• On enchaîne à présent avec un anime plutôt célèbre, Black Cat.

    Black Cat

    Nom Original: Black Cat

    Auteur: Kentaro Yabuki

    Années de production: 2005-2006

    Catégorie: Shônen

    Genre: Action, Aventure, Comédie

    Studio: Gonzo

    Durée: 24 épisodes de 22 minutes

    Black Cat

     

    Le manga Black Cat est un des plus gros phénomènes de l'année 2000 dans son milieu. Il a rendu célèbre son auteur, Kentaro Yabuki, qui enchaînera quelques années après avec To Love-ru Trouble qui reprend notamment un des personnages de Black Cat. Baignant dans un univers sombre, parfois policier parfois fantastique Black Cat est un manga qui a le mérite d'être travaillé. Passons au synopsis:

    Black Cat raconte l'histoire de Train Heartnet, un tueur à gages à la solde de l'organisation Chronos, organisation censée éradiquer le mal. Le jeune homme, membre des Chrono Numbers, les treize meilleurs agents de Chronos, va pendant une nuit de pleine lune rencontrer sur un toit Saya Minatsuki, une jeune chasseuse de prime qui va tenter de sympathiser avec lui. Peu à peu, au fil des rencontres Train va devenir ami avec cette fille un peu allumée, qui va lui faire prendre conscience de ses actes. D'un autre côté on suit l'histoire de Sven Vollfield, chasseur de primes gentleman toujours fauché, dans sa recherche perpétuelle d'argent. Ce dernier va finir par faire la rencontre d'Eve, une petite fille aux pouvoirs prodigieux, ce qui, avec sa rencontre avec Black Cat, va l'entraîner dans une histoire dont il se serait bien passé.

    Voilà très rapidement l'histoire de Black Cat qui sans être excellente a au moins le mérite de fournir une intrigue convenable et crédible. Certes, ce n'est ni passionnant ni révolutionnaire mais on s'amuse quand même à suivre Train et Sven, d'abord séparés puis ensembles, notamment grâce à beaucoup d'humour placé un peu partout dans la série. Outre les situations comiques très nombreuses on trouve également un paquet de combats dans Black Cat. Malheureusement ces derniers ont tendance à être un peu mou et surtout, beaucoup trop long. On leur pardonnera cependant car ils nous permettent de découvrir un peu mieux les personnages, qui en globalité sont vraiment pas mauvais. Le personnage d'Eve, qui est repris dans To Love-ru, reste à mes yeux le point fort de Black Cat, non contente d'être au centre de l'intrigue elle est également superbement réussi à tous les niveaux et nous fera rire plus d'une fois. Au niveau technique l'anime est bon, pas exceptionnel. La bande-son est très bonne mais les graphismes ne sont pas transcendants de même que l'animation. Le rendu final est meilleur que beaucoup d'anime de l'époque et du même genre mais on regrette cependant certains détails baclés qui à la fin de la série se révèlent trop nombreux.

    Au final Black Cat est donc un bon anime qui manque d'ambition et surtout, d'ambiance. L'univers est sympa, les persos sont cools, l'action ne manque pas, l'humour non plus et pourtant l'ambiance est plate au possible c'est simple, si on s'arrête de mater la série pendant une semaine, rien ne va nous donner envie de nous y remettre. La série est très peu accrocheuse en réalité, on ne s'ennui pas, c'est vraiment pas mal et pourtant, si on ne se force pas, il y a peu de chances qu'on aille jusqu'au bout. Mais en globalité Black Cat est un bon anime, un peu trop simple mais qui fera passer de bons moments.

    Black Cat

    Note finale: 14/20

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  • On enchaîne à présent avec un des mangas les plus trash qui existe, le terrifiant Berserk.

    Berserk

    Nom Original: Kenpuu Denki Berserk

    Auteur: Kentaro Miura

    Années de production: 1997-1998

    Catégorie: Seinen

    Genre: Action, Aventure, Horreur

    Studio: VAP, OLM

    Durée: 25 épisodes de 22 minutes

    Berserk

     

    Ah! Berserk, la bête noire des anti-mangas, le summum de la violence, il fallait bien en parler. Du même acabit que Gantz ou Battle Royale Berserk est un manga très mature, sombre et extrêmement violent. Débuté en 1990, le manga papier est toujours en cours aujourd'hui, l'auteur étant assez lent dans sa publication car voulant que chaque détail soit parfait. Alors qu'est ce que Berserk ?

