• On revient de cette petit pause avec le premier anime To Love.

    To Love-Ru : Trouble

    Nom Original: To Love-Ru : Trouble

    Auteur: Saki Hasemi(scénariste), Kentaro Yabuki(illustrateur)

    Années de production: 2008-2010

    Catégorie: Shônen

    Genre: Ecchi, Comédie, Science-fiction, Romance

    Studio: Xebec

    Durée: 26 épisodes de 22 minutes + 6 OAV de 22 minutes

    To Love-Ru : Trouble

    Enième manga ecchi To Love-Ru a la difficile tâche de faire dans l'originalité afin de s'assurer un succès sans lasser les spectateurs. Mission accomplie ? Eh bien catégoriquement non. L'histoire se déroule comme tout ecchi dans un lycée japonais et nous plonge dans la peau d'un ado de quinze ans du nom de Rito Yuki. Celui-ci est amoureux depuis belle lurette de sa camarade Haruna Sairenji mais n'arrive pas à lui avouer. Cependant un soir alors qu'il prend son bain et pense à sa future déclaration, une fille surgit de nulle part et complètement nue(oh le gros hasard de ouf!). Celle-ci se présente sous le nom de Lala Sataline Deviluke, princesse d'une planète extra-terrestre et lui confie vouloir l'épouser. To Love-Ru c'est donc l'histoire d'un triangle amoureux comprenant une extra-terrestre et aucune notion d'originalité ni aucune écriture dans le scénario. Un manga ecchi comme il en existe des millions en fait.

    To Love-Ru : Trouble

    Il est évident que l'anime a ses qualités mais je commence sincèrement à en avoir marre de voir toujours le même anime à chaque ecchi. Le genre est sans doute le moins codifié du monde et pourtant ils ne sont pas foutus de faire quelque chose d'original. Certes c'est sympathique, comique et plutôt joli mais ça s'arrête là. L'histoire est chiante comme la mort, elle n'évolue d'ailleurs pas du tout et les personnages sont tous plus stéréotypés les uns que les autres. C'est longuet, peu inspirant et absolument copié-collé des autres oeuvres du genre. Pour faire simple, si vous ne connaissez pas d'ecchi, si c'est votre premier alors n'hésitez pas, vous avez ici tous les classiques du genre. Une bonne manière d'apprendre et de voir si ça vous convient. Sinon passez votre chemin, à moins que vous soyez vraiment adorateur de la répétitivité. En tant qu'anime seul To Love-Ru n'est pas mauvais, il est même sympathique, mais étant donné qu'on ne peut pas le regarder sans le comparer aux autres animes vus(logique vu notre esprit d'analyse et le nombre d'oeuvres disponibles sur le marché) , son niveau général baisse énormément. Un manga ecchi comme les autres, sans une once d'originalité et sans âme.

    To Love-Ru : Trouble

    Note finale : 12/20(seul), 05/20(en mode coup de gueule contre la paresse intellectuelle des auteurs)

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  • Etant à court de temps aujourd'hui je vais décaler l'article sur Isao Takahata à dans deux semaines et me concentrer sur un réalisateur au parcours moins long à savoir, Hiromasa Yonebayashi.

    Hiromasa Yonebayashi

    Affiliation : Studio Ghibli

     

    Partie I : L'historique

    Présentation générale

    Hiromasa Yonebayashi est un intervalliste, animateur et réalisateur de films d'animation japonais. Passionné par les grands espaces verts et connu pour habilement utiliser la magie dans ses oeuvres, il est l'actuel réalisateur principal du Studio Ghibli dans lequel il travaille depuis 1996. Second disciple d'Hayao Miyazaki après Yoshifumi Kondo, décédé en 1998, il est principalement connu pour son travail en tant que réalisateur d'Arrietty, le petit monde des chapardeurs.

