Par manque de temps je vais devoir reculer l'article prévu à demain et donc me lancer dans quelque chose de beaucoup plus court : Tom Sawyer.

Nom Original : Tom Sawyer no bôken

Auteur : Mark Twain

Années de production : 1980-1981

Catégorie : Shônen

Genre : Aventure, Historique

Studio : Nippon Animation

Durée : 49 épisodes de 20 minutes

Issue du projet World Masterpiece Theater la série Tom Sawyer est une adaptation du roman légendaire de Mark Twain qui met en scène le plus américain des petits garçons. L'histoire se déroule à Saint-Petersburg (à 80km de Saint-Louis) sur les rives du Mississippi, dans le Missouri du XIXème siècle. Tom Sawyer est un jeune orphelin très pauvre qui rêve d'aventures. Avec son ami Huckleberry Finn il décide de partir loin de chez lui pour découvrir l'Amérique mais étant gaffeur et intrépide, la situation va régulièrement dégénérée.

Je n'ai personnellement jamais été fan de l'histoire de Tom Sawyer. Mais comme tous les jeunes de ma génération, j'ai eu droit aux rediffusions(sur la télé française ??? Mon dieu je pensais que ça n'existait pas !!!) de la série à la fin des années 90 début 2000. Et je confirme même si l'histoire n'est pas désagréable à suivre je ne suis vraiment pas fan de l'univers de Twain(qui est ici bien adapté). La série reste très bien foutue et présente le même niveau de qualité que les autres World Masterpiece Theater, c'est simplement une question de goût qui fait que je n'apprécie pas. L'ensemble est solide, dynamique et bien rythmé quoique très laid et mal doublé(dans toutes les langues). Si vous aimez ce genre tentez le coup, sinon préférez le livre que j'ai trouvé légèrement mieux. Donc pour conclure, Tom Sawyer est une bonne adaptation de l'oeuvre de Twain et c'est pour cela que je n'aime pas vraiment. C'est purement subjectif, objectivement la série vaut le coup.

Note finale : 10/20

Aujourd'hui mardi, on va parler d'un anime bien connu : Beyblade.

Nom Original : Bakuten Shoot Beyblade(saison 1), V-Force(saison 2), G Revolution(saison 3)

Auteur : Takao Aoki

Années de production : 2001-2003

Catégorie : Shônen

Genre : Sport, Aventure, Action

Studio : Madhouse(saison 1 à 3), Nihon Animedia(saison 3)

Durée : 154 épisodes de 20 minutes

Grand classique de l'anime pour enfants aux côtés de Yu-Gi-Oh !, Pokémon, Digimon ou encore Duel Masters Beyblade est une oeuvre qu'on a tous plus ou moins connu. Se déroulant dans un futur proche, l'histoire nous fait découvrir le beyblade, un sport où des lanceurs de toupies s'affrontent dans des combats sensationnels. Tyson est un jeune garçon fan de beyblade qui vit seul avec son grand-père. Un jour, alors qu'il s'amuse avec ses amis, il est défié par Kai, un autre beybladeur qui le bat sans aucune difficulté grâce à son Spectre, un esprit vivant dans sa toupie. Décidant de prendre sa revanche Tyson se lance dans la compétition sérieuse et ne tarde pas à récupérer son propre spectre : Dragoon. Son rêve est de devenir le meilleur beybladeur du monde etc... vous connaissez la suite je pense. Bref, Beyblade est aujourd'hui tout ce qu'il y a de plus niais, simpliste et enfantin...et c'est exceptionnel !

