'est que les révélations finales risquent de vous laisser sur le cul. Pour être franc, la fin de cet épisode dépasse à mes yeux celle de l'épisode 3 en terme de choc qu'elle peut susciter. Même si personnellement je m'attendais à ce que ce personnage soit beaucoup plus sombre qu'il en donnait l'impression la surprise n'a pas pour autant été moins rude. 

    Life is Strange - Episode 4 : Dark Room

    Toujours aussi bien scénarisé et mis en scène d'une main de maître ce quatrième épisode marque clairement le début de la dernière ligne droite de l'histoire de Max Caulfield. La suite s'annonce extrêmement tendue, oppressante et bien plus sombre que le reste du jeu. Car oui je préfère vous prévenir, si le tout restait assez gentillet durant les trois premiers épisodes cette partie est nettement plus violente et sombre et suggère que ça n'est que le début. Quoiqu'il en soit j'ai trouvé Dark Room tendu à souhait et parfaitement maîtrisé comme chaque partie de Life is Strange. Non, sans doute encore mieux que les autres parties. DONTNOD fait un excellent travail à chaque fois et parvient toujours à se dépasser par rapport à la fois précédente notamment grâce à un sens de la mise en scène incroyable et à des surprises vraiment marquantes. J'ai donc adoré cet épisode qui malgré l'évolution sombre de l'histoire conserve toujours sa direction artistique de qualité et son ambiance si développée. Petit détail surprenant tout de même, Dark Room est beaucoup plus long que les précédents épisodes. Là où on atteignait environ 2h30 en fouillant chaque recoin on dépasse ici les 3h30. Personnellement j'ai mis 4h30 pour le boucler. Une excellente surprise donc, d'autant que le rythme ne ralentit pas une seule fois. Quoiqu'il en soit j'ai adoré ce quatrième épisode et j'attends avec une impatience folle la fin de cette histoire, qui devrait débarquer fin septembre sur toutes les platesformes.

    Life is Strange - Episode 4 : Dark Room

    Graphismes : 19/20

    Gameplay : 16/20

    Durée de vie : 17/20

    Bande-son : 20/20

    Scénario : 20/20

    Note finale : 19/20

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  • On se retrouve ce mercredi pour parler du premier épisode de Fire Emblem sorti en France, le septième, sobrement intitulé Fire Emblem.

    Fire Emblem

    Développeur : Intelligent System

    Editeur : Nintendo

    Support : GBA

    Date de sortie euro : 16 juillet 2004

    Genre : Tactical-RPG

    Fire Emblem

    Premier épisode de la licence à avoir quitté son pays natal, Fire Emblem nous présente les aventures de Lin, une nomade qui découvre sa filiation avec un éminent membre de la noblesse et qui se voit poursuivre par des hommes voulant empêcher les retrouvailles. Guidés par un stratège d'exception(vous), Lin et ses futurs alliés vont également croiser la route d'Eliwood et Hector, deux jeunes nobles bien décidés à arrêter ceux qui convoitent le trône. C'est donc au travers de trois histoires que vous pourrez explorer le monde de Fire Emblem 7. Vous devrez tout d'abord commencer par le scénario de Lin qui sert en fait de prologue géant. Les personnages peuvent ici être vaincu sur le champ de bataille sans pour autant mourir, ils referont leur apparition dans les scénarios suivants. Le niveau est assez facile et permet au joueur de parfaitement maîtriser les triangles habituels au gameplay de la licence. Un excellent prologue qui cache un didacticiel des plus complets. La deuxième histoire, la principale, présente la mission d'Eliwood et se révèle corsée, longue et aussi punitive que les autres jeux Fire Emblem. Chaque défaite d'un personnage équivaut à une mort et les ennemis ne rigolent plus du tout. Enfin la dernière histoire est une sorte d'énorme bonus plutôt difficile qui achève avec brio le récit. Comme à son habitude le jeu nous gâte avec des personnages hauts en couleurs, nombreux et charismatiques, un niveau technique honorable et une durée de vie franchement élevée, surtout  pour un jeu GBA. Pour autant Fire Emblem est-il parfait ? Bien loin de là j'en ai peur...

