Unique article du jour voici une autre comédie mais cette fois-ci beaucoup plus surréaliste : Haiyore! Nyaruko-san.

Nom Original: Haiyore! Nyaruko-san(saison 1), Haiyore! Nyaruko-san W(saison 2)

Auteur: Manta Aisora

Années de production: 2012-2014

Catégorie: Shônen

Genre: Comédie, Science-fiction

Studio: Xebec

Durée: 24 épisodes de 22 minutes + 1 OAV de 15 minutes

Nouvelle comédie débarquée en 2012 au Japon et sur Internet, Haiyore! Nyaruko-san reprend le thème classique du harem comique en l'incorporant dans un univers orienté sf et extra-terrestre semblable à Asobi ni iku yo ! Dépourvu de côté ecchi l'anime nous présente cette histoire déjà vue de manière bien plus loufoque et barrée ce qui permet d'éviter tout sentiment de répétitivité par rapport aux autres oeuvres du genre, un coup de maître. On y suit l'histoire de Mahiro, un lycéen comme les autres qui rentre chez lui après les cours. Mais sans savoir pourquoi ni comment il se fait attaquer par ce qui semble être un monstre et se voit forcer de fuir en appelant à l'aide. Alors qu'il est coincé et sur le point de se faire dévorer, Mahiro est sauvé in extremis par une jeune fille aux cheveux argentés qui détruit le monstre. Celle-ci se présente sous le nom de Nyarlathotep, "le chaos rampant"(Nyarlathotep est une divinité de l'univers de H.P. Lovecraft, un des plus grands écrivains d'horreur et de fantastique), un agent de protection de la Terre venu pour aider la planète mais aussi pour sauver son bien-aimé Mahiro. Débarquant dans la vie civile japonaise sous le nom de Nyaruko, la jeune fille décide de tout faire pour faire chavirer le coeur du jeune garçon. Elle prend alors la décision, pour le protéger(selon elle), de rester vivre chez lui et de le surveiller 24h/24. Rapidement à bout de nerfs à cause de cette folle amoureuse et gaffeuse(et geek également) Mahiro n'a pas idée de ce qui l'attend. Kuko, une amie d'enfance de Nyaruko et une déesse du feu débarque alors peu après pour récupérer sa bien-aimée des mains du jeune homme. Puis c'est au tour d'Hasuta, un dieu du vent homosexuel de débarquer. Le pauvre Mahiro va devoir faire une croix sur sa tranquillité pour sauver la Terre.

Scénaristiquement l'anime est un peu en retrait c'est normal, mais l'histoire reste sympathique à suivre. Cependant l'aspect principal de l'oeuvre c'est évidemment l'humour et force est de constater qu'il y en a à la pelle et plutôt efficace en plus. Les personnages sont très attachants, l'humour est bien dosé et même si certaines scènes se répètent et si le scénario n'avance pratiquement pas cela reste super agréable à suivre. On aurait quand même voulu un approfondissement de l'univers, qui est vraiment très vaste et riche, mais on se contentera de ce qu'on a. En parlant d'univers ce qu'on nous laisse entrevoir est très intéressant. Mélange entre sf, horreur et humour le résultat est pour le moins brillant à défaut d'être développé. Plutôt pas mal à mes yeux. Techniquement, l'anime est une perle à n'en pas douter. Les graphismes sont sensationnels, l'animation est très convenable et la bande-son redoutablement efficace. L'ensemble est très solide et assure à l'anime une excellente ambiance. Personnellement j'ai beaucoup aimé Haiyore! Nyaruko-san même si le scénario n'évolue pas beaucoup(et vu le synopsis je ne vois pas comment il aurait pu évoluer) mais il est certain que si vous recherchez une histoire riche et complexe capable de vous prendre aux tripes jusqu'à sa fin ce n'est pas ici que vous devrez chercher. En tant que produit de divertissement pur je trouve ça excellent mais en tant qu'anime au sens général du terme, c'est bon mais sans plus. Je préfère le voir comme du divertissement pur c'est pourquoi la note sera élevée mais contestable. Sur ce, je vous laisse vous faire votre propre avis.

Note finale : 17/20

On termine avec un anime aussi prenant que Gungrave en terme d'univers, l'excellent Gunslinger Girl.

