• On enchaîne avec Robots, un autre film d'animation sans prétention.

    Robots

    Nom Original: Robots

    Réalisateur: Chris Wedge, Carlos Saldanha

    Année de sortie: 2005

    Studio: Fox Animation Studio, Blue Sky Studio, 20th Century Fox

    Genre: Comédie, Aventure

    Durée: 1h30

    Robots

    Dans la même veine que Planète 51, Robots est un film sorti tout droit de l'imagination de "petits" de l'animation mais qui va pourtant faire très fort en réalisant d'excellentes performances. Le film est notamment vu par plus d'un million de personnes en France en seulement sept semaines. On y suit l'histoire d'un petit robot baptisé Rodney, qui vit tranquillement avec ses parents dans un coin paisible. Cependant le jeune robot veut beaucoup et attend bien mieux de la vie. Passionné par la mécanique et l'invention, il décide de quitter son quartier tranquille pour aller dans la géante Robot Ville et rencontrer Bigweld, le plus génial de tous les inventeurs. Mais de nombreuses surprises et déceptions l'attendent notamment venant de sa star favorite. Heureusement pour Rodney, la chance va tourner et sa rencontre avec un groupe de robots dits "obsolètes" va le motiver à vivre ses rêves à fond.

    Robots

    Très simple d'accès, brillant et honnête, Robots est un de ces films dont on attend pas grand chose mais qui vous surprennent énormément. Malgré ses airs de film d'animation lambda se passant simplement dans un monde peuplé de robots, Robots propose beaucoup plus. Bien plus spécial qu'on pourrait le penser, le film de Chris Wedge nous fait vivre de drôles d'aventures sur fond de comédie mais fait également passer un message de respect et d'entente mutuelle entre toutes les générations qui peuplent notre société. Même si c'est évidemment lettre morte, j'apprécie beaucoup la tentative ce qui me fait encore plus aimer le film. En dehors de cela Robots est un film super joli, très bien animé et superbement coloré qui promet aux spectateurs un excellent moment dans le même genre que Planète 51 mais qui souffre de trop de fautes de rythme. Un film sans prétention mais qui sort pourtant du lot, la preuve qu'on peut réussir sans appartenir à un énorme studio.

    Robots

    Note finale : 16/20

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  • On enchaîne avec un Pixar : l'excellent Wall-E.

    WALL-E

    Nom Original: WALL-E

    Réalisateur: Andrew Stanton

    Année de sortie: 2008

    Studio: Pixar

    Genre: Science-fiction, Aventure

    Durée: 1h38

    WALL-E

    Nouveau film en images de synthèse de Pixar, WALL-E a été une véritable petite révolution au moment de sa sortie. Salué par toutes les critiques, le film a impressionné par sa beauté visuelle, son ambiance hors-normes et son sujet, parfaitement traité. Oscar du meilleur film d'animation, il a également remporté un Golden Globe. L'histoire se déroule en 2700 sur Terre, ou plutôt sur ce qu'il en reste. En effet la planète est devenue, par la faute des humains, une immense déchetterie inhabitable. L'espèce humaine s'est donc réfugiée à bord d'un immense vaisseau en attendant que plusieurs milliers de robots nettoient leur planète : les WALL-E. Mais au fil des siècles, la tâche étant longue et complexe, pratiquement tous les robots ont cessé de fonctionner. Il n'en reste désormais plus qu'un qui continue sa tâche tous les jours, en récupérant ça et là des vestiges de l'humanité. Cependant, le petit être se sent seul malgré son absence de coeur et il attend désespérément la venue de quelqu'un. Ce sera chose faite lorsqu'un autre robot atterrira sur la planète, son matricule : EVE. Petit robot chercheur, EVE parcourt la planète pour accomplir sa mission, suivie de près par WALL-E toujours plus curieux. Au fil des jours, alors qu'EVE ne progresse pas, les deux êtres vont se rapprocher. Mais une découverte subite va tout perturber obligeant WALL-E à quitter la Terre pour récupérer son aimée.