    Fire Emblem

    Le très très gros soucis du jeu réside en un mot : l'aléatoire. Si l'aléatoire a toujours joué un rôle plus ou moins important dans la licence, changeant les dégâts occasionnés, rendant telles ou telles armes moins résistantes etc. là il faut avouer que c'est tout simplement incontrôlé. Un petit exemple : dans Fire Emblem 8 l'aléatoire joue dans chaque affrontement, il permet de faire plus ou moins 20% de dégâts et peut aller dans des cas très exceptionnels jusqu'à 25%. Dans un tactical-RPG cela parait parfaitement logique et cela rend simplement le jeu un peu plus tendu et distrayant, avec une vraie prise de risque. Dans Fire Emblem 7 l'aléatoire vise un taux de plus ou moins 100%...Il est donc parfaitement possible pour un personnage de niveau 1 de tuer en un seul coup un boss, je l'ai déjà fait deux fois...Inutile de vous dire que le plaisir de jeu s'en trouve nettement atténué et qu'une bataille simpliste peut vite dégénérer pour ne ressembler à rien. Donc si comme moi vous essayez de garder tous les personnages en vie jusqu'à la fin du jeu, vous devriez piquer quelques crises de nerfs. Un petit exemple à nouveau : dans une bataille du scénario d'Eliwood, j'avais tué tous les adversaires sauf un. En trois tours cet adversaire commun à vaincu mes trois meilleures unités en un seul coup et a esquivé un nombre hallucinant d'attaques. J'ai retenté la bataille et je l'ai broyé en un seul coup...L'aléatoire prend simplement la place de vedette dans le jeu et à mes yeux, cela gâche non pas un peu le plaisir de jeu mais totalement. J'ai beaucoup aimé le prologue qui était bien foutu mais quand il a fallu commencer à jouer réellement, la dure vérité m'est apparue. Je n'ai donc pas été convaincu par Fire Emblem et le travail clairement paresseux d'Intelligent System. Tout laisser à l'aléatoire équivaut à ne pas bosser. Par conséquent si l'ensemble n'est pas désagréable à prendre en main cela reste un mauvais Fire Emblem. Dommage donc. Mais il y a un point positif, c'est que j'ai joué à la suite avant à savoir Fire Emblem 8 et que celui-ci corrigeait tous les défauts du septième épisode. Jouer à Fire Emblem : The Sacred Stones est donc encore meilleur quand on sait cela.

    Fire Emblem

    Graphismes : 12/20

    Gameplay : 12/20

    Durée de vie : 17/20

    Bande-son : 16/20

    Scénario : 14/20

    Note finale : 12/20

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  • Salut à tous, on se retrouve en ce début de semaine pour parler d'un jeu vidéo : l'excellent Fire Emblem : The Sacred Stones(ou Fire Emblem 8).

    Fire Emblem : The Sacred Stones

    Développeur : Intelligent Systems

    Editeur : Nintendo

    Support : GBA

    Date de sortie euro : 4 novembre 2005

    Genre : Tactical-RPG

    Fire Emblem : The Sacred Stones

    Fameuse série de Tactical-RPG créée en 1990 Fire Emblem n'est arrivée à nos frontières qu'à partir de son septième épisode sobrement intitulé chez nous : Fire Emblem. Très bien reçu par la critique ce septième épisode a définitivement convaincu Nintendo d'éditer la série aux USA et en Europe, c'est donc dans cette continuité qu'a débarqué Fire Emblem : The Sacred Stones. Alors avant de renter dans les détails, il convient d'aborder la spécificité de la licence. Fire Emblem est une série de tactical-RPG relativement classique dans sa forme et qui utilise plusieurs systèmes triangulaires de supériorité dans les combats, par exemple l'épée est plus puissante que la hache qui est plus puissante que la lance, elle-même supérieure à l'épée. Idem pour la magie blanche, la magie noire et la magie anima(élémentaire). Jusque là rien de très compliqué et au final, on prend en main le tout assez rapidement. En fait la première vraie spécificité de la série se trouve dans sa difficulté. En effet à la différence de beaucoup d'autres titres quand un personnage tombe au combat, c'est définitif. La mort des protagonistes joue donc un rôle important dans le jeu et les joueurs se lancent régulièrement pour défi de terminer le jeu sans subir de perte. La seconde spécificité se trouve dans le système de relations entre les personnages. En les faisant se tenir l'un à côté de l'autre pendant un certain nombre de tours, deux personnages peuvent communiquer et ainsi de renforcer mais également faire avancer leur histoire. La fin des jeux dépend donc en partie de l'état de ces relations, de même que les combats. Voilà donc l'esprit de la licence.