Nom Original: Gunslinger Girl(saison 1), Gunslinger Girl : Teatrino(saison 2)

Auteur: Yu Aida

Années de production: 2003(saison 1), 2008(saison 2)

Catégorie: Shônen

Genre: Action, Drame

Studio: Madhouse Production(saison 1), Artland(saison 2), ASCII Corporation(OAV)

Durée: 26 épisodes de 22 minutes + 2 OAV de 24 minutes

Jouissant d'une réputation solide dans le milieu de l'anime, Gunslinger Girl est sans doute l'un des animes les plus forts de l'année 2003. Crée par Yu Aida en 2002 le manga original a rassemblé des millions de fans qui suivent avec attention les aventures des petites filles tueuses à gages. Se déroulant en Italie, l'histoire nous présente le quotidien d'une ramification du gouvernement appelée "organismes d'aide sociale" qui recrute et aide des jeunes filles sérieusement atteintes physiquement ou psychologiquement à se remettre de leur passé. Mais derrière cette façade se cache en réalité un groupuscule secret censé protéger l'Etat des Républicains, une cellule terroriste. L'organisme soumet en réalité les jeunes filles à de continuels lavages de cerveau à l'aide d'une drogue ainsi qu'à diverses opérations chirurgicales transformant les parties touchées de leur corps en organes cybernétiques. Oubliant peu à peu leur nom et leur passé, les gamines se voient chacune assigner un "Grand Frère", un soldat d'élite qui va leur enseigner l'art de tuer et faire équipe avec elle dans les missions. D'une efficacité redoutable, les Gunslinger Girls s'occuperont de mener à bien les missions les plus dangereuses du réseau anti-terroriste italien. Henrietta, Rico, Triela, Claes ou encore Angelina nous feront petit à petit découvrir leur quotidien, leur évolution dans l'organisme mais aussi leur refus de perdre leur humanité.

Intense, lourd et parfois oppressant le scénario de Gunslinger Girl nous met tout de suite en garde : ce sera dur à regarder. Et effectivement ça l'est. L'histoire est passionnante mais terriblement violente psychologiquement et on se met rapidement à haïr autant l'organisme que les terroristes. Victimes depuis leur enfance, les petites filles de l'organisation sont des personnages captivants et attachants mais également capables du pire. Complètement sous la coupe de leurs Grands frères, elles n'ont toutefois pas complètement perdu leur humanité et c'est ce détail là qui va donner toute sa saveur à la série. On peut le dire, l'univers est d'une richesse époustouflante et il serait dommage que vous passiez à côté. Toutefois l'anime souffre de très nombreux défauts qui vont sans doute vous mettre le doute si ce qu'il y a plus haut vous a intéressé. Tout d'abord le premier problème de l'anime vient du changement. Comment ça ? Eh bien l'anime n'est pas pris en charge par la même équipe à chaque saison. Pour la première saison qui est très riche et quasi-parfaite, c'est Madhouse qui est dessus. Le niveau technique est de très haut niveau et le rythme est superbement géré. La saison 2 par contre, c'est Artland(que je ne connais pas du tout) et qui a fait un travail, disons le, de merde ! Graphiquement c'est moche comme pas possible, tout le charme des personnages s'est envolé et les détails ont tous disparus du visage des protagonistes, on croirait Naruto Shippuuden. En plus de cela le rythme est complètement oublié et le scénario ne progresse pas d'un poil(ah oui vous n'aurez pas la fin de l'histoire, c'est un fait qu'il ne faut pas oublier...). Les personnages ne changent pas et on a vraiment l'impression que la saison ne suit pas du tout la première. Enfin, les OAV(très moyens) sont pris en charge par une autre équipe qui, tout en rendant un travail honnête, ne vaut pas un centième de ce que Madhouse faisait. Vous l'aurez donc compris la qualité est très inégale au fil du temps. Si la saison 1 est pour moi indispensable la deuxième est à oublier et les OAV ne sont qu'un sympathique passe-temps sur lequel on ne reviendra pas. Dommage tant l'univers de Gunslinger Girl méritait une vraie fin en anime et un développement nickel de ses personnages.

Note finale : 14/20

On commence la session d'aujourd'hui avec un anime marquant : Gungrave.

