• 81 - Boogiepop Phantom

    Genre : Drame, Horreur, Psychologie

    Public visé : 16+

    Durée : 12 épisodes de 25 minutes

     

    Une nuit, une colonne de lumière s'élève dans le ciel, sans qu'aucune explication scientifique ne puisse l'expliquer. Le monde commence alors à changer. Des lycéens disparaissent, d'autres se découvrent des pouvoirs paranormaux, des êtres surnaturels se développent en ville. Pour certains, il s'agit de l'oeuvre du dieu de la mort Boogiepop qui fait l'objet de nombreuses légendes urbaines. Mais si son existence se révèle véridique, il ne commet pas les actes qu'il devrait. Cela veut-il dire qu'un autre Boogiepop existe, bien plus cruel et insensible ? Qui est vraiment ce Boogiepop, s'il existe ? Au total, une demi-douzaine de protagonistes sans rapports les uns avec les autres vont se retrouver mêlés à ces rumeurs. Ils devront alors choisir de lutter contre la mort ou de l'accepter. Boogiepop Phantom est un anime presque expérimental qui aborde l'effet que le passé peut porter sur le présent et particulièrement sur cet effet dans les relations humaines. Extrêmement porté sur la psychologie, l'anime est une adaptation d'une des light novels de Kouhei Kadono et Kouji Ogara. Sombre, étrange et déstabilisant il reste une expérience unique pour quiconque s'intéresse un tant soit peu à la psychologie humaine ou aux prouesses techniques animées.

     

    Les +

    - Une ambiance exceptionnellement dérangeante notamment grâce à une manipulation des sons et des musiques. Extrêmement angoissant.

    - Un développement scénaristique complexe et labyrinthique mais très cohérent dans l'ensemble.

    - Un chara-design fascinant.

    - Une oeuvre expérimentale qui marque et dont on se souvient longtemps après.

     

    Les -

    - Une adaptation partielle de la série originelle Boogiepop Phantom, avec tout le trouble scénaristique que ça comporte.

    - Une ambiance qui pour certain sera justement trop dérangeante. Apparemment plusieurs personnes auraient été méchamment étourdies et certains cas de vomissements auraient été rapportés.

    - Une très grande complexité qui oblige pratiquement à aller se renseigner sur l'oeuvre après visionnage.

    - Un opening horrible.

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  • 80 - Ken le survivant

    Genre : Combat, Action

    Public visé : 10+

    Durée : 152 épisodes de 22 minutes, 1 film de 105 minutes

     

    Grand classique de l'animation japonaise, Ken le survivant est l'une des figures de proue des animes d'arts martiaux. Resté célèbre en France pour le tollé qu'il a provoqué durant l'époque du Club Dorothée chez les connards de réacs, il est le premier à avoir montré que les animes n'étaient pas spécialement réservés aux enfants. L'histoire se déroule à la fin du second millénaire, alors que le monde a été dévasté par une explosion atomique. Les rares survivants se sont regroupés en factions et sont entrés dans le jeu de la domination. Les bandits règnent en maîtres et les pauvres civils sont condamnés à souffrir éternellement. Mais un jour, un homme dont le torse est orné de sept cicatrices quitte le désert et entre dans une petite ville, bien décidé à renverser la vapeur. Cet homme s'appelle Kenshiro et est un disciple de la légendaire école d'arts martiaux du Hokuto. A la recherche de sa fiancée enlevée par son pire ennemi, Shin, Ken parcourt le monde. Mais malgré l'urgence de sa mission, il n'est pas contre aider les peuples qui souffrent. Accompagné de Bart et Lynn, deux orphelins rencontrés au début de son aventure, Kenshiro va rapidement devenir la terreur des bandits. Sa réputation parviendra aux oreilles de Shin qui mettra alors tout en oeuvre pour le stopper. Mais bien évidemment, Shin ne sera pas le seul obstacle de taille que rencontrera Ken. Le pire cauchemar de notre héros pourrait en effet se situer tout près de lui. Comme je l'ai dit Ken le survivant est un grand classique de l'anime et s'il a tant marqué l'histoire ce n'est pas pour rien. Passionnant, violent et riches en surprises, l'anime a encore de très beaux restes et mérite toujours d'être vu. Répétitif et techniquement dépassé il est vrai qu'il a pris un petit coup de vieux, mais c'est toujours une référence parmi les animes d'arts martiaux. Un incontournable dont il faut nécessairement avoir vu quelques épisodes.

     

    Les +

    - Un univers post-apocalyptique parfaitement maîtrisé qui a inspiré beaucoup d'autres créations intéressantes.

    - Kenshiro, un héros en métal qui a marqué plusieurs générations et Raoh, l'un des plus grands méchants de l'animation japonaise.

    - De nombreux protagonistes charismatiques et des combats de haut niveau à ne plus savoir qu'en faire.

    - La VF si on veut se marrer, une légende du doublage.

