• On commence le programme d'aujourd'hui avec l'incroyable 999, un jeu que vous vous devez d'essayer.

    999: Nine Hours Nine Persons Nine Doors

    Développeur: Chunsoft

    Editeur: Spike

    Support: DS

    Date de sortie euro: Aucune(2009 au Japon)

    Genre: Visual Novel, Point'n click, Enigmes

    999: Nine Hours Nine Persons Nine Doors

    Si vous ne connaissez pas 999, sachez tout de suite qu'il s'agit à mes yeux du meilleur jeu DS et d'un des cinq meilleurs jeux toutes consoles confondues. Ce titre est et restera une expérience incroyable qui me laissera un exceptionnel souvenir. Je vous conseille très fortement de vous le procurez en import puisqu'il n'a malheureusement pas pu voir le jour chez nous tout en sachant évidemment qu'il est en anglais ou en japonais(heureusement c'est simple et ça ne devrait pas poser de problème majeur). Alors maintenant que j'ai dis ça commençons, 999 est un jeu de type Visual Novel sorti en 2009 au Japon et qui a crée un véritable déferlement de réactions positives, que ce soit chez les pros ou chez les joueurs(Jeuxvideo.com lui accorde la note de 19/20, fait rarissime pour un jeu DS), sa qualité d'écriture comme d'ambiance lui a conférée une belle communauté de fans qui attendent avec impatience la suite de la série, appelée Zero Escape. A présent le synopsis:

    Junpei est un lycéen banal qui se réveille amnésique dans une chambre  sur ce qui semble être un bâteau, ce dernier est enfermé dans la pièce sans aucune indication. Le jeune homme se retrouve par conséquent complètement perdu, il s'aperçoit alors qu'il porte un bracelet avec le numéro 5 écrit dessus au poignet. Intrigué, Junpei ne peut toutefois pas perdre de temps puisqu'une brèche s'est ouverte dans le hublot, créeant une inondation dans la pièce. A l'aide de différents indices trouvés dans la pièce il s'échappe et arrive dans un immense hall rappelant très fortement le Titanic. Contre toute attente, il rencontre un groupe de personnes toutes aussi perdues que lui. Décidant d'explorer l'endroit ensembles ces derniers se dirigent vers la partie non-inondée du navire, sauf Junpei qui voit descendre de l'escalier du hall son amie d'enfance Akane, disparue depuis de nombreuses années. Les retrouvailles entre les deux jeunes gens tournent court puisqu'ils sont appelés à rejoindre les autres devant deux portes étranges. Sur chacune d'elle, un numéro est écrit avec de la peinture rouge. Alors que les neufs personnes s'interrogent, un haut-parleur s'active soudain et une voix robotisée se présente. C'est l'heure du Zero Escape. Le propriétaire des lieux, un certain Zero, présente aux candidats son jeu à lui, chacune des personnes porte un bracelet autour du poignet avec un numéro de 1 à 9. Pour franchir les portes et atteindre la sortie il convient de travailler en équipe, en effet pour ouvrir les portes il faut que le Root Number tombe juste et que trois à cinq personnes pénètrent dans les pièces. Le root number est tout simplement l'addition des chiffres des personnes qui donne alors un nombre puis l'addition de tous les chiffres du nombre en question(par exemple pour ouvrir la porte 5, il faut un root number de 5 et donc que le résultat des chiffres fasse 14 ou encore 23). Pour entrer les participants doivent poser leur main sur le RED, un système d'analyse à l'entrée de chacune des portes puis sur le DEAD un système identique à l'intérieur de la pièce, afin d'éviter toute tricherie, les tricheurs étant puni de mort. Le seul moyen pour sortir consiste à atteindre la porte 9 afin d'arrêter le jeu. Mais une difficulté supplémentaire apparaît, les participants ont neuf heures et pas une de plus pour s'échapper du bâteau, après cela, il coulera entièrement. Après cette présentation lugubre, les candidats au jeu se présentent mutuellement en utilisant des pseudos en rapport avec leur chiffre(afin d'éviter de donner des infos à Zero). C'est donc ainsi qu'Ace, Snake, Santa, Clover, Junpei(Akane ayant dit son nom devant tout le monde, pas de pseudo), June(Akane), Seven, Lotus et le neuvième homme se lançent à la conquête de leur liberté. Mais dès le début, tout tourne de travers, pris de panique, le neuvième homme sort un couteau et prend en otage Clover, il force Ace à utiliser son bracelet puis utilise celui de Clover et le sien. Une fois la porte ouverte, il jette Clover dans les bras d'Ace et rentre dans la pièce, ne tenant pas compte des règles du jeu. Les autres participants entendent alors l'homme les supplier d'ouvrir, hurlant sa peur et les mettant en garde: les règles sont réelles, le jeu également! Puis une explosion survient. En ouvrant la porte avec les bracelets de Snake, Junpei et Seven le groupe découvre un cadavre en miettes, celui de leur ancien partenaire. Découvrant alors l'horreur de leur situation, les héros vont devoir affronter le pire des jeux, un ennemi inconnu ainsi que des conflits internes pour pouvoir quitter les lieux. Junpei de son côté va surtout être préoccupé par Akane, malade et un peu étrange, qui ne réussit pas à lui dire ce qu'il s'est passé ces dernières années. Rapidement, le jeu va prendre une tournure dramatique et malsaine qui va rappeler tous les personnages à leur passé, à une affaire monstrueuse qui a défrayée la chronique quelques années plus tôt.