Nom Original: Gungrave

Auteur: Red Entertainment

Années de production: 2003-2004

Catégorie: Shônen

Genre: Action, Science-fiction

Studio: Madhouse Production

Durée: 26 épisodes de 24 minutes

Adapté d'un jeu vidéo sorti en 2002 l'anime Gungrave nous plonge dans un univers glauque parfait mélangeant les milieux mafieux, cybernétique et horrifique. L'histoire démarre dans un camion encerclé de monstres anthropomorphiques. Un vieux savant et une jeune fille sont tous les deux à l'intérieur. Sans autres possibilités, le savant réveille Brandon Heat alias Grave à l'arrière du camion, pour le sortir de là. Surpuissant et même monstrueux, le nouveau venu extermine tous les monstres en une fraction de seconde. Surnommé Beyond the Grave, Brandon semble cacher une terrible histoire. C'est par un flashback treize ans en arrière que débute véritablement l'anime, à l'époque où Brandon Heat et Harry MacDowel cherchent à rejoindre la mafia et à s'imposer dans le milieu. Une fois ce flashback terminé, l'anime reprend et achève l'histoire de l'homme revenu d'entre les morts.

Très intense et merveilleusement développé, l'univers de Gungrave est ambiancé à la perfection. Le scénario est riche, complexe et dramatique comme il faut. On trouve de ci de là une petite touche d'humour et aussi beaucoup d'action, shônen oblige. Les personnages sont quant à eux bien développés et assez attachants. Leur réalisme est saisissant et on suit avec joie leur chute, car oui, l'univers mafieux étant impitoyable, il y a surtout de mauvaises nouvelles dans Gungrave. C'est un anime plutôt dur par rapport aux shônens classiques. Cependant malgré toutes ces superbes qualités il y a un énorme défaut qui endommage grandement la série : le rythme. Non content d'occuper trois quarts de l'anime, le flashback est d'une lenteur incroyable. Si on peut prendre ça pour une mise en place de l'ambiance au début on se rend vite compte que ce n'est tout simplement pas maîtrisé du tout. L'anime finit par devenir chiant et on n'hésite pas à passer certaines scènes uniquement pour pouvoir sortir de ce flashback. Une vraie calamité qui vient complètement plomber l'univers crée. Une énorme déception. Qui plus est le mélange d'univers n'est à mes yeux pas la meilleure chose à faire. Développé cet univers mafieux aurait été génial mais là, on y incorpore de la fantaisie, de la science-fiction voire même de l'horreur. Tout cela n'était pas nécessaire, ça prend plus de temps que ça n'apporte de bonnes choses à la série. J'ai été vraiment déçu en constatant tout ça car Gungrave a vraiment un univers excellent et des personnages de calibre. Qui plus est, le niveau technique est fabuleux et signé Madhouse. Seule la bande-son n'est pas à mon goût mais pour le reste c'est super beau à voir. J'ai donc été un peu perturbé dans mon élan et mon impression finale sur la série est plutôt mitigée par rapport à ce qu'elle était au début. Dommage donc mais si vous vous sentez le courage, il y a de fortes chances que vous découvriez un excellent univers. S'accrocher pour le terminer par contre, c'est autre chose.

Note finale : 14/20

Pour aujourd'hui on se contentera d'un seul article faute d'envie d'écrire, voici une énième comédie : He is my master.

Nom Original: Kore ga Watashi no Goshujin-sama

Auteur: Asu Tsubaki, Mattsuu

Années de production: 2005

Catégorie: Shônen

Genre: Comédie, Ecchi

Studio: Shaft, Gainax

Durée: 12 épisodes de 24 minutes

Vous allez me dire, "encore une comédie ecchi comme on en voit des dizaines" je vous vois venir mais ce n'est pas de ma faute si le Japon en produit autant. Il est vrai que certaines sortent du lot comme Canvas 2 mais la grande majorité, tout en étant souvent des animes/mangas assez bons, souffrent d'un manque évident de créativité de la part de l'auteur. Je dois dire que je ne sais pas dans quelle catégorie situer He is my master. C'est une comédie efficace qui fonctionne sur un schéma traditionnel "un garçon/plusieurs filles" mais qui exploite des idées peu utilisées comme le fait que cela soit dans un manoir de riche et que le patron soit un déluré plein aux as. C'est peu comme changement mais pourtant ça influence énormément le scénario qui devient ainsi presque-nouveau. He is my master nous présente Izumi Sawatari et sa petite soeur Mitsuki, deux lycéennes fugueuses et sans le sou, obligées de servir un jeune orphelin riche et pervers à la suite d'une destruction d'objets d'art par leur alligator de compagnie Pochi. Déguisées en soubrettes, elles servent donc Yoshitaka Nakabayashi en dehors des cours. Toutefois, Izumi est dotée d'un fort caractère et déteste les pervers, de plus Pochi est amoureux d'elle et déteste les concurrents. Ce que Yoshitaka pensait être un rêve en cours de réalisation va vite devenir un enfer. Par la suite, Anna, une amie du groupe deviendra la troisième et dernière soubrette de Yoshitaka, de quoi provoquer encore plus de rires.

