• On enchaîne en toute logique avec le deuxième épisode de la saga des McPherson : Still Life.

    Still Life

    Développeur: Microïds

    Editeur: MC2 France

    Support: PC

    Date de sortie euro: 14 avril 2005

    Genre: Aventure, Enquête, Point'n'click

    Still Life

    Malgré ses nombreux défauts, Post Mortem a réussi à se créer une véritable identité et a marqué la scène du jeu d'aventure français. Il n'est donc pas surprenant d'apprendre qu'il a eu une suite en la personne de Still Life, un jeu que je connaissait depuis longtemps sans savoir qu'il faisait partie de cette saga. Fort heureusement, Still Life est très différent de Post Mortem en terme de gameplay et de travail technique ce qui a déjà pu permettre de gommer les principaux défauts du premier épisode. Mais que vaut-il réellement ? Réponse maintenant.

    Still Life est donc un jeu d'enquête ambiancé polar se déroulant à Chicago dans l'Illinois, en 2005. On y suit l'histoire de Victoria McPherson, un agent spécial du FBI et accessoirement petite-fille de Gus McPherson(le héros de Post Mortem), qui enquête sur une série de meurtres commis sur des femmes. Mis en scène de manière diabolique, les cadavres des victimes font penser à l'équipe de Vic que le tueur est bien plus qu'un simple fou. Malgré quelques pistes, l'équipe patauge et rien ne permet d'avancer dans l'enquête. C'est au cours d'une visite chez son père que la jeune femme va replonger dans les souvenirs de son grand-père Gus, qui a enquêté à Prague dans les années 20, sur une affaire très similaire. Trop similaire. Victoria va alors s'inspirer de son grand-père pour tenter d'arrêter le mystérieux tueur masqué.

    Still Life

    Still Life est donc scindé en deux parties. L'une avec Victoria en 2005 et l'autre avec Gus en 1920. J'aime personnellement beaucoup cette idée de séparer les histoires afin de permettre un meilleur développement des deux scènes. Le scénario impliquant Gus est franchement prenant et aussi bien ambiancé que Post Mortem. Les énigmes sont captivantes et l'enquête suscite beaucoup notre intérêt, seul bémol, les coupures avec l'histoire de Victoria sont un peu trop régulières. On est en plus trop brutalement arraché du journal de Gus et ce pour retourner dans l'époque moderne avec Victoria, où nous attend un univers tout autre. Si l'ambiance et les personnages sont véritablement géniaux(mention spéciale à Victoria) le scénario peine à nous convaincre la faute à un rythme beaucoup trop lent uniquement là pour gonfler artificiellement la durée de vie du titre. Qui plus les énigmes sont très difficiles, trop difficiles, tordues et souvent illogiques(bah ouais l'énigme la plus dure c'est celle qui consiste à faire du pain d'épice dans la cuisine du père de Victoria et alors ??? C'est vachement plus chaud que de résoudre un meurtre). On est vite frustré et cela ne va pas en s'arrangeant car devinez quoi ???? (SPOILER) Eh bah à la fin, après s'être cassé le cul pour trouver le tueur, eh bah on sait toujours pas qui c'est parce que son corps tombe dans la flotte LOL(FIN DU SPOILER ET ECHEC DE LA TENTATIVE DE SUICIDE).

    Still Life

    Enfin bref, vous l'aurez compris, l'ambiance est toujours géniale mais encore une fois, les petites manies françaises ternissent le tableau. A croire que gérer le suspens et maintenir un rythme haletant est impossible pour nous français. Dommage donc même si dans l'ensemble, l'histoire est d'assez bonne facture(surtout la partie avec Gus, beaucoup moins frustrante). Au niveau du gameplay cela reste un point'n'click classique mais avec plus de souplesse et quelques ajouts intéressant comme le fait d'utiliser les flashs de Gus pour décortiquer une scène de crime ou encore de procéder à l'analyse scientifique des lieux avec Victoria. Plutôt pas mal. De plus les activités sont assez variées afin d'offrir au joueur un jeu sans répétitivité, cela ne fonctionne pas tout le temps mais l'effort est là. Le jeu est donc agréable à prendre en main malgré une énorme lenteur du personnage principal mais au moins, on est débarrassé des bugs du premier épisode. Autre amélioration, quoique légère, la durée de vie passe de 6 à 8 heures. C'est toujours maigre mais si vous galérez vraiment dans les énigmes, il est possible d'atteindre les 10-12 heures de jeu. Rien de bien folichon cependant puisque vous serez sans doute frustré.