    WALL-E

    Scénaristiquement impressionnant, WALL-E nous propose une vision globale de notre futur si nous ne cherchons pas à protéger notre terre natale. Sur fond d'histoire d'amour le récit nous entraîne dans une longue critique de notre mode de vie bien trop consumériste et le moins qu'on puisse dire c'est que ça fout les boules. L'humanité étant devenue obèse, elle ne peut plus marcher et passe toute son existence dans des espèces de fauteuils ultra équipés, elle est connectée en permanence et ne fait plus attention à ce qui l'entoure, c'est assez inquiétant mais pourtant on en prend la voie sans arrêt et je suis sûr que ce qu'on nous montre dans ce film est plus proche de la réalité que n'importe quelle autre oeuvre. C'est ce côté très dur et réaliste introduit dans une oeuvre de pure science-fiction qui permet l'instauration de cette ambiance unique et qui fait le succès de ce film. D'ailleurs parlons en de l'ambiance. Magnifique, celle-ci bénéficie d'une superbe mise en scène qui repose principalement sur les bruitages de WALL-E et EVE, limitant donc les phases de dialogues et renforçant l'intrigue. S'il n'y a rien à dire sur l'aspect visuel du film qui est proche de ce qui se fait de mieux, on peut toutefois rester sur sa réserve en ce qu'il s'agit du rythme. Le film est en effet un poil trop long pour ce qu'il montre et on sent parfois quelques longueurs qui risquent bien de décourager le plus jeune public, pourtant cible principale de l'oeuvre de Pixar. Mais ceci n'est qu'un léger détail et surtout, une critique totalement subjective qui n'engage que moi. Toujours est-il que si vous n'avez pas vu WALL-E, je vous le recommande chaudement, c'est un excellent film et une excellente vision du futur. Un vrai chef-d'oeuvre qui a amplement mérité son Oscar.

    WALL-E

    Note finale : 18/20

    WALL-E

     

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  • Après ce bug passager et en attendant l'article sur Zeta Gundam voici quelques petits articles sur des films d'animations plutôt sympas.

    Planète 51

    Nom Original : Planet 51

    Réalisateur: Jorge Blanco

    Année de sortie: 2009

    Studio: Ilion Animation, Handmade Films

    Genre: Comédie, Science-fiction

    Durée: 1h31

    Planète 51

    Certes les géants de l'animation occidentale comme Disney, Dreamworks ou Pixar dominent clairement le marché et nous sortent régulièrement d'excellents titres mais il ne faut pas pour autant en oublier les autres, ceux qui sortent difficilement leur oeuvre et qui croulent sous les complications. Jorge Blanco est un de ces "petits" de l'animation qui a décidé de se lancer pour réaliser Planète 51, un film anglo-espagnol qui sous ses airs de novice promet un bon moment de comédie aux spectateurs. L'histoire se passe loin d'ici, à Glipforg, un patelin extra-terrestre qui respire la quiétude et la tranquillité. Lem est un jeune alien qui commence à entrer dans la vie active et à faire des projets, dont celui de déclarer sa flamme à la belle Mira. Mais alors que tout allait bien, le jeune garçon va être spectateur d'une arrivée de vaisseau étranger sur la planète. Atterrissant dans le jardin de ses parents, le vaisseau laisse sortir une créature étrange de ses entrailles. Habillé d'un costume étrange et portant le logo de la NASA, l'homme qui en émerge va découvrir cette planète si étrange. Les aliens quant à eux vont découvrir pour la première fois l'espèce humaine. Cette rencontre ne sera évidemment pas de tout repos, l'Homme étant pour eux un terrible danger. Mais Lem, malgré ses réticences, ne pourra que se laisser guider par sa curiosité. C'est ainsi que démarre Planète 51.

