• Pour bien terminer la semaine on se retrouve avec un anime d'une qualité rare, tellement rare qu'elle n'apparait à aucun moment.

    Apocalypse Zero

    Nom Original : Kakugo no Susume

    Auteur : Takayuki Yamaguchi

    Années de production : 1996

    Catégorie : ???

    Genre : Action

    Studio : Big West, Victor Entertainment

    Durée : 2 OAV de 40 minutes

    Apocalypse Zero

    Attention cet anime est réservé à un public âgé d'au moins seize ans du fait de scènes de violence extrême et daubées à l'infini.

    En tant que lecteur du blog, vous êtes vous déjà demandé ce que vous représentiez pour moi ? Eh bien je vais quand même vous donner la réponse, je ne vous connais pas mais j'apprécie votre soutien et votre présence ici. Je ne vous veux donc aucun mal. Si je dis ça c'est parce que je vais vous conseiller de regarder cet anime mais il ne faut pas le prendre comme une attaque personnelle ou une volonté de détruire à jamais votre âme et tous vos espoirs futurs(ce qui pourrait bien arriver avec Apocalypse Zero). C'est simplement pour vous montrer, à vous pauvres innocents, ce qu'on peut trouver dans les bas-fonds de l'animation, dans les taudis où vivent les miséreux qui espèrent, avec des idées de merde, devenir de grands mangakas. Apocalypse Zero fait partie de ces "oeuvres" qui, une fois très loin du succès, sont qualifiées de subversives par leur auteur(alors que non, c'est juste mal foutu). Bon je tiens avant de débuter à vous rappeler que l'anime est déconseillé aux moins de seize ans. Vous pouvez toutefois aller le voir avant cet âge en sachant que vous serez choqué, mais c'est la même chose pour tout le monde, choqué devant tant de nullité(si vous n'êtes pas trop sensible ça devrait aller).

    Alors, Apocalypse Zero est un manga de Takayuki Yamaguchi débuté en 1994 et achevé en 1996 qui présente au lecteur un monde ravagé par les cataclysmes et la radioactivité, un monde dans lequel l'humanité subsiste tant bien que mal au milieu des animaux mutants et des monstres. Long de 11 volumes, ce manga a réalisé l'exploit de sortir en entier et en volumes reliés(enfin 6 sur 11) malgré l'unanimité des critiques : spécialistes japonais, européens, américains, mangakas, fans de tous les pays et même éditeurs, tous s'accordent à dire qu'Apocalypse Zero est une merde sans nom. Même les sites de notations les plus sympas ne mettent pas plus de 4 sur 10 au manga et à son adaptation animée. Car oui, j'ignore qui est l'allumé qui s'est dit que ce serait une bonne idée d'adapter ce manga en série mais ça a été fait en 1996. L'histoire se déroule donc dans un monde apocalyptique où les humains meurent par centaines. Elle met en scène la rivalité entre deux frères : Kakugo et Harara, qui oeuvrent tous les deux pour la paix mais dans des camps différents. Kakugo défend les humains alors qu'Harara est devenu maître des démons et monstres. Entraînés par leur père qui leur a confié la mission de protéger l'humanité, les deux garçons portent également des armures technologiques de très haut niveau censées les aider dans ce but : Zero et Kasumi. Cependant Harara a trahi sa famille, tué son père et grièvement blessé son frère. Quelques années après Kakugo, en pleine forme, débarque dans un des rares lycées japonais encore debout. Il y fait la rencontre d'un groupe d'étudiants qui vont devenir ses amis mais surtout, il va retrouver la trace de son frère grâce à la présence d'affreux monstres envoyés par celui-ci.