    999: Nine Hours Nine Persons Nine Doors

    Voilà pour le tout début de l'histoire qui est vraiment un chef-d'oeuvre, le scénario est sombre, malsain, angoissant mais aussi drôle et touchant parfois et on ne peut qu'être pris dans le jeu du fait de l'ambiance extraordinaire qui s'en dégage. Vous ne pourrez que rester scotchés devant ce bijou d'écriture et de noirceur. De plus le jeu possède 6 fins(Knife, Submarine, Coffin, Axe, Safe et True) et il vous faudra le faire 6 fois, vraiment 6 fois afin de ne rien louper(vous pourrez accélérer les dialogues déjà vus). A cette ambiance excellente et ce scénario dément se mélange des personnages parfaits, vraiment excellents. Le vieux sage courageux avec Ace, l'aveugle intellectuel avec Snake, le gamin racaille avec Santa, la petite emmerdeuse folle de son frère Snake avec Clover, le héros naïf mais loin d'être con avec Junpei, la nunuche qui cache un lourd secret avec Akane/June, le géant au grand coeur avec Seven, la femme mûre pétasse avec Lotus et le monstre au passé douloureux avec Zero; tout y est. Chacun de ces personnages a un côté sombre et un côté lumineux ainsi qu'un lourd secret contenu dans leur passé et c'est à vous de les découvrir. On constate avec un grand étonnement que rien n'est prévisible, aucun perso n'est cliché, chacun d'eux bénéficie d'un background impressionnant et d'un physique charismatique. Mais je ne vais pas en dire plus, je pourrais aller trop loin, sachez toutefois que rien que pour ce que j'ai dit, vous devriez vous procurer le jeu qui est une merveille(je l'ai déjà dit mais je m'en fous!). En tout cas, on reste sur le cul en permanence, que ce soit à cause des révélations, des fins, des énigmes ou même des découvertes de corps on est toujours sur le qui-vive et cette tension permanente est un régal. De plus on a régulièrement l'obligation de faire des choix dans le scénario, les persos doivent à chaque fois choisir entre plusieurs portes, mais le joueur, aux côtés de Junpei pourra pénétrer dans chacune d'elle(pas dans la même partie évidemment) et ces choix influenceront sur la fin obtenue ce qui rallonge considérablement la durée de vie.

