Genre : Action, Drame, Fantastique

Public visé : 12+

Durée : 26 épisodes de 22 minutes, 2 OAV de 8 et 30 minutes

Yukiteru Amano est un collégien solitaire qui ne se fait pas d'amis et préfère regarder la vie s'écouler devant lui. Se considérant comme un observateur, il a même pris l'habitude de tout écrire sur son portable, comme une sorte de journal intime. Il s'est également inventé un univers imaginaire où vivent ses seuls amis, le dieu DeusEx Machina et sa servante Murmur. Un jour Deus lui propose de participer à un jeu incroyable qu'il prépare. Dès lors, Yuki se rend compte que son portable lui prédit plusieurs événements futurs. Profitant de son nouveau pouvoir, Yuki s'en sert pour éviter les tabassages et pour devenir le meilleur élève du collège. Mais très vite les choses dérapent. Son portable lui prédit son propre assassinat en rentrant chez lui. Paniqué, Yuki fait tout pour changer le cours du destin mais son meurtrier semble s'adapter. De plus une fille de sa classe, Yuno Gasai, le suit depuis le début de la journée. Est-elle la meurtrière ? Sans le savoir Yuki, en acceptant le jeu de DeusEx Machina, vient de s'inscrire dans un jeu de la mort où douze personnes se sont vues confier un pouvoir en rapport avec ce qu'elles notaient dans leurs portables. Le vainqueur deviendra ainsi le nouveau dieu du temps et de l'espace et prendra la place de DeusEx, qui se fait vieux. Incroyablement intense et choquant par bien des aspects Mirai Nikki est l'un des animes les plus passionnants que j'ai pu voir. Je me souviens avoir consommé toute la série en un temps record. Bien plus sérieuse qu'il n'y paraît, elle est une source de réflexion importante et mérite toute votre attention. Ce jeu de la mort n'est pas simplement un divertissement de haut niveau, il s'agit d'un shônen d'une maturité exemplaire et mûrement réfléchit. Seul grosse ombre au tableau : Yuki. Ce personnage est un pleurnichard faible et peu malin qui va vite vous sortir par les yeux. Pour le reste, foncez, c'est un excellent anime.

Les +

- Un univers oppressant et stressant qui ne s'oublie pas.

- Hormis Yuki, des personnages charismatiques et développés.

- Un concept de base tellement intéressant.

- Des affrontements haletants.

- Une direction artistique de talent.

- Une fin excellente.

- Le personnage de Yuno, sans hésiter le plus marquant de l'anime.

- Le scénario quasi-parfait.

- La mise en scène brillante qui instaure une ambiance glauque et malsaine comme rarement.

- Excellente gestion du rythme.

Les -

- Yuki. Un héros comme ça on en veut pas.

- L'utilisation de certains personnages qui peut décevoir.

Genre : Comédie, Fantastique

Public visé : 10+

Durée : 13 épisodes de 22 minutes

Sasshi et Arumi sont deux amis d'enfance qui vivent dans le quartier marchand d'Abenobashi, dans la banlieue d'Osaka. Alors que le quartier voit ses habitants expropriés en vue d'un réaménagement, Sasshi apprend avec stupeur qu'Arumi et sa famille vont déménager loin d'Osaka. Seul le grand-père de la jeune fille s'y oppose. En discutant avec les anciens du quartier pour éviter ces expropriations, Sasshi et Arumi découvrent que les quatre statues disposées aux quatre points cardinaux d'Abenobashi sont considérées comme magiques. Sans faire exprès, Sasshi brise celle qui garde la boutique du grand-père d'Arumi. Un événement étrange se produit peu après et envoie les deux enfants dans un monde parallèle. Un monde parallèle qui va être suivi par beaucoup d'autres. Extrêmement drôle, Abenobashi est un anime parodique qui plonge ses personnages principaux dans différents univers bien connus. Ainsi Sasshi et Arumi se retrouveront à Hollywood, dans une comédie romantique japonaise, au Moyen-Âge, dans une parodie de Goldorak etc... Riche en idées absurdes la série se présente comme une comédie loufoque et originale mais va pourtant bien plus loin dans ses derniers épisodes. Abenobashi est une fiction d'une qualité incroyable qui ne peut que séduire par son originalité et son humour corrosif. Le seul aspect que je lui reproche est son rythme trop lent dans les trois derniers épisodes, on voit que le studio cherchait à faire durer l'action. En dehors de ça il s'agit d'une des meilleures comédies.