     

    Enfance et jeunesse

    Hiromasa nait le 10 juillet 1973 à Nonoichi dans la préfecture d'Ishikawa. Sa nature discrète et sa pudeur font qu'on ne connait que peu de choses de son enfance si ce n'est qu'elle a été "normale" d'après ses dires. Il se passionne en tout cas très tôt pour l'animation et tombe notamment en admiration totale devant les premières oeuvres de Miyazaki qui devient son idole. Il effectue des études de design dans l'Université d'Art de Kanazawa et continue à alimenter sa passion pour l'animation. Une fois son diplôme en poche et après pas mal d'entraînement, Hiromasa Yonebayashi tente de décrocher un job dans le studio de ses rêves : Ghibli. Il est alors reçu par les dirigeants et passe des essais. Contre toute attente, malgré son manque d'expérience, il est recruté et ce, dès 1996.

     

    Les débuts en tant qu'intervalliste et animateur

     

    Un peu perdu à l'idée de rejoindre un si prestigieux studio, Yonebayashi se motive et tente le tout pour le tout. Il est joint au projet Princesse Mononoke dès son arrivée. Il partage son temps entre l'animation et la clean-up animation(j'ignore le terme en français, s'il en existe un) qui consiste à affiner les modèles de base pour permettre une animation sur un modèle plus "réaliste" et propre. A ce moment là il ne travaille cependant pas exclusivement pour Ghibli et fait quelques boulots ailleurs. Il est notamment animateur sur le film Jin-Roh : La Brigade des Loups de Hiroyuki Okiura et même animateur-clé sur la série Serial Experiments Lain, tout ça en 1998. Il retravaille ensuite pour Ghibli en tant qu'animateur sur Mes Voisins les Yamada(d'Isao Takahata) et en tant qu'animateur clé sur Ghiblies Episode 1 et Le Voyage de Chihiro. Trouvant son travail excellent et son comportement humble, Miyazaki décide de le promouvoir en lui confiant le poste de directeur de l'animation sur le court-métrage Mei et le Chatonbus qui sort en 2003 dans le Musée Ghibli. C'est définitivement ce passage qui fera entrer Yonebayashi dans la classe des animateurs de grand talent.

     

    D'animateur à animateur-clé

    On peut considérer que c'est à partir de ce moment là que Yonebayashi est passé animateur-clé. Avant on pouvait entre autres lui confier ce poste, mais dès 2003 il ne peut plus descendre dans la hiérarchie. Son statut est confirmé. 2004 est une bonne année pour lui avec Le Château Ambulant(de Miyazaki) et la série Monster pour lesquels il est animateur-clé encore une fois. Son travail remarquable et son exigence de qualité semblable à celle de Miyazaki lui attire la sympathie de ce dernier. Il va par la suite travailler sur Les Contes de Terremer en tant qu'assistant du directeur de l'animation et sur le court-métrage Monmon l'araignée d'eau en tant qu'animateur-clé. Il fait ensuite une petite infidélité à Ghibli en bossant sur Nasu, un OAV de Madhouse. Mais son travail se concentre essentiellement dans le studio fondé par Miyazaki, avec qui il devient de plus en plus proche.