    999: Nine Hours Nine Persons Nine Doors

    Au niveau du gameplay il y a peu à dire. C'est avant tout un jeu textuel, mais les énigmes sont plutôt nombreuses et nécessitent parfois beaucoup de réflexion, certes sont même plutôt difficiles. Chaque pièce vous demandera un examen minutieux à la sauce point'n click. La tension déjà présente pendant les dialogues est ici à son paroxysme, la bande-son étant exceptionnellement bien fondue dans l'ambiance, on ressent à chaque bruitage une pointe de stress phénoménale, assez paradoxalement c'est un pur moment de bonheur. Chaque phase d'enquête vous prendra un certain temps et vous demandera suffisamment de concentration pour que vous ne voyiez pas le temps passer. Niveau durée de vie d'ailleurs, comptez environ 8 heures pour une première partie, environ 20 pour obtenir les 6 fins, une durée de vie colossale pour ce genre. Le reste de la technique est à un bon niveau pour ce genre, les images sont très belles, les personnages hyper bien faits et les décors dans lesquels on enquête font encore une fois bien flipper. Sur tous ces points le jeu est quasi-parfait mais si il y a bien un point fort, c'est vraiment l'univers du jeu, son ambiance, ses personnages et donc son scénario. Je n'ai jamais vu un travail aussi bon que celui-ci, je pourrais en faire l'éloge pendant des heures tant il m'a marqué. J'ai d'ailleurs hâte d'avoir une 3DS pour jouer au second volet de Zero Escape, Virtue's Last Reward.

    999: Nine Hours Nine Persons Nine Doors

    Je ne vais pas m'éterniser sur ce sujet alors si jamais cet article ne vous suffit pas, renseignez vous sur le jeu ailleurs et faîtes ensuite votre choix, celui de l'acheter ou non mais je vous conseillerai encore une fois de jouer à ce titre qui est clairement le meilleur jeu DS et un des meilleurs si ce n'est le meilleur jeu vidéo.

    999: Nine Hours Nine Persons Nine Doors

    Graphismes: 19/20

    Gameplay: 20/20

    Durée de vie: 20/20

    Bande-son: 20/20

    Scénario: 20/20

    Note finale: 20/20

    999: Nine Hours Nine Persons Nine Doors

    Yahoo!

    votre commentaire
  • Après Hotel Dusk voici le second épisode de la saga de Kyle Hyde, Last Window.

    Last Window: Le secret de Cape West

    Développeur: Cing

    Editeur: Nintendo

    Support: DS

    Date de sortie euro: 17 septembre 2010

    Genre: Visual Novel, Point'n click

    Last Window: Le secret de Cape West

    Après l'excellent succès critique d'Hotel Dusk le studio Cing ne pouvait pas s'arrêter en si bon chemin voilà pourquoi ces derniers ont décidés de se lancer sur les traces de la sombre histoire de la famille Hyde et de ressortir Kyle du placard. On retrouve donc notre bon ami Kyle, un an après Hotel Dusk à la recherche d'indices sur la mort de son père survenue vingt-cinq ans plus tôt. Pour être précis l'histoire débute alors que Kyle rentre à Cape West, la pension dans laquelle il habite avec un certain nombre de personnes toutes plus intriguantes les unes que les autres. Après une longue absence le détective apprend pas son ami Tony que la pension va fermer ses portes et être vendue peu après Noël(c'est à dire trois-quatre semaines après le début du jeu). En rentrant chez lui, Kyle va découvrir un étrange message lui demandant de résoudre le mystère entourant Cape West, mystère qui date de 25 ans. Malgré les conseils de ses amis Ed et Rachel, Kyle va se décider à élucider la mort de son père, tué par balles et retrouvé sur un parking dans d'étranges conditions et ayant un lien avec Cape West. Le scénario est encore une fois exceptionnel, l'ambiance est unique et Kyle devient encore plus intéressant que dans Hotel Dusk, c'est encore une aventure géniale dotée d'une ambiance qui met mal à l'aise que nous decouvrons ici. Malheureusement les personnages, bien que travaillés ne sont pas du tout au niveau de ceux d'Hotel Dusk ce qui au final freine un peu l'intérêt des enquêtes et baisse la qualité des révélations. Le jeu fonctionne comme Hotel Dusk et c'est bien dommage de ne pas retrouver la même qualité de personnages.

