Nouveau jour, nouvelle série Gundam voici Turn A Gundam.

Nom Original: ∀ Gundam : Called Turn

Auteur: Yoshiyuki Tomino, Hajime Yatate, Sunrise

Années de production: 1999-2000

Catégorie: Shônen

Genre: Mécha, Science-fiction, Action

Studio: Sunrise

Durée: 50 épisodes de 22 minutes

Un peu à part des autres séries de la licence, Turn A Gundam est à mes yeux un petit échec tant par sa qualité technique que par sa narration et son univers. L'histoire se déroule en 2345 de l'ère C.C. L'humanité est revenue à un niveau technologique pré-industriel fortement semblable à celui du début du XXème siècle. Sur le continent d'Ameria, où règne la féodalité, la vie est paisible et généreuse. Malgré quelques rumeurs de guerre, les habitants vivent dans la prospérité et l'équilibre sans même se rappeler que l'Homme a un jour parcouru l'espace. Mais cette période de félicité n'est pas partagée par tous, les habitants de la Lune, en manque de ressources, sont désemparés. Pour résoudre les problèmes de la colonie, le haut conseil envoie trois éclaireurs sur les terres du comté Inglessa : Loran Cehack, Keith Laijie et Fran Doll. Loran trouve un emploi dans les mines de la famille Heim et devient vite très proche des filles de son employeur dont une sosie de la reine lunaire Dianna Soriel. Deux ans plus tard, la reine débarque sur Inglessa avec sa garde personnelle afin de négocier l'achat de terres pour nourrir son peuple. Mais très vite, les choses tournent mal. Les Terriens sont effrayés par les sélénites qui eux-mêmes souffrent à cause de nombreux dissidents préférant la force à la négociation. Une nouvelle guerre étant en route, beaucoup craignent une seconde Histoire Sombre, la période qui a mit fin à l'ère spatiale. Sélénite de souche mais désormais très attaché à Inglessa et à ses habitants, Loran va tout faire pour calmer les populations et créer un solide lien d'amitié entre lunaires et terriens. La découverte surprise du Turn A Gundam, l'un des derniers vestiges de la technologie spatiale va fortement aider le jeune homme à rétablir l'ordre.

Génial au niveau du scénario Turn A Gundam présente pourtant beaucoup de défauts. Tout d'abord les personnages secondaires, beaucoup sont agaçants au possible et assez peu développés , de quoi empêcher toute attache et tout approfondissement de l'univers. Ensuite, le niveau technologique. C'est clairement un frein de transposer l'univers de Gundam dans un monde pré-industriel. Les machines sont peu nombreuses, faibles et je ne parle même pas du design affreux du Turn A Gundam(Gundam à moustache quoi), de quoi pisser de rire. L'anime est également assez peu accessible puisque très peu de traductions circulent sur le web, la majeure partie étant en anglais. C'est dommage d'autant plus que l'anime présente quand même pas mal de qualité à commencer par un scénario sombre et nouveau et des personnages principaux plutôt bien foutus. Je suppose qu'aujourd'hui un certain nombre de traductions ont dû voir le jour mais je n'en suis même pas certain et dans tous les cas, c'est triste d'avoir attendu aussi longtemps. Enfin dernier point négatif et non des moindres : le côté technique. Non content d'être horriblement laid et assez rigide dans son animation, Turn A Gundam souffre d'une bande-son vraiment affreuse, presque insoutenable. Alors c'est certes sympathique à suivre mais l'aspect visuel torché, les personnages secondaires qui pètent l'univers et le Gundam principal à hurler de rire font de Turn A Gundam une série correcte mais absolument pas à la hauteur de la licence. Un raté et c'est bien dommage tant l'Histoire Sombre est captivante.

Note finale: 13/20

On enchaîne à présent avec une de mes découvertes d'aujourd'hui, l'adaptation en film de la célèbre licence.

Nom Original: Layton Kyôju to eien no utahime

Réalisateur: Akihiro Hino, Level-5 Inc.