J'ai bien conscience que l'anime a pris cher avec le temps et il ne me viendrait pas à l'esprit de me retaper un épisode aujourd'hui mais cet anime a vraiment fait partie de mon enfance et ça fait du bien de se le remémorer. C'est là qu'on se rend compte qu'on se prenait vachement moins la tête quand on avait dix-douze ans. Tant que ça bougeait et que l'univers était sympa on aimait(voir les animes cités en début d'article). Pourtant force est de constater que le niveau global n'était pas fameux, c'était répétitif, pas beau et la bande-son n'avait rien de réussie. Mais on aimait suivre les aventures de Tyson, Kenny, Kai ou Ray malgré tout. Comme pour Yu-Gi-Oh ! ou Pokémon on était happé par l'ambiance du titre. En cela Beyblade était très efficace et c'est sympa d'en reparler maintenant. Bon si vous avez plus de quatorze ans il vaut mieux passer votre chemin, idem pour les nouvelles saisons mais si vous avez connu cette époque cela doit vous rappeler pas mal de souvenirs. Il fut donc un temps où j'ai aimé cette série, ses trois premières saisons en fait, mais ce temps est révolu. Désormais il me faut des personnages profonds et un véritable scénario(en règle générale tout du moins), serais-je devenu un vieux con ? Oui, à n'en pas douter mais il serait intéressant d'approfondir la question. Enfin bref, je vous conseillerais quand même à vous qui n'avez pas connu cette série de mater quelques épisodes pour voir ce qui nous faisait baver à l'époque. Une grande série pour les enfants, une moyenne pour les autres.

Note finale : 12/20

On se retrouve ce soir avec un nouvel anime : Chocolate Underground.

Nom Original : Chocolate Underground

Auteur : Alex Shearer

Années de production : 2008

Catégorie : Shônen

Genre : Aventure, Familial

Studio : Production I.G, Trans Arts

Durée : 13 épisodes de 3 à 6 minutes

Tremblez pauvres mortels car aujourd'hui nous allons parler de......... TRAFIC DE CHOCOLAT!!!!!!!! Eh oui ce n'est pas une blague, Chocolate Underground est l'adaptation d'un manga lui même adapté de la nouvelle Bootleg de l'anglais Alex Shearer et qui parle d'un trafic de chocolat orchestré par deux enfants. En effet, dans une Angleterre imaginaire, la société est sous la domination totale du parti "Good for You", un parti qui interdit totalement la consommation de sucre et de tout ce qui en est composé afin d'assurer une vie saine à la population. Mais cela a pour effet de démoraliser tout le monde et bien vite, le commerce s'effondre. De plus, les aliments sains fournis par le gouvernement sont immondes. Détecteurs, robots géants, soldats, tout est bon pour arrêter les fraudeurs et les envoyer en prison pour leur faire passer l'envie de consommer du chocolat. Huntly et Smudge sont deux jeunes garçons inséparables âgés d'une dizaine d'années qui refusent catégoriquement de se laisser dominer. Fanas de chocolat et adeptes de la liberté, les deux garçons vont rejoindre un groupuscule de fraudeurs qui sera malheureusement découvert. Cependant ils réussiront à fuir en emportant tous les ingrédients pour faire du chocolat. Avec l'aide des derniers résistants mais aussi celle de Louise, leur meilleure amie, les deux jeunes garçons vont tenter de redonner goût à la vie à la ville toute entière pour ensuite se soulever contre le gouvernement.

Très bien scénarisé, l'anime ne tarde pas à nous montrer son jeu. Evidemment qu'il ne s'agit pas réellement d'un trafic de chocolat, si c'est bien ce qu'on voit on sait où l'auteur veut en venir. Sa manière d'aborder le thème de la tyrannie et du gouvernement vicié est cependant surprenante et très intelligente. Que ce soit Alex Shearer ou l'alliance Production I.G/Trans Arts tous ont compris comment parfaitement représenter le coeur de Chocolate Underground. C'est excellent, facile à comprendre et tout cela avec pour sujet principal quelque chose de très peu drôle. Un coup de génie. Le thème principal est donc en réalité assez dur mais l'anime vise un public enfantin, par conséquent et c'est tant mieux il s'agit d'une comédie. Les aventures d'Huntly et Smudge sont donc bourrées de blagues en tout genre, de gaffes et de scènes comiques, assez efficaces je dois dire. Les personnages sont réalistes, attachants et s'implémentent parfaitement au scénario. Encore une fois c'est très réussi, chose étonnante au vu du format. Et c'est là que j'enchaîne avec le point surprenant de Chocolate Underground, son format. Treize épisodes d'environ cinq minutes c'est assez particulier. Tout du moins c'est ce qu'on pense au début, mais on change vite d'avis. On craint pour le rythme et pourtant, ce dernier ne tarde pas à nous entraîner dans l'univers de l'anime grâce à son dynamisme et sa fougue. Certes cela va peut-être un peu vite et ce n'est pas incroyablement développé mais je trouve la manière de faire astucieuse et le résultat plutôt bluffant. A ce niveau là, Chocolate Undeground se démarque des autres et réalise une belle performance.