    Alors que dire ? Cet anime est bourré de conneries. Non seulement c'est d'une violence hallucinante mais c'est aussi dégueulasse, gras et stupide et tout ça sans jamais essayer d'être drôle. En gros je n'ai absolument pas compris la volonté de l'auteur là-dedans. Autre point capital qui vient renforcer ce bordel, c'est super moche. Apocalypse Zero est sans conteste l'anime le plus laid et le plus mal animé que j'ai vu de ma vie. En témoignent les quelques images ici présentes, d'ailleurs il n'y a pour ainsi dire pas d'images disponibles de l'anime, c'est dire si les gens s'y intéressent(j'ai même dû mettre en première image celle du premier volume du manga faute de mieux). Tout ceci conduit à une impression de saleté, de glandage qui renforce l'idiotie du titre. Voici donc une liste non exhaustive de ce qu'on peut trouver dans l'anime : un démon-femme obèse, à poil(et très poilu au niveau des parties et des aisselles) qui massacre les filles et enlèvent les jeunes garçons pour leur aspirer le visage avec un baiser(évidemment le garçon survit sans visage, est avalé et lentement digéré dans l'estomac, tout du moins jusqu'à sa libération ou il sort en squelette du ventre de la grosse), des démons-nichons partout(ouais ils se battent avec des tentacules-nichons), un démon final qui se bat avec sa bite(boh après tout à ce stade), des viscères qui sortent du corps d'une manière non approuvée ni par la science ni par la religion, une parodie de Power Ranger qui essaye de négocier avec un monstre ayant ravagé la population pour l'envoyer en prison(.......) et surtout, Harara, la soeur du héros, est son frère. Ou son frère est sa soeur en fait, on ne sait pas. Harara est un garçon dans un corps de fille mais il se définit comme la soeur du héros(je pense en fait que l'auteur a oublié qu'Harara était un mec en cours de route). Enfin bref, des démons de merde, des combats génitaux et une "personne" qui change de sexe à la vitesse de la lumière je dis bravo. Et ce n'est qu'une partie, je vous laisse découvrir la suite.

    Plus sérieusement je vous conseille de regarder cet anime quelques minutes juste histoire de voir un peu jusqu'où certains vont pour se faire connaître. Apocalypse Zero peut au mieux vous faire rire devant tant d'absurdités, au pire mettre à mal vos croyances et votre être tout entier. Conspué par tous dès sa sortie, il n'a même pas pu glaner le titre d'anime "culte" accordé à beaucoup de navets marquants. Même ça il n'a pas pu le faire. Je mets donc un point pour la rigolade à ce qui est le pire anime que j'ai pu voir de ma vie.

    Apocalypse Zero

    Note finale : 01/20

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  • On continue dans la série Tales of, décidément bien présente ces temps-ci, avec l'adaptation animée de son premier épisode : Tales of Phantasia.

    Tales of Phantasia(OAV)

    Nom Original : Tales of Phantasia : The Animation

    Auteur : Namco

    Années de production : 2004-2006

    Catégorie : Shônen

    Genre : Action, Heroic-Fantasy, Aventure

    Studio : Frontier Works, Geneon Entertainment, Actas Inc.

    Durée : 4 OAV de 30 minutes

    Tales of Phantasia(OAV)

    Deuxième incursion du studio Namco et de sa série phare de RPG dans le domaine de l'anime(après Tales of Eternia en 2001), Tales of Phantasia est l'adaptation animée du tout premier épisode de la licence sorti en 1995. Ce dernier plaçait le joueur au coeur d'une aventure temporelle visant à détruire un sorcier maléfique et prêt à tout pour détruire l'humanité. L'histoire débutait par un combat titanesque entre quatre guerriers et le roi maléfique Dhaos. Scellé par un sort d'une extrême puissance, ce dernier ne devait jamais revoir le jour mais la conquête d'un homme ivre de pouvoir va changer tout ça. Après la destruction de leur village et la mort de leurs proches par les fidèles de Dhaos, le jeune guerrier Cless Alvein, son ami archer Chester Barklight et la guérisseuse Mint Adnade finirent par retrouver les fanatiques et les suivirent jusqu'au sceau du roi maléfique. En parti décimé par Trinicus Morrison, le descendant du sorcier ayant scellé Dhaos, le groupe de soldats réussi tout de même à accomplir son oeuvre avant d'être annihilé par leur idole en volant les pendentifs de Cless et Mint, confiés par leurs parents. Voyant la fin inéluctable arriver, Morrison envoya Cless et Mint 100 ans dans le passé, afin que ces derniers retrouvent les deux héros ayants déjà repoussé Dhaos, l'invocateur Klarth F. Lester et la sorcière demi-elfe Arche Klein et les ramènent dans le présent. Grâce au sacrifice de Chester, le voyage dans le temps commence pour les deux amis. C'est le début d'une immense aventure pour Cless qui jure de retrouver et tuer Dhaos, le fléau de l'humanité. Tales of Phantasia est donc une joute fantastique mêlant passé, présent et futur.