    Berserk c'est un manga typé héroic-fantasy mélangé avec de l'horreur et du fantastique, cet univers médiéval est par conséquent très sombre, plein de désespoir et un poil violent. On y suit les aventures de Guts, un colosse tout habillé de noir et portant une épée gigantesque qui fuit les démons qui le pourchassent chaque nuit. Au début de l'aventure, notre héros sanguinaire arrive dans une taverne où des poivreaux s'amusent à jeter des couteaux sur un petit elfe du nom de Puck. Passablement irrité, Guts va donc libérer l'elfe en découpant en morceaux tous ces chers badauds. Puck va donc accompagné notre bad guy préféré dans toutes ses aventures sans lui demander son avis, la petite créature assistera alors à des événements cauchemardesques qui suivent les pas du Berserk, notre bon ami Guts.(petit détail pour ceux qui ne savent pas: les berserks sont des guerriers de la mythologie nordique qui ont sacrifiés leur raison pour obtenir une force et une résistance monstrueuse, on les imagine donc géants, pleins de muscles et capables de broyer leurs alliés comme leurs ennemis).

    Mais bien vite(dès le tome 4 ou dès le début de l'anime) l'auteur nous entraîne dans le passé de Guts, comment est-il devenu un mercenaire ? Quel est son parcours de jeunesse ? Pourquoi est-il poursuivi par des démons ? Toutes ces questions trouveront leur réponse à partir de ce moment. On suit donc l'histoire de Guts, bébé abandonné au pied d'un arbre aux pendus qui est récupéré par la femme d'un mercenaire malgré le fait que cela porte malheur. Peu après, Sis, la mère adoptive du héros décède de la peste et c'est à son papounet que revient le droit de l'élever, sauf que le chef des mercenaires est pas super sympa et fait rapidement subir de douloureuses épreuves à Guts. Puis vient le jour où il perd une jambe au combat ce qui entraîne une haine inimaginable envers son fils. Dès lors, Guts est vendu pour une nuit à un des mercenaires de Gambino(papounet), mercenaire qui finit rapidement avec une flèche dans le crâne. Par la suite, et dans un état de légitime défense, le petit garçon va finir par tuer son père et par être pourchassé par les mercenaires. Blessé, il sera soigné par une caravane et prendra sa vie en main seul, il deviendra mercenaire free-lance. Pendant son adolescence, lors d'une bataille, Guts se trouvera opposé à la troupe des faucons, une brigade de mercenaires très réputée qu'il mettra en déroute. Après la bataille, quelques faucons iront jusqu'à attaquer le jeune garçon, sans succès. Leur chef interviendra alors pour stopper la bagarre et défier Guts, ce chef, c'est Griffith, un apollon au visage d'ange et à l'air très féminin réputé invincible au combat. A la suite de bon nombre d'événements, Guts finira par s'intégrer à la troupe des faucons qu'il considérera comme une famille jusqu'à son départ. Mais quelques temps après, il apprend que la troupe a été démantelée et que Griffith est torturé par le roi dans son donjon. Le jeune mercenaire partira donc au secours de son ami, dévoré par l'ambition et proche de la folie. Sans s'en douter, Guts cours vers le pire fléau de l'humanité, celui qui détruira sa vie et qui le transformera en Berserk.

    Je n'en dirais pas plus car l'histoire est vraiment excellente, eh oui l'oeuvre à beau être hyper violente, ça n'empêche pas un bon scénario. Les personnages sont également géniaux, nombreux et vraiment convainquants on les sent tous travaillés, c'est excellent. Mais la vraie force de Berserk, c'est son univers: les thèmes abordés sont très noirs et même limite macabres et on sent l'investissement de l'auteur. Par contre attention, âmes sensibles s'abstenir: meurtres de masse, décapitations, rivières de sang, infanticide, viols, pédophilie, cannibalisme, orgies, dérives de la religion, massacres, pendaisons, exécutions d'un personnage devant toute sa famille j'en passe et des meilleures bref, Berserk est à mes yeux le manga le plus violent qui soit. Il est reservé à un public adulte et pour une fois, c'est bien conseillé, vraiment je suis sérieux mieux vaut ne pas s'y attaquer avant 16-17 ans au minimum, même pour moi qui ait vu un paquet de trucs du genre il y a encore quelques images insoutenables. Mais en contre-partie les messages délivrés sont bien plus forts. Quoiqu'il en soit je n'en dirais pas plus afin de ne pas gâcher la surprise aux futurs fans de ce manga génial.