Assez semblable aux autres séries du genre sur le papier, He is my master est pourtant assez différente dans son traitement grâce à quelques modifications ça et là parfaitement orchestrées. Ceci tend à créer une histoire basée sur les mêmes fondements mais sans pour autant donner l'impression au spectateur de connaitre tous les futurs événements. Après restons tout de même sur Terre, ces choix ne sont pas novateurs ni même risqués pour les deux créateurs du manga mais ils nous montrent au moins que le public a compté lors de la création de l'oeuvre. On retrouve cependant toujours beaucoup de comique, d'ecchi et de bonne humeur et on garde ce qui fait le succès et l'efficacité des concurrents. Au final sans être révolutionnaire, He is my master est une série qui fait plaisir à voir et qui fournit davantage d'efforts que bien d'autres comédies ecchi. Techniquement c'est assez au point sans crever le plafond et cela reste dans la continuité du scénario, c'est bien fait mais sans rien révolutionner(je dois tout de même avouer avoir beaucoup de mal avec ce genre de dessins, mais ce n'est que subjectif). He is my master est donc une série sans prétention mais avec beaucoup de qualités qui n'échappe malheureusement pas au désormais traditionnel sentiment de lassitude qui frappe tout spectateur de comédies ecchi. C'est certes moins dérangeant ici mais tout de même dommage. C'est un bon anime qu'on regarde avec bonne humeur mais qu'on oublie tout de même au bout d'un moment.

Note finale : 14/20

On enchaîne avec Mirmo, un anime shôjo.

Nom Original: Wagamama Fairy Mirumo de Pon !

Auteur: Hiromu Shinozuka

Années de production: 2002-2005

Catégorie: Shôjo

Genre: Fantastique, Comédie, Magical Girl

Studio: Shogakukan Prod. Co.(saison 1,2,4), Studio Hibari(saison 3)

Durée: 172 épisodes de 22 minutes

Manga magique et féerique signé Hiromu Shinozuka, Mirmo(Mirumo au Japon) raconte l'histoire de Camille, une adolescente de quatorze ans folle amoureuse d'Antoine(noms en VF évidemment), un garçon de sa classe. En souhaitant que son amour soit réciproque devant un mug soi-disant magique, Camille fait apparaître malgré elle Mirmo, le prince des Muglins, un petit être grassouillet aux pouvoirs incroyables. De son côté Antoine devient le propriétaire de Riruma, la fiancée de Mirmo qui souhaite aider Camille dans son histoire de coeur. Mais c'était sans compter sur Alexia, une autre camarade de classe folle amoureuse d'Antoine et sur Yacky, son muglin ninja complètement barré. Enfin, le petit frère de Mirmo Mulu arrive aussi et devient le partenaire de Tom, un jeune garçon riche et amoureux de Camille. Sans surprises, le petit groupe de muglins va finir par se quereller et par provoquer de nombreuses situations comiques ou romantiques ainsi que de nombreuses batailles magiques.

Très drôle et bourré de bonnes idées, Mirmo est un des animes pour lesquels on ne ressent rien au début mais qui savent nous surprendre si on leur laisse une chance. Vraiment sympa et très bien réalisé, l'anime est idéal pour le public de moins de dix ans et marche même sur les plus vieux qui ne cherchent qu'une histoire comique toute simple. Même si les qui pro quo sont tirés par les cheveux et si l'anime dure plus longtemps qu'il ne faudrait on ne peut qu'être charmé par Mirmo qui est sans conteste l'un des animes enfantins les plus efficaces qu'on puisse trouver. Une belle trouvaille que j'ai pu découvrir sur Canal J il y a fort longtemps.

Note finale : 14/20