Enfin techniquement l'anime est très agréable à voir et à entendre. Le chara-design est magnifique et globalement l'univers est très bien représenté. Les musiques, assez rares, sont plutôt réussies et instaurent une bonne ambiance, idéale pour se plonger dans l'histoire. Je dois dire que je ne m'attendais pas à un résultat aussi beau pour un anime aussi court. En général l'équipe créative ne s'embarrasse pas de détails pour un anime d'à peine plus d'une heure mais là pourtant, on sent que de gros moyens ont été libérés pour la partie graphique. Une belle preuve de sérieux ce qui n'est pas tellement étonnant quand on sait que Production I.G est derrière tout ça. Bon je vais m'arrêter là au risque de faire un article plus long que la série et je vous conseille donc fortement de vous pencher sur Chocolate Underground qui est un très bon petit anime.

Note finale : 16/20

Après une longue pause de la section animes, celle-ci revient aujourd'hui avec le fameux Zero no Tsukaima.

Nom Original : Zero no Tsukaima, Futatsuki no kishi(saison 2), Princess no Rondo(saison 3), Zero no Tsukaima F(saison 4)

Auteur : Noboru Yamaguchi(scénariste), Eiji Usatsuka(illustrateur)

Années de production : 2006-2012

Catégorie : Seinen

Genre : Comédie, Romance, Aventure

Studio : Genco et J.C. Staff(saison 1 à 3 + OAV), J.C. Staff(saison 4)

Durée : 49 épisodes de 22 minutes + 1 OAV de 22 minutes

Zero no Tsukaima(littéralement "le familier du zéro") est un anime scindé en quatre saisons et adapté d'une série de light novels du duo Yamaguchi/Usatsuka débutée en 2004 et achevée en 2011. Mêlant habilement humour, romance et heroic-fantasy l'oeuvre est également adaptée en manga. L'histoire se déroule dans le monde d'Halkeginia, un endroit où l'on trouve magie, monstres et châteaux forts. Dans ce monde étrange, tous les nobles naissent avec la faculté de faire de la magie. Cependant Louise de la Vallière, élève à l'académie de magie du royaume de Tristain, présente des résultats calamiteux. Motivée et déterminée à se faire accepter, la jeune fille au caractère de cochon fait tout pour que ses pouvoirs se déclenchent et que ses expériences arrêtent de se finir en explosion. Etant en deuxième année elle espère profiter de la fameuse cérémonie des familiers, où chaque noble invoque un monstre venu d'ailleurs, pour prouver à tous sa force. En parallèle Saito Hiraga est un jeune homme vivant à Tokyo. Il se rend à Akihabara pour faire réparer son ordinateur portable lorsqu'il aperçoit un cercle lumineux qui l'aspire loin de chez lui. C'est ainsi que pendant la cérémonie des familiers, Louise invoque Saito à la stupeur générale. Obligés de travailler ensemble selon la loi magique, les deux jeunes gens vont devoir s'accepter jusqu'à ce que le tokyoïte puisse repartir chez lui. Mais sous la domination de la capricieuse, égoïste et autoritaire Louise rien n'est facile et Saito va vite s'en rendre compte. Mais en plus de devoir contenter une maîtresse exigeante loin de chez lui, Saito va se retrouver mêlé à un complot d'envergure aux côtés de Louise, un complot qui pourrait bien bouleverser toute la royauté.

Habile mélange entre humour, action, aventure et comédie romantique Zero no Tsukaima est un exceptionnel anime qui saura contenter tous les publics sans trop de soucis. L'histoire est superbement scénarisée et très bien rythmée quant aux personnages, ils sont attachants, très drôles et particulièrement efficaces grâce à une mise en scène soignée. Même si à long terme la violence de Louise vis à vis de Saito peut lasser voire énerver cela ne dure pas longtemps et n'est jamais bien gênant. Idem pour les relations sentimentales qui évoluent souvent lentement. C'est un peu classique voire naïf mais au final ça se débloque pour notre plus grand bonheur. Il est vrai que c'est parfois un peu classique voire répétitif mais dans l'ensemble c'est excellent, le scénario et l'ambiance ne souffrent pas de réels défauts. L'univers est quant à lui très crédible même si j'aurai aimé qu'il soit plus poussé, on se contente de l'aborder partiellement et c'est bien dommage tant le potentiel est là. Rien de bien dommageable mais l'anime n'en aurait été que meilleur.