    Berserk

    Bon maintenant que j'ai parlé de l'univers de Berserk passons à la série animée.

    Cette dernière commence à partir du tome 3, on suit directement l'enfance de Guts et ce jusqu'à ce qu'il parte en guerre contre les démons. Nettement moins violente que le manga, la série est même quasiment destinée à tous les publics, à tel point qu'on ne reconnait pas Berserk. Tout est identique au manga sauf la violence, qui l'air de rien constitue 90% de l'univers de Miura. Techniquement pauvre, cette dernière à du mal à tenir la cadence face aux autres monstres de son époque tel Lodoss. Certes l'animation est assez sympa et les dessins ne sont pas immondes mais ça manque cruellement de personnalité. La bande-son reste un des seuls points forts de l'anime, avec notamment un opening qui déchire. Sinon pour le reste, on ne peut qu'être déçu de cette série animée quand on connait un tant soit peu le manga original. Elle est dénaturée et manque de charme, ce qui rend notamment Guts assez anecdotique. Cependant je suis quand même heureux de cette censure car restructurer l'univers de Berserk et l'adapter en manga aurait donné un anime bien trop choquant. Cela reste donc un anime qui se voit une fois pour le scénario mais qui se trouve trop vite confronté à ses limites.

    Note finale: 12/20

    Berserk

     

    Le manga papier heureusement relève le niveau.

    Auteur: Kentaro Miura

    Editeur: Hakusensha

    Sortie initiale: décembre 1990- en cours

    Catégorie: Seinen

    Genre: Action, Aventure, Horreur

    Durée: 36 tomes actuellement

    Berserk

    Là on tappe très fort. On atteint l'apogée de l'oeuvre de Miura, l'histoire est excellente, les personnages aussi, l'univers est parfaitement retanscrit, c'est noir, trash, violent et pourtant plein de messages nous disant de ne pas perdre espoir. Cependant comme dit plus haut, je déconseille le manga aux moins de 17-18 ans, c'est très choquant. Mais ça reste une perle du manga, un des plus anciens et des plus aimés.

    Note finale: 18/20

    Berserk

     

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  • On enchaîne avec un anime sur les immortels, Baccano!

    Baccano!

    Nom Original: Baccano!

    Auteur: Ryougo Narita

    Années de production: 2007-2008

    Catégorie: Shônen

    Genre: Fantastique, Aventure, Action

    Studio: Brains Base

    Durée: 13 épisodes de 25 minutes

    Baccano!

    Baccano! fait partie de la liste des animes dits "originaux" dans le sens où non seulement l'histoire porte sur des immortels(sujets pas si courants que ça dans les mangas) mais aussi se déroule dans plusieurs époques différentes en même temps. Adapté à partir d'une light novel Baccano! existe aussi en manga papier. Le synopsis maintenant:

    1932, une petite fille nommée Carole et le directeur adjoint du Daily Days Gustave Saint-Germain cherchent à expliquer le déraillement du train transcontinental "Flying Pussyfoot" qui a provoqué de nombreux morts. Ils ne savent pas par où commencer les recherches car trois, voire quatre époques semblent en expliquer la cause. Ces périodes vont donc toutes êtres étudiées.

    1711, à bord du navire Advena Avis en route vers l'Amérique , des alchimistes, dont Maiza Avaro, Szilard Quates et Huey Laforet, invoquent un démon qui leur donne l'immortalité via un elixir. Cependant, ils apprennent par ce même démon qu'ils peuvent se tuer entre eux afin de gagner plus de puissance et de connaissance. Une règle est tout de même imposée par le démon, chaque immortel est dans l'obligation de se présenter sous son vrai nom en présence d'un de ses congénères. Rapidement et dans un but de conquête des connaissances, plusieurs alchimistes commencent à s'entre-tuer. Sous les yeux innocents du petit Czeslaw Meyer, Szilard Quates se met à absorber ses anciens collègues.