    Fire Emblem : The Sacred Stones

    Passons maintenant au jeu qui nous intéresse. L'histoire se déroule sur le continent de Magvel, divisé en six nations. Cinq de ses six pays abritent une pierre sacrée qui a contribué 800 ans plus tôt à l'emprisonnement du Roi-Démon qui menaçait le monde. Depuis le continent vit dans la paix. Mais en l'an 803 et sans raison particulière, le pays de Grado lève une armée et attaque ses voisins. Le roi Fado du pays de Renais, ami avec le roi de Grado s'interroge sur la raison de ses agissements. Il décide alors de mettre sa fille Eirika en sécurité et compte sur les hommes de son fils aventurier Ephraïm pour le tirer d'affaire en cas de danger. Fado attend donc sa rencontre avec les hommes de Grado pour comprendre. Escortée par le paladin Seth et le jeune cavalier Franz Eirika arrive chez le roi du pays voisin, ami de sa famille. Elle y apprend alors la mort de Fado et décide de quitter les lieux pour ne pas attirer le mauvais oeil sur un autre pays. Pour une raison qu'elle ignore, Grado semble avant tout s'intéresser à elle et son frère. Protégée par Seth, Franz et plusieurs hommes et femmes de confiance du roi de Frelia, Eirika débute la plus grande aventure de sa vie à la recherche de son frère. 

    Scénaristiquement je vous l'accorde c'est classique et déjà vu. Pourtant, les personnages nombreux et attachants de l'histoire lui donnent un sel que les concurrents n'ont pas. Tous variés, intéressants à utiliser et charismatiques ces personnages constituent à mes yeux le gros point fort du jeu. Eux et le gameplay de formidable qualité qui pousse à la stratégie, à la réflexion et au jeu varié. Complet et vaste, le titre d'Intelligent Systems ne fait aucun faux pas sur son système de jeu, c'est brillant et prenant comme jamais dans un tactical-RPG. Long d'une quarantaine d'heures, le scénario se voit complété par une mission bonus et deux donjons permettant de débloquer de nouveaux personnages une fois terminé. De quoi faire grimper la durée de vie à 60-70 heures. Faramineux. Et ce n'est pratiquement que du plaisir, je dis pratiquement car il y aura tout de même quelques sessions de level-up un peu répétitive pour pouvoir surmonter les épreuves les plus complexes. Pas trop complexes d'ailleurs puisque cet opus est le moins dur de la saga, mais attention à ne pas trop jouer foufou tout de même, cela reste punitif. On passera également quelques trop longues minutes à acheter des armes en pagaille du fait de l'usure des nôtres. En effet les équipements s'usent et une fois leur nombre d'utilisations permises atteint, elles se détruisent simplement ce qui oblige à de nombreux passages dans les boutiques, de trop nombreux passages. En dehors de cela je n'ai rien à reprocher au jeu qui enchante autant par son univers que par son histoire ou sa bande-son. Fire Emblem : The Sacred Stones est un excellent jeu que je vous recommande chaudement sur émulateur, un vrai bonheur. 

    Fire Emblem : The Sacred Stones

    Graphismes : 13/20

    Gameplay : 18/20

    Durée de vie : 19/20

    Bande-son : 16/20

    Scénario : 15/20

     Note finale : 18/20

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  • Après deux épisodes excellents Tales from the Borderlands revient pour nous présenter la suite des aventures de Rhys, Fiona, Sasha, Vaughn et bien sûr Loader Bot.

    Tales from the Borderlands Episode 3 : Catch a Ride

    Développeur : Telltale Games

    Editeur : Telltale Games

    Support : PS3

    Date de sortie euro : 23 juin 2015

    Genre : Aventure, Point'n'click

    Tales from the Borderlands Episode 3 : Catch a Ride

    Je viens de finir l'épisode donc ma réaction se fait à chaud mais je peux malgré cela être certain de ce que j'avance : ce troisième épisode est de loin le meilleur de la série jusqu'à maintenant. Encore plus drôle et toujours mieux scénarisé Catch a Ride nous présente la suite des aventures du petit groupe d'idiots et reprend exactement là où le deuxième épisode les laissait. En pleine fusillade, Fiona, Rhys et leurs amis parviennent à s'enfuir avec le projet Gortys mais ils sont accueillis à l'extérieur par la terrifiante Vallory, chef entre autres d'August. En position de force, la terrible chasseuse s'apprête à s'emparer de Gortys quand Athena intervient et sauve Fiona. Encore plus étonnant, la sphère de Gortys s'ouvre et révèle un petit robot bavare et adorable, censé mener le groupe jusqu'au Vault. C'est donc avec ce nouveau groupe que Fiona et Rhys continuent leurs péripéties sur Pandora. Et c'est tout simplement génial.

