Passons à présent à Bokurano, le prédécesseur d'Angel Beats ! dans mon classement des meilleurs animes.

Nom Original: Bokura no

Auteur: Mohiro Kitoh

Années de production: 2007

Catégorie: Seinen

Genre: Drame, Science-fiction

Studio: Gonzo

Durée: 24 épisodes de 22 minutes

Resté longtemps numéro dans mon coeur de fan avant d'être détrôné par Angel Beats ! Bokurano est une véritable claque à laquelle peut de gens s'attendaient. Dramatique, profond et émouvant cet anime tiré du manga de Mohiro Kitoh est un véritable coup de génie. L'histoire commence au Japon en plein été. Afin de passer plus de temps ensemble, quinze enfants(8 garçons, 7 filles) décident d'aller à la plage et d'y passer la journée. Peu avant de rentrer, ils décident de finir la journée en visitant une fameuse grotte de la région. A leur grande surprise ils découvrent à l'intérieur une tonne de matériel informatique ainsi qu'un homme étrange nommé Kokopelli. Ce dernier se dit créateur de jeu vidéo et vient ici pour créer son futur chef-d'oeuvre, un jeu où l'on doit éliminer quinze robots géants pour sauver la Terre. Il leur propose un test ce qu'ils acceptent avec plaisir et signent un contrat sauf la petite Kana qui est exclue d'office par son frère. Ils se retrouvent alors tous à l'intérieur d'un robot géant et en face d'un adversaire gigantesque et redoutable. Kokopelli prend les commandes et explique alors le but du jeu. Il réussit après de nombreux chocs à gagner son combat. Mais d'un seul coup, il disparait en prononçant "pardon" alors que les enfants s'évanouissent. A leur réveil sur la plage, les 14 participants du jeu et Kana découvrent que le robot est bien réel. Peu après un second envahisseur débarque et c'est Waku, l'un des garçons qui s'en charge. C'est encore un succès mais contre toute attente, à la fin du combat, le jeune homme tombe d'une falaise dans la mer et meurt. C'est grâce à Koemushi, le remplaçant de Kokopelli en tant qu'arbitre du jeu que les enfants apprennent la vérité : ce n'est pas un jeu. Chaque combattant se bat avec sa propre énergie vitale ce qui signifie que même en cas de victoire, celui-ci meurt à coup sûr. Mais si jamais il perd, la planète toute entière sera détruite. Bokurano c'est l'histoire d'un groupe d'enfants qui se bat et qui meurt pour protéger l'humanité qui ne les a pourtant pas épargnés.

Très dur dans son propos, Bokurano le devient encore plus quand la civilisation est mise au courant du jeu et que l'armée s'en mêle pour essayer d'aider/d'utiliser les enfants. Très philosophique et moral dans son fond, cet anime joue à la perfection avec les émotions des spectateurs. Tantôt triste, tantôt violent, tantôt choquant ou drôle Bokurano nous émouvra avec chacun de ces personnages si petits et pourtant si courageux. En général, chaque épisode de combat est centré sur le pilote, on découvre son histoire, ses goûts et surtout les problèmes auxquels il a dû faire face. Ceci est d'autant plus dramatique qu'on sait dès le début comment il finira(même si on en sait pas plus, l'anime est très surprenant). Souvent très dur l'anime est pourtant remplit de bons moments, d'humour et d'amour et c'est ce parfait mélange qui en fait une oeuvre capitale. Je ne vais pas m'étendre plus au risque de vous spoiler mais sachez que vous avez là un des meilleurs animes toutes catégories confondues. Un pur chef-d'oeuvre que ce soit technique ou scénaristique. A regarder absolument.

Note finale: 20/20

On enchaîne maintenant avec Blue Gender, l'un des meilleurs animes de science-fiction/horreur.