Les +

- Un univers riche et coloré.

- Des personnages absurdes mais plus profond qu'on le pense. Ils sont très attachants qui plus est.

- L'humour absurde de la série.

- Un scénario original et qui tient parfaitement la route.

- Un très beau message central.

- La relation Sasshi/Arumi.

Les -

- Un rythme trop lent vers la fin qui résulte d'une légère imperfection du format. Pour ce genre d'histoire dix épisodes suffisent.

Genre : Science-fiction, Horreur, Action

Public visé : 12+

Durée : 26 épisodes de 22 minutes, 1 film de 99 minutes

En 2009 une nouvelle maladie incurable et terriblement grave frappe les populations du monde entier. Incapables de la soigner, les gouvernements décident de cryogéniser une partie des malades en attendant un progrès médical majeur. Yuji Kaido est un jeune homme choisi pour intégrer cette liste de personnes. Confiant au départ, il espère bientôt revoir la lumière du jour ainsi que sa famille. 22 ans plus tard la cryogénisation s'arrête et Yuji sort de sa stase. Mais ce qu'il trouve alors n'est pas ce qu'il espérait. Tout le complexe médical est jonché de débris et d'une sorte de bave verte consolidée. Pire, il semblerait qu'il soit le seul être vivant du bâtiment. Enfin pas tout à fait puisque le jeune homme se fait rapidement attaquer par des insectes mangeurs d'hommes gigantesques. Durant sa fuite, il est sauvé par un groupe de militaires dont la mission est de retrouver les gens comme lui, les "Sleepers". Il rencontre alors la belle Marlène et son équipe, des gros durs au grand coeur. Mais la jeune femme est froide et les informations qu'elle lui livre sont peu nombreuses. Apparemment la Terre aurait été envahie en 2017 par les Blues, des insectes géants sortis d'on-ne-sait-où. Ces derniers auraient ravagé 3/4 du monde connu et l'espèce humaine serait en voie d'extinction. Seuls les Sleepers, ceux qui ont été cryogénisés, peuvent inverser la tendance et sauver le monde humain. Les militaires ont donc l'objectif de les emmener jusqu'à une base spatiale pour les envoyer vers la station qui gravite autour de la planète, lieu où se trouvent les survivants les plus riches. Mais Yuji va petit à petit voir sa bande de gardes et d'amis se réduire et rapidement, il ne pourra plus compter que sur la froide Marlène. L'avenir du monde est plus que jamais incertain. Excellente série de science-fiction assez tendue et oppressante, Blue Gender est l'un des animes qui m'ont le plus marqué. Doté d'une mise en scène en béton et d'un scénario de grande qualité, Blue Gender tire surtout sa force de la relation évolutive entre Yuji et Marlène. De plus, les événements décrits sont particulièrement crus et le malheur est sans cesse présent, faisant de l'anime une oeuvre souvent considérée, et encore une fois à tort, d'oeuvre pessimiste. Hormis l'intelligence de quelques protagonistes et l'utilisation des personnages secondaires, je ne remets absolument rien en doute. Blue Gender frôle la perfection et est un immanquable pour tout fan d'horreur ou de science-fiction.

Les +

- Une ambiance tendue et vraiment stressante instaurée par une mise en scène de génie.

- Un excellent scénario.

- Les deux protagonistes principaux qui entretiennent une relation complexe et passionnante.

- Les scènes d'action. Excellent.

- La bande-son.

- L'idée centrale de l'oeuvre est également très bonne.

- La fin magistrale.

- Le rythme toujours soutenu.

Les -

- Des personnages secondaires ? Mais pourquoi donc ? Ah oui !!! POUR TOUS LES TUER !!!!!!

- L'intelligence de la plupart des personnages. Pas étonnant que Marlène, qui fait fonctionner son cerveau, soit si puissante par rapport aux autres.

- Yuji au début. Une lavette du même acabit que Yuki dans Mirai Nikki.