    Tales of Phantasia(OAV)

    Bien évidemment au vu du format, l'histoire a été raccourcie et modifiée à l'instar des OAV Tales of Symphonia. Par exemple tout le début de l'histoire n'est pas raconté. Tout commence par la libération de Dhaos rapidement suivie du voyage dans le passé. Cependant l'histoire est parfaitement compréhensible et se suit sans soucis même si les fans du premier jeu de la licence risque de tilter par moments, exactement comme moi pour Tales of Symphonia. Toutefois c'est léger et on retrouve bien l'esprit et l'univers de Tales of Phantasia, pas d'inquiétude là-dessus. Les habitués retrouveront les éléments symboliques de la saga notamment les invocations de Klarth ou encore les divergences entre les races et tout le monde devrait pouvoir regarder sans gêne.

    Mais ça ne veut pas dire que ces OAV sont exemptés de défaut. Pour tout dire j'ai même été assez déçu. N'ayant pas plus que cela apprécié le scénario de Tales of Phantasia je n'ai évidemment pas été enchanté ce coup-ci mais c'est logique et je ne reproche rien à l'anime à ce niveau là. Par contre le tout manque cruellement de rythme et donne peu envie aux néophytes de prolonger leur découverte par un run du jeu, c'est dommage. Les personnages sont peu développés et même s'ils sont remarquablement doublés, on ne s'attache pas du tout. Autre énorme défaut à mes yeux : l'aspect visuel. L'animation comme les graphismes sont très inégaux, parfois c'est bon mais la majeure partie du temps c'est digne d'un anime de la fin des années 90. Le jeu date de 1995 mais la série elle a débuté en 2004. Le retard technique est monstrueux et c'est d'autant plus dommage qu'il y avait moyen de faire quelque chose d'énorme. Idem pour la bande-son qui, hormis les doublages très bons, est à la traine et ne fournit pas ce qu'on en attend. Le bilan est donc à mes yeux moyen mais il ne faut pas oublier que je n'aime pas spécialement Tales of Phantasia qui m'a ennuyé assez rapidement. Par conséquent ne pas beaucoup aimer l'adaptation animée n'est pas illogique. Objectivement je dirais tout de même que c'est assez bien fait, certes il manque des choses mais à l'instar de Tales of Symphonia(si on excepte toutefois un développement beaucoup moins prononcé des personnages) c'est un résumé assez court d'un jeu plutôt long. Par conséquent je considère que le boulot est fait, mais il aurait fallu soigner la forme d'avantage et passer plus de temps sur la mise en valeur du groupe de héros. Dommage donc mais dans l'ensemble les néophytes et les fans devraient y trouver un anime sympathique à défaut d'être inoubliable.

    Tales of Phantasia(OAV)

    Note finale : 12/20

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  • On se retrouve aujourd'hui avec une adaptation en anime d'un célèbre jeu vidéo : Tales of Symphonia.

    Tales of Symphonia(OAV)

    Nom Original : Tales of Symphonia : The Animation

    Auteur : Namco(aujourd'hui Bandai Namco Games)

    Années de production : 2007

    Catégorie : Shônen

    Genre : Heroic-Fantasy, Aventure

    Studio : Ufotable, Frontier Works(pour le spécial), Geneon Ent.(pour le spécial)

    Durée : 4 OAV de 30 minutes + 1 spécial de 7 minutes

    Tales of Symphonia(OAV)

    Née en 1995 de l'imagination fertile des équipes de Namco la saga Tales of est rapidement devenue une référence du RPG japonais. Aujourd'hui déclinée en plus de vingt épisodes principaux et une quinzaine de spin-off la série est une des plus féroces concurrentes de Final Fantasy, Dragon Quest ou, à l'époque, de Suikoden. Débutée avec Tales of Phantasia elle a connu un succès planétaire en 2003 avec Tales of Symphonia, cinquième épisode principal, considéré par beaucoup comme le meilleur de la saga. Cet opus se déroule dans le monde imaginaire de Sylvarant, 4000 ans après une guerre meurtrière entre humains, nains, elfes et demi-elfes. Cette guerre ayant été provoquée par les demi-elfes, ceux-ci furent bannis de toutes les autres civilisations. Si certains ont pu vivre cachés d'autres ont formés les Desians, une troupe cruelle et sanguinaire. Depuis leur formation, ces derniers détruisent petit à petit le monde grâce à leur technologie supérieure et martyrisent les humains. Pour lutter contre, à chaque génération, un Elu est choisi pour parcourir le monde et briser les sceaux de la déesse Martel afin que celle-ci se réincarne pour faire revivre la nature et sauver les hommes des Desians.