    Last Window: Le secret de Cape West

    Mais il y a aussi d'autres éléments qui font que Last Window n'égale pas Hotel Dusk, à savoir le manque de changements puisque les graphismes comme le gameplay n'ont pas bougés d'un poil, ou encore la durée de vie de dix heures environ ou bien la bande-son, excellente mais inférieure à celle de l'opus précédent. Au final, sans être déçu on ne peut que constater que le jeu n'est pas aussi bon qu'on l'attendait, en même temps Hotel Dusk mettait la barre très haut et il était difficile de l'égaler. Toutefois il est inutile de s'étendre sur le sujet puisque Last Window reste un très bon jeu doté d'un scénario qui en passionnera plus d'un. La seule réelle déception est que le studio Cing a fermé ses portes peu après la sortie du jeu, laissant la saga de Kyle Hyde sans fin et ça c'est bien malheureux au vu des possibilités offertes par le personnage et l'univers.

    Last Window: Le secret de Cape West

    Graphismes: 16/20

    Gameplay: 18/20

    Durée de vie: 15/20

    Bande-son: 16/20

    Scénario: 18/20

    Note finale: 16/20

     

    Yahoo!

    votre commentaire
  • On enchaîne à présent avec un autre jeu de type Visual Novel en la personne du bijou de Cing, Hotel Dusk.

    Hotel Dusk: Room 215

    Développeur: Cing

    Editeur: Nintendo

    Support: DS

    Date de sortie euro: 13 avril 2007

    Genre: Visual Novel, Point'n click

    Hotel Dusk: Room 215

     

    Ah Hotel Dusk, que de bons souvenirs...Pour ceux qui ne connaissent pas Hotel Dusk c'est un jeu typé Visual Novel développé par le studio Cing, notamment connu pour avoir crée Another Code, Last Window ou encore Again(tous de très bon jeux du même genre), et qui a fermé aujourd'hui. Nous suivons l'histoire de Kyle Hyde, ancien inspecteur à Manhattan qui a démissionné à la suite d'une trahison de son meilleur ami sur qui il a dû tirer. Désormais, notre anti-héros agressif et pas poli pour un sou travaille pour la compagnie Red Crown, appartenant à un ami de son père, Ed. Kyle travaille aux yeux de tous comme représentant de cette société qui vend des produits ménagers, mais son rôle est en réalité plus complexe, ce dernier est en effet envoyé à différents endroits pour récupérer des objets oubliés par les clients de la société, objets bien souvent pas très légaux. En enchaînant les affaires, Kyle espère retrouver des traces de Brian Bradley, son meilleur ami et ancien collègue qui l'a trahi durant leur enquête sur Nile, une organisation de contrebande mondialement recherchée, et qui a disparu après s'être fait tiré dessus par notre héros. C'est donc en 1979, trois ans après la disparition de Bradley que Kyle est envoyé à l'Hotel Dusk, petit hôtel mystérieux situé au bord d'une route désertique. Après avoir fait la rencontre de Dunning, le proprio un peu grincheux, Kyle va se retrouver nez à nez avec Mila, une jeune femme étrange et muette qu'il a vu sur la route de l'hôtel et qui porte le même nom que la soeur de Bradley. Rapidement, l'ancien inspecteur va déceler un je-ne-sais-quoi d'étrange dans l'atmosphère de l'hôtel, hôtel dans lequel bien des mystères vont être résolus en une nuit.