Nom Original: Blue Gender

Auteur: Ryousuke Takahashi

Années de production : 1999-2000

Catégorie: Seinen

Genre: Action, Science-fiction, Horreur

Studio: AIC

Durée: 26 épisodes de 22 minutes

Monument de l'anime dans la fin des années 90 Blue Gender est sans doute une des plus belles surprises que j'ai eu dans mon expérience de spectateur. Classique au premier abord, on découvre pourtant rapidement qu'il n'en est rien. Blue Gender nous réserve plein de surprises, un excellent scénario et des personnages au top. L'histoire débute en 2009 alors qu'une terrible maladie fait son apparition au sein de la population, celle-ci n'est pour le moment pas soignable c'est pourquoi l'Etat décide de cryogéniser les malades. Yuji Kaido fait partie de ces malades et est heureux d'avoir la chance de participer à ce processus. Mais quand il se réveille 22 ans après le monde n'est plus le même. Dès son réveil il constate que ça ne va pas. Les locaux sont dévastés, il n'y a pas âme qui vive et son caisson s'est ouvert par erreur. A peine a-t-il fait quelques pas qu'il tombe sur un gigantesque insecte qui dévore le corps des autres Sleepers(ceux qui ont été cryogénisé) et attire sans faire exprès l'attention sur lui. Sur le point d'être tué, Yuji est finalement sauvé par un robot géant qui massacre les bêtes et lui laisse le temps de courir ; aux commandes du robot : Marlène, soldat d'élite chargée de ramener les Sleepers en sécurité. Une fois le massacre terminé, Yuji rencontre l'équipe de Marlène au grand complet. Ces derniers comptent l'amener jusqu'à une base de lancement pour lui faire rejoindre la colonie spatiale sur laquelle s'est exilée l'humanité. En réalité peu après la cryogénisation de Yuji, des millions d'insectes géants sont sortis de nulle part et ont commencés à exterminer l'humanité. Surnommés "Blues", ces insectes ne semblent pas venir d'ailleurs et agissent en colonisateurs. Complètement paniqué, Yuji va pourtant devoir apprendre à se défendre s'il veut atteindre l'objectif du groupe : sa survie. Mais avec les Blues de plus en plus dangereux et le comportement de Marlène, pas franchement amicale avec lui, le jeune homme va devoir se pousser dans ses derniers retranchements.

Anime doté d'un scénario brillant Blue Gender s'impose rapidement comme un incontournable. Sombre, violent et dramatique, l'anime fait également réfléchir et pose la question du : "Et si l'Homme n'était plus le plus fort ?" avec brio. En effet on ne peut éviter de faire l'assimilation du comportement des Blues à l'égard des humains calqué sur le comportement des humains vis à vis de toute autre forme de vie. Ce schéma inversé, par delà l'aspect science-fiction/horreur très prononcé tend à donner un sens secondaire à Blue Gender qui est décidément bien différent de ce à quoi on s'attendait. Pour parfaire le tout, l'anime se concentre énormément sur la relation qui unit Yuji à Marlène. Les deux forment un couple touchant qui a énormément contribué au succès de l'anime. Sur le plan technique c'est du très bon travail. Si aujourd'hui cela peut paraître un peu moche il ne faut pas oublier que l'anime date de 1999. C'est vraiment joli pour cette époque. La musique est quant à elle brillante. Elle contribue à instaurer un perpétuel sentiment d'insécurité et une ambiance angoissante. Si l'on devait parler de points faibles nous pourrions aborder le rythme un peu en dents-de-scie qui rend certains passages longuets ou alors le destin des personnages secondaires(sans trop en dire ne vous attachez pas à eux). On voit bien que Marlène et Yuji sont les seuls personnages importants mais quand même, c'est un peu exagéré. Dernière remarque, je trouve que la fin est un peu torchée à la va-vite, une sorte de Deus Ex Machina en somme(un élément nouveau de l'histoire qui comme par hasard vient résoudre tous les problèmes). Même si cet élément parait très crédible et bien inséré au récit, j'ai trouvé ça un peu facile. Toujours est-il que Blue Gender est un anime génial qui mérite clairement la reconnaissance du public. Bien meilleur que le film, l'anime est devenu une référence de la science-fiction japonaise.