Techniquement c'est superbe. Le chara-design est sublime de même que les décors et les couleurs et dans l'ensemble, l'animation quoiqu'un peu classique remplie parfaitement son objectif. C'est excellent, fin et cela résulte d'un gros travail de la part de J.C. Staff. L'image que j'ai inséré juste au dessus de ce paragraphe en est une belle preuve. Autre point fort mais on commence à être habitué avec les animes : la bande-son. Les doublages sont comme à l'accoutumée géniaux et les musiques frôlent le génie par moment. Elles sont efficaces et surtout, parfaitement placées. Les openings sont aussi de très bonnes qualités(les endings un peu moins). Enfin bref, techniquement c'est impressionnant et cela devrait ravir tout le monde.

Vous l'aurez donc compris depuis longtemps, Zero no Tsukaima est un anime que j'aime énormément et que j'ai trouvé excellent. Par conséquent je vous le conseille si vous voulez rire, suivre une belle histoire ou si vous aimez la magie et les situations improbables. Un must de l'anime qui montre à tous que les comédies romantiques peuvent être bien différentes de ce que l'on pense.

Note finale : 18/20

On termine logiquement avec la dernière série To Love-Ru.

Nom Original: To Love-Ru : Trouble - Darkness

Auteur : Saki Hasemi(scénariste), Kentaro Yabuki(illustrateur)

Années de production : 2012-2013

Catégorie : Shônen

Genre: Romance, Comédie, Science-fiction, Ecchi

Studio : Xebec, Sentai Filmworks

Durée: 12 épisodes de 22 minutes + 4 OAV de 22 minutes

Quoi, plus de 50 épisodes pour un ecchi sans scénario ? Eh bah oui que voulez vous, certains ne savent pas s'arrêter, et il y aura peut-être une suite(pour quoi ça on ne sait pas trop). Bref, Darkness suit donc les événements de Motto To Love-Ru et développe un peu plus les très légères relations entre les personnages...Ou pas en fait, le truc que j'ai le plus remarqué dans cette troisième série c'est les nichons des personnages. Je crois même que cette série n'a vu le jour que parce qu'il n'y avait pas assez de filles totalement nues avant. Le scénario évolue quand même(plus qu'en deux saisons) mais il n'est pas tellement intéressant. L'accent est sincèrement mis sur les poitrines et culottes. Comment ôter le peu d'intérêt d'une série quoi. Et bizarrement le niveau technique est très au-dessus des deux saisons précédentes. Là où c'était joli mais mal animé c'est devenu sublime et animé à la perfection(surtout à un certain niveau de l'anatomie féminine évidemment).

Pour le coup je n'ai vraiment aucune idée de quoi dire. Oui c'est magnifique, bien doublé, plus comique qu'avant et scénaristiquement chancelant mais convaincu mais dans l'ensemble c'est une nichons-party rien de plus. C'est grossier, mal mis en scène, les scènes ecchi n'ont pas l'air à leur place et les personnages sont toujours aussi charismatiques qu'un ouvre-boîte. Franchement je ne vois pas à qui la série s'adresse. Si vous n'aimez pas les ecchis vous ne serez pas intéressés, si vous aimez vous préfèrerez un autre anime du genre bien plus développé et si vous aimez les nichons, vous irez directement mater un porno. Quoiqu'il en soit l'énorme défaut de cette série me semble être le fait qu'elle n'ait pas de cible précise. Du coup c'est vide, mal mis en scène et ça ne convient à personne. J'ai été persévérant en bouffant l'oeuvre entière mais qu'on se le dise bien, To Love-Ru n'est pas quelque chose que je vous conseille. C'est plein de bonne humeur, plutôt drôle et très beau mais le fond n'est aucunement travaillé.

Note finale : 09/20