    Hotel Dusk est un de ces jeux qui ne vous laissent jamais de marbre, le scénario se révèle incroyablement profond et les révélations ne cessent d'affluer jusqu'à la fin. Le personnage principal, charismatique et attachant malgré ses mauvaises manières, devient vite complètement perdu dans cet univers plein de mystères, mystères tous plus intéressants les uns que les autres et qui vous passionneront sans aucune difficulté. Chacun des résidents de l'hôtel cache un sombre secret qu'il vous faudra découvrir au travers de dix chapitres amenants la durée de vie à environ 12 heures de jeu(plutôt pas mal pour ce genre). L'histoire de Kyle prend évidemment le pas sur les autres mais elle n'est pas pour autant primordiale, en fait chaque histoire est liée à celle du héros qu'on ne découvre qu'une fois ces liens déterrés. Ce travail de recherche d'indice dans les phases d'enquêtes combiné aux interrogatoires très punitifs en cas d'erreur font d'Hotel Dusk un jeu difficile mais terriblement prenant. Tous les personnages sont excellents, que ce soit Mélissa, Rachel, Iris, Jeff, Louis et surtout Dunning et Mila chacun recèle un secret passionnant à découvrir. L'ambiance est donc souvent mystérieuse voire inquiétante mais peut aussi être détendue et drôle, principalement grâce à la petite Mélissa. Sur le plan scénaristique et émotionnel, Hotel Dusk est un véritable chef-d'oeuvre qu'il est difficile de décrire dans un article tout simple, voilà pourquoi je m'arrêterai là en ce qui concerne ce plan.

    Hotel Dusk: Room 215

    Au niveau technique, le jeu est une merveille. Les graphismes en noir et blanc très années 70 donnent un rendu très léché et très favorable à la mise en place de l'ambiance du titre. Les phases de déplacements sont certes laides mais au vu du genre, il est difficile d'en tenir compte, l'essentiel est que ce soit efficace. Et pour être efficace c'est efficace, le gameplay est excellent, les enquêtes sont loin d'êtres simples et on prend un plaisir immense à fouiller l'hôtel afin de découvrir tous les éléments qui nous sont cachés. Attention toutefois à sauvegarder régulièrement, les Game Over arrivent vite et facilement, le jeu étant très punitif. Au niveau de la bande-son c'est tout aussi bon puisque cette dernière est elle aussi typée années 70, les musiques sont sublimes et le fait de pouvoir en profiter via le jukebox de l'hôtel ne pourra que vous faire plaisir.

    Hotel Dusk: Room 215

    Hotel Dusk est donc un de ces jeux profonds, terriblement bien mis en scène, aux scénario exceptionnel et aux personnages inoubliables. Un jeu presque parfait qui aurait tout de même mérité d'être moins sévère en cas d'erreur, on peut facilement atteindre un nombre de Game Over ahurissant. Sachez que vous pourrez tout de même débloquer une fin optionnelle en finissant le jeu deux fois ou une seule sans Game Over. Une fin magnifique d'ailleurs. En tout cas Hotel Dusk est un jeu magnifique qui mérite sans aucun doute votre attention, ne serait-ce que pour son scénario passer à côté serait un blasphème.

    Hotel Dusk: Room 215

    Graphismes: 16/20

    Gameplay: 18/20

    Durée de vie: 16/20

    Bande-son: 19/20

    Scénario: 20/20

    Note finale: 18/20

    Hotel Dusk: Room 215

    Yahoo!

    votre commentaire
  • On enchaîne avec un Visual Novel trop peu connu, Time Hollow ou Cave du Temps en français.