    L'histoire débute dans le village d'Isélia, où l'Elu est formé. Lloyd Irving, Genis Sage et Colette Brunel sont trois amis d'enfance inséparables âgés respectivement de 17,16 et 12 ans qui vivent en toute insouciance dans ce village paisible. Mais cette paix n'est pas vouée à durer, Colette est en effet l'Elue et elle doit prochainement quitter le village pour entamer son périple visant à sauver le monde des Desians. C'est en plein milieu d'un cours du professeur Raine, la grande soeur de Genis, que le signal de Martel retentit. Colette doit alors se rendre au temple pour prêter serment et préparer son voyage. Mais au même moment des Desians attaquent le temple. Raine se rend alors en urgence là-bas pour protéger son élève et confie la garde de la classe à Lloyd et Genis. Peu respectueux des règles et aventurier dans l'âme, Lloyd convainc Genis de le suivre. Arrivés sur les lieux, les deux garçons rencontrent Colette, bien décidée à faire face aux monstrueux ennemis. Aux côtés de Raine, ils réussissent à vaincre quelques Desians mais ils sont vite surpassés par le nombre. Ils ne doivent leur survie qu'à Kratos Aurion, un mercenaire engagé par le village pour escorter Colette tout au long de son voyage. Une fois l'attaque repoussée, le voyage de l'Elue commence. Raine et Kratos sont choisis pour accompagner la jeune fille dans son périple de la rupture des sceaux. Lloyd et Genis sont gentiment repoussés par Colette qui craint pour leur sécurité. Elle leur ment alors sur l'heure de départ pour partir avec se deux gardes sans eux. Mais plus tard dans la journée, Genis et Lloyd interviennent dans une ferme humaine pour libérer une amie du petit garçon et se retrouvent malgré eux en pleine violation du traité de non agression entre Isélia et les Desians lorsque Lloyd se fait voir (en effet en échange de la paix(plus ou moins), les villes et villages doivent fournir des esclaves pour les mystérieuses fermes des Desians). En guise de châtiment, le seigneur Forcystus et ses hommes attaquent et brûlent Isélia ce qui conduit au bannissement de Lloyd qui décide alors de rattraper Colette aux côtés de Genis, toujours présent. Equipé de son exsphère, une petite pierre donnant des pouvoirs fantastiques à son porteur, qu'il a hérité de sa mère, victime des Desians, Lloyd est bien décidé à accompagner son amie dans sa quête afin de se débarrasser de ces demi-elfes maudits.

    Tales of Symphonia(OAV)

    Le jeu étant très vaste et très long, je n'ai abordé que la base du scénario. Toutefois pour bien comprendre le schéma narratif que vont suivre les animes, il convient de noter que le jeu est séparé en trois parties : Sylvarant, Tesseha'Ila et la partie finale. Cette série adapte la première partie, c'est à dire la quête de destruction des sceaux. Que pouvons nous en dire alors ? Eh bien l'univers de Tales of Symphonia, ses personnages et son scénario sont d'une qualité incroyable. Je suis actuellement en train de faire le jeu et c'est sans aucun doute l'un des meilleurs RPG japonais. C'est très vaste, très développé et toujours d'une cohérence impressionnante. On retrouve ces superbes aspects dans cet anime cependant étant un "résumé" de seulement deux heures, il faut s'attendre à quelques modifications scénaristiques et à pas mal d'ellipses(notamment tout l'arc de Palmacosta ce qui est pour le coup, assez regrettable). Au final même si beaucoup de détails sont absents, l'histoire reste parfaitement compréhensible pour les néophytes, par conséquent que vous soyez ou non un connaisseur ça ne devrait pas poser problème. Les personnages sont toujours aussi charismatiques et l'ensemble est captivant, dynamique et mêle habilement la comédie, l'action, le drame et l'aventure à l'instar du jeu. Ceci couplé à un niveau technique impressionnant donne au final une adaptation de très bonne qualité que je vous conseille fortement si vous ne voulez pas faire le jeu.