Année de sortie: 2009

Studio: P.A. Works, OLM

Genre: Aventure, Policier

Durée: 1h39

Mondialement reconnue et adulée, la saga Professeur Layton a passionné des millions de joueurs pendant plusieurs années et continue encore son petit bonhomme de chemin sur 3DS. En plus de son succès planétaire, suffisant pour en faire un film, le style du jeu était emprunt de cinéma, par conséquent la décision d'en faire une oeuvre cinématographique ne s'est pas faite attendre bien longtemps. N'ayant rien à faire aujourd'hui j'ai donc décidé de le visionner et d'en faire un article peu après. Mais avant de continuer voici une petite piqure de rappel pour ceux qui ont vécu dans une grotte ces dernières années. Professeur Layton est une saga de jeux vidéo signée Level-5 débutée en 2007 au Japon avec Professeur Layton et l'étrange village et qui plonge le joueur dans les enquêtes d'Hershel Layton et de son assistant Luke. Archéologue de génie et fana d'énigmes et de mystères, Layton parcourt le monde afin de faire des découvertes et se retrouve malgré lui régulièrement entraîné dans des enquêtes policières. Avec son sens du génie et l'aide de Luke, ce maître des énigmes va en déjouer plus d'une centaine par jeu afin d'aboutir à la conclusion de son enquête. Presque entièrement basés sur la résolution d'énigmes, les jeux de la saga ont beaucoup plu au public grâce à un univers exceptionnel, une très bonne mise en scène et une bande-son de haut niveau. Etant plutôt admiratif du travail de Level-5 et assez fan de la licence je ne pouvais pas passer à côté de ce titre donc.

Revenons donc sur le film à présent. Celui-ci se déroule juste après le quatrième jeu de la série "Professeur Layton et l'Appel du Spectre" qui, chronologiquement, est le premier de la licence. Layton vient d'être contacté par son ancienne disciple, Janice Quatlane, devenue chanteuse d'opéra. Celle-ci se dit bouleversée par l'arrivée d'une fillette de sept ans qui dit être la réincarnation de sa meilleure amie décédée un an plus tôt. Sentant le mystère et décidé à se conduire en vrai gentleman, Layton accepte de lui venir en aide et part avec Luke et Emmy, ses deux assistants, pour le Crown Petone Theater, le plus célèbre opéra du monde. Là-bas, il assiste avec Luke à un opéra exceptionnel reprenant la légende du pays légendaire d'Ambrosia. Il y rencontre également son compositeur le grand Oswald Whistler, le père de l'amie de Janice, Mélina. Mais tout de suite après le spectacle, un homme étrange apparait et propose l'immortalité à celui qui réussira à percer son énigme. Commence alors une véritable compétition entre les participants mais Layton n'est pas dupe et commence immédiatement son enquête.

Très proche de la série le scénario du film, malgré une grande prévisibilité et quelques incohérences, est très agréable à suivre. Emprunt de la folie du bébé de Level-5 et très fidèle à l'ambiance des jeux ,"Professeur Layton et la Diva éternelle" propose un excellent divertissement qui ravira les fans comme les novices. Une belle histoire, des personnages remarquables et une bande-son de haut niveau sauront convaincre même les plus sceptiques. On y retrouve exactement la même ambiance que dans le jeu, le même système d'énigme et le même genre de personnages, un vrai régal. De plus, le chara-design et les dessins en général sont d'excellente facture. Petit bémol cependant, l'animation n'est pas de première jeunesse et quelques erreurs sont voyantes mais rien d'alarmant étant donné le style graphique. Loin d'être une révolution dans son genre, ce film est tout simplement un bon moyen de faire connaître la licence à plus de monde et ainsi, de la sauver de l'extinction. Pour ma part je l'ai trouvé très agréable, vraiment fun et drôle et très réussi. Il manque évidemment un peu plus de crédibilité à l'histoire mais globalement j'en ai été très satisfait.

Note finale: 15/20

En attendant le prochain article sur une des séries Gundam je vous propose une de mes récentes découvertes dans le monde de l'animation : Hal.