    Hiromasa Yonebayashi

    D'animateur-clé à réalisateur

    Miyazaki souhaite alors tester Yonebayashi pour savoir s'il est prêt à lui succéder. Cependant il pense que c'est un peu tôt et préfère s'en servir comme animateur-clé sur Ponyo sur la falaise. Cependant dès la fin du film, il le lance sur un nouveau projet ambitieux : Arrietty. C'est la première fois que Yonebayashi va travailler en tant que réalisateur. La pression est forte mais sa similarité avec Miyazaki fait que le studio comprend rapidement où il veut en venir et ce qu'il veut faire. Arrietty sort en 2010 et est un succès critique incontestable même si les bénéfices auraient pu êtres meilleurs. Le film est notamment félicité pour ses couleurs incroyables et son réalisme en ce qui concerne les plans larges et la végétation. Yonebayashi est alors très proche de Miyazaki dans le style, si bien qu'on craint de moins en moins un départ à la retraite du maître. Yonebayashi travaille ensuite comme animateur-clé sur un projet d'un autre représentant du futur du studio : Goro Miyazaki. La Colline aux coquelicots sort en 2011 et bénéficie de la même considération qu' Arrietty. L'année 2013 vient et Miyazaki tire sa révérence, laissant sa place à son disciple qui se lance dans un deuxième projet de réalisation : Souvenirs de Marnie, un film adapté d'un livre de jeunesse anglais. Le film sort à l'été 2014 mais n'engrange pas suffisamment d'argent pour rendre le studio bénéficiaire. Par conséquent il est à l'heure actuelle considéré comme un échec même si le succès critique semble être au rendez-vous. Le film sort en janvier 2015 chez nous, nous pourrons donc nous faire notre propre avis à ce moment là. Toujours est-il qu'Hiromasa Yonebayashi occupe aujourd'hui un poste de prestige et d'importance et qu'on peut lui faire confiance pour honorer ce blason. Malgré son manque d'expérience et les quelques petites erreurs de débutant qu'il peut faire, son travail vaut le coup d'oeil et sa carrière est à suivre de près.

    Hiromasa Yonebayashi

     

    Partie II : Le style

    Cette partie sera assez courte. Il est pour l'instant difficile de définir un style propre à Yonebayashi, encore trop inspiré de Miyazaki. Mais on peut toutefois noter l'importance des couleurs, du réalisme et de la végétation dans son travail. Il anime notamment les scènes clés avec beaucoup d'énergie et une réelle passion qui se sent dans l'enchaînement des actions. Pour le reste, il est très proche de Miyazaki, certains diront trop proche, mais l'essentiel de sa carrière est à venir. N'oublions pas qu'il n'a que 41 ans.

    Hiromasa Yonebayashi

     

    Partie III : Son oeuvre

     

    En tant qu'animateur

    1997 : Princesse Mononoke d'Hayao Miyazaki

    1998 : Jin-Roh : La Brigade des Loups de Hiroyuki Okiura

    1999 : Mes Voisins les Yamada d'Isao Takahata

     

    En tant qu'animateur-clé et directeur de l'animation

    1998 : Serial Experiments Lain(anime)

    2000 : Ghiblies Episode 1 de Yoshiyuki Momose

    2001 : Le Voyage de Chihiro d'Hayao Miyazaki

    2003 : Mei et le Chatonbus d'Hayao Miyazaki

    2004 : Monster(anime) et Le Château Ambulant d'Hayao Miyazaki

    2006 : Les Contes de Terremer de Goro Miyazaki et Monmon l'araignée d'eau d'Hayao Miyazaki

    2007: Nasu de Kitaro Kosaka(OAV)

    2008 : Ponyo sur la falaise d'Hayao Miyazaki

    2011 : La Colline aux Coquelicots de Goro Miyazaki

     

    En tant que réalisateur

    2010 : Arrietty, le petit monde des chapardeurs(il est aussi en charge des storyboards et du personnel)

    2014 : Souvenirs de Marnie

    Hiromasa Yonebayashi

     

    Voilà donc pour aujourd'hui. La faute à un emploi du temps conséquent je n'ai pas pu faire plus long. J'espère que ça vous aura plu et que vous aurez découvert un gars qui vaut la peine qu'on surveille son travail.

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  • Pour ce deuxième article j'ai opté pour un studio moins connu mais très talentueux, Bones.

    Bones

    Date de création: Octobre 1998

    Fondateurs: Masahiko Minami, Hiroshi Ousaka, Toshihiro Kawamoto

    Milieu: Films d'animation/Animes/Jeux vidéo

     

     

    Partie I : L'historique

     

    Le résultat d'une décision courageuse

     Nous sommes en 1998. Masahiko Minami est un producteur talentueux travaillant chez la Sunrise sur des projets comme Cowboy Bebop, Vision d'Escaflowne ou encore Mobile Fighter G Gundam. Cependant l'homme commence à en avoir assez d'obéir et rêve d'un peu plus de liberté dans ses productions. Il fait alors ce que peu de gens ont le courage de faire, il démissionne de son poste et décide de fonder sa propre boîte. Il est pour cela accompagné de deux amis animateurs travaillant eux aussi chez la Sunrise, Hiroshi Ousaka et Toshihiro Kawamoto. C'est en octobre de cette année que nait le studio Bones. Minami en devient alors officiellement le tout premier Président et jouit alors de pouvoir produire ce qu'il veut.