    Still Life

    En terme de technique, le jeu dépasse aisément son ancêtre et présente un aspect visuel très honorable avec quelques effets de lumière magnifique et une véritable ambiance graphique. A n'en pas douter la direction artistique a été un des points cruciaux du développement. Niveau sonore c'est bien plus agréable que Post Mortem, les musiques sont assez basiques mais fonctionnent bien et surtout, les doublages sont corrects. Bien loin des monstruosités du premier opus de la saga. Dans l'ensemble, le niveau technique est satisfaisant voire même bon malgré quelques petits défauts inhérents au genre. Still Life est donc un bon jeu qui m'a plu mais que j'ai trouvé en même temps extrêmement frustrant. Ne serait-ce que par la difficulté et l'étrangeté des énigmes le jeu peut rapidement devenir un cauchemar mais alors quand on rajoute les déplacements des personnages et la fin horrible du scénario on échappe difficilement à une certaine dose de frustration. Il faut donc prendre son mal en patience et enchaîner les petites sessions de jeu car indéniablement, cela vaut le coup. Mais je peux comprendre les réactions négatives vis à vis de ce jeu. Moi j'ai aimé même s'il est très imparfait et j'ai été heureux de savoir qu'il avait une suite.

    Still Life

    Graphismes: 14/20

    Gameplay: 14/20

    Durée de vie: 12/20

    Bande-son: 13/20

    Scénario: 13/20

    Note finale : 13/20

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  • Aujourd'hui jeudi, mon épreuve est passée, je me suis reposé, je reprends donc les articles avec un jeu vidéo que j'ai essayé il y a peu : Post Mortem, le premier épisode de la saga des McPherson.

    Post Mortem

    Développeur: Microïds

    Editeur: Microïds

    Support: PC

    Date de sortie euro: 13 novembre 2002

    Genre: Aventure, Point'n'click, Enquête

    Post Mortem

    Après avoir remis mon PC en état j'ai décidé de découvrir plus en détail la plateforme Steam que je ne connaissais que peu. J'en ai donc profiter pour me procurer tout un tas de titres pas chers histoire de me lancer dans les jeux PC. J'ai pu trouver en période de soldes la saga des McPherson à moins de quatre euros, une saga d'enquêtes policières plutôt reconnue qui me faisait envie. C'est donc le premier épisode qui sera le sujet du jour, les deux autres jeux suivront demain et samedi.

    Post Mortem est donc un jeu ambiancé polar qui se déroule dans le Paris des années 20. On y incarne Gustav McPherson, un ancien détective privé américain reconverti dans la peinture. Un soir, alors qu'il travaille sur un tableau, il reçoit la visite de la mystérieuse Sophia Blake qui lui demande de trouver l'assassin de sa soeur et de son beau-frère. Gus refuse avant de céder devant l'insistance de la dame, qui lui promet une forte récompense. Il se met alors en quête de l'identité du meurtrier dont tout Paris parle, celui qui a décapité le couple dans leur chambre d'hôtel. En parlant avec les employés de l'hôtel mais aussi avec les clients et la police, Gus se rend vite compte que quelque chose de bien plus important qu'un simple meurtre est en train de se dérouler. Seul son instinct pourra l'aiguiller dans cette terrible enquête où l'on ne peut faire confiance à personne.

    Post Mortem

    D'emblée, le titre des petits français de Microïds met l'ambiance. C'est pesant, parfois oppressant mais toujours réaliste et fidèle à l'esprit de l'époque. Les musiques sont excellentes et posent la base d'une histoire très romancée et bien glauque. Pourtant, on ne peut s'empêcher de rapidement déchanter. L'histoire est à mes yeux décevante, pas beaucoup, mais tout de même. Le déroulement du récit pourrait bien fonctionner si plusieurs problèmes ne venaient pas changer la donne mais la fin est vraiment l'aspect dommageable du titre. Pour tout dire(léger spoiler) c'est trop occulte, trop surnaturel, moi j'aime les enquêtes réalistes, possibles(fin du spoiler). J'ai été déçu par ce point. Mais comme je le disais, il y a des problèmes qui viennent perturber le déroulement du récit. En fait, le jeu est un point'n'click classique, on interroge les personnages, on récolte des preuves et on les utilise. Banal donc, mais le problème c'est qu'il n'y a aucun ordre précis pour faire les choses. Une totale liberté ? Plutôt cool non ? Eh bien pas vraiment en fait. Régulièrement, quand on va parler à un personnage, on accède à toutes les options de dialogue possibles, c'est à dire qu'on peut parler à un personnage d'un événement que l'on a pas encore découvert dans le jeu voire même d'un événement qui n'a pas encore eu lieu. Du coup le jeu nous spoil plusieurs passages...Etrange non ? C'est même possible de découvrir l'identité du tueur assez vite à cause d'un bug de ce genre. Autant vous le dire, ça gâche énormément le scénario qui serait très sympa sans ça. Enorme déception donc. Et ce ne sont pas les personnages classiques voire médiocres qui vont relever le niveau bien longtemps. Dommage donc, le fond du jeu aurait pu être super sinon.

    Post Mortem

    Au niveau du gameplay c'est très classique. Un point'n'click comme on en a vu beaucoup mais ça ne gêne pas vraiment. Si on peut pester contre les énigmes un peu bizarres voire carrément tordues l'ensemble est solide et plaisant à jouer sans constituer pour autant une révolution. N'oublions pas que le jeu date de 2002 et en cela, il rend parfaitement hommage au genre dont il est issu. Au final, durant les maigres six heures de jeu qui composent l'aventure, on a accès à un gameplay sympa qu manque d'ergonomie mais qui reste praticable. Comme dit juste avant, la durée de vie est faiblarde mais au vu du peu d'intérêt du titre, ce n'est pas bien grave. L'auto-spoil gâche le tableau et on peine à apprécier vraiment l'aventure passées deux heures de jeu.

    Post Mortem

    Enfin, que dire de la technique ? Là aussi c'est mitigé. Le jeu est assez joli pour l'époque mais malheureusement il est bourré de bugs rendant l'aventure clairement moins captivante. De plus les doublages sont parmi les plus horribles qu'il m'ait été donné d'entendre, heureusement que les musiques viennent contrebalancer tout ça. Globalement, le titre n'a pas bénéficié d'un très sérieux travail technique. Ce n'est jamais l'essentiel dans un point'n'click mais on apprécie toujours de voir des efforts fournis pour les joueurs, ce n'est pas le cas ici. Dans l'ensemble donc Post Mortem est un jeu sympathique mais terriblement bâclé qui aurait pu être bien meilleur. Il a tout de même l'occasion de nous faire rêver pendant une heure et demi-deux heures et de nous présenter Gus McPherson, un héros attachant et unique dans la lignée des Sherlock Holmes, Monk et autres anomalies sociales. Un jeu un peu juste donc mais qui passait pour convenable en 2002.

    Post Mortem

    Graphismes: 13/20

    Gameplay : 13/20

    Durée de vie : 11/20

    Bande-son : 10/20(eurk les voix)

    Scénario : 07/20(auto-spoil quoi)

    Note finale : 11/20

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  • Dernier article avant une pause de trois jours voici Shaman King.

    Shaman King

    Nom Original: Shaman King

    Auteur: Hiroyuki Takei

    Années de production: 2001-2002

    Catégorie: Shônen

    Genre: Action, Aventure, Fantastique

    Studio: Xebec, Shueisha, Nippon Animation

    Durée: 64 épisodes de 22 minutes + 3 OAV de 30 minutes

    Shaman King

    Je ne suis pas spécialement fan des modes, je n'aime pas vraiment suivre la tendance comme la masse, mais s'il y en a bien une qui m'a sévèrement gonflé c'est bien Shaman King. Alors attention je préviens tout de suite, tout ce qui est dans cet article n'est que purement subjectif, en réalité je n'ai pas spécialement d'arguments indéniables sur la série. J'ai par hasard vu quelques épisodes et j'ai tout de suite trouvé ça très mauvais donc j'ai persisté puisque je ne me fait habituellement pas d'avis aussi vite et après une bonne vingtaine d'épisodes force est de constater que je déteste cet univers de A à Z. L'histoire se déroule dans un monde proche du notre où certaines personnes, des shamans, sont capables de communiquer avec les esprits et de les utiliser en combats afin de déterminer le meilleur d'entre eux. On y suit Yoh Asakura et son esprit Amidamaru, une équipe de choc censée apporter la paix aux défunts et aux vivants. Mais rapidement une force du passé va se faire ressentir par les shamans, une force qui va provoquer une guerre et de multiples affrontements etc etc etc. Bref, le scénario en lui-même n'a rien d'inspirant mais reste dans la lignée des shônens classiques, rien de bien méchant donc.

    Shaman King

    L'histoire est sans doute le seul aspect convenable que j'ai trouvé à SK, ce n'est pas vraiment intéressant mais c'est un bon prétexte aux combats donc c'est acceptable. Mais pour le reste...Bon on s'accorde généralement à dire que l'oeuvre est moche, visuellement c'est clairement pas très travaillé et le chara-design est affreux mais je ne pense pas qu'une autre chose puisse faire mieux. La bande-son est plate et fade au possible, l'animation n'a rien de sensationnel, les personnages sont lourds, répétitifs et aussi charismatiques qu'une chaussette, les combats sont ennuyeux, les ennemis aussi etc... Mais surtout, l'univers n'est pas accrocheur, tout du moins il ne m'a pas du tout accroché, il m'a même rejeté. Il arrive parfois, et ça vous est peut-être déjà arrivé, qu'un univers ne nous plaise pas sans raison particulière. Dès qu'on s'y immerge on se sent emmerdé et rejeté. Peu importe ce qu'on fait, peu importe combien on essaye on ne peut tout simplement pas se captiver pour ce dernier. Le sens critique ne fait pas tout, on a beau réfléchir et argumenter, parfois ça n'a pas lieu d'être et c'est ce que je ressens avec Shaman King. Personnellement je n'ai rien à reprocher à l'oeuvre hormis d'être un shônen hyper classique, tout le reste n'est que ressenti après rejet de l'univers. Objectivement, je pense qu'il y a de quoi satisfaire la majeure partie du public visé par les shônens, pourtant je n'arrive pas à apprécier SK et je n'ai jamais réussi. Je n'ai donc pas grand chose à dire mais je voulais tout de même le dire car je vois souvent sur des forums des gens se chercher des arguments pour exprimer leur passion ou leur dégoût d'un manga quand ils n'en ont pas. C'est tout à fait possible d'aimer ou de détester quelque chose sans raison, ou même alors que cette chose est affreuse. Moi par exemple j'adore le film Street Fighter avec JCVD pourtant c'est une daube monstrueuse mais je ne sais pas pourquoi j'en suis fan. Je ne cherche pas à comprendre plus que cela, parfois c'est comme ça. Donc au lieu d'inventer des excuses pour critiquer quelque chose, assumez de n'avoir rien à dire. Cela arrive de temps en temps. Moi j'ignore pourquoi mais je déteste sincèrement Shaman King, rien ne me touche dedans et passer trente secondes devant un épisode m'ennuie profondément. Je n'y suis pas sensible du tout et il n'y a pas à chercher plus loin. Donc si certains pouvaient s'inspirer de ce mode de pensée pour éviter de polluer les forums cela serait fort appréciable. Enfin bref, pour ceux qui ne sont pas concernés, désolé mais j'avais envie d'aborder ce sujet. J'ai utilisé SK pour en parler mais ça aurait pu être un autre anime. Pour ma part je ne noterais pas SK puisque je ne suis pas une seule seconde objectif, c'est un anime qui m'ennuie et que je trouve détestable. Pourquoi ? Lisez ce que j'ai écrit plus haut.

    Shaman King

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  • Une petite note pour vous mettre au fait des récents événement et ceux à venir.

    Alors tout d'abord merci pour votre soutien, le blog est proche d'atteindre les 27 000 visites et vient de dépasser les 61 000 pages vues. C'est bien au-delà de ce que je visais lors de sa création et ça fait très plaisir. Merci à vous.

    Ensuite j'écris ce message pour vous prévenir qu'il n'y aura aucun nouvel article sur le blog du lundi 17 au mercredi 19 novembre inclut. J'ai mes examens et je ne pourrai donc pas prendre le temps d'écrire un article.

    Pour finir j'étudie la possibilité de créer sur Leblogdegeek un forum puisque c'est une des nouvelles possibilités de la plateforme. J'ignore si je le ferai vraiment, c'est assez probable tout de même, mais j'ai quand même voulu vous le signaler. Réagissez si vous le souhaitez dans les coms pour me faire part de votre avis. Quoiqu'il en soit c'est tout pour ce billet, bonne soirée et à demain pour un très court article sur un anime.

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  • Aujourd'hui samedi 15 novembre nous enchaînons avec l'anime Scrapped Princess.

    Scrapped Princess

    Nom Original: Scrapped Princess

    Auteur: Ichiro Sakaki(scénariste), Yukinobu Asami(illustrateur)

    Années de production: 2003

    Catégorie: Shônen

    Genre: Heroic-Fantasy, Action, Aventure, Comédie

    Studio: Bones

    Durée: 24 épisodes de 22 minutes

    Scrapped Princess

    Adaptée de la série de romans d'Ichiro Sakaki, la série Scrapped Princess fut un des gros succès de 2003. Libre adaptation de l'histoire originelle, elle n'en demeure pas moins très inspirée du travail de l'auteur qui a vérifié une grande partie du contenu de l'anime. L'histoire se déroule dans un monde moyenâgeux teinté d'heroic-fantasy et rempli de magie, de prophéties et de combats. Alors que la famille royale du royaume de Leinwan vient d'accueillir une nouvelle membre en son sein, la 5111ème prophétie de Grendel prédit que la petite fille est le poison qui détruira le monde. En effet, une fois âgée de seize ans, le nouveau né des dirigeants de Leinwan plongera le monde dans le chaos. En conséquence la petite Pacifica, âgée de quelques jours, est jetée du haut d'une falaise. Mais défiant pour la première fois les prophéties de Grendel, elle survit par miracle et est surnommée Scrapped Princess(la princesse abandonnée). Sauvée par un mage de la Cour puis confiée à la modeste famille Casull Pacifica grandit paisiblement et en sécurité alors que tout le monde ignore sa localisation voire même sa survie. Elle devient alors une belle jeune fille blonde aux yeux bleus ce qui attire les regards au vu des cheveux bruns des Casull. Rapidement, les ennemis se penchent sur cette famille si ordinaire. Pacifica n'a alors plus d'autre choix que de fuir vers l'inconnu, mais ses frère et soeur adoptifs, Shannon et Raquel décident de l'accompagner. Ayant pris la décision de la protéger dès la première fois où ils l'ont vus, les deux jeunes gens se sont formé au combat. Shannon est un redoutable guerrier alors que Raquel pratique la magie à très haut niveau. Ensemble, la fratrie écume la campagne et visite le pays tout en fuyant les nombreux assassins de Grendel. Les rencontres seront nombreuses, parfois bonnes parfois mauvaises, mais nul doute, Pacifica est bien protégée.

    Scrapped Princess

    Scénaristiquement Scrapped Princess démarre très bien, vraiment très bien. Les personnages sont simples et attachants, Pacifica est touchante dans son rôle de petite peste agressive avec son frère mais adorable avec sa soeur, et les relations font vraies et sont efficaces. Puis viennent les premiers personnages secondaires et les premiers adversaires qui changent la donne. La première catégorie apporte un vent frais sur la série, bourré d'humour mais aussi de clichés d'heroic-fantasy(pas bien grave) alors que la seconde oriente le scénario vers plus de noirceur et de mystères malgré un manque évident de charisme. Plus étonnant, l'univers heroic-fantasy se combine avec de la science-fiction post-apocalyptique dès la moitié de la série. Et je dirais que c'est à peu près là que le niveau baisse grandement. Les deux univers présentés sont intéressants mais combinés, ça fait clairement tâche, c'est trop grossier. C'est dommage d'autant que les personnages, si on excepte les méchants, réussissaient à nous immerger dans n'importe quelle situation. Là, même eux ne peuvent plus. Si ça se regarde avec beaucoup de sympathie, on ne peut pas s'empêcher de trouver tout ce qui se passe étrange ce qui nous prive de toute immersion dans l'anime. J'ignore si le transfert s'opère mieux dans les romans mais toujours est-il qu'ici il manque un sérieux travail sur la mise en scène qui est dans l'ensemble assez bâclée dans Scrapped Princess. La première moitié de l'anime est donc vraiment bonne même si le scénario se développe lentement alors que la seconde, se regarde avec un peu moins de plaisir. Dans l'ensemble cela reste très correct toutefois un autre défaut majeur est à signaler. Fans de combats passez votre chemin ! En effet ces derniers sont globalement assez ternes et ne passionnent jamais. C'est assez étrange pour de l'heroic-fantasy mais c'est pourtant le cas. Penchez vous plutôt sur Scrapped Princess pour l'humour ou l'histoire plutôt que sur l'action.

    Scrapped Princess

    Techniquement l'anime est signé Bones ce qui est un gage de qualité en général. Et c'est effectivement le cas. C'est vraiment beau pour un anime de 2003 et relativement bien coloré. Si l'animation peine un peu parfois c'est dans l'ensemble convenable et aucun faux pas ne saute aux yeux du spectateur. On en demandait pas plus. Cependant une grosse réussite est à signaler en terme de bande-son. Non seulement les doublages sont excellents mais en plus les openings et endings sont magnifiques et restent en tête un long moment. Du pur plaisir à ce niveau là.

    Dans l'ensemble donc Scrapped Princess est une bonne série. Loin d'être parfaite certes, mais elle prend des risques et les assume. L'ensemble est solide et attachant et ne devrait pas vous faire perdre votre temps. Avec cet article vous avez toutes les cartes en main pour décider si oui ou non l'anime mérite votre attention. Moi je l'ai vu et ne le regrette pas.

    Scrapped Princess

    Note finale : 14/20

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