Nom Original : Hal

Réalisateur: Ryoutaro Makihara

Année de sortie: 2013

Studio: Studio Wit

Genre: Drame, Science-fiction

Durée: 50 minutes

J'ai découvert il y a peu ce petit film signé Ryoutaro Makihara à la réalisation et Izumi Kizara au scénario et ça a été une belle surprise. Le film se passe dans un futur proche où la technologie a pris une place encore plus importante, avec notamment la production de robots. On nous présente dès le début un couple d'inséparables amoureux : Hal et Kurumi. Heureux comme personne, les deux tourtereaux pensent avoir trouvé leur âme soeur. Mais une terrible nouvelle va venir heurter Kurumi; dans un accident d'avion, Hal va trouver la mort. Désormais seule et détruite jusqu'au fond de son âme, la jeune femme va vivre en ermite dans sa vieille maison. Incapable de sourire, Kurumi va néanmoins bénéficier de l'aide de la maison de soins et de son grand-père qui vont transformer Q01, le fidèle robot familial, en copie conforme de Hal. Afin de rendre le sourire à la belle jeune femme, Q01 est déterminé à passer chaque jour chez elle pour lui redonner goût à la vie. Mais les choses sont souvent plus complexes qu'elles n'ont l'air...

Dramatique et superbement orchestrée, l'histoire de Hal traite sous plusieurs angles le manque de l'être cher et le fait de toujours aller de l'avant. Vraiment bien travaillé, le scénario souffre cependant d'un problème important : les personnages, bien que très touchants, n'arrivent pas à créer d'empathie avec les spectateurs. La mise en scène est telle qu'il est difficile de s'identifier aux personnages et ainsi de partager leurs émotions afin d'être en totale immersion dans l'oeuvre. Cela pourrait ne pas être gênant dans un shônen ou un anime d'horreur mais dans un drame, ça complique nettement les choses. Eh oui le scénario étant dramatique, le but à la fin est, si ce n'est de pleurer, d'au moins ressentir une forte émotion. Or c'est à peine le cas. L'histoire est très belle, la fin encourageante mais malheureusement on n'est pas pris par les émotions ce qui fait qu'on ne peut qu'admirer le travail mais pas s'en imprégner. Le film est bon c'est indéniable mais il n'est pas assez accrocheur. C'est ce qui est dommage car les meilleurs films sont ceux qui passent avant tout par les émotions et non par les qualités objectives. Hal se voulait faire partie de la première catégorie mais il est en réalité dans la deuxième. Par contre en ce qui concerne le niveau visuel, il est clairement parmi les plus grands. Je n'avais jamais vu de décors aussi beaux que dans Hal. C'est d'une beauté incroyable et vraiment, j'insiste pour mettre cette affirmation en valeur. Le chara-design est vraiment bon mais les décors sont beaucoup plus marquants. L'ensemble des dessins, personnages mis à part, est ce qui se fait de mieux à l'heure actuelle donc félicitations au studio qui a vraiment super bien bossé. Enfin pour terminer sur une note positive, la bande-son est également d'excellente facture et réussit à mettre en place une jolie ambiance. Hal est donc un bon film qui satisfera les novices en matière de drame, pour les autres cela reste de toutes manières une belle oeuvre surtout visuelle qui vous fera passer un bon moment. Et puis ça ne vous prendra que 50 minutes alors pourquoi ne pas tenter ?

Note finale : 15/20

Licence phare de la Sunrise et monstre de l'anime, Gundam est également l'une des mes séries favorites. Il était donc inévitable que j'en parle sur mon blog et j'ai trouvé qu'aujourd'hui était le bon jour pour le faire. Durant les dix jours qui vont suivre, je vais donc uniquement traiter les animes Gundam que j'ai pu voir en commençant par Zeta Gundam, la deuxième série de la franchise. C'est parti.