    Bones

     

    Une affiliation à la Sunrise

    Pour autant les trois fondateurs ne sont pas du tout en mauvais termes avec leur précédent employeur. Au contraire même, à la surprise générale, la Sunrise propose immédiatement un partenariat sur plusieurs projets au jeune studio. Le premier d'entre eux est le film adapté de l'anime Vision d'Escaflowne, Une fille sur Gaïa. Le film marche plutôt pas mal et la Sunrise est satisfaite de sa nouvelle alliée. Par conséquent d'autres projets sont lancés dont Cowboy Bebop le film qui est une autre co-production avec le studio Bones. C'est un succès phénoménal et Shin'ichiro Watanabe est très satisfait. Bones trouve alors en la Sunrise son nouveau mentor et allié. En parallèle le studio se fait une place dans le monde des animes en produisant notamment Karakuri kiden Hiwou senki ou encore Angelic Layer. Toutefois, l'affiliation avec la Sunrise reste au premier plan ce qui fait naître les premières critiques. On note par exemple un rendu très similaire aux oeuvres Sunrise dans les animes Bones. Le studio doit alors se créer une identité ou sa vie prendra fin.

     

    L'année 2002 : l'année Bones

    Le studio se remet alors longuement en question. Les idées fusent mais aucune n'est retenue. Puis vient un jour où une idée germe dans l'esprit de l'équipe créative, de plus en plus nombreuse au fil du temps, celle qui permettra de bâtir au studio une solide réputation : RahXephon. L'anime est confié à Yutaka Izubuchi et sort en 2002. Composé de 26 épisodes il se verra compléter par un long-métrage sorti la même année. Si l'on sent l'influence de la Sunrise sur l'oeuvre, le studio Bones a pourtant réussi à créer quelque chose d'unique souvent comparé au raz-de-marée Neon Genesis Evangelion, ce qui n'est pas rien. Le succès arrive alors en masse et le studio peut alors lancer plusieurs projets simultanés. Celui qui est alors surtout connu au Japon va pouvoir viser une carrière internationale. Au début de l'année 2003, trois animes sont prêts à combler les spectateurs. Trois animes qui vont changer à jamais la vie des membres de Bones.

    Bones

     

    La confirmation du succès : les premiers pas dans la cour des grands

    Le premier d'entre eux est Scrapped Princess. Anime de fantasy très typé shônen, il remporte un certain succès malgré des défauts évidents. Son impact est principalement national mais renforce tout de même considérablement l'influence du studio sur le peuple japonais. De plus on constate que l'influence de la Sunrise sur les oeuvres de Bones est désormais révolue. Le deuxième anime est nettement plus sombre et international, il s'agit de Wolf's Rain une série post-apocalyptique réalisée par Tensai Okamura. Gros succès que cet anime qui propulse le studio Bones dans la cour des grands et notamment de ceux qui osent prendre des risques, une chose très appréciée par les otakus. Enfin le troisième anime est bel et bien celui de la gloire. Après des discussions avec Hiromu Arakawa Bones obtient l'accord de la mangaka et de son éditeur. La série Fullmetal Alchemist va voir le jour. Véritable carton de l'année 2003, déclinée en jeux vidéo, OAV et films cette série va faire connaître le petit studio dans le monde entier. La série est notamment diffusée dans le créneau horaire habituellement réservé aux séries Gundam, c'est dire le potentiel du bébé. Pendant les années qui vont suivre, Bones va continuer à produire principalement des animes et avec succès. On lui doit notamment Eureka Seven, Jyu Oh Sei ou Ouran High School Host Club.

