Genre : Drame

Public visé : 16+

Durée : 3 OAV de 40 minutes

Eiri Kurahashi est un jeune étudiant travaillant à temps partiel chez un antiquaire. Lambda en apparence, ce dernier cache pourtant un lourd secret : il est tombé amoureux d'une apparition. Grâce à un verre coloré aux origines mystérieuses, il est capable de voir Cosette d'Auvergne, une fillette blonde aux airs d'ange dont l'existence remonte au Moyen-Âge. Fou amoureux d'elle, Eiri passe de plus en plus de temps au travail. Mais qu'est ce que Cosette attend d'Eiri ? Enigmatique, mystérieux et oppressant sont trois mots qui définissent parfaitement cette série d'OAV. Extrêmement complexe, riche et profond, l'univers de Cosette est probablement l'un des plus philosophiques et métaphoriques que j'ai pu voir. Et pourtant malgré les apparences qu'est ce que c'est bon ! Cette série est tout simplement hallucinante tant les idées au niveau du scénario et de la mise en scène atteignent des sommets. Parfois horrifique parfois dramatique l'oeuvre est passionnante à découvrir et offre de multiples axes scénaristiques de sorte qu'aucun élément ne puisse être défini par un seul mot ou une seule phrase. Le portrait de petite Cosette est une oeuvre dantesque comme il en existe peu et je ne peux que vous la conseiller. Attention toutefois l'anime exige un certain degré de maturité et de réflexion. De même si la philosophie et l'interprétation ne sont pas votre fort laissez tomber. 

Les +

- Un univers sombre et malsain bourré de philosophie et de métaphores.

- Des personnages intenses parfaitement imbriqués dans l'univers.

- Un anime qui pousse à la réflexion.

- Un scénario d'une qualité exceptionnelle.

- Une mise en scène parfaite, ni plus ni moins.

- La relation Eiri/Cosette. Centre de l'oeuvre.

- Des sujets de fond complexes et sensibles mais traités avec brio.

- Plusieurs interprétations possibles de sorte que la série n'est jamais vraiment terminée.

Les -

- Très peu accessible.

Genre : Science-fiction, Action, Drame

Public visé : 10+

Durée : 50 épisodes de 22 minutes, 3 OAV de 100 minutes, 1 film de 120 minutes

An 2307 A.D., le monde a épuisé toutes ses ressources et entre dans une course à l'énergie ravageuse. Trois grandes puissances ont émergé à travers le monde et chacune se bat pour ses propres intérêts, sans tenir compte des deux autres et des petits pays indépendants. Alors que ces puissances entament des actions nuisibles envers les autres, des Mobile Suits débarquent de nulle part et font échouer les opérations. L'humanité apprend alors l'existence des Celestial Beings, un groupe militaire privé dont le but est de faire stopper les guerres par la force. Au nombre de quatre, les pilotes des Celestial Beings vont frapper les belligérants de la plus violente des manières pour faire cesser le feu. Setsuna, Lockon, Allelujah et Tieria deviennent alors la cible des forces militaires des trois puissances mais aussi de certaines personnes opposées à ces méthodes. Réaliste, intense et dramatique, Gundam 00 est une série de haute volée qui rentre parfaitement dans le moule de la licence. Bien plus proche de notre monde que les autres animes, 00 nous présente lui aussi une nouvelle facette de la guerre. Une guerre pour l'énergie, une guerre que notre monde réel livrera d'ici quelques années. Tout aussi travaillée sur le plan de la mise en scène, du scénario et de l'univers, Gundam 00 est incontestablement une des meilleures séries de science-fiction. Ne serait-ce que pour la profondeur de ses personnages cette série est inratable.

Les +

- Un univers violent, réaliste et d'une intensité peu banale.

- Des personnages plus développés que jamais.

- Une direction artistique moderne qui bouleverse les habitudes.

- Des Gundam encore plus beaux qu'avant.

- Des combats toujours aussi bons.

- Un nouvel aspect de la guerre étudié.