    1930, New York. Maiza Avaro, désormais membre influent de la famille mafieuse Martillo, prend sous son aile le jeune Firo Prochainezo, nouvelle recrue du groupe. Pendant qu'il enchaîne les confrontations entre familles mafieuses, Szilard Quates débarque en ville avec son homonculus Ennis afin de commercialiser son elixir secret. Pour le contrer, Firo et Maiza bénéficient de l'aide de deux jeunes voleurs complètement idiots, Isaac Dian et Miria Harvent.

    1931, Czeslaw Meyer embarque sur le Flying Pussyfoot afin d'aller tuer Maiza Avaro. Mais le voyage prend une mauvais tournure quand la fille de Huey Laforet, Chane, et son groupe débarquent afin de prendre des otages pour faire libérer de prison l'achimiste renommé. Enchaînement de malheurs, le tueur Ladd Russo et son groupe de mafieux sont aussi à bord. de même que la bande de voleurs de Jacuzzi Splot. De nombreux affrontements entre les trois groupes sont à prévoir. Et pour parfaire le tout; le Rail Tracer, ce psychopathe qui sévit dans les trains est aussi présent de même que Isaac Dian et Miria Harvent.

    1932, Eve Genoard tente désespérément de retrouver son frère Dallas, disparu depuis sa rencontre avec Szilard Quates et les Gandor il y a deux ans.

    Baccano!

    Scénaristiquement l'anime est pour le moins complexe, les différentes époques s'enchaînent sans crier gare et troublent facilement le spectateur. Cependant en s'accrochant on découvre une histoire exceptionnelle, très bien écrite et pleine de bonnes idées qui a de quoi prétendre au titre de meilleur scénario de 2007. La vraie force de l'anime, celle qui fait vivre son scénario grandiose, ce sont ses personnages. Très nombreux, très détaillés, ces derniers sont le résultat d'un travail acharné d'une très grande qualité. On s'attache vite à Isaac et Miria, vrais héros de Baccano!, mais aussi à Firo, Ennis ou encore Nice et Jacuzzi et on se plait vraiment à suivre leurs aventures. Petit point noir tout de même, la partie concernant Eve Genoard, bien qu'assez comique, est clairement un cran en dessous des autres.

    Baccano!

    Le comique tient d'ailleurs une place importante dans Baccano!, c'est avant tout un anime fantastique racontant une histoire très sérieuse, mais on note régulièrement des effets comiques ayant pour but de détendre l'atmosphère oppressante de l'enquête. Mais ne vous trompez pas, malgré les situations cocasses, Baccano! reste un anime très typé "policier", sombre et parfois violent qui ne doit pas être visionné par tous les publics. Mais si vous avez plus de dix ans, jetez vous dessus vous ne le regretterez pas, c'est vraiment un anime excellent à tous les niveaux qui manque peut-être un peu d'action.

    Techniquement, c'est d'un bon niveau sans être parfait. Les dessins auraient pu êtres mieux mais sont tout de même très convenables, l'animation manque parfois de fluidité(notamment sur Nice) mais se rattrape dans les combats et même si la bande-son n'est pas exceptionnelle, vous en garderez un bon souvenir. Vous l'aurez compris, Baccano! est un bon anime qui vaut le coup d'être vu mais qui aurait, à mes yeux, dû avoir plus d'ambition afin de donner un meilleur résultat final.

    Note finale: 16/20

     

     

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  • On reprend donc les articles avec Asobi ni iku yo!, une comédie ecchi pas comme les autres.

    Asobi ni iku yo!

    Nom Original: Asobi ni iku yo!

    Auteur: Okina Kamino

    Années de production: 2010-2011

    Catégorie: Seinen

    Genre: Comédie, Ecchi, Romance, Fantastique

    Studio: Project NO.9, AIC Plus

    Durée: 12 épisodes de 24 minutes et 1 OAV de 30 minutes

    Asobi ni iku yo!

     

    Dans l'univers plutôt vaste des comédies ecchis on a plutôt l'habitude de voir encore et encore les mêmes éléments, un héros naïf et pervers, des nanas toutes plus délurées les unes que les autres, beaucoup de qui pro quos et surtout, très peu d'évolution au niveau des relations entre les protagonistes de l'histoire. Eh bien dans Asobi ni iku yo! c'est pareil et pourtant c'est aussi très différent. Mais avant d'approfondir cela, passons au synopsis:

    Kio Kakazu est un jeune lycéen loser et pervers qui vit dans la belle région d'Okinawa. Sa vie va être bouleversée le jour de la commémoration de la mort de son grand-père où il rencontre une jeune fille pour le moins différente. En effet cette dernière à des oreilles de chat ainsi qu'une queue. Cette dernière s'appelle Eris et est venue sur Terre dans le but de faire des recherches et de s'amuser. La jeune fille vient en tant que représentante de sa race sur Terre afin de créer des relations entre les deux planètes et pour commencer, s'installe chez Kio. C'est là qu'elle fait la rencontre de Maki Itokazu, la prof de Kio qui vient souvent lui rendre visite, et Manami Kinjou, l'amie d'enfance du héros, amoureuse de lui. Les deux femmes découvrent alors cette extra-terrestre de la planète Catia et réagissent négativement. De plus, une partie de la flotte de Catia commandée par la supérieure de Eris vient sur Terre afin de rencontrer la population. Tout cela dérange fortement plusieurs groupes secrets humains qui voient d'un mauvais oeil la rencontre avec une espèce bien plus puissante qu'eux. Ainsi Manami, qui a récemment intégré la CIA et Aoi, une amie de Kio membre du bureau de l'immigration du Japon, toutes deux amoureuses de lui, vont devoir choisir entre leur carrière ou l'homme qu'elles aiment.

    Asobi ni iku yo!

    Voilà donc le scénario, plutôt original et travaillé pour une comédie ecchi. L'histoire a tout ce qu'il faut; c'est drôle, original, plein d'action et grande première pour un anime du genre, les relations vont évoluer, certes pas beaucoup mais elles vont quand même bouger. Aoi et Manami vont entreprendre une véritable lutte pour obtenir Kio alors qu'Eris acceptera sans problème la polygamie de son homme, les points de vue sont divers et variés et provoquent beaucoup de situations comiques très bien gérées. Les personnages sont très attachants, que ce soit les filles qui gravitent autour de Kyo, l'équipage de Catia ou encore le duo de fou composé de l'oncle de Kio et de la prof de ce dernier, ancienne "terroriste" on se prend vite d'affection pour eux, par contre le personnage de Kio est plutôt agaçant; trop naïf voire même carrément con il a littéralement peur des filles nues et ne capte pas du tout que trois filles se battent pour lui. Comme d'habitude dans ce genre, le héros est à la masse. Hormis ce défaut du héros et malgré l'évolution des relations, l'anime reste limité sur ce point, ça évolue peu et quand ça évolue, c'est beaucoup trop simpliste. De plus, les qui pro quos sont trop nombreux pour un anime si court ce qui crée un manque de fluidité dans l'action. Au final, on supporte difficilement les hésitations trop nombreuses des personnages. Enfin dernier défaut sur le fond de l'anime, la fin est minable. Comme la plupart des séries ecchis il n'y a pas de vraie fin et ce qu'on nous sert ici passe pour ceux qui ont l'habitude mais pour les autres, ça risque de bien déranger.

    Asobi ni iku yo!

    Sur le plan de la forme, l'anime est très très bon. Les dessins sont magnifiques, les couleurs extrêmement réalistes, l'animation est d'une fluidité sans faille et le tout donne un résultat du niveau du studio Madhouse, voire même mieux. C'est d'ailleurs un des rares animes dont la qualité graphique ne baisse pas même dans les scènes d'actions. Mais là où on constate la suprématie des graphismes, c'est lors des situations ecchis("érotiques") évidemment me direz-vous. En effet la peau des personnages est ce que je trouve le plus réussi graphiquement, c'est hyper beau et je ne peux qu'être admiratif devant ce travail. La bande-son sans être incroyable est d'un très bon niveau, en témoigne l'opening et la chanson "Space man" et même si on l'oubliera au bout de quelques mois, elle risque de nous rester en tête pendant un moment.

    Asobi ni iku yo!

    Asobi ni iku yo! est donc un anime adapté d'un manga lui-même adapté d'un roman plutôt original et bien fait qui bénéficie d'un travail technique de haut niveau et qui redore le blason du genre "comédie-ecchi". Sans être un anime indispensable il n'en reste pas moins un anime très drôle, parfois touchant qui a sa place parmi les très bonnes comédies du genre, de même, petite mention spéciale pour les robots de Catia, ces petits chats stylés qui sont vraiment très drôles et qui constituent une des grandes forces de l'anime.

    Asobi ni iku yo!

    Note finale: 16/20

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  • La prochaine session d'articles arrivera demain.

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