    Puis le studio se fait à nouveau remarquer en 2007 avec plusieurs grosses productions à commencer par Sword of the Stranger, un film de samouraïs épique et superbement animé. Viendra ensuite la série Darker than Black et The Skull Man. En 2008 c'est Soul Eater qui voit le jour et connait également un franc succès. D'autres plus petits projets sont également lancés et globalement, le studio se porte très bien pendant cette période.

    Bones

     

    Le retour aux sources du succès

    Voulant cependant créer un nouveau blockbuster de l'anime, le studio se met en tête de reprendre son précédent bébé Fullmetal Alchemist, série qui différait beaucoup du manga original d'Arakawa. Bones lance alors Fullmetal Alchemist Brotherhood, adaptation hyper fidèle du manga puis un film à la suite, L'Etoile Sacrée de Milos. Nouveau succès colossal qui sera succédé par la suite de Darker than Black et d'Eureka Seven. Bones est alors gage de confiance pour les éditeurs et producteurs. L'animation très fluide, les couleurs réalistes et le sérieux des travailleurs compensent un certain classicisme. Le studio est donc naturellement choisi pour le projet Halo Legends qui vise à créer sept courts-métrages adaptés de l'univers du célèbre jeu vidéo. Avec RahXephon et Eureka Seven Bones avait déjà travaillé dans le domaine du jeu vidéo, ou plutôt avait laissé faire Bandai pour adapter les animes en jeux. Par conséquent ce n'était pas une première. Le segment 4 est donc le fruit du travail du studio de Minami. D'autres studios prestigieux ont également bossé sur le projet comme Studio 4°C, Production I.G. ou la TôEI.

     

    La vie est un long fleuve tranquille

    Depuis plus grand chose. Le studio a notamment crée Space Dandy, la dernière idée saugrenue de Shin'ichiro Watanabe ou encore Noragami qui s'est achevé en mars 2014. Les animes sont bien reçus, ni trop ni pas assez et Bones travaille à son rythme en étant presque certain du succès de ses bébés. Par conséquent rien de bien notoire si ce n'est un top niveau inébranlable. Pour changer un peu les habitudes, Minami a toutefois décidé de se lancer plus sérieusement dans le domaine du jeu vidéo au même titre que le Studio Ghibli. Ainsi Bones a travaillé sur Professeur Layton vs Phoenix Wright ou encore Phoenix Wright : Dual Destinies, en partenariat avec Capcom et Level-5. Le studio suit donc son petit bout de chemin et enchaîne les succès, parfois modérés, sans jamais tomber dans l'échec.  

     

    Partie II : Les méthodes de travail

    Le travail technique

    Bones, en tant que studio reconnu, se doit de maintenir un niveau technique assez exigeant. Et c'est ce qu'il fait depuis de nombreuses années. L'élément principal de son travail est la qualité de l'animation. Celle-ci se doit d'être d'une fluidité exemplaire quitte à délaisser certains autres aspects d'un anime ou d'un film. C'est risqué de procéder ainsi mais jusqu'à maintenant, cela a toujours marché. Et le rendu global est en général de bon niveau, délaisser ne voulant pas dire bâcler ou rater. En dehors de cette approche de la fluidité, le studio vise dans le classicisme même s'il essaye de changer quelques petits choses pour chaque anime afin de créer une atmosphère visuelle unique. Par ce fait, il crée une identité propre à ses oeuvres rendant souvent difficilement reconnaissable sa patte. Impressionnant de voir à quel point il s'amuse avec les spectateurs. C'est donc du travail sérieux, bien fait mais qui ne compte pas parmi les cadors du genre tels que Madhouse ou Ghibli.

    Bones

     

    Une mentalité exemplaire

    Ce qui est vraiment notable avec Bones, c'est sa capacité à se maintenir à un niveau excellent sans jamais chuter ni même chercher à occuper la première place. Il ne cherche pas à vaincre les autres mais seulement à contenter les spectateurs ou, dans le pire des cas, à les décevoir le moins possible. J'aime beaucoup cette manière de travailler qui doit ôter pas mal de pression aux travailleurs. J'aime ce genre de mentalité, on essaye de faire le mieux qu'on puisse, et on voit après. Jamais on ne fait attention aux concurrents. C'est peut-être ce qui causera la perte du studio mais pour l'instant, il s'en sort bien et nous aussi.