     

    Les -

    - Un scénario redondant qui n'est pas franchement aidé par la mise en scène et le schéma narratif ultra répétitif.

    - Une pauvreté technique assez impressionnante avec notamment des images qui sont réutilisées régulièrement.

    - La VF si on prend en compte le contexte dans lequel elle a été faite. Un manque de respect total envers le public qui fait bouffer les doubleurs.

    - Une censure extrêmement présente dans la VF.

    - Un manque de rythme du fait de la longueur de la série.

    - Ken le survivant a quand même pris un bon coup de vieux.

    Un petit extrait de la VF

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  • 79 - Inu Yasha

    Genre : Action, Aventure, Fantastique, Comédie

    Public visé : Tout public

    Durée : 193 épisodes de 22 minutes, 1 OAV de 30 minutes et 4 films

     

    Il y a bien longtemps dans un Japon féodal effacé de notre histoire, les hommes et les démons cohabitaient. Pour éviter les guerres entre les deux races un joyau permettant à n'importe quel démon d'acquérir un pouvoir colossal était gardé par une prêtresse humaine capable de repousser tous ses adversaires. Mais lorsque la prêtresse en question fut charmée par le demi-démon Inuyasha, qui désirait le joyau, la situation pris un mauvais tournant et les deux amants s'affrontèrent. Inuyasha fut alors scellé par une flèche de Kikyo, la prêtresse. Des siècles après, une descendante de Kikyo du nom de Kagome tombe dans le puit familial et se retrouve dans le passé, 50 ans après qu'Inuyasha ait été scellé. Attaquée par un démon du fait de son lien avec la détentrice du joyau elle est alors obligée de libérer Inuyasha pour survivre. Une fois la situation arrangée, les deux protagonistes se confrontent mais découvrent qu'ils vont devoir collaborer ensemble s'ils veulent continuer à vivre. Commence alors une aventure peu commune dans laquelle Kagome croisera de nombreuses personnes, toutes en lien avec le fameux joyau. Chef-d'oeuvre de Rumiko Takahashi Inuyasha est un excellent shônen fantastique qui sort de l'ordinaire, l'auteure étant férue de thèmes peu conventionnels dans cette catégorie. Pour autant j'ai trouvé la série bien trop longue et par conséquent moins bien rythmée qu'elle aurait pu l'être. On sent quelques longueurs et c'est bien dommage. Cependant rien ne remplacera le fun ressenti dans cette aventure et les combats de très bonne qualité issu de cette univers féodal brillant. Inuyasha est sans conteste l'un des meilleurs shônens mais malgré sa différence avec ses collègues, il comporte tout de même la majeure partie des défauts inhérents au genre. Très bon donc mais pas si original que ça.

     

    Les +

    - Un niveau technique franchement impressionnant notamment au niveau des décors.

    - Des personnages très drôles qui donnent une très belle dimension comique à l'oeuvre.

    - Des combats explosifs guidés par une mise en scène talentueuse.

    - Un univers féodal assez sympathique à défaut d'être réellement innovant.

    - Une bande-son soignée.

    - Un mélange des genres très honnête.

     

    Les -

    - Une série un peu trop longue.

    - Un scénario au final très proche des autres shônens. Pas très original.

    - Des persos drôles mais au final pas très charismatiques. Et j'ai eu du mal à m'attacher un minimum à eux.

    - Des adversaires clichés au possible et sans saveur.

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  • 78 - Naruto

    Genre : Action, Combat, Aventure, Comédie

    Public visé : Tout public

    Durée : 220 épisodes de 22 minutes, 6 OAV de 17 à 40 minutes, 1 épisode spécial de 11 minutes et 3 films de 83 à 95 minutes

     

    Exceptionnellement je ne vais pas vous faire l'affront d'écrire un synopsis, tout le monde connaît un minimum l'univers de Naruto. Pour résumer rapidement Naruto se déroule dans un monde de ninjas et plus précisément au pays du Feu, dans le village de Konoha. Naruto est un orphelin conspué par la population car un démon très puissant, le renard à neuf queues Kyubi a été scellé en lui lorsqu'il était bébé. Mais bien loin de se démoraliser, celui-ci veut devenir le plus grand de tous les ninjas et vise le poste de Hokage, le chef du village. Maladroit, naïf et bourrin Naruto va pourtant montrer de solides compétences au combat et un profond sens du devoir et de l'amitié. Aux côtés de ses partenaires Sasuke et Sakura et sous les ordres de Kakashi Hatake, il va tout faire pour devenir l'un des espoirs de Konoha. Voilà voilà. Enfin bref Naruto est un excellent shônen crée par Masashi Kishimoto mais qui comme beaucoup de ses confrères est bien trop long pour être bon en permanence. Ici nous ne parlerons pas de l'immondice puante qu'est Naruto Shippuuden, nous avons notre fierté. Il s'agit simplement d'aborder l'adaptation de la première partie du manga. Et là, le résultat est sans appel c'est vraiment bon. Naruto est un anime qui contient tout ce qu'il faut pour plaire à un public très large comme celui visé par le shônen. Dynamique, fun et jouissif l'anime nous fait suivre avec passion le quotidien des nombreux ninjas de Konoha, tous plus charismatiques les uns que les autres et nous fait vivre des combats de grande qualité dans une ambiance soignée. Si on met de côté l'agaçant Naruto, qui se révèle toutefois touchant, les personnages sont parmi les plus classes que j'ai pu voir. Malheureusement tous ne sont pas bien gérés mais ça c'est un autre problème. Dans l'ensemble, l'anime est de très haut niveau. Par contre il est victime de tous les défauts habituels des shônens, il n'en esquive aucun mais vraiment aucun. Cette banalité dans son déroulement est sa grosse faiblesse. Pour le reste c'est l'un de mes shônens favoris et j'en pleure à l'idée de savoir ce qu'il devient par la suite.