    Cependant Tales of Symphonia n'est pas parfait. En effet même si je comprends qu'une adaptation aussi courte ne peut pas tout intégrer je trouve les choix de scénario ou de mise en scène parfois regrettables. Par exemple le potentiel comique de Sheena est totalement occulté, de même l'arc de Palmacosta est probablement le meilleur moment de la partie sur Sylvarant et aurait trouvé sa place ici. Dans l'ensemble rien de bien grave mais je trouve tous ces choix extrêmement perfectibles. Mais bon, le plus dur a été pour moi de ne pas continuer avec la seconde série pour avancer dans le jeu. J'avais tellement envie de voir tous les personnages en action que m'arrêter là a été très compliqué(le jeu comprend neuf personnages tous très classes mais seuls six sont présents dans la première partie). Enfin bref, Tales of Symphonia est un jeu exceptionnel et un anime de bon niveau, bien travaillé et faisant honneur à son support d'origine. Je m'épancherai un peu plus sur l'univers dans l'article sur le jeu qui devrait arriver d'ici deux semaines. En attendant je vous conseille cette série qui vous présentera la première partie de la quête de Lloyd et Colette de manière très satisfaisante.

    Tales of Symphonia(OAV)

    Note finale : 15/20

    Le thème du remake PS3, malheureusement non présent dans la série

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  • On termine la semaine avec un anime récemment découvert : l'adaptation du remake PSVita de Persona 4.

    Persona 4 the Golden animation

    Nom Original : Persona 4 the Golden Animation

    Auteur : Atlus

    Années de production : 2014

    Catégorie : Shônen

    Genre : Action, Fantastique, Comédie, Romance

    Studio : A-1 Pictures Inc.

    Durée : 12 épisodes de 22 minutes

    Persona 4 the Golden animation

    Bien connu des fans de RPG pour sa série légendaire Shin Megami Tensei et ses dérivés Persona le studio Atlus avait surpris son monde en 2011 en sortant avec le concours du studio A.I.C une série animée d'un de leur jeu. Persona 4 est probablement l'un de leurs plus gros succès sur PS2 et c'est avec bonheur que nous l'avions accueilli dans le monde de l'animation. L'histoire débutait lorsque Yû Narukami, un lycéen lambda, débarquait dans la petite ville d'Inaba afin d'y continuer ses études. Emménageant chez son oncle, un des inspecteurs du village, Yû fit rapidement connaissance avec Yosuke Hanamura, Chie Satonaka et Yukiko Amagi. Alors que sa vie avait enfin repris un cours normal après des problèmes familiaux, le jeune homme fut mis au courant de l'existence de la Midnight Channel, une chaîne de télévision censée apparaître à minuit et montrer à l'écran l'âme soeur du spectateur. C'est à partir de ce moment là que des meurtres eurent lieu dans la bourgade, des meurtres sordides. Curieux, le groupe de Yû finit par tenter le coup et fut aspiré dans la Midnight Channel. Dans un monde étrange et rempli d'ombres maléfiques, le groupe tomba sur Kuma, une créature étrange issue de ce monde qui leur dévoila les secrets de cette existence. Sans savoir exactement pourquoi, ces jeunes gens furent mis en possession de Personas, la forme guerrière de leur esprit afin d'affronter les Shadows et de percer ce mystère qui fait trembler toute la ville. Excellent jeu et très bonne série d'animation, Persona 4 a confirmé son rôle d'espoir pour la franchise d'Atlus. Je vous conseille au passage d'aller regarder la série Persona 4 the animation avant de commencer celle-ci.