    Planète 51

    Loin d'apporter quelque chose de nouveau au monde de l'animation, Planète 51 ne misait de toute manière pas du tout là-dessus. Le film est clairement sans aucune prétention, sans strass ni paillettes et nous offre son contenu de manière directe et évidente. Et j'aime ça ! Enfin un film qui n'est pas annoncé comme LA révolution de l'animation, enfin un film qui nous prévient juste qu'un bon moment nous attend, enfin de la sincérité commerciale. Pour ma part et en dépit de certaines critiques négatives j'ai décidé de me lancer et je ne suis pas du tout déçu. Planète 51 est un film visuellement incroyable, très bien animé et superbement doublé qui risque fort de faire sa marque dans le milieu et ce, malgré la concurrence très rude. Certes, le scénario n'est pas le plus captivant qui soit, certes les personnages manquent cruellement de fond mais au moins, on peut voir autre chose que l'éternel dogmatisme Disney, qui me plait aussi mais qui commence un peu à me gaver. Donc voilà, c'est ça Planète 51, un bon film avec des défauts et des qualités et surtout, qui porte un message d'espoir à tous ceux qui veulent un jour sortir leur propre film d'animation. Si le film n'a pas été une grande réussite au box-office, il le méritait pourtant clairement. A voir en famille c'est un vrai plaisir.

    Planète 51

    Note finale: 16/20

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  • Pour manque de temps il n'y aura qu'un seul article écrit sur le blog aujourd'hui donc j'en ai profité pour choisir un anime balèze et c'est Guilty Crown qui m'a semblé le mieux adapté à la situation.

    Guilty Crown

    Nom Original: Guilty Crown

    Auteur: Tetsuro Araki

    Années de production: 2011-2012

    Catégorie: Shônen

    Genre: Action, Drame, Science-fiction, Mecha

    Studio: Production I.G., Aniplex

    Durée: 22 épisodes de 22 minutes + 1 OAV de 14 minutes

    Guilty Crown

    Si vous lisez ce blog régulièrement alors vous devez sans doute avoir vu mon article sur Code Geass ou l'énorme maladresse de la Sunrise.J'avais parlé dans cet article de Guilty Crown en le définissant comme le "Code Geass réussi", il est donc temps d'étayer mes propos à ce sujet et de vous présenter ce superbe anime. Guilty Crown se passe dans un futur assez proche(2039) où le Japon est sens dessus dessous depuis les ravages provoqués par le virus Apocalypse. Le pays ne tient désormais plus que grâce aux aides extérieures de plusieurs pays, il est maintenu par le régime militaire GHQ où chaque vie est insignifiante. C'est dans ce contexte que Shû Ôma, jeune adolescent en mal de vivre, découvre dans son repaire une jeune fille évanouie lui faisant penser à Inori, la célèbre chanteuse du groupe Egoist. Une fois en état, la jeune femme dévoile à Shû ses motivations, elle vient de voler à Sephirah Genomics, firme capitale du régime, un précieux cylindre destiné au chef des rebelles appelés Croque-morts. Mais sans avoir le temps de comprendre la situation, Shû voit Inori être enlevée par les Anti-Bodies, groupement d'intervention du GHQ, sous ses yeux. Impuissant mais voulant être utile, le jeune homme décide de trouver Gai, le chef des Croque-morts pour lui confier l'objet qu'il a gardé sur lui. Alors que les massacres d'innocents continuent et que l'oppression est plus forte que jamais, Shû atteint les quartiers de Gai. Mais une explosion et une attaque du GHQ viennent perturber ses plans. Il décide alors de libérer Inori qu'il trouve encerclée par deux Endlaves(des armures mobiles). En s'interposant pour la sauver il libère sans le vouloir le contenu du cylindre : le Void Genome. L'étrange substance confère alors à Shû un pouvoir immense qui se matérialise entre autres par une espèce de pince destructrice. Surpris par les forces du jeune homme, Gai décide de l'inclure au groupe et le fait surveiller par Inori qui rejoint sa classe. C'est le début d'une nouvelle ère, une ère sans virus et sans dictature militaire, une ère amenée par le Void Genome et Shû Ôma.