     

    Les +

    - Un univers de ninjas passionnant et très prenant.

    - Des personnages charismatiques qui nous offrent des combats de haute volée et très réguliers.

    - Un scénario qui tient la route malgré un manque d'originalité.

    - Une bande-son géniale.

    - Kakashi Hatake, plus classe c'est introuvable dans les shônens(ah si y a Luxus).

    - Une inventivité impressionnante de l'auteur qui renouvelle souvent le concept de base.

    - Malgré la longueur il n'y a pas de temps morts et l'anime suit un excellent rythme tout du long.

     

    Les -

    - Beaucoup trop de clichés.

    - Un anime pas très original.

    - Un héros agaçant.

    - Bien évidemment c'est une adaptation partielle du manga, la suite est donc à venir. Et si on met de côté le fait qu'elle soit horrible on ne pouvait que craindre pour la qualité globale d'une série de plus de 600 épisodes.

    - Des OAV et films minables.

    - Le plus gros défaut : les hors-séries(c'est à dire les arcs qui n'existent pas dans le manga mais qui sont crées dans la série pour laisser de l'avance au mangaka). En règle générale les hors-séries sont à chier mais dans Naruto on bat tous les records.

    - Une utilisation pas toujours très juste des personnages.

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  • 77 - Persona 4 the animation

    Genre : Action, Fantastique

    Public visé : 10+

    Durée : 26 épisodes de 22 minutes, 1 film de 90 minutes

     

    Adaptation du jeu vidéo Persona 4 d'Atlus, cet anime nous fait suivre le nouveau quotidien de Yû Narukami, lycéen lambda forcé par des problèmes familiaux à aller habiter chez son oncle dans la ville d'Inaba. Rapidement habitué à cette nouvelle atmosphère, Yû se fait quelques amis au lycée et entend alors parler de la Midnight Channel, une chaîne de télévision mystère qui apparaîtrait à minuit, pendant les nuits pluvieuses, et qui montrerait son âme soeur. N'y croyant pas au début, Yû va pourtant se retrouver devant la Midnight Channel avec ses amis Chie Satonaka et Yosuke Hanamura et être aspiré à l'intérieur de l'écran. Les trois lycéens se retrouveront alors dans un monde obscur et angoissant où un double d'eux-mêmes va tenter de les tuer. Pour se défendre face aux nombreuses menaces du monde de la télé, ils feront alors appel à la forme combative de leur esprit : leur persona. Vite rejoint par d'autres lycéens, Yû va découvrir qu'une récente série de meurtres à Inaba est en lien avec la fameuse Midnight Channel. Mais quel mystère se cache derrière cette histoire ? Aussi angoissant et subtil que le jeu vidéo dont il s'inspire l'anime Persona 4 est d'excellente facture. Mettant parfaitement en scène l'esprit de la licence et les combats de Persona il permet aux non-possesseurs et non-connaisseurs des jeux de découvrir l'une des licences de RPG les plus abouties de tous les temps. Bien loin de surfer sur les habituelles thématiques, Persona vise un niveau nettement plus corsé basé sur la psychologie humaine et ses mystères. Fortement teinté d'action mais aussi d'humour, cette série est une excellente adaptation du jeu et mérite amplement d'être vue. Un beau travail que l'on peut, pour plus de plaisir, combiner à la série The golden animation dont j'ai déjà parlé.

     

    Les +

    - Un univers atypique, angoissant et osé.

    - Le système de personas parfaitement retranscrit.

    - Les combats, super dynamiques et plaisants.

    - Une adaptation extrêmement fidèle au matériau d'origine tout en prenant quelques libertés bienvenues.

    - Un thème fascinant : la psychologie humaine.

     

    Les -

    - Quelques lenteurs présentes dans le jeu retransmises dans l'anime, une adaptation un poil trop forcée donc.

    - Des personnages un peu lisses.

    - Une fin trop rapide.

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