Genre : Science-fiction, Horreur, Action

Public visé : 12+

Durée : 26 épisodes de 22 minutes, 1 film de 99 minutes

En 2009 une nouvelle maladie incurable et terriblement grave frappe les populations du monde entier. Incapables de la soigner, les gouvernements décident de cryogéniser une partie des malades en attendant un progrès médical majeur. Yuji Kaido est un jeune homme choisi pour intégrer cette liste de personnes. Confiant au départ, il espère bientôt revoir la lumière du jour ainsi que sa famille. 22 ans plus tard la cryogénisation s'arrête et Yuji sort de sa stase. Mais ce qu'il trouve alors n'est pas ce qu'il espérait. Tout le complexe médical est jonché de débris et d'une sorte de bave verte consolidée. Pire, il semblerait qu'il soit le seul être vivant du bâtiment. Enfin pas tout à fait puisque le jeune homme se fait rapidement attaquer par des insectes mangeurs d'hommes gigantesques. Durant sa fuite, il est sauvé par un groupe de militaires dont la mission est de retrouver les gens comme lui, les "Sleepers". Il rencontre alors la belle Marlène et son équipe, des gros durs au grand coeur. Mais la jeune femme est froide et les informations qu'elle lui livre sont peu nombreuses. Apparemment la Terre aurait été envahie en 2017 par les Blues, des insectes géants sortis d'on-ne-sait-où. Ces derniers auraient ravagé 3/4 du monde connu et l'espèce humaine serait en voie d'extinction. Seuls les Sleepers, ceux qui ont été cryogénisés, peuvent inverser la tendance et sauver le monde humain. Les militaires ont donc l'objectif de les emmener jusqu'à une base spatiale pour les envoyer vers la station qui gravite autour de la planète, lieu où se trouvent les survivants les plus riches. Mais Yuji va petit à petit voir sa bande de gardes et d'amis se réduire et rapidement, il ne pourra plus compter que sur la froide Marlène. L'avenir du monde est plus que jamais incertain. Excellente série de science-fiction assez tendue et oppressante, Blue Gender est l'un des animes qui m'ont le plus marqué. Doté d'une mise en scène en béton et d'un scénario de grande qualité, Blue Gender tire surtout sa force de la relation évolutive entre Yuji et Marlène. De plus, les événements décrits sont particulièrement crus et le malheur est sans cesse présent, faisant de l'anime une oeuvre souvent considérée, et encore une fois à tort, d'oeuvre pessimiste. Hormis l'intelligence de quelques protagonistes et l'utilisation des personnages secondaires, je ne remets absolument rien en doute. Blue Gender frôle la perfection et est un immanquable pour tout fan d'horreur ou de science-fiction.

Les +

- Une ambiance tendue et vraiment stressante instaurée par une mise en scène de génie.

- Un excellent scénario.

- Les deux protagonistes principaux qui entretiennent une relation complexe et passionnante.

- Les scènes d'action. Excellent.

- La bande-son.

- L'idée centrale de l'oeuvre est également très bonne.

- La fin magistrale.

- Le rythme toujours soutenu.

Les -

- Des personnages secondaires ? Mais pourquoi donc ? Ah oui !!! POUR TOUS LES TUER !!!!!!

- L'intelligence de la plupart des personnages. Pas étonnant que Marlène, qui fait fonctionner son cerveau, soit si puissante par rapport aux autres.

- Yuji au début. Une lavette du même acabit que Yuki dans Mirai Nikki.