    Tales from the Borderlands Episode 3 : Catch a Ride

    L'humour est encore plus prononcé, les vannes sont excellentes et le scénario prend une sacrée tournure notamment grâce à la fin dantesque de l'épisode. On est également content de retrouver pas mal de personnages de l'univers de Borderlands qui font leur apparition ici. L'épisode est donc captivant et ne serait-ce que pour lui je vous conseillerais la série. Pour le reste c'est comme d'habitude. La direction artistique est brillante, la technique est à la ramasse, la bande-son frôle la perfection et la durée de vie avoisine les deux heures. Telltale conserve sa formule, garantie du succès. Catch a Ride est donc un excellent épisode.

    Tales from the Borderlands Episode 3 : Catch a Ride

    Graphismes : 17/20

    Gameplay : 18/20

    Durée de vie : 14/20

    Bande-son : 20/20

    Scénario : 19/20

    Note finale : 18/20 

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  • On reste dans le domaine du jeu vidéo avec l'un des titres les plus appréciés sur PC : The Witcher.

    The Witcher : Enhanced Edition

    Développeur : CD Projekt

    Editeur : Atari

    Support : PC

    Date de sortie euro : 19 septembre 2008

    Genre : Action-RPG

    The Witcher : Enhanced Edition

    Saga vidéo-ludique légendaire The Witcher est une adaptation d'un cycle de fantasy écrit par Andrzej Sapkowski et débuté en 1986 en Pologne. Fortement apprécié des lecteurs, ce cycle a perduré jusqu'à être adapté en jeu vidéo par CD Projekt en 2007 sur PC. Se déroulant dans un univers fantastique inspiré de la mythologie nordique The Witcher(ou le Sorceleur) dévoile l'histoire de Geralt de Riv, un sorceleur, c'est à dire un humain génétiquement modifié pour chasser les monstres, qui tente de survivre dans ce monde hostile. Entouré de personnages aussi charismatiques qu'énigmatiques comme la sorcière Triss Merigold, l'elfe Shanni ou encore la belle de Geralt Yennefer, le sorceleur va se retrouver bien malgré lui en plein milieu de différents conflits, militaires comme politiques. L'histoire du jeu débute après la fin de la saga littéraire alors que Yennefer a disparu et que Geralt a perdu la mémoire suite à une tentative d'assassinat. Ramené à Kaer Morhen, le haut lieu des sorceleurs, Geralt retrouve ses compagnons mutants ainsi que la sorcière Triss Merigold, une vieille amie. Mais peu de temps après et avant que Geralt puisse retrouver ses souvenirs un étrange mage accompagné de guerriers féroces attaque la forteresse dans le but de voler les secrets magiques des sorceleurs. Malheureusement la bataille se passe mal et les ennemis s'enfuient avec leur but. Triss est blessée, Geralt est perdu et la plus jeune recrue des sorceleurs a été tuée. Une fois tout le monde sur pieds, Vesemir, le chef des quelques sorceleurs encore en vie, attribue différentes missions au groupe. Geralt et Triss doivent tout faire pour retrouver les bandits et récupérer les biens de Kaer Morhen. Avec l'aide des pouvoirs magiques de Triss, Geralt est alors transporté jusqu'à la capitale du royaume : Wyzima. Mais la situation dans le pays est grave et cela se ressent jusque dans les faubourgs de la ville qu'il va d'abord falloir aider. Le roi Foltest n'est plus à Wyzima, certains disent même qu'il est mort, la situation économique s'aggrave, la peste frappe la capitale, la princesse Adda, issue d'une union entre Foltest et sa soeur est rejetée de tous et présente quelques tares psychologiques et enfin, les monstres sont de plus en plus réguliers. Dès son arrivée, le loup blanc de Riv ne peut douter de la présence des bandits derrière ces événements. Une nouvelle fois embarqué dans une crise politique d'envergure internationale, Geralt de Riv va devoir résoudre la situation tout en retrouvant progressivement ses souvenirs. 