Genre : Comédie, Drame, Fantastique

Public visé : Tout public

Durée : 26 épisodes de 22 minutes

Toru Honda est une lycéenne de seize ans orpheline depuis la mort de sa mère dans un accident de voiture. Souriante, naïve et toujours positive elle décide de ne pas embêter son grand-père, qui vit déjà dans une famille nombreuse, et installe sa tente sur un terrain public. Déterminée à terminer l'école pour réaliser le dernier souhait de sa mère, la jeune fille ignore qu'en réalité le terrain appartient à la famille Soma, une riche famille dont plusieurs de ses membres sont camarades de Toru. C'est en croisant l'un des Soma qu'elle apprend la nouvelle. Ce dernier, Shigure, l'invite alors à venir vivre dans sa grande demeure à condition qu'elle s'occupe du ménage et de la cuisine. Les deux autres membres de la famille, le voyou Kyo et le prince harcelé par toutes les filles Yuki n'étant pas bons cuisiniers. Toru accepte alors immédiatement et devient la cible de toutes les filles jalouses. Mais heureusement elle peut compter sur ses amies, une médium étrange et une ancienne racaille pour la protéger. Mais alors que sa vie commence à se stabiliser, Toru découvre le terrible secret des Soma. A chaque fois qu'une personne du sexe opposé les touche, ces derniers se transforment en animal de leur signe zodiacal chinois. Confiant envers Toru, Shigure va l'accueillir à bras ouverts sans craindre pour le secret de sa famille. La jeune fille va dès lors vivre des aventures imprévisibles et exceptionnelles. Comédie tantôt romantique tantôt dramatique Fruits Basket est une merveille d'animation. Drôle, émouvante et assez dynamique malgré le genre il s'agit probablement d'une des meilleurs oeuvres du genre. Les personnages sont d'une efficacité rare et on s'immerge très vite au sein du quotidien des Soma. Le récit se déroule sans faux pas et la mise en scène permet l'instauration d'une ambiance de qualité. Seule ombre au tableau : il ne s'agit que d'une adaptation partielle du manga. C'est à dire que pas mal d'événements se déroulent différemment ou pas du tout. Cependant il y a réellement une fin, il s'agit plus d'une version modifiée du manga d'origine que d'une adaptation partielle à proprement parlé. On loupe donc quelques moments intéressants mais dans l'ensemble, on vit plutôt bien l'histoire. Fruits Basket est donc meilleur en manga qu'en anime mais la série n'a absolument pas à rougir pour autant. Elle est d'une très grande qualité et diffuse sa bonne humeur comme un arroseur automatique.

Les +

- Un mélange des genres hyper efficace et accrocheur.

- Des personnages parfaits, ni plus ni moins.

- Toru Honda : une héroïne ultra attachante.

- Beaucoup d'humour.

- Une direction artistique originale et bien trouvée.

- Une belle fin.

- Plein de beaux messages qui parcourent l'oeuvre.

Les -

- "Version courte" du manga d'origine. Le grand "ennemi" est presque totalement absent de l'anime ce qui est un peu étrange.

- Une fin très fantastique qui pourrait déconcerter une partie du public de base.

- L'opening.

Genre : Action, Comédie, Ecchi

Public visé : 10+

Durée : 140 épisodes de 22 minutes, 6 films de 47 à 90 minutes

Ecrire "XYZ" sur le tableau d'information de la gare de Shinjuku indique que l'on a besoin d'aide. Et cette aide est fournie par l'agence de détectives privés City Hunter composée de l'ancien mercenaire Ryo Saeba(Nicky Larson en VF) et de son assistante destructrice Kaori Makimura(ou Laura). Soeur de l'ancien partenaire de Ryo, Kaori refrène les ardeurs de Ryo, grand obsédé des femmes. Ensemble, ils protègent la veuve et l'orphelin des malfrats et des tueurs dans des aventures burlesques et bourrées d'action qui devraient ravir tous les publics. Grand classique de l'animation japonaise, City Hunter est aujourd'hui une véritable légende. Bourré d'humour, d'action et d'aventure l'anime contient absolument tout ce que peut désirer le public adolescent masculin et trône toujours en maître dans le coeur des fans malgré les années. Au top du top, City Hunter n'a rien perdu de sa superbe et est indéniablement l'une des meilleures comédies d'action. Un immanquable tout simplement.

Les +

- Des personnages très attachants et drôles.

- Beaucoup d'humour et un habile mélange des genres.

- Des aventures palpitantes, très nombreuses et peu répétitives.

- Un personnage principal ultra classe.

- Des combats très dynamiques.

- Une bande-son unique.

- Un anime qui n'a que très peu vieilli.

- Une aura de légende.

Les -

- Le personnage de Kaori qui peut gonfler à la longue.

- Quelques incohérences scénaristiques.

- Un doublage français catastrophique.

- Une censure quasi-permanente dans la VF.