    Persona 4 the Golden animation

    Au vu du succès du jeu et de la série, un portage PSVita fut mis en route. Il débarque chez nous en février 2013 et quelques mois avant au Japon et aux USA. Renommé Persona 4 Golden le jeu se voit complété de cinématiques nouvelles, de graphismes retravaillés, de fonctionnalités en ligne et surtout d'un nouveau personnage et d'une nouvelle partie de l'histoire. Ce personnage c'est Marie, une jeune fille taciturne qui a perdu la mémoire et ignore tout de ce qu'elle est. Persona 4 the Golden animation est donc l'adaptation du portage PSVita de Persona 4 et tourne principalement autour de la relation qui unit Marie et Yû. Etant donné qu'hormis quelques passages, les deux jeux sont très proches, les deux séries ne suivent pas la même perspective. Dans Persona 4 the Golden animation il ne s'agit plus d'enquêter, il n'y a plus d'atmosphère glauque et très peu de combats(pour ça vous avez la série originale, d'où l'intérêt de la voir avant). Ici ce sont surtout les scènes de la vie courante mettant en vedette Marie qui sont passées à l'écran. C'est donc plus une romance comique à l'instar de beaucoup d'autres séries qu'une enquête fantastique. Pour autant c'est excellent.

    Persona 4 the Golden animation

    En effet les personnages et plus particulièrement celui de Marie sont d'une grande efficacité, le scénario(qui est très résumé comme je l'ai dit) se voit complété d'une habile manière et l'ambiance reste malgré tout pesante. Par conséquent il s'agit d'un traitement de Persona 4 sur le plan de la vie lycéenne. Pour ceux qui ignorent tout de la série le jeu se découpe en deux phases, la vie lycéenne le jour pendant laquelle on doit développer nos relations avec les autres personnages et la nuit où l'on fait avancer le scénario et où on affronte les Shadows. Si Persona 4 the animation mélangeait le tout, ici c'est surtout la vie lycéenne qui est montrée, afin de ne pas faire redondance. Je trouve ça particulièrement intelligent et qui plus est, j'aime beaucoup l'humour et la sincérité de cette série. Marie est un atout indéniable et le personnage de Yû est retravaillé de bien belle manière. Dans l'ensemble il parait indispensable d'avoir vu la première série avant celle-ci, ne serait-ce que pour comprendre l'histoire, mais c'est appréciable même sans. Avec ses graphismes et son animation d'une grande beauté(malgré un chara-design parfois étrange) cette adaptation de portage est excellente. Regardez d'abord la première série puis enchaînez avec celle-là. Vous ne le regretterez pas. Les deux séries se valent et méritent toute votre attention, Persona 4 est vraiment génial sous toutes ses formes.

    Persona 4 the Golden animation

    Note finale : 16/20

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  • On retrouve la section "animes" aujourd'hui avec le shojo Blue Spring Ride ou Ao Haru Ride.

    Blue Spring Ride

    Nom Original : Ao Haru Ride

    Auteur : Io Sakisaka

    Années de production : 2014

    Catégorie : Shojo

    Genre : Comédie romantique

    Studio : Production I.G

    Durée : 12 épisodes de 22 minutes + 2 OAV de 22 minutes

    Blue Spring Ride

    Voici l'un des derniers animes que j'ai découvert. Cela faisait longtemps que je n'avais pas vu de shojo donc j'ai décidé de retrouver le genre après une longue séparation, en cherchant un peu sur le net j'ai entendu parler de cette récente série qui a plutôt rencontré le succès. Ao Haru Ride est donc devenu mon nouveau représentant du shojo. Débuté en 2011 sous la maîtrise de Io Sakisaka, le manga a très bien marché et s'est finalement conclu en février 2015 après treize volumes. La série animée a quant à elle pointé le bout de son nez en juillet 2014. Maintenant que tout cela est dit, passons au traditionnel synopsis.