     

    Partie III : Les membres

     Comme chaque studio, Bones est composé d'une équipe plus ou moins grande en fonction des projets. Mais on note toutefois de gros noms réguliers qui ont contribué à la renommée du bébé de Minami.

    -Evidemment les trois créateurs, Minami, Ousaka et Kawamoto, toujours amis et ensemble.

    -Yasuhiro Irie, animateur et réalisateur affilié au studio. Il est notamment le réalisateur de Fullmetal Alchemist Brotherhood.

    -Seiji Mizushima, un régulier de Bones et Sunrise. Il a notamment réalisé le film Gundam 00 chez la Sunrise et Fullmetal Alchemist chez Bones.

    -Takuya Igarashi, un réalisateur free-lance ayant beaucoup oeuvré chez Bones notamment sur Soul Eater ou Ouran High School Host Club.

    -Tensai Okamura(Darker than black) et Yutaka Izubuchi(RahXephon), deux réalisateurs majeurs du studio.

    -Shin'ichiro Watanabe, lui n'est pas vraiment membre mais il a beaucoup travaillé avec et entretient de très bonnes relations.

    Bones

    Minami en personne

     

    Partie IV : L'oeuvre

    Animes

    2000 : Karakuri kiden Hiwou senki

    2001 : Angelic Layer

    2002 : RahXephon

    2003 : Scrapped Princess, Wolf's Rain et Fullmetal Alchemist

    2004 : Kenran Butoh Sai : The Mars Daybreak et Kurau : Phantom Memory

    2005 : Eureka Seven

    2006 : Ouran High School Host Club, Jyu Oh Sei et Tenpo ibun ayakashi ayashi

    2007 : Darker than black et The Skull Man

    2008 : Soul Eater, Niju-Menso no Musume et Bonen no Xamdou

    2009 : Fullmetal Alchemist Brotherhood, Tokyo Magnitude 8.0 et Darker than black : Ryusei no Gemini

    2010 : Heroman et Star Driver

    2011 : Gosick, No.6 et Un-Go

    2012 : Eureka Seven Ao et Zetsuen no Tempest

    2013 : Otono Joshi no Anime Time

    2014 : Captain Earth, Space Dandy, Soul Eater Not!, Noragami, Chaika, Space Dandy II, Hitsugi no Chaika et Kekkai Sensen

    Films d'animation

    2000 : Escaflowne, une fille sur Gaïa

    2001 : Cowboy Bebop, le film

    2002 : RahXephon, le film

    2005 : Fullmetal Alchemist : Conqueror of Shamballa

    2007 : Sword of the Stranger

    2009 : Eureka Seven, le film

    2010 : Halo Legends(court-métrage, Segment 4)

    2011 : Fullmetal Alchemist, l'Etoile sacrée de Milos, Towa no Quon et Un-Go

    2013 : Star Driver, le film

    Jeux vidéo

    2003 : RahXephon Blu Sky Fantasia

    2005 : Eureka Seven volume 1 : The New Wave

    2006 : Eureka Seven volume 2 : The New Vision

    2012 : Code of Princess, Liberation Maiden et Professeur Layton vs Phoenix Wright

    2013 : Phoenix Wright : Ace Attorney : Dual Destinies

    Bones

    Voilà donc pour ce studio. C'était plus léger que l'article sur Ghibli et tant mieux. J'espère vous avoir donné envie de vous renseigner sur Bones qui est un studio qui le mérite vraiment. On se retrouve donc demain pour un nouvel article sur un travailleur de l'animation.

     

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  • On enchaîne aujourd'hui avec Magic Tree House, un film d'animation très frais et plein de jeunesse.