    Time Hollow

    Développeur: Konami

    Editeur: Konami

    Support: DS

    Date de sortie euro: Annulée

    Genre: Visual Novel, Aventure

    Time Hollow

    Voici un jeu qui m'a très agréablement surpris alors que je n'en attendais pas grand chose, voici Time Hollow ou Cave du Temps(le nom a été traduit car une sortie française était prévue, au final elle a été annulée). Alors Time Hollow qu'est ce que c'est ? Eh bien c'est un Visual Novel qui nous conte l'histoire d'Ethan, lycée de 17 ans qui vit tranquillement avec ses parents et mène une vie parfaitement banale. Un soir, son oncle vient chez lui afin de taxer de l'argent à son père mais la situation tourne rapidement en dispute. Peu après, la vie d'Ethan change du tout au tout, ses parents disparaissent et lui se réveille dans une chambre différente de la sienne et dans une maison où il vit avec son oncle Derek, son tuteur légal. Dans ce monde, les deux parents d'Ethan ont disparus il y a longtemps. Complètement confus Ethan se rend vite compte que pour les autres, rien n'a changé. Il finit par trouver un message étrange qui lui dit de se rendre devant les poubelles du lycée, il y trouve un stylo bizarre qui va rapidement lui permettre de modifier le cours du temps afin, dans un but final, de sauver ses parents. Pour celà Ethan sera aidé d'une fille mystérieuse apparue d'on ne sais-où qui semble en savoir beaucoup plus que lui. Cependant Ethan va finir par se rendre compte qu'on ne modifie pas le temps comme on veut et qu'il n'est pas forcemment le seul à posséder un stylo magique.

    Time Hollow

    Voilà donc les bases du scénario qui est franchement très sympa malgré son manque total d'originalité. On se plonge rapidement dans l'univers de Time Hollow aux côtés d'Ethan et de la quinzaine de protagonistes de l'histoire et ce n'est qu'au bout de cinq heures de jeu qu'on finit par en ressortir car eh oui le jeu ne dure que cinq petites heures. Mais sachant qu'on est à fond dedans du début à la fin ces cinq heures restent un excellent moment qu'on ne retrouverait pas forcemment dans un jeu de quinze ou vingt heures. En tout cas l'univers est très sympa, l'ambiance malsaine est excellente et la deuxième fin proposée apporte une bonne dose de révélations. Le gameplay mérite quant à lui d'être décortiqué: on alterne ici les phases d'explorations des lieux, comme dans un Phoenix Wright, mais à celà on rajoute le fait de pouvoir créer un trou dans le temps avec le stylet afin de modifier un des lieux montrés sur les images de souvenirs que possède Ethan. Ainsi on pourra retirer la paire de lunettes d'une fille afin de lui rendre à l'époque d'Ethan quand elle les aura perdu. Enfin, avant d'attaquer les défauts du jeu, sachez que le jeu existe en français car une sortie chez nous était prévue, donc ne soyez pas inquiets il n'y a aucune obligation d'être anglophone pour y jouer.

    Time Hollow

    Maintenant parlons des défauts car il y en a et beaucoup. Tout d'abord pour enchaîner sur la fin du dernier paragraphe sachez que la traduction française est hasardeuse pour pas dire foireuse, l'essentiel est compris mais honnêtement ça ressemble parfois à du foutage de gueule. Ensuite, au niveau du gameplay on nous fait croire à une grande liberté ce qui est complètement faux, le jeu est très linéaire et dirigiste. Ensuite, la durée de vie, j'en ai déjà parlé donc je ne m'attarderais pas dessus. Point plus important, la bande-son, cette dernière est en effet assez horrible malgré une intro excellente. On peut aussi citer en terme de défauts: des personnages rarement intéressants, des objectifs peu signalés(du coup on sait pas où aller), des noms horribles pour les persos et des problèmes venant des fonctionnalités tactiles. Voilà donc ce qu'est Time Hollow, un bon jeu blindé de petits défauts insignifiants de prime abord mais assez gênant tous ensembles.

    Cependant au vu de son prix ce serait bête de passer à côté, tout fan de VN devrait s'y intéresser de très près. Time Hollow propose une histoire et un univers unique avec un scénario de base pourtant très convenu, une belle réussite de Konami dont on ne parle pas assez.

     

    Graphismes: 15/20

    Gameplay: 14/20

    Durée de vie: 10/20

    Bande-son: 11/20

    Scénario: 16/20

    Note finale: 15/20

    Yahoo!

    votre commentaire
  • On enchaîne avec le dernier épisode de la saga sorti en France(à l'exception de Dual Destinies) centré sur le personnage de Benjamin Hunter.