Note finale: 18/20

A présent passons à un monument de l'anime d'action : le génial Black Lagoon.

Nom Original: Black Lagoon - The First Barrage(saison 1), Black Lagoon - The Second Barrage(saison 2), Black Lagoon - Roberta's Blood Trail(OAV)

Auteur: Rei Hiroe

Années de production: 2006(anime), 2010-2011(OAV)

Catégorie: Seinen

Genre: Action, Aventure, Comédie

Studio: Madhouse Production

Durée: 24 épisodes de 22 minutes + 5 OAV de 30 minutes

Légende du manga d'action, Black Lagoon fut publié pour la première fois en 2001. Son vif succès a été attribué à ses personnages atypiques et complètement dingues, à une action non-stop et à l'humour ravageur du mangaka. Une adaptation en anime était donc à prévoir et c'est ce qu'ont font nos amis de Madhouse. Voyons ce que ça donne.

Okajima Rokuro est un jeune diplômé qui mène une vie morose d'employé japonais. Rêvant d'une vie palpitante, le jeune homme va accepter une mission qui sort de l'ordinaire : aller récupérer un disque important pour ses patrons. Cette mission sera le déclencheur d'une nouvelle vie. En effet dès son arrivée sur place, il est pris en otage par une bande de pirates des mers composée d'une femme garçon manqué violente et grossière, d'un géant noir au calme encore plus effrayant que ses flingues et d'un informaticien hippie aux chemises hawaïennes. Trahis par ses patrons qui ne tentent rien pour les sauver, Rokuro va tenter le tout pour le tout et impressionner ses ravisseurs qui, une fois l'affaire terminée, vont vouloir l'emmener avec eux. Désormais rebaptisé Rock, le jeune homme va devenir le génie du groupe. Rejoignant Lévi, Dutch et Benny, Rock va désormais mener une vie de pirate et rencontrer les plus grands criminels mondiaux.

Plutôt originale et détonante, l'histoire de Black Lagoon constituera pourtant son plus gros point faible. Si celle-ci démarre bien et nous offre une superbe saison 1, elle ne progresse pas vraiment dans la saison 2. La série d'OAV est quant à elle peu scénarisée mais terriblement fun. Quoiqu'il en soit la série a dû s'adapter au manga qui est malheureusement en pose depuis un long moment, par conséquent le scénario n'a pas pu être suffisamment développé et l'histoire stagne beaucoup trop. Heureusement les personnages eux ne sont pas aussi statiques. Rock et Lévi forment un duo épique dont chaque coopération ou chaque engueulade reste dans les mémoires. La jeune femme est également très touchante mais aussi très drôle et sera sans doute votre perso préféré. Dutch est quant à lui indispensable mais moins développé et Benny, hormis quelques blagues de ci de là, se fait souvent oublier pour revenir en force l'instant d'après. Les mafieux que croisent les héros sont quant à eux assez stéréotypés mais tellement classes qu'on l'oublie facilement. En conclusion si le background et l'univers de l'anime ne sont pas parfaits, cela suffit pour créer un grand nombre de scènes d'action, d'émotion et de rire. Vraiment dommage que l'histoire n'aille pas plus loin.

Pour ce qui est de la technique on a du bon boulot de Madhouse. Les dessins sont très beaux et le chara-design est unique, par contre je trouve personnellement que la bande-son n'est pas à la hauteur, avis pas vraiment partagé par la communauté des fans d'animes en général. Enfin bref, Black Lagoon est un excellent défouloir qu'on aurait tout de même voulu plus développé mais qui reste un des cadors du manga d'action.

Note finale : 17/20

Je reprends aujourd'hui les animes après presque un an de pause et pour redémarrer je choisis ni plus ni moins que le meilleur que j'ai pu voir.

Nom Original: Angel Beats !