    Guilty Crown

    Scénaristiquement énorme Guilty Crown n'a rien a envié aux meilleurs animes du genre. Bien au-dessus de Code Geass en terme de crédibilité et d'intensité l'anime, malgré ses airs de shônen gundamisé, devient très vite dur, sombre et violent et nous plonge dans un univers qu'on aimerait à tout prix éviter. Le quotidien des membres des Croque-morts, des amis de Shû ou de Shû lui même paraissent insupportables et cruels au possible mais rendent accro dès le premier regard. L'ambiance glauque, lourde et parfois très violente de Guilty Crown rappelle évidemment celle de Code Geass à cela près qu'ici, même si les situations sont tristes, dramatiques voire morbides aucune frustration ne vient nous déranger. Le côté émotionnel est parfaitement géré et aucun effet négatif ne ressort de l'oeuvre à ce niveau là. Outre une histoire magnifique digne des meilleurs animes du monde, Guilty Crown peut se reposer sur une ribambelle de personnages tous plus variés les uns que les autres et très crédibles. On peut évidemment citer Shû, jeune homme insignifiant qui devient presque un Dieu et qui va devoir gérer tout ce pouvoir afin de ne pas devenir un monstre, Inori, mystérieuse au possible et cachant un lourd secret, Gai, le leader ultra-charismatique du groupe mais qui semble cacher quelque chose ou encore Ayase, Tsugumi, Argo, Ogumo j'en passe et des meilleurs. Chaque personnage renferme un lourd passé, est composé d'une histoire finement écrite et a un vrai charisme physique. Ceci fait qu'on s'y attache énormément et que chaque moment crucial de l'anime est un véritable choc.

    Guilty Crown

    Pris entre plusieurs feux, dont le virus Apocalypse, le groupe des Croque-morts va vivre des aventures exceptionnelles dans ce monde d'une rare violence. Sublimé par une mise en scène de génie et une écriture très intelligente, l'anime d'I.G. nous tient en haleine durant toute sa durée. Et c'est également là qu'il prend l'ascendant sur Code Geass, le rythme est parfaitement géré et le format est idéal. De quoi fasciner, passionner mais sans jamais lasser. Quoiqu'il en soit l'univers et le background de Guilty Crown devrait sans problème fasciner les amateurs du genre ainsi que les fans confirmés. L'anime est remarquablement bien construit et on ne s'ennuie pas une seule seconde. Un vrai condensé de drame, d'action et de mécha comme on les aime.

    Guilty Crown

    Abordons tout de même l'aspect technique du titre même si ce n'est pas l'essentiel. Guilty Crown est tout simplement génial ! Les graphismes sont sublimes que ce soit les décors, le chara-design ou les méchas et l'animation est incroyable, quasi-équivalente à celle d'Angel Beats ! C'est fluide, les couleurs sont magnifiques et les effets spéciaux sont impressionnants. On voit l'investissement en temps et en argent. Tout ceci contribue à crée une superbe ambiance dont on ne décroche jamais ainsi que des combats dynamiques et d'une crédibilité sans faille. Habituellement les graphismes ne sont qu'un plus mais ici, c'est d'une telle perfection que ça contribue à donner du cachet à l'anime. Seul léger bémol, la bande-son est bonne mais loin d'être à la hauteur du reste. On peut également reprocher à l'oeuvre une fin un peu décevante(quoique ça dépendra vraiment des goûts) mais ce serait chercher la petite bête. Guilty Crown est un indispensable et un anime à voir absolument pour peu que vous supportiez l'univers violent de l'oeuvre.

    Guilty Crown

    Note finale: 20/20

     

     

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