    Ace Attorney Investigations: Miles Edgeworth

    Développeur: Capcom

    Editeur: Capcom

    Support: DS

    Date de sortie euro: 19 février 2010

    Genre: Aventure, Point'n click, Visual Novel

    Ace Attorney Investigations: Miles Edgeworth

    Voici donc un épisode un peu spécial, un hors-série diront nous, de la saga Ace Attorney, spécial car on y incarne Miles Edgeworth(Benjamin Hunter en VA), qu'on enquête sur le terrain et qu'on change complètement de monde. Alors effectivement le jeu suit les aventures de Miles Edgeworth après Phoenix Wright 3 et avant Apollo Justice, pourquoi Miles Edgeworth et pas Benjamin Hunter ? Tout simplement parce que le jeu n'existe qu'en anglais ou en japonais, Capcom en ayant eu marre de se faire pirater ses jeux et de vendre à perte en Europe, ces derniers ont à juste titre non traduit leur jeu.Sachez toutefois que le jeu n'est pas dans un anglais compliqué sauf la dernière affaire qui est tellement tirée par les cheveux qu'on doit de toutes manières pas la comprendre même en français. Donc anglophones et anglophones légers n'hésitez pas, le jeu ne sera pas bien dur à comprendre. Je reprends mes explications, nous sommes donc Miles Edgeworth et nous enquêtons aux côtés de Dick Tektiv sur cinq affaires ayant un rapport avec le mystérieux Yatagarasu, un voleur légendaire. Bon sachez qu'il n'y a rien d'extraordinaire, les affaires sont simples, convenues, prévisibles mais néanmoins amusantes et assez vastes pour nous occuper un bon moment. Le scénario n'est donc absolument pas le point fort du jeu, surtout si l'on prend la dernière affaire, complètement stupide et irréaliste en plus d'être longuette mais l'ambiance est toujours aussi sympa et l'humour toujours omniprésent donc ne vous arrêtez pas pour ça.

    Ace Attorney Investigations: Miles Edgeworth

    Le gameplay est par contre nettement meilleur, ici fini les procès contre l'avocat de la défense. Il s'agit d'enquêter sur les lieux de l'affaire afin de récolter tous ses éléments et ensuite de tirer les vers du nez aux témoins/coupables ou complices. On alterne donc les phases d'aventure avec les phases de dialogues afin de pouvoir accéder aux interrogatoires décisifs dans lesquels on utilise directement nos preuves contre les personnages. Pour ma part je trouve ce système génial, c'est ingénieux, moins facile que dans les Phoenix Wright, et parfaitement bien placé dans les enquêtes. Certes l'aspect graphique de ces phases laisse à désirer mais pour ce genre de jeu on s'en fout complètement et on ne se lasse pas de parcourir les niveaux à notre guise. Enfin sauf le dernier niveau encore une fois, l'affaire finale est ici hyper bordélique, souvent incompréhensible et carrément tirée par les cheveux en plus de nous plonger dans un demi-coma. Ayez quand même le courage de la terminer, les révélations sont nombreuses et très sympa. Au niveau durée de vie on table sur environ 15 heures lors de la première partie, malheureusement la dernière affaire en occupe au moins 6 à elle toute seule mais on ne va pas se plaindre d'avoir une aussi bonne durée de vie après tout, ça reste tout de même une affaire sympathique à défaut d'être bonne. La bande-son se révèle moins riche et recherchée que dans les autres épisodes mais il faut avouer qu'on trouve quelques thèmes très sympa qui nous plongent dans l'ambiance sans aucun problème. Enfin dernier point, les personnages, nettement critiquables car trop caricaturaux ces derniers sont tout de même supportables.

    Ace Attorney Investigations: Miles Edgeworth

    Alors vous l'aurez compris je pense, ce jeu est bon mais très en dessous de la saga en général, un premier hors-série sympa qui a été suivi par un deuxième épisode malheureusement jamais sorti du Japon.

    Ace Attorney Investigations: Miles Edgeworth

    Graphismes: 14/20

    Gameplay: 18/20

    Durée de vie: 14/20

    Bande-son: 15/20

    Scénario: 13/20

    Note finale: 15/20

     

     

    Yahoo!

    votre commentaire