    Magic Tree House

    Nom Original: Magic Tree House

    Réalisateur: Hiroshi Nishikiori

    Année de sortie: 2011

    Genre: Aventure, Fantastique, Familial

    Studio: Media Factory

    Durée: 1h45

    Magic Tree House

    Destiné principalement aux enfants, Magic Tree House est un film très frais et très agréable qui m'a pas mal surpris. Adapté d'une série de livres pour enfants américaine de Mary Pope Osborne(dont le 52ème livre est sorti il y a peu) le film nous présente quatre histoires sortie de l'imagination débordante de l'auteure. L'histoire commence dans un monde lointain, un monde rempli de magie. Deux enfants qui ont cassé un vase viennent demander de l'aide à Morgan Le Fay, leur mentor, une magicienne de haut niveau. Celle-ci les aide en utilisant un sort mais elle est tout de suite après piégée par un autre magicien à l'aide d'un livre maudit. Morgan est alors envoyée sur Terre dans la peau d'une souris. Elle atterrit à Frog Creek, une petite ville de Pennsylvanie. Dans cette même ville vivent Jack et sa petite soeur Annie, deux enfants à l'opposé l'un de l'autre. Jack est solitaire et adore la lecture alors qu'Annie est sportive et turbulente, fan d'aventure. C'est en rentrant chez eux après une énième bêtise d'Annie que la petite fille aperçoit la souris sur le bord du chemin. Elle aperçoit alors une cabane dans les arbres, une cabane qui n'était pas là avant. Elle force Jack à la suivre et grimpe tout en haut. Pour les deux enfants et la magicienne, c'est une découverte formidable. La cabane est remplie de livres traitant de tous les sujets. Par un hasard total, les enfants manifestent le voeu de se rendre dans le monde des dinosaures présents sur l'un des livres. Un flash survient alors. Au réveil, ils sont bel et bien chez les dinosaures. Pour les deux enfants, c'est une mine d'or d'aventures qui se dévoile. C'est aussi un moyen pour eux d'apprendre l'un de l'autre et pour Morgane, de comprendre l'erreur qui l'a amenée ici.

    Magic Tree House

    Extrêmement enfantin, le film s'oriente clairement vers un public jeune. Pourtant je ne me suis pas senti exclu et j'ai vraiment beaucoup apprécié cette histoire toute simple mais tellement pleine de possibilités. Portées par des graphismes sublimes et une bande-son de grande qualité, les quatre histoires sont très agréables à suivre, pleines de bon sens et vraies. De plus, les personnages sont super attachants et bénéficient d'un doublage de haute volée pouvant faire pâlir les plus grosses productions japonaises. C'est de l'excellent travail alors si vous avez le temps et ne savez pas quoi regarder, je vous conseille ce film qui fait du bien. C'est sympa de retomber en enfance de temps en temps et Magic Tree House permet justement cela. Preuve s'il en fallait que ce n'est pas parce qu'on est enfant qu'on doit sans arrêt nous servir de la merde. Le film est bien scénarisé, bien mis en scène et très sympathique.

    Magic Tree House

    De plus j'ai été bluffé par la technique remarquable. Que ce soit la partie avec les dinosaures, celle avec les pirates ou la partie moyenâgeuse c'est super beau. Les effets de lumière, les couleurs et le chara-design sont superbes et maintenus tout du long, sans jamais vaciller. Seul petit problème, les animations parfois spéciales. Si les personnages sont bien animés, il n'en est pas forcément autant des dinosaures notamment. Mais bon, on peut pardonner un si léger défaut. Pour conclure Magic Tree House est un film émouvant et très bien fait qui se place sans aucun doute parmi les indispensables pour enfants. Un très bon film donc.

    Magic Tree House

    Note finale : 17/20

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  • On enchaîne avec l'article du jour : Dance in the Vampire Bund.

