• On se retrouve une dernière fois cette semaine pour aborder un nouvel OAV : L'Histoire du démon numérique.

    L'Histoire du démon numérique

    Nom Original : Digital Devil monogatari megami tensei

    Auteur : Aya Nishitani

    Années de production : 1987

    Catégorie : Shônen

    Genre : Horreur

    Studio : Animate

    Durée : 1 OAV de 50 minutes

    L'Histoire du démon numérique

    Enième production signée Tokuma Shoten(dont la filiale la plus connue est le Studio Ghibli) L'Histoire du démon numérique nous proposait quelque chose d'intéressant, plein de potentiel. Malheureusement force est de constater que le résultat n'est en rien ce qu'on nous avait promis. L'histoire débute lors du premier jour d'école de Yumiko qui vient de rejoindre un nouveau lycée. La jeune fille cherche à se faire un maximum d'amis dès son arrivée. Elle jette son dévolu sur Nakajima, un jeune génie de l'informatique froid et distant qui la recadre immédiatement. Cependant il fait rapidement marche arrière et tente d'en savoir plus sur Yumiko. Il semblerait qu'elle soit la femme qu'il voit en rêve chaque nuit. Mais ce que la jeune fille ne sait pas, c'est que Nakajima invoque des démons à l'aide d'un système informatique ultra développé en lien avec les croyances kabbalistes dans un but obscur et maléfique. Lorsque Loki, un démon surpuissant, se libère et échappe au contrôle de Nakajima les choses dégénèrent. Les deux protagonistes n'auront d'autre choix que d'affronter la bête avec leurs maigres moyens.

    L'Histoire du démon numérique

    Si l'histoire partait plutôt bien(adapter quelque chose de classique mais dans l'ère actuelle) l'illusion ne dure malheureusement pas. Non content de ne pas exploiter le filon pourtant intéressant de l'adaptation moderne de l'affrontement entre dieux et démons l'OAV se distingue par une mise en scène effroyable qui plombe littéralement toute l'ambiance et rend le tout difficilement compréhensible. Fantasmes, réalité, flashbacks, phases du présent, tout se mélange et aucun code cinématographiques n'est là pour nous permettre de nous y retrouver. Cela débouche sur une oeuvre extrêmement confuse qu'on finit par suivre sans grande attention. C'est vraiment dommage car outre l'histoire que j'aimais bien l'aspect visuel est très bien foutu, les scènes d'action également et l'univers est suffisamment détaillé pour qu'on s'y immerge. Malheureusement à cause de cette mise en scène foireuse tout l'intérêt de l'OAV disparait. Que dire d'autre sinon qu'Animate s'est vraiment loupé ? Certes les personnages sont aussi intéressants qu'un épisode de Derrick et la bande-son n'est absolument pas dans le ton(une course poursuite avec une musique type Rocky ? C'est bien dans l'OAV) mais avec une mise en scène moyenne(même pas géniale) ça aurait pu donner quelque chose de sympathique à défaut d'être bon ou grandiose. Là c'est simplement du gâchis. Si jamais vous voulez quand même le voir l'OAV est disponible sur la chaîne Youtube RARITIES.

    L'Histoire du démon numérique

    Note finale : 08/20

    Yahoo!

    votre commentaire
  • On se retrouve aujourd'hui avec un OAV trouvé sur la chaîne Youtube RARITIES : Monster City.

    Monster City

    Nom Original : Makai Toshi Shinjuku(ou Demon City Shinjuku)

    Auteur : Hideyuki Kikuchi

    Années de production : 1988

    Catégorie : Shônen

    Genre : Action, Aventure, Horreur

    Studio : Madhouse Production

    Durée : 1 OAV de 78 minutes

    Monster City

    Roman né en 1982 de l'imagination fertile d'Hideyuki Kikuchi et adapté en OAV en 1988 sous la direction de Yoshiaki Kawajiri Demon City Shinjuku (ou Monster City en VF) raconte l'histoire de Kyoya, un adolescent lambda de Tokyo formé à l'art du sabre et de Sayaka Rama, la fille du Président d'une nation asiatique dans leur périple pour sauver le Japon de Levih Rah, un homme aux pouvoirs démoniaques. Ayant tué le père de Kyoya pour s'arroger le droit de régner sur le monde Levih Rah poursuit le but de détruire toute vie afin d'installer le royaume des démons sur Terre. Pour les deux jeunes gens le temps est compté, ils n'ont que quelques jours pour arrêter le démon avant qu'il ne soit trop tard. Mais à deux contre toute une armée la situation s'avère tendue, fort heureusement ils pourront se fier à quelques personnes dont un enfant des rues et le mystérieux Mephisto.