    The Witcher : Enhanced Edition

    Initialement sorti en 2007 le jeu a connu une réédition appelée Enhanced Edition et sortie en 2008. Celle-ci comprend le jeu de base ainsi que sept nouvelles quêtes, deux officielles et cinq provenant de l'imagination de joueurs. L'article concerne donc cette dernière version que j'ai pu me procurer pour 1,19€ en période de soldes. Que vaut donc l'univers et l'histoire de The Witcher ? Eh bien c'est d'un très bon niveau et j'ai beaucoup apprécié. L'univers est riche, vaste et plutôt bien détaillé quant au scénario il se révèle long, prenant et complexe mêlant habilement politique, ambitions personnelles et action. Petit bémol j'avoue avoir encore du mal avec l'univers de Sapkowski, je l'ai déjà dit dans l'article sur The Witcher 2(un très bon jeu au passage) mais je ne suis pas un grand admirateur de la mythologie nordique et du coup j'ai pas mal de difficultés à rentrer dans l'histoire. Il m'a fallu huit heures pour être embarqué dans le jeu, donc c'est un peu long mais comme le deuxième épisode, celui-ci m'a finalement plu. On se retrouve donc dans un univers dans lequel les choix et les possibilités sont nombreux, permettant de finir les quêtes de différentes manières, et où chaque prise de décision a un impact décisif. Chaque alliance, chaque quête et même chaque discussion peut avoir des conséquences funestes ou au contraire bénéfiques. Toujours teinté de noirceur, le monde de The Witcher est superbement intéressant et bénéficie d'un véritable travail de maître en ce qui concerne la mise en scène. Sur ce point là j'ai trouvé le jeu brillant. Cependant j'ai été fortement déçu de la fin qui n'en est pas vraiment une. Celle-ci n'a rien de très convaincante et m'a plus ennuyé qu'autre chose, dommage donc mais dans l'ensemble c'est très bon. Je précise juste que les sept quêtes annexes n'ont à mes yeux aucune valeur. Les deux officielles sont chiantes au possible alors que les officieuses(qui sont en franglais voire en anglais) n'ont même pas le potentiel pour être amusantes. 

    The Witcher : Enhanced Edition

    L'univers est donc posé mais qu'en est-il du gameplay ? Là aussi c'est très bon. On utilise la souris pour faire faire des actions à Geralt, les combats nécessitent qu'on appuie au bon moment pour créer des combos et le second bouton de la souris est dédié à l'utilisation des signes(les sorts des sorceleurs). C'est simple, intuitif et très efficace et les ajouts tels que l'alchimie, le leveling(qui se traduit par un arbre de compétences) et les mini-jeux font vraiment plaisir à voir. On prend rapidement du plaisir à jouer et à faire de l'xp. Toutefois là encore ce n'est pas parfait. Le premier problème dont je veux parler est la lenteur du gameplay. Geralt met trois plombes à changer d'armes(en plein combat ce n'est pas top)(vous avez le glaive d'argent pour les monstres, le glaive d'acier pour les animaux/humains, une arme portative et une arme lourde) et trois plombes à changer le style de combat(rapide, puissant et groupé). Cela peut devenir assez lourd au bout d'un moment surtout quand vient s'ajouter l'imprécision de la souris qui vous fait attaquer la mauvaise personne ou fait s'enfuir Geralt au lieu de frapper. Dans l'ensemble il n'y a rien de bien gênant mais tout de même, ce sont des erreurs bêtes qui laissent à penser que le travail n'a été fait qu'aux trois-quarts. On peut aussi critiquer les déplacements assez "étranges" de Geralt qui prend toujours le chemin le plus long pour accéder à un point précis. J'ai dû m'énerver quelques fois à cause de cette paresse de CD Projekt à finir leur jeu correctement. D'ailleurs pour continuer sur la paresse des développeurs on peut aussi signaler les très très nombreux bugs du jeu, qu'ils soient graphiques, textuels, de gameplay ou autre et qui viennent parfois ternir l'expérience de jeu. J'en entends certains critiquer Bestheda ou Ubisoft sur les bugs et vanter CD Projekt et ça me fait bien marrer(en même temps les fanboys sont naturellement drôles...). Enfin bref, dans l'ensemble The Witcher laisse une impression très positive et les quarante heures nécessaires pour terminer le jeu n'en seront que trop brèves. Certes le jeu a beaucoup de défaut mais son ambiance et sa richesse en font un indispensable PC, surtout quand vous pouvez l'avoir à moins de deux euros. Ce fut une très bonne affaire et un jeu qui m'a beaucoup plu malgré son manque de finition et ses quêtes bonus totalement inutiles.

    The Witcher : Enhanced Edition

    Graphismes : 17/20

    Gameplay : 16/20

    Durée de vie : 15/20

    Bande-son : 15/20

    Scénario : 17/20

    Note finale : 17/20

    The Witcher : Enhanced Edition

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