Auteur: Jun Maeda

Années de production: 2010

Catégorie: Shônen

Genre: Action, Comédie, Drame, Fantastique

Studio: P.A. Works, Studio Key, Aniplex, Sony

Durée: 13 épisodes de 24 minutes et 1 OAV de 24 minutes

Après avoir vu plus de 200 animes mon verdict est sans appel, Angel Beats ! est de loin le numéro 1. Je l'ai découvert il y a environ un an et je n'ai pas pu décrocher de la série avant la toute fin. Adaptée du light novel de Jun Maeda et du travail de Studio Key(Clannad entre autres) Angel Beats ! est un anime qui mélange à la perfection action, comédie et drame. Passons maintenant au synopsis :

Amnésique Yuzuru se réveille dans un lieu qui lui est inconnu, en pleine nuit. Il constate que l'endroit ressemble fortement à une école et décide de marcher un peu pour trouver quelques renseignements. il rencontre alors une lycéenne du même âge que lui. Cette dernière dit s'appeler Yuri et débite tout un tas de questions étranges. Mais ce qui choque Yuzuru, c'est le fusil sniper de la demoiselle qui vise une fille sur le terrain de sport en contrebas. Yuri lui apprend alors qu'il est mort et qu'ils sont tous les deux au purgatoire(le lieu dans lequel patientent les âmes en attendant leur jugement). Yuri se présente comme la chef d'un groupe de jeunes rebelles ayant beaucoup soufferts dans leur vie et qui refusent catégoriquement d'êtres réincarnés par les Dieux. Les deux jeunes gens sont rejoints ensuite par Hinata, un garçon à l'air un peu idiot qui travaille avec Yuri et qui confirme les dires de la jeune fille. Complètement hilare et ne croyant pas du tout ce qui lui a été dit Yuzuru se décide à aller saluer la jeune fille en contrebas. Une fois les escaliers descendus, il demande des infos à sa nouvelle amie, à l'air froid mais enfantin. Il n'a pas le temps de comprendre ce qu'il se passe qu'il est immédiatement transpercé par une lame sortie du bras de la gamine. Il se réveille peu après à l'infirmerie et découvre qu'il est immortel, ce qui tend à confirmer les dires de Yuri. En se rendant au bureau du club des rebelles il apprend toute la vérité. La jeune fille qui l'a tué est surnommée Angel, elle incarne l'autorité dans le lycée et oblige les élèves à bien se comporter afin qu'ils soient envoyés devant les Dieux pour êtres réincarnés. Cependant ayant beaucoup souffert dans leur adolescence, tous les membres du groupe des rebelles(qui compte une trentaine de membres) désobéissent au règlement et donc à Angel pour ne pas retourner sur Terre. Cela se traduit par des vols de tickets repas réguliers, l'anarchie en classe, des concerts improvisés dans la cafétéria ou plus souvent des guns-fights avec la terrifiante et adorable Angel. Ne réussissant pas à se souvenir de son passé, Yuzuru décide de rejoindre le club en attendant d'en savoir plus. Il découvre alors de drôles d'énergumènes comme Hinata le pervers idiot qui deviendra son meilleur ami, Noda le chien-chien de Yuri complètement fou, Oyama la victime, Shiina la kunoichi du groupe, Takamatsu qui croit que porter des lunettes le rend intelligent ou encore TK, un blondinet qui ne parle qu'en anglais sauf qu'il ne connait que des noms de chansons. Parmi cette bande d'ahuries, Yuzuru espère retrouver son passé mais il ne peut s'empêcher d'être triste à chaque fois qu'il voie Angel toute seule. Cette dernière en sait visiblement beaucoup plus que tous les autres sur le fonctionnement du purgatoire et sa réputation de monstre sans-coeur semble totalement infondée. C'est donc l'histoire de Yuzuru, Yuri et Angel qui font face à la dureté et à la beauté de la vie avec une belle bande de couillons derrière eux.