Nom Original: Kidou Senshi Zeta Gundam

Auteur: Hajime Yatate, Sunrise, Yoshiyuki Tomino

Années de production: 1985-1986

Catégorie: Shônen

Genre: Action, Drame, Science-fiction, Mécha

Studio: Sunrise, Bandai Visual

Durée: 50 épisodes de 22 minutes

Après l'échec commercial mais la réussite critique de Gundam, la première série sortie en 1979, la Sunrise s'est décidée à poursuivre le développement de cette licence phara de l'anime. C'est ainsi que la lutte entre l'Alliance et ZEON a pu reprendre du service en 1985 avec Zeta Gundam, considérée par beaucoup comme la meilleure série de la franchise. UC0087, sept ans après la fin de la Guerre d'un an. Rendu paranoïaque par les agissements des dernières forces de ZEON, le gouvernement fédéral autorise la création d'un corps spécial : les Titans. Leur but est de pourchasser et de détruire les derniers fidèles de ZEON. Mais les Titans agissent sans contraintes et deviennent rapidement des dangers plus que des amis. Les Titans vont donc rapidement prendre la place de ZEON en tant qu'ennemi public n°1. C'est dans ce contexte que Kamille Bidan, jeune colon de son état, va s'engager dans l'AEUG pour lutter contre ces monstres fédéraux. Mais ce qui semblait être un conflit caché va vite se transformer en guerre aux enjeux capitaux. Aux côtés de son mentor Quattro Bajeena et des vétérans de la Guerre d'un an Amuro Ray et Bright Noa Kamille va découvrir les horreurs de la guerre. Fort heureusement pour lui, ses amis seront toujours là pour lui redonner courage. A bord du prototype Zeta Gundam, le jeune homme va devoir sauver la galaxie des menaces de tout horizon.

Si le scénario de Zeta Gundam peut paraître cliché pour certain, il faut bien se replacer dans le contexte de l'époque. En 1985, Zeta Gundam était le premier à introduire une histoire de ce genre. Il est vrai qu'il a instauré beaucoup des codes Gundam que l'on retrouve à chaque série mais dire qu'il est une énième copie comme je l'ai vu sur certains forums c'est idiot, c'est Zeta Gundam qui a inventé tout ça. Le vol des Gundams au début de l'anime, le héros contraint de se battre aux côtés des militaires, les morts alliées dramatiques etc... Si tous ces codes apparaissaient dans Gundam, c'est bel et bien Zeta Gundam qui les a placé sur le devant de la scène. Qu'on se le dise donc : Zeta Gundam est une pure merveille. Le scénario est très vaste, hyper riche, vraiment dramatique et beau à en pleurer. C'était une véritable révolution et encore aujourd'hui, je ne pense pas qu'il ait été dépassé dans son apport au monde de l'anime, que ce soit par un autre Gundam ou un anime totalement différent. On adore suivre l'histoire de Kamille, qui est d'ailleurs un héros très charismatique et intéressant, et celle de ses compatriotes tous plus géniaux les uns que les autres. Comme à chaque fois, il y a du drame, de l'action, des morts et beaucoup d'émotions et c'est ce qui fait le succès planétaire de cet anime, il est riche et intense. Les Gundams sont quant à eux magnifiques et les combats qu'ils nous offrent ont de quoi rester dans les annales. Sur le plan scénaristique il n'y a rien à dire, c'est la meilleure série Gundam.