    Dance in the Vampire Bund

    Nom Original: Dance in the Vampire Bund

    Auteur: Nozomu Tamaki

    Années de production: 2010

    Catégorie: Seinen

    Genre: Fantastique, Action, Comédie

    Studio: Shaft

    Durée: 12 épisodes de 22 minutes + 1 OAV de 22 minutes

    Dance in the Vampire Bund

    Débuté en 2005 et achevé en 2012, le manga Dance in the Vampire Bund de Nozomu Tamaki a eu un succès considérable au pays du Soleil levant. Par conséquent il n'est pas étonnant d'avoir vu débarquer une série animée en 2010. L'anime nous plonge dans un monde similaire au nôtre où vampires et loups-garous existent mais se cachent. Un soir, une émission télévisée est organisée avec pour sujet principal de débattre de l'existence des vampires. Des célébrités sont donc présentes et donnent leur avis. Mais la soirée dégénère quand de vrais vampires attaquent les studios. Ils sont arrêtés et c'est alors qu'une petite fille blonde se présente à l'assemblée. Elle se nomme Mina Tepes(du nom de Vlad Tepes, l'empaleur alias Conte Dracula) et assure être la dernière dirigeante des créatures de la nuit. Son but est de construire une cité pour vampires au large des côtés japonaises : Vampire Bund. Mais ceux dont les croyances viennent d'êtres ébranlées ainsi que plusieurs vampires mécontents de voir leur existence dévoilée ne vont pas être d'accord avec Mina. La jeune vampire va donc devoir compter sur son acolyte Akira, un jeune loup-garou, pour échapper aux nombreux attentats orchestrés par ses ennemis.

    Dance in the Vampire Bund

    Bon si excepte le scénario ultra vu et revu des vampires/loups-garous et le truc très classique du descendant de Dracula....eh bah on a rien d'original. C'est limite chiant même. J'exagère heureusement, en fait l'anime n'est pas vraiment bien scénarisé mais se révèle suffisamment drôle pour se laisser suivre. Ce n'est certes pas passionnant mais on aurait pu faire pire. Cependant il contient un immense défaut, ou en tout cas ce que je perçois comme étant un défaut, qui m'a littéralement fait vomir et qui explique mon inimitié pour cette série : la mise en scène. Même si vous ne comptez pas regarder la série, essayez de visionner le premier épisode et contemplez cette mise en scène : c'est affreux. Complètement dans la surenchère à tel point qu'on ne comprend pas toujours ce qui se passe à l'écran, la mise en scène est sincèrement très mauvaise. C'est barré et trop décalé pour pouvoir faire une bonne entrée en matière. Malheureusement c'est un mauvais choix de l'équipe créative. On démarre de manière banale le temps que la base du scénario soit installée, ensuite on peut partir en couille mais pas avant. Là c'est n'importe quoi dès le début et ça part encore plus en vrille par la suite. Je n'aime pas du tout cette mise en scène bien trop singulière pour être intéressante. Mais qu'elle ne soit pas intéressante c'est mon avis, par contre quand on a carrément du mal à suivre tellement c'est incompréhensible et parfois vomitif là c'est un vrai défaut dommageable. Rien que pour cet aspect je déteste cet anime qui ne donne pas du tout envie de le voir. C'est très mauvais à mes yeux. Cependant je peux comprendre que certains passent au-dessus et apprécient l'anime. Avec ses personnages originaux et son humour efficace Dance in the Vampire Bund n'est clairement pas une immondice. Mais cette mise en scène, c'est au-dessus de mes forces.

    Dance in the Vampire Bund

    Techniquement, on est par contre à l'opposé de la mise en scène, c'est du grand art. Même si les personnages ne dégagent aucun charisme physique, ils sont beaux, nets et bien animés. Les couleurs sont splendides et les effets d'ombre vraiment impressionnants. On notera également le soin tout particulier accordé à Mina. Seul bémol, la bande-son plus que moyenne. Le reste est techniquement irréprochable ce qui rend d'autant plus critiquable la mise en scène qui foire tout. Vraiment dommage. Cependant je comprends que d'autres aiment et c'est pourquoi je vous conseille d'essayer cette série pour vous faire votre propre avis. Vous pourriez trouver là une perle rare. Moi je passe mon chemin.

    Dance in the Vampire Bund

    Note finale : 08/20

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