    Monster City

    J'ignore totalement à quoi ressemble le roman original mais une chose est sûre : je me suis fait chier en regardant cet OAV. Scénario sans originalité ni même personnalité, personnages clichés et peu voire pas du tout attachants, scènes d'action rythmés par ma mémé, fin ultra prévisible, mauvais doublages(dans toutes les langues), bande-son ratée, animation rigide(bah alors Madhouse) et univers peu inspiré sont autant de tares que se traîne cette oeuvre. Les seules aspects non ou peu négatifs que je peux citer sont un niveau visuel acceptable et un rythme suffisamment monotone pour qu'on continue jusqu'à la fin. Ces deux points mis de côté, on ne trouve aucune qualité à Monster City. Sans être immonde à voir, on s'emmerde tout du long. La seule chose qui peut nous maintenir éveillé c'est de noter petit à petit sur un papier les défauts au fur et à mesure qu'on les découvre. En dehors de ça c'est mauvais mais dans le sens ennuyeux à mourir et non au niveau des idées. Il y avait de quoi faire quelque chose, rien de transcendant mais tout de même, un petit truc classique sans prétention mais efficace. Malheureusement le rythme est tellement bâtard qu'on ne nous permet pas de découvrir les personnages et tous les éléments importants qui sont rushés au profit de scènes d'action minables. Donc en gros, quand c'est important le rythme est hyper rapide et quand c'est mineur, il n'y a plus de rythme...

    Monster City est tout simplement le remède à tous les cas d'insomnie du monde. Aucune émotion ne se dégage de cet OAV et hormis être inexpressif devant je ne vois pas ce qu'on peut faire. C'est mou, ennuyeux et mal rythmé comme jamais quelque chose n'avait été mal rythmé. Au final on en ressort extrêmement déçu et on oublie tout dans les quelques jours qui viennent. C'est étonnant de constater que Madhouse ait pu pondre un truc comme ça, mais après tout, on ne peut pas être en permanence au top.

    Monster City

    Note finale : 07/20

    Yahoo!

    votre commentaire
  • On se retrouve en ce début de semaine avec un nouvel anime, le très trash Geno Cyber.

    Genocyber

    Nom Original : Geno Cyber - Kyokai no Majuu

    Auteur : Tony Takezaki, Artmic

    Années de production : 1994

    Catégorie : Seinen

    Genre : Science-fiction, Horreur

    Studio : Artland

    Durée : 5 OAV de 30 minutes

    Geno Cyber

    Attention cet anime est réservé à un public âgé d'au moins seize ans du fait de scènes de violence extrême.

    One-shot de Tony Takezaki publié entre 1993 et 1994 Geno Cyber fut rapidement adapté en série de 5 OAV aujourd'hui culte. Certains mangas/animes restent dans l'histoire pour leur scénario parfait, pour leurs personnages super charismatiques ou bien encore pour leur bande-son soignée mais d'autres marquent par leur violence outrancière et leur univers très dur. C'est le cas de Geno Cyber qui traite de la question de l'invasion de la technologie dans notre société ainsi que plusieurs autres problèmes sociétaux encore d'actualité à commencer par les dérives de la science sur fond d'histoire de science-fiction gore. Relativement apprécié le manga et son adaptation(qui perd un peu de sens mais conserve l'aspect gore) sont aujourd'hui des monuments du genre à l'instar d'Akira de Katsuhiro Otomo ou encore Ghost in the Shell de Masamune Shirow. Toutefois, il est presque impossible de trouver le manga en France à cause de problèmes financiers entre éditeurs. De même seuls deux épisodes sont trouvables assez simplement(les deux sont sur la chaîne RARITIES), les autres sont introuvables en VF et difficilement trouvable en VA. Par conséquent malgré son statut culte, il est fort probable que peu de monde en ait entendu parler.

    Geno Cyber

    Geno Cyber raconte l'histoire de deux soeurs sur lesquelles des expériences ont été menées : Helen et Diana. Celles-ci sont les filles d'un grand scientifique, le professeur Morgan, pris en otage par une mystérieuse organisation pour qu'il continue les traitements sur elles. Dotées de pouvoirs télépathiques extraordinaires les deux jeunes femmes sont considérées comme l'arme ultime sur Terre. Elles seraient en effet capable de fusionner pour créer une seule entité aux pouvoirs inarrêtables : le Geno Cyber qui, lors de sa première apparition a tué Morgan et sa femme. Quatorze ans après Helen a disparue. Opposée aux expériences elle est devenue une adolescente muette qui tente de survivre dans une société bouleversée par le climat écologique et la violence humaine. Diane est quant à elle devenue la fille adoptive de Kenneth, l'assistant de Morgan, farouchement opposé à l'idée de considérer les filles comme humaines. Bien décidé à réunir les deux soeurs pour contrôler le Geno Cyber, Kenneth entame des recherches à travers la ville. Tous ceux qui rentrent en contact avec Helen doivent mourir, qu'ils soient homme, femme ou enfant.

