Genre : Magical Girl, Comédie

Public visé : 10+

Durée : 20 épisodes de 22 minutes, 2 OAV de 22 minutes et la troisième saison actuellement en cours(durée de 10 épisodes normalement)

Version magical girl de Fate, Fate/Kaleid liner prisma Illya nous fait suivre l'histoire d'Illya, personnage bien connu de la saga, qui devient bien malgré elle une magical girl. Parodie et en même temps hommage aux mangas de magical girl tels que DoRéMi, Cardcaptor Sakura ou encore Moetan cette version de Fate mélange habilement les clins d'oeil matures aux effets enfantins du genre. C'est drôle, efficace et très original en plus de bénéficier d'une direction artistique de haut niveau. Plus faible au niveau des affrontements et du scénario, l'anime est tout de même un joli rafraîchissement particulièrement intéressant au cours de sa première saison. Et puis, un magical girl qui m'intéresse mérite forcément de figurer au classement. Je n'ai pas encore vu la suite mais cela s'annonce plutôt bon donc je persiste et signe : numéro 91. Et peu importe que vous aimiez le genre, n'hésitez pas et faites un essai.

Les +

- Une direction artistique impressionnante.

- Une version alternative de Fate très réussie.

- Un bel hommage et en même temps une parodie efficace des magical girl.

- Le personnage d'Illya, toujours aussi appréciable mais beaucoup moins psychopathe.

- Une comédie plutôt drôle.

Les -

- Des affrontements un peu répétitifs.

- Un scénario parfois bancal.

- Une absence de nouveaux méchants charismatiques et de réels enjeux.

Genre : Action, Combat, Ecchi

Public visé : 12+

Durée : 36 épisodes de 22 minutes, 3 OAV de 22 minutes et 6 épisodes spéciaux(saison 4 à venir)

Shônen très particulier apparu en 2012, High School DxD mélange tout ce que réclament les adolescents mâles de nos jours : des seins, du combat, des seins, de l'action, des seins et des seins. Irrévérencieux, très porté sur le sexe et complètement à l'ouest cet anime est vite devenu une référence. On y suit l'histoire du jeune Issei qui, lors de son premier rendez-vous, découvre que la jeune fille en question n'est autre qu'une sorte d'ange maléfique. Elle le tue alors. Mais Issei se réveille le lendemain et va alors être attiré par Rias Gremory, une jeune femme rousse de son lycée qui dégage une aura proche de celle de l'ange de son rêve. Celle-ci lui révèle qu'elle est un démon et que lui aussi, depuis qu'elle l'a sauvé de l'ange déchu en lui donnant son sang. Issei est alors accueilli par les autres démons du clan de Rias, possédant tous un pouvoir extraordinaire. De son côté, il manipule désormais une relique sacrée : le gant de l'empereur dragon Ddraig. Bien vite, le jeune homme va être mêlé à une guerre politique au sein même des mondes occultes. Mais pour lui ce qui compte, c'est d'être entourée de jeunes filles à fortes poitrines, rien d'autre. Aussi décomplexé et bourrin que vide de sens et scénarisé avec le cul High School DxD est un véritable OVNI du petit écran. Il fait n'importe quoi et l'assume en permanence et c'est pourquoi je conseille le visionnage du début de cet anime. C'est tellement nawak que c'en est irrésistible. Par contre si on veut un bon scénario, des relations développées entre les protagonistes, une mise en scène intelligente ou tout simplement du sens on est mal tombé. High School DxD est typiquement le genre d'anime qu'on déteste pour sa pauvreté narrative et artistique mais qu'on adore pour son originalité, son attitude et son aspect "je fais ce que je veux".

Les +

- Un concept de base intéressant(les clans de démons organisés selon le jeu d'échecs).

- Une direction artistique honorable pour un anime aussi brouillon.

- Un chara-design hallucinant qui donne envie d'en savoir plus sur chaque personnage.

- Certains combats explosifs...certains.

- Rias Gremory.

- Un aspect décomplexé assez cool de prime abord.

- Un nawak qui fait sourire et qui détend.

- Ce n'est qu'un détail mais : la plastique des seins.

Les -

- Personnages souvent mal utilisés.

- Un héros insupportable.

- Des seins, des seins et des seins...C'est drôle au début car c'est totalement assumé et ça va assez loin mais axer toute une saison dessus c'est lourd. Axer trois saisons bientôt quatre dessus c'est extrêmement lourd. 

- Une bonne saison très satisfaisante dans l'ensemble(saison 1), une assez sympa mais qui se dégrade (saison 2), une mauvaise(saison 3). Malheureusement le truc des seins et du héros ultra pervers arrive à sa limite(en fait c'était déjà le cas à la fin de la saison 1). Le mieux resterait de faire quelque chose de totalement inédit comme, je sais pas, écrire un scénario ou construire des personnages atypiques. 

- Des personnages cons comme des chaises( "tu sais, je t'aime" "oh là, je crois qu'elle essaye de me faire passer un message, mais quel est-il ?").

- La plupart des combats sans intérêt.

- Un manque cruel de rythme à partir de la saison 3.

- Je me répète mais : pas de scénario.