- Un scénario de haut niveau.

- Une mise en scène qui rend chaque événement crédible.

- Un bon film.

Les -

- Des "méchants" un peu trop caricaturaux.

- Un héros un peu lisse par moments.

- Des OAV pas nécessaires.

- Pas mal de frustration. Les personnages naïfs qui voient la vie en rose en toutes circonstances me gonflent profondément. De même que ceux qui préfèrent se faire battre plutôt que de combattre le feu par le feu. 

Genre : Aventure, Familial, Comédie

Public visé : Tout public

Durée : 1 épisode de 45 minutes, 25 épisodes de 22 minutes

De chaque côté d'une route régulièrement empruntée par les voyageurs se trouvent une forêt. D'un côté celle de Mattis, de l'autre celle de Borka, chacune peuplée par un groupe de bandits. Sans arrêt en train de se chamailler, les deux leaders sont en compétition permanente. Mais ce train-train paisible et plutôt drôle est perturbé par l'arrivée de Ronya, la fille de Mattis, qui vient de naître. Dès lors la bande de brigands devient gaga de la petite fille. Neuf ans après Ronya est une petite fille énergique, dynamique et qui adore son quotidien. Mais comme tous les enfants, elle rêve d'aventures. C'est pourquoi Mattis se résout à la laisser quitter son château pour la toute première fois afin de la laisser découvrir la forêt. Pour Ronya c'est un nouveau monde qui se présente à elle. Fille de brigand, elle devient aussi fille de la forêt. Premier anime produit par le studio Ghibli, Ronya est un chef-d'oeuvre de poésie et d'art qui ne peut que combler de joie les fans du studio fondé par Miyazaki et Takahata. Adaptation d'un roman de jeunesse de l'auteure suédoise Astrid Lindgren, Ronya, fille de brigand rend super bien et plonge n'importe quel spectateur dans l'amusement, la bonne humeur et la paix. Un anime qui rend heureux en toutes circonstances est un anime qui mérite d'être vu. Bien plus dramatique qu'il n'en a l'air de prime abord, ce petit bijou de l'animation est un immanquable. Une oeuvre peu commune qui m'a rendu encore plus fan de Ghibli.

Les +

- Une direction artistique parfaite. Si le mélange 2D/3D peut choquer au début, on s'y habitue vite et on adhère.

- Des personnages colorés, drôles et vivants.

- Ronya, indéniablement l'un des personnages les plus touchants et attachants de l'animation.

- Une histoire simple, prenante et efficace.

- Un véritable aspect dramatique sacrément bien mis en scène.

- Une bande-son d'une beauté peu commune.

- Un anime bourré de fun, de bonne humeur et de joie.

- Un film Ghibli de 26 épisodes, tout simplement.

- Une animation soignée et intéressante.

- Un aspect familial génial.

Les -

- Un manque de rythme entre les épisodes 15 et 20.

- Difficile à trouver.

Genre : Action, Aventure, Drame, Comédie

Public visé : 10+

Durée : 64 épisodes de 22 minutes, 4 OAV de 12 minutes, 1 film de 110 minutes

Adaptation fidèle du manga d'Hiromu Arakawa, FMA : Brotherhood succède à Fullmetal Alchemist. Forcément plus proche de l'esprit original que son prédécesseur, cet anime reprend pratiquement trait pour trait les événements du manga. Par conséquent adieu les nazis, adieu le monde réel et adieu le scénario déformé et tout pourri du premier film. Là on reste dans du vrai Fullmetal et on garde la mise en scène de qualité et les personnages efficaces. Mieux, on en ajoute plein d'autres pour encore plus d'action, de combats et d'intensité. Au niveau scénaristique on se situe également dans le haut du panier tant la quête des frères Elric prend aux tripes. On s'attache plus que jamais aux deux héros et à la conclusion de leur aventure ne peut que faire plaisir, à la différence de celle assez minable il faut le dire, de la première série. FMA avait des grosses qualités mais aussi quelques défauts handicapants, FMA Brotherhood n'a plus que les qualités. Il s'agit incontestablement d'un des plus grands shônens de tous les temps.

Les +

- Un univers incroyable, original et captivant.

- Des personnages quasi-parfaits.

- Des combats survoltés.

- Les Homonculus toujours là.

- Un mélange des genres excellent.

- Un scénario qui tient la route jusqu'au bout.

- Une oeuvre qui colle à 100% à l'esprit FMA.

- Une mise en scène et une ambiance du même niveau que la première série.

- Des relations entre les protagonistes nettement plus poussées.

- Une bande-son de haut niveau.

- Des thèmes toujours aussi intéressants et un bel exemple de shônen mature.

Les -

- Le film, plutôt moyen et peu en accord avec la licence.

- Un aspect visuel bien moins travaillé que dans la première série.

- Les OAV inutiles.

Genre : Science-fiction, Drame

Public visé : 10+

Durée : 24 épisodes de 22 minutes

Après l'école, quinze enfants se retrouvent au bord de la plage pour s'amuser. Aventureux, ils décident tous d'aller visiter une caverne locale avant de rentrer. Mais à leur grande surprise, cette caverne est remplie d'ordinateurs et de matériel informatique. A peine ont-ils le temps de jeter un oeil qu'un homme étrange pénètre dans la caverne. Celui-ci se présente comme un développeur de jeux vidéo. Il dit travailler sur son dernier projet, un jeu dans lequel on contrôlerait un robot géant dans le but de gagner quinze combats contre d'autres robots. Leur proposant un petit test, l'homme leur fait alors signer un contrat de non-divulgation d'informations. Mais la petite Kana, la plus jeune, n'est pas autorisée par son grand-frère, qui la déteste, à participer. Celle-ci reste donc en dehors de la partie. Dès que les documents sont signés, les enfants et l'homme se retrouvent soudainement à bord d'un robot géant ultra réaliste. L'homme en prend les commandes et présente alors le jeu aux gamins. Il remporte son affrontement et donne alors les dernières consignes. Juste après, il disparaît sous les yeux des enfants et leur adresse un "je suis désolé" énigmatique. Ces derniers se réveillent alors sur la plage et pensent à un rêve. Mais ce qu'ils ignorent en réalité, c'est que le combat est réel et que pour sauver leur monde de la destruction, ils devront tous contrôler tour à tour le robot et vaincre un adversaire. Pourquoi tour à tour ? Car utiliser le robot revient à sacrifier sa vie. Quel sera l'avenir du monde ? Sera-t-il sauvé par ceux qu'il a fait souffrir ? Incroyablement intense et bouleversant au niveau émotionnel, Bokurano est l'une des oeuvres de fictions qui m'ont laissé sur le cul. Traitant bon nombre de sujets très difficiles et sensibles avec un talent rare et un don pour la mise en scène entraînante, il s'agit d'une oeuvre philosophique et sociale très efficace. Mention spéciale aux personnages qui font tout l'intérêt de la série. Ces derniers ne sont que souffrance, peur et désarroi et pourtant, ils aideront sans doute le public à en apprendre plus sur eux-mêmes et sur leurs valeurs. Un très grand anime qui n'a pas été à mes yeux assez médiatisé. Chef-d'oeuvre en vue.

Les +

- Un univers beau et malsain à la fois.

- Des personnages dont les qualités rendent la série unique.

- Un développement philosophique et sociale captivant et vrai.

- Une superbe morale et une belle ode à la vie malgré les apparences.

- Un excellent chara-design.

- Une bande-son parfaite.

- Une fin remarquable.

- Un rythme tendu jusqu'au bout.

- Un aspect dramatique redoutable.

- Une petite pique acerbe envers les personnages classiques de shônen, très drôle.

Les -

- Quelques changements par rapport au manga qui se révèlent discutables.

- Un peu déprimant malgré son fond. Je n'avais pas ressenti ça sur L'Autre Monde mais là, un peu.