    Yoshioka Futaba est une collégienne timide et peu sociable folle amoureuse d'un garçon de sa classe : Kô Tanaka. Un jour, ils se retrouvent tous les deux au même endroit pour se protéger de la pluie. Tous les deux très timides, ils sympathisent pourtant et décident de continuer à se parler à l'école. Alors qu'ils se rapprochent légèrement, Kô décide d'inviter Yoshioka à sortir. Folle de joie, elle est toutefois embêtée par un autre garçon peu de temps après et affirme devant lui détester tous les garçons ce que Kô entend malencontreusement. Ce dernier ne viendra jamais au rendez-vous. Les vacances d'été passent alors et à son retour, Yoshioka souhaite clarifier les choses avec le garçon qu'elle aime. Mais celui-ci a déménagé sans prévenir qui que ce soit. Quelques années après, alors qu'elle est au lycée, la jeune fille est devenue une lycéenne vorace et peu féminine, afin d'éviter de provoquer la jalousie des autres filles et l'attirance des garçons. Elle s'est trouvée des amies et rejette les garçons. Vivant dans un monde fictif où elle lutte contre sa véritable nature pour faire comme les autres elle a laissé son passé derrière elle. Mais celui-ci ressurgit brutalement lorsqu'elle croise Kô, désormais Mabuchi depuis le divorce de ses parents, dans les couloirs de son lycée. Celui-ci est devenu grand, froid et distant. Des vieux sentiments refont surface et Yoshioka souhaite reprendre contact avec son amour d'antan. Pourtant, Kô lui fait clairement savoir que le passé reste dans le passé. Commence alors la plus complexe des relations, qui va bouleverser la vie de tous les protagonistes.

    Blue Spring Ride

    Scénaristiquement maîtrisé, Blue Spring Ride est une superbe comédie romantique qui prend le spectateur aux tripes et ne le laisse s'échapper qu'après la fin des douze épisodes. Certes c'est plutôt classique dans l'ensemble, cela reste un shojo, genre qui se renouvèle assez peu, mais la mise en scène, la gestion des émotions et d'autres facteurs viennent apporter un plus indéniable qu'on ne retrouve pas partout. Au final les personnages sont extrêmement touchants, réalistes, charismatiques et très attachants. La mise en scène originale permet alors leur plein développement et les relations n'en sont que plus abouties. Que ce soit les deux personnages principaux ou encore Murao, Yuri, Kominato ou Tanaka-sensei, tous ont une réelle aura qui apporte de la crédibilité et du background à la série. On peut regretter le fait que l'histoire ne soit pas bouclée(le manga s'étant achevé en 2015) mais dans l'ensemble, on rentre dedans assez facilement et tout est orchestré pour que le spectateur en ressorte satisfait. L'humour omniprésent est également une grande qualité qu'on ne retrouve pas nécessairement dans les autres animes du genre et qui ici fait mouche à chaque fois. Par conséquent même s'il ne révolutionne pas le shojo - si vous êtes allergique à ce genre d'histoire il ne vous fera pas changer d'avis - Blue Spring Ride sait se démarquer des autres et toucher un amateur comme un spectateur expérimenté. La seule chose qui m'a un peu déçu ce sont les OAV. Le premier se contente de rappeler les fondements de la relation Yoshioka/Kô, avec pas mal de scènes déjà vues dans la série, et le second est un banal épisode des vacances d'été des personnages. Si dans ce second OAV l'histoire avance bien, on peut toutefois être lassé du manque de rythme étranger à l'oeuvre originale. Rien de dérangeant donc mais ça aurait pu être mieux.

    Blue Spring Ride

    Au niveau technique il n'y a rien à redire, c'est bluffant. Visuellement l'anime est loin d'être classique. Le style de dessins est très particulier et le tout fait parfois penser à une peinture. Si on excepte les personnages, superbement réalisés mais plus traditionnels, l'aspect visuel est peu banal et incroyablement efficace, la superbe coloration aidant probablement beaucoup. L'animation est quant à elle d'une qualité équivalente aux oeuvres Production I.G. C'est souple, fluide, beau et cela semble parfaitement à sa place. Encore une réalisation de génie à mettre dans la filmographie de ce studio. Enfin dernier point important, la bande-son est magnifique. L'opening, l'ending ou même l'OST en règle générale a de quoi marquer tant elle est bien choisie et composée. Et puis pour ne pas changer, le doublage japonais est assez incroyable et donne un rendu bluffant des personnages. Un excellent travail à ce niveau là.

    Vous l'aurez compris, mon retour dans les shojos s'est très bien passé. J'ai découvert un anime passionnant et très drôle qui figure d'ores et déjà parmi mes oeuvres préférées. Je compte d'ailleurs me pencher très prochainement sur le manga. Je vous le conseille donc si ce genre vous plait, c'est une très bonne série qui mérite son succès. Blue Spring Ride, que vous aurez plus de chances de trouver sous le nom Ao Haru Ride, est un excellent cru 2014.

    Blue Spring Ride

    Note finale : 17/20

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