Sur le plan technique évidemment l'anime a pris un coup de vieux. Toujours très beau malgré les années, il est évident qu'il n'aura pas le même impact en 2014. L'animation était plutôt rigide par rapport à aujourd'hui et le chara-design a pris de l'âge mais malgré ça, je le trouve toujours excellent. En effet en regardant des images de l'anime on a vraiment l'impression d'avoir affaire avec un pur produit des années 80. Très vivante et dynamique, l'animation utilisée à l'époque me fait me sentir nostalgique. Même si visuellement celle d'aujourd'hui est beaucoup plus efficace, on y retrouve rarement la même intensité, la même vie contenue dans les images et c'est bien dommage, c'est sans doute une recette perdue. Enfin bref, si vous n'êtes pas trop à cheval sur la perfection visuelle alors n'hésitez pas. Petit bémol tout de même, je ne trouve vraiment pas la bande-son convaincante. Enfin seul défaut de l'anime qui n'en est pourtant pas un : il est plutôt difficile de trouver Zeta Gundam aujourd'hui. En effet peu de traducteurs travaillent dessus et les rares qui le font ne fournissent souvent qu'un travail médiocre. Il est donc presque inévitable de passer par une VOSTA pour pouvoir admirer l'oeuvre de la Sunrise. C'est bien dommage mais toujours mieux que Gundam, première série, qui elle n'a jamais débarqué chez nous même sur Internet. D'ailleurs pour bien comprendre Zeta Gundam je vous conseille de vous procurer le coffret DVD des 3 films retraçant la première série. C'est le seul moyen pour découvrir en VF l'histoire d'Amuro Ray et de la Guerre d'un an. Une fois ces excellents films vus(pour une dizaine d'euros), vous comprendrez mieux Zeta Gundam qui enchaîne dessus. Zeta Gundam est en tout cas un exceptionnel anime et l'un des meilleurs qui soient. Une véritable révolution encore active aujourd'hui, je vous le conseille fortement.

Note finale: 18/20

Terminons notre session sur les films d'animation avec l'une des premières collaborations entre Miyazaki et Takahata : Panda Petit Panda et sa suite Le Cirque sous la pluie.

Nom Original: Panda Kopanda(film 1), Panda Kopanda, Amefuri Circus no maki(film 2)

Réalisateur: Isao Takahata

Année de sortie: 1972(film 1), 1973(film 2)

Studio: TMS

Genre: Comédie

Durée: 35 minutes(film 1), 38 minutes(film 2)

Films entourés d'une aura de légende, les Panda Petit Panda sont une grande étape dans la vie professionnelle des deux pionniers du studio Ghibli. Mettant en scène le quotidien de Mimiko, une petite orpheline qui vit avec sa grand-mère, les deux films promettent un très agréable moment à qui ne sera pas rebuté par l'aspect visuel dépassé et datant des années 70. Après le départ de sa grand-mère qui va assister à la fête en l'honneur de son grand-père décédé, la petite Mimiko est enchantée de pourvoir vivre seule et se débrouiller par elle-même. Adorée par tous les habitants du village, elle impressionne par sa bonne humeur et sa maturité. Le jour du départ de sa grand-mère, qu'elle aura encouragé, Mimiko fera une rencontre qui va changer sa vie, celle de Pandi, un petit panda qui s'est incrusté chez elle. Après avoir fait amie-ami avec la petite créature, la fillette va s'amuser avec jusqu'à l'arrivée du père de Pandi, un Panda énorme rappelant Totoro. Atterré par le fait que Mimiko soit orpheline, le père Panda va décider de l'adopter. C'est l'occasion pour les trois intrépides de former une nouvelle famille. Mimiko va vivre de drôles d'aventure avec ses nouveaux amis, des aventures auxquelles on assistera avec joie.

Agréablement enfantin, le scénario de Panda Petit Panda ne paie pas de mine mais grâce à la fraicheur des personnages et à l'ambiance pleine de bonne humeur, saura captiver l'oeil du public. C'est évidemment très gamin mais de temps en temps ça fait du bien de voir des oeuvres auxquelles on a pas l'habitude. Vraiment joli pour un travail du début des années 70, le bébé de Takahata est admirable sous bien des formes. Si j'ai eu du mal avec le doublage français, on peut déjà être heureux d'en avoir un mais je n'ai rien à dire par rapport aux musiques, vraiment sympathiques. Evidemment les histoires ne sont pas matures et l'aspect visuel a pris cher mais après tout, pourquoi pas. C'est au final très agréable et même si le second film est clairement moins intéressant, je n'ai pas eu l'impression d'avoir perdu du temps. Une oeuvre très jolie donc, mais qui ne saura être appréciée que par un public passionné et avide de découvertes.

Note finale: 14/20