Scénaristiquement Angel Beats ! est une bombe. L'histoire qui semble au début complètement dingue est en réalité pleine de sens et aborde de bien belle manière les thèmes de la vie, de la mort, de la souffrance, de l'amitié et du partage. On devient rapidement accro au quotidien de Yuzuru et on attend avec impatience la découverte de ses origines. En attendant ce moment on peut se contenter de suivre le groupe de rebelles dans leurs aventures et c'est sans doute la meilleur partie. En effet comme ils se définissent eux-mêmes : "Nous sommes tous idiots et nous ne savons pas ce que nous faisons". Yuri, Noda, Oyama, Hinata, Yui et les autres sont tout simplement à hurler de rire et je ne déconne pas. Chaque situation chaque personnage et chaque événement sont très très drôles. Mais si vous voulez passer un bon moment devant un anime comique passez votre chemin.

La grande force d'Angel Beats ! c'est que l'anime mélange parfaitement bien le comique, le dramatique et l'action. Si les situations burlesques et ultra comiques sont régulières, à chaque fois qu'on en découvre plus sur les personnages l'ambiance devient beaucoup plus noire et triste. Sans exagérer, vous pouvez passer du rire aux larmes en quelques secondes. Quand on entend au début Yuri dire qu'ils ont tous soufferts on ne s'imagine pas à quel point. Les plongées dans le passé sont glauques, sordides et souvent d'une grande tristesse. Heureusement on revient rapidement dans le comique ou même dans l'action puisque les combats sont légion et que l'anime bouge en permanence. Ce mélange des genres est en fait une technique pour nous forcer à faire le point et à réfléchir sur ce que représente ce monde, pourquoi est-il là et pourquoi ces personnages sont là ? La relation étrange qui unit Angel, Yuzuru et Yuri est d'ailleurs le centre de cette réflexion et il est fort probable que vous aimiez encore plus l'anime une fois cette réflexion faite. Je ne sais pas vraiment comment l'expliquer sans spoiler un maximum alors je vais faire vite, je pense simplement que l'anime est le plus génialement écrit qui soit. Si j'ai parfois mis des vingt sur vingt il ne s'agissait jamais d'oeuvres réellement parfaites. Angel Beats ! est encore aujourd'hui le seul anime qui déroge à la règle, je le trouve parfait à 100%. Je vous conseille très fortement de visionner les épisodes et si vous aimez, d'acheter les DVD car c'est un des rares animes dont on revient changé. Je vais donc éviter de spoiler et vous laisser là-dessus en ce qui concerne le fond de l'anime.

Pour la forme que dire d'autre si ce n'est que c'est parfait. Graphiquement c'est sublime, en témoigne l'opening(que vous trouvez dans la section TOP 100 Openings en numéro 1) et les quelques images de l'article. Le chara-design est d'une propreté hallucinante et chaque personnage se voit parfaitement identifié dès le premier regard. Tous ont leur personnalité et vous ne tarderez pas à les mémoriser. L'animation est quant à elle la numéro 1 du manga. L'opening(encore lui) est simplement hallucinant, regardez les mouvements d'Angel et venez me dire que ce n'est pas du travail d'artistes. Il y a une telle fluidité dans l'animation qu'on se demande parfois si ce n'est pas réel, j'en ai été bluffé et je le suis encore. Enfin on termine sur une note peut-être même encore plus parfaite que le reste : la musique. Si l'opening est tout simplement génial je ne saurais que trop vous conseiller d'écouter les chansons des GirlsDeMo ou Girls Dead Monster, le groupe de musique des rebelles, du pur bonheur.

Je pense que ça s'est vu même sans que je le dise mais j'adore Angel Beats ! C'est de loin la plus belle oeuvre que j'ai pu voir. La plus belle, la plus drôle et aussi la plus dramatique. Un anime parfait comme on en voit trop peu.

Note finale : 20/20

Dernier article avant mon retour sur la section anime voici le vainqueur de l'Oscar 2014 du film d'animation : La Reine de neiges.