    Extrêmement trash et violent Geno Cyber a de quoi dégoûter par moments mais son univers dur génère une ambiance convaincante qui donne envie de continuer malgré les faiblesses scénaristiques nombreuses. Car qu'on se le dise, même si Geno Cyber est un anime culte, il n'est resté au top de sa catégorie que quelques mois avant d'être dépassé par la concurrence. L'histoire est assez peu intéressante, les personnages sont vides et transparents et plus de la moitié des questions resteront sans réponse. Au niveau technique c'est plutôt bon même si là aussi, la concurrence a rapidement fait mieux. L'animation est en effet assez bordélique et les effets spéciaux n'ont pas mis plus de quelques mois avant de passer d'ambitieux à ringards. Pour autant malgré toutes ces critiques Geno Cyber est un anime à voir. L'ambiance est soignée, l'univers part sur de bonnes bases et le tout est assez original. Sans être l'Elu, Geno Cyber est donc un anime à part, original et ambitieux. Je vous conseille de regarder au moins le premier OAV si tant est que vous ayez l'âge requis, ça sera probablement une expérience sympathique à défaut d'être inoubliable.

    Geno Cyber

    Note finale : 12/20

    Yahoo!

    votre commentaire
  • On enchaîne aujourd'hui avec une série d'OAV des années 90 : Angel Cop.

    Angel Cop

    Nom Original : Angel Cop

    Auteur : Ichiro Itano, Taku Kitazaki

    Années de production : 1989-1994

    Catégorie : Seinen

    Genre : Science-fiction, Action

    Studio : SoeiShinsha, Studio 88, D.A.S.T. Corporation

    Durée : 6 OAV de 30 minutes

    Angel Cop

    Attention cet anime est réservé à un public âgé d'au moins douze ans du fait de scènes de violence extrême.

    Respirant les années 90 de tout son être la série Angel Cop est aujourd'hui surtout connue pour ses scènes d'une violence rare disséminées ici et là dans le déroulement du récit. Créée en 1989 sur une idée d'Ichiro Itano la série est par la suite adaptée en manga one-shot par Taku Kitazaki en avril 1990. Se déroulant dans le Japon de la fin des années 90 Angel Cop traite de la lutte incessante entre les Forces Spéciales de Sécurité et une cellule terroriste extrêmement compétente : Mai Rouge(ou Printemps Rouge selon les versions). En effet dans ce monde le Japon est la première puissance mondiale ce qui attire inévitablement les groupuscules terroristes voulant dérégler l'économie planétaire. Pour préserver la paix et la société, les FSS se sont vues pourvues de six agents d'élites menés par Taki, un inspecteur indépendant et bien au fait de la corruption dans la société. L'histoire débute réellement lors d'une mission de l'agent Raiden. Celle-ci dégénère jusqu'à l'arrivée d'Angel, la nouvelle membre de l'équipe qui dessoude tous ses adversaires même les désarmés sans la moindre once de regret. Forcés de coopérer pour éliminer Mai Rouge, les deux agents vont devoir pousser leur enquête jusque dans les hautes sphères du Japon, en faisant fi des autorités en place et du protocole.

    Angel Cop

    Remarquablement bien scénarisé pendant sa première moitié l'anime tombe dans le classique et même dans la nanar vers la fin. Dans l'ensemble l'enquête menée est plutôt captivante et l'ambiance de l'anime lui donne beaucoup de crédit mais force est de constater que l'inspiration n'a pas durée. La fin est de plus beaucoup trop orientée action et les effets dramatiques qu'on nous sort trop souvent sont totalement effacés par le manque de charisme et d'intérêt des personnages qu'on ne risque pas de regretter. Si on peut saluer la qualité de l'univers, très glauque et assez oppressant, on regrettera vraiment cet aspect décousu et trop souvent sujet à ellipse. En ce qui concerne la violence qui a marqué les esprits elle est plutôt bien utilisée et uniquement dans cinq ou six scènes à travers l'anime. Bien placée, elle n'est donc pas trop présente ce qui place Angel Cop dans les animes dits "durs" et non pas gores. On sent quand même que l'équipe créative avait de l'idée, des moyens et un but bien précis. Même si le scénario de Sho Aikawa manque clairement de cohérence et d'imagination vers la fin(d'où les combats et leur durée trop longue) l'ensemble est plutôt agréable à regarder. Le bilan final est donc mitigé sur le fond mais cela reste une bonne expérience.