Genre : Horreur, Ecchi, Action

Public visé : 12+

Durée : 12 épisodes de 22 minutes, 1 OAV de 22 minutes

Le 13 avril 2010, le monde entier tombe sous les coups d'une épidémie mortelle qui transforme les gens en zombies affamés. Takashi Komuro est lycéen au lycée Fujimi, il est l'un des premiers à se rendre compte de ce qui se passe alors qu'il voit l'une de ses professeurs se faire manger par un intrus. Avant que les choses dégénèrent, il récupère Rei, son amie d'enfance dont il est amoureux et Hisashi, le petit-ami de celle-ci qu'il fait monter sur le toit. L'apocalypse débute alors et nombre de lycéens sont abandonnés par leurs amis ou simplement dévorés par les zombies. Mais dans la cohue et la vague de mort qui s'empare du Japon, quelques survivants combattent et défont leurs assaillants revenus d'entre les morts. C'est le cas de Saeko Busujima, la présidente du club de kendo, Kôta Hirano, un petit gros ingénieux et très dangereux et Takashi lui-même, qui protège désormais Rei. A ce groupe on peut ajouter Saya Takagi, une jeune intellectuelle amoureuse de Takashi et Shizuka Marikawa, l'infirmière à très gros seins du lycée. Ensemble ils vont tout faire pour sortir de la tourmente et trouver l'origine de cette infection. Version ecchi de n'importe quelle histoire de zombies, Highschool of the Dead a marqué l'année 2010 de son emprunte. Prenant, doté d'une ambiance formidable et de personnages intrigants il est également connu pour l'érotisme permanent dont il fait preuve et pour la poitrine de ses héroïnes. Cependant et fort heureusement l'anime ne s'arrête pas là et nous montre une vision de l'horreur trop peu présente dans les oeuvres contemporaines. Un superbe anime qui n'a malheureusement pas connu de suite alors que tout l'encourageait.

Les +

- Une ambiance remarquable notamment dans le fantastique épisode 1.

- Des personnages charismatiques et intrigants.

- Une esthétique franchement réussie.

- Un côté action bien dosé qui laisse toujours un sentiment d'horreur et d'effroi.

- Pas mal de clins d'oeil et de critiques discrètes qui peuvent faire sourire.

- Le duo Kôta/Saya.

- Belle bande-son.

Les -

- Trop d'ecchi. D'ailleurs pourquoi de l'ecchi dans un anime de zombies ?

- Une seule saison et aucune suite de prévue, l'histoire n'est donc pas complète.

- Rei, soûlante et pleurnicheuse.

- Pas de véritable adversaire.

Genre : Comédie, Science-fiction, Action

Public visé : 10+

Durée : 4 OAV de 40 minutes

En 2110, la Terre est entourée d'un nuage bactériologique très dangereux pour l'Homme. Les rares zones habitables font l'objet d'un taux de criminalité extrêmement élevé. Pour protéger les civils et arrêter le crime le gouvernement décide alors d'instaurer une police exceptionnelle utilisant des tanks : la Tank Police. Malheureusement mettre des fous aux commandes de tanks ne semble pas être une bonne idée. Si le taux de criminalité a beaucoup baissé, les dommages collatéraux ont eux augmentés. Les agents de la Tank Police sont brutaux, bourrins, irréfléchis, sexistes et font presque autant de dégâts qu'ils sauvent de civils. Leona Ozaki est une jeune policière fraîchement mutée dans cette police d'exception. Vite secouée par le chef, celle-ci ne se laisse pas faire et mate les cinglés de son unité. Désormais unique femme de la Tank Police, Leona est immédiatement placée sur une sombre affaire de vol de cellules par le terrifiant bandit Buaku et ses acolytes, les soeurs Puma. Bienvenue dans la police où les règles n'existent pas, où le recrutement se fait dans un asile et où il fait pourtant bon vivre, bienvenue dans la Tank Police ! Epique OVNI de la fin des années 80, Dominion Tank Police est une comédie hilarante bourrée d'action qui mérite largement qu'on lui accorde un peu de temps. Ne serait-ce que pour son côté politiquement incorrect et son humour absurde. Un excellent anime qui a cependant mal vieilli.

Les +

- Un univers absurde et incorrect et un humour qui fait mouche à chaque fois.

- Des personnages cinglés, drôles et attachants.

- Une grosse dose d'action qui se mélange parfaitement avec l'humour.

- Leona Ozaki, une superbe héroïne.

- Le chef de la Tank Police, une raison de regarder à lui seul.

- Une direction artistique impressionnante pour une série de cette époque et encore plus pour une série d'OAV.

Les -

- Un anime qui a mal vieilli.

- Un côté absurde très prononcé qui fera le bonheur des uns et le malheur des autres. On adore ou on déteste quoi.

- Un final décevant.

- Des doublages drôles mais assez médiocres dans toutes les langues.

Genre : Aventure, Comédie

Public visé : Tout public

Durée : 13 épisodes de 3 à 6 minutes

Chocolate Underground se déroule dans un pays imaginaire où le chocolat est totalement interdit et où l'alimentation se résume à des blocs sans saveurs imposés par le parti Good for You. Smudger et Huntley sont deux enfants de 13 ans qui rejettent cette règle stupide. Par un heureux hasard, ils vont tombés sur une fabrique clandestine de chocolat occupée par des connaissances à eux. Commence alors une aventure de tous les dangers pour les meilleurs amis qui vont tout faire pour accorder aux gens la liberté de manger ce qu'ils veulent. Sublime retranscription de la lutte contre le fascisme dans un univers plus enfantin et accessible à tous Chocolate Underground se révèle bien plus complexe qu'il n'y paraît et livre une belle leçon de vie qu'on ne penserait pas trouver ici. Une superbe mini-série qu'il m'a été très agréable de suivre.

Les +

- Une direction artistique magistrale pour un budget extrêmement réduit.

- Un format original qui permet facilement de diffuser le message de l'oeuvre.

- Une excellente alternative à la traditionnelle critique du fascisme.

- Plein de bonnes idées de narration et de mise en scène.

Les -

- Un rythme un peu bancal.

- Une critique efficace mais trop rapide dû au format.

Trailer en anglais