Nom Original: Frozen

Réalisateur: Chris Buck, Jennifer Lee

Année de sortie: 2013

Studio: Walt Disney Pictures

Genre: Aventure, Conte, Fantastique

Durée: 1h30

Je ne pouvais pas présenter différents films d'animation sans m'attarder un peu sur le film ayant rapporté le plus d'argent dans cette catégorie. En effet contre toute attente, Frozen a rapporté plus d'un milliard de dollars de recettes à travers le monde devenant ainsi le plus gros succès de l'histoire du cinéma d'animation dans le monde. Adapté du conte éponyme d'Andersen, le film prend place dans le royaume d'Arendelle. Elsa et Anna sont les deux petits princesses de ce royaume et passent leur temps à jouer ensemble, éloignées des villageois. Cet éloignement a pour but de cacher les pouvoirs d'Elsa, l'aînée, au reste du monde. En effet la petite blonde peut contrôler la glace comme elle l'entend, mais ce pouvoir risquerait de la faire passer pour une sorcière ce que veulent éviter ses parents. Cependant une nuit, alors que les deux petits jouent en secret avec les pouvoirs d'Elsa, Anna est blessée. Elle ne doit la vie qu'aux trolls que ses parents ont contactés. Le roi troll décide alors de retirer de la tête d'Anna tous les souvenirs des pouvoirs de sa soeur qui ne peut contrôler efficacement sa magie. Sur conseils du troll et de ses parents, Elsa s'éloigne alors progressivement de sa petite soeur et ne fait plus que la croiser dans les couloirs, ce que vit très mal Anna. Quelques temps plus tard, au cours d'un voyage, le roi et la reine décèdent en faisant naufrage. Ceci réveille les pouvoirs d'Elsa qui a de plus en plus de difficulté à se contrôler en apprenant qu'elle sera bientôt couronnée. Trois ans après, au jour du couronnement, le village est en fête. C'est l'occasion pour les deux soeurs de se retrouver mais aussi pour Anna de trouver l'amour en la personne du jeune Hans. Quand les tourtereaux demandent à Elsa sa bénédiction pour leur mariage, celle-ci refuse. La foule n'aidant pas, Elsa panique et sa colère retenue depuis si longtemps explose enfin. Le village découvre qui elle est et la jeune femme décide de le fuir pour vivre seule dans les montagnes, à être ce qu'elle est. Mais au cours de sa libération, elle installe un hiver permanent sur le pays par mégarde. Anna elle est bien décidée à ne pas laisser sa soeur derrière elle. Elle prend les mesures pour la rejoindre, la sauver et l'aider à contrôler ses pouvoirs.

Superbement bien écrit le scénario de Frozen est digne des plus grands films d'animation. L'histoire est magnifique, les personnages le sont tout autant et malgré la prévisibilité de certaines scènes l'ambiance nous ramènera complètement au stade d'enfant. La mise en scène est quant à elle d'une efficacité prodigieuse et permet de s'immerger à 200% dans le chef-d'oeuvre notamment durant les chansons qui sont elles aussi d'une très grande qualité(hormis une ou deux). Mention spéciale pour les personnages qui sont clairement au-dessus du lot. Elsa et Anna sont très touchantes, Kristoff est parfait dans le rôle du bourrin et Olaf est sans aucun doute l'un des personnages les plus drôles de l'histoire du cinéma. Techniquement le film est incroyable. Graphiquement c'est le top du top de l'animation américaine et aucun problème de saccade ou de son n'est à signaler. Il convient tout de même de rapporter quelque chose d'étonnant, pour une des seules fois de l'histoire : le doublage français est cent fois meilleur que le doublage original(surtout dans les chansons). Bref, vous l'aurez compris La Reine des neiges ou Frozen est un superbe film Disney. Même si j'étais pour le film de Miyazaki lors des Oscars, je dois avouer que La Reine des neiges mérite cette prestigieuse récompense. Un gros succès tout de même un poil surestimé par les médias.

Note finale: 17/20