    Angel Cop

    Au niveau de la forme par contre c'est unanime, c'est du beau travail. L'aspect visuel est vraiment réussi et encore aujourd'hui c'est assez agréable à voir si on excepte certains personnages comme Raiden. Les effets visuels sont impressionnants et l'animation est dynamique comme rarement dans un anime de cette époque. On saluera également la minimaliste mais très efficace bande-son qui contribue grandement à instaurer la merveilleuse ambiance des deux premiers épisodes et celle, moins prononcée mais tout aussi efficace des épisodes suivants. Si vous voulez voir le plus haut niveau technique de l'époque avec Angel Cop vous n'en êtes pas loin. Dans l'ensemble cette série d'OAV est donc une bonne expérience à voir au moins une fois. Si on peut regretter pas mal de petites choses c'est surtout son manque de rythme et ses incohérences scénaristiques qui lui tireront dans l'aile. Toutefois on reste sur une majorité de positif et donc sur un anime plutôt sympa, symbole des années 90.

    Angel Cop

    Note finale : 13/20

    Yahoo!

    votre commentaire
  • On continue dans les animes plutôt rares avec AD Police.

    AD Police

    Nom Original : AD Police Files

    Auteur : Toshimichi Suzuki, Tony Takezaki

    Années de production : 1990

    Catégorie : Seinen

    Genre : Action, Science-fiction

    Studio : Youmex, Studio Artmic, AIC

    Durée : 3 OAV de 27 minutes

    AD Police

    Préquelle de Bubblegum Crisis, une série d'OAV écrite par Toshimichi Suzuki et diffusée entre 1987 et 1991 AD Police se situe dans un univers détraqué par les éléments où la moitié du Japon a été rayée de la carte. Pour faire face à cette catastrophe une corporation s'est formée, la Genom, avec pour but la création de milliers d'androïdes appelés les Voomers. Très utilisés pour diverses activités(la construction, le ménage, le service, le sexe...) ces machines ont toutefois présenté des risques assez rapidement du fait de bugs. Pour les arrêter l'Advanced Police fut créée et mise en place, au programme, des policiers d'élites armés avec la toute dernière technologie pour faire un maximum de dégâts aux androïdes. C'est dans cette police qu'évoluent Leon McNicholl, fraîchement nommé inspecteur, et Gina Marceau, sa supérieure. Avant d'être adapté en anime AD Police fut publié en 1989 sous la forme d'un one-shot de Tony Takezaki et a remporté un succès suffisant pour faire officiellement partie de la chronologie de Bubblegum Crisis. J'ignore encore ce que donne la série mère mais je compte m'y mettre prochainement. En attendant j'ai été fortement déçu de cette première incursion car AD Police n'a clairement pas grand intérêt.

    AD Police

    Les trois OAV n'ayant pas grand chose à voir les uns avec les autres je vais faire une critique très globale pour gagner du temps. Scénaristiquement c'est d'un classicisme monstrueux. Les personnages n'ont aucun charisme et l'univers n'est pas particulièrement accrocheur. Le classicisme ne m'effrayant pas, qu'à cela ne tienne j'ai continué, enfin non j'ai tilté dès la première scène importante en fait. Je vous fais un petit résumé de ce qui se passe : l'équipe de McNicholl(et environ 15 000 policiers...) est envoyée pour appréhender un voomer fou. Ce dernier, très dur à contrôler, attaque les agents présents sur place. Bon ils sont environ 15 000 comme je l'ai dit, ils y vont à 3(......), se font mettre en pièces et sont remplacés par trois autres gars. La scène se répète, et se répète et encore et encore. Le tout est tellement peu dynamique que ça en devient d'un ridicule absolu. Au final l'un des collègues proches de McNicholl meurt ce qui permet de lancer le scénario du premier OAV mais on aurait pu trouver un meilleur moyen de faire ça. Avec une telle scène en tout début d'OAV on court inévitablement à l'échec. Et c'est le cas, à aucun moment ça ne décolle ou même évolue. C'est bête, mou et chiant comme la mort durant tout l'épisode. Fort heureusement les deux autres sont un peu mieux(légèrement mieux) et viennent faire une moyenne correcte à la série parce que sinon la note aurait été salée. C'est vraiment dommage compte tenu des possibilités fournies par l'univers, du travail technique honorable et de l'ambiance plutôt accrocheuse malgré l'ennui permanent. AD Police, sans être une daube, présente de fortes incohérences et une mise en scène assez douteuse pour ne pas dire ridicule. La série se regarde mais pas avec le même plaisir qu'une oeuvre classique mais assurée. Egalement trouvable sur la chaîne Youtube RARITIES je ne vous la conseille pas vraiment.

    AD Police

    Note finale : 10/20

    Yahoo!

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique