Salut à tous,

juste un petit message pour vous prévenir de ce qui va arriver ces prochains jours et ces prochaines semaines. Tout d'abord, sachez qu'on se retrouve demain pour un nouvel article. J'ai décidé d'en écrire un pour le premier, je serai sans doute un peu bourré et fatigué mais tout de même. Il s'agira d'un jeu vidéo qui débutera une série d'articles et donc : un jeu vidéo au format épisodique. Ensuite on se dira au revoir pour une petite période puisque j'ai des examens. Le blog reprendra normalement le 18 janvier et de manière assez tranquille, cette semaine là étant assez particulière pour moi. Dès le 25, les choses devraient reprendre exactement comme elles le sont maintenant. Voilà. Je vous souhaite un bon réveillon et si vous ne revenez pas demain, une bonne et heureuse année 2016. Bye bye.

Pour ce dernier jour de l'année nous allons parler d'un film d'animation américain que j'ai vu très récemment à savoir L'Île des Miam-nimaux : Tempête de boulettes géantes 2.

Nom Original : Cloudy with a Chance of Meatballs 2

Réalisateur : Cody Cameron, Kris Pearn

Année de sortie : 2013

Genre : Comédie, Aventure

Studio : Sony Pictures Animation

Durée : 1h30

En 2009 sortait Tempête de boulettes géantes, un film signé Sony Pictures Animation (Hôtel Transylvanie, Monster House, Mission : Noël...) et réalisé par Phil Lord et Chris Miller. Ingénieux et magnifiquement réalisé, l'oeuvre nous présentait le quotidien d'une petite île américaine vivant exclusivement du commerce de la sardine. Aussi quand ce dernier se stoppa net du fait d'un dégoût général, l'île de Swallow-en-Château se retrouva submergée de poissons et pauvre comme jamais. Ce fut alors l'occasion pour Flint Lockwood, jeune scientifique frappadingue aux multiples échecs de tenter le tout pour le tout en concevant une machine capable de transformer l'eau des nuages en nourriture variée. Remportant un franc succès et générant une hype mondiale, l'opération de Flint fut un succès. Sam Sparks, journaliste météorologue stagiaire fut envoyée sur les lieux pour couvrir l'événement et développe une étroite relation avec le jeune homme, considéré par la ville comme un raté avant cette réussite. Encouragé par sa mère, décédée depuis dix ans, Flint ne céda pas aux échecs et devint ainsi un grand scientifique. Tout du moins jusqu'à ce que la situation dégénère. A la suite du sauvetage du monde par la petite équipe montée par notre héros, Swallow-en-Château devint une priorité mondiale. La ville devant être nettoyée, le gouvernement envoie Chester V, grand scientifique et idole de jeunesse de Flint, pour s'occuper de la tâche. Les habitants sont alors envoyés dans différentes villes pendant une période indéterminée. Mais alors qu'il obtient une chance de travailler avec son idole, Flint est nommé pour une mission capitale : retourner sur l'île pour arrêter sa machine qui semble avoir repris son fonctionnement. Malgré les interdictions il met ses amis au courant et monte une nouvelle équipe. Aux côtés de Sam, de son père, de Babby Brent, Manny, Earl et bien sûr son singe Steve, Flint part pour la nouvelle plus grande aventure de sa vie. Mais à son arrivée sur l'île, il découvre qu'une faune a été créée par sa machine : les miam-nimaux existent. Quelle est donc la volonté de Chester V en l'envoyant lui sur les lieux ?

Au début, je dois bien avouer que je ne m'attendais à rien de vraiment bon. Le premier film était vraiment sympathique et d'ailleurs je pense avoir été un peu trop sévère avec lui, il méritait probablement un ou deux points de plus, mais malgré tout j'étais effrayé par l'idée d'une suite. Je ne suis pas un grand fan des suites en général car la qualité est souvent bien en dessous du premier épisode. Pourtant, force est de constater que j'ai non seulement été agréablement surpris mais en plus, je pense avoir trouvé mieux que son prédécesseur. Tempête de boulettes géantes 2 est un très bon film. Visuellement magnifique et animé comme jamais un film Sony Pictures ne l'a été, le rendu final est excellent et tout est présent en quantité suffisante et non excessive, que ce soit l'humour, l'amour, l'action ou l'aventure. On retrouve pas mal de références au premier film sans jamais que ce soit "trop" et même quelques clins-d'oeil à la concurrence. L'humour fait mouche à chaque fois, les anciens personnages sont vraiment très bien mis en scène (on a l'impression de les redécouvrir) et les nouveaux sont excellents. Honnêtement je n'ai pas grand chose à redire au film. C'est énergique, très dynamique, très travaillé tant sur l'aspect visuel que sonore et écrit...Si on excepte un méchant ô combien non charismatique et un déroulement très prévisible ce film m'a donné tout ce que je voulais d'un film d'animation non engagé. On retrouve une superbe aventure entourée de quelques messages moraux basiques mais bien placés et on ne peut pas s'en plaindre. Probablement le meilleur Sony Pictures.

Note finale : 17/20

Aujourd'hui on s'attaque à un court-métrage d'animation et pour une fois le verbe "attaquer" est bien choisi. Il s'agit de Cyriak's Animation Mix.

Nom Original : Cyriak's Animation Mix

Réalisateur : Cyriak

Année de sortie : 2006

Genre : ???

Studio : -

Durée : 5min05

Cyriak's Animation Mix est un assemblage de courts extraits réunis en un court-métrage d'animation et sorti en 2006. Son réalisateur, Cyriak, est un animateur indépendant britannique connu pour son style d'animation dérangeant et sans but et son utilisation régulière de logiciels pas vraiment conçus pour animer comme Photoshop par exemple. Travaillant surtout dans le milieu de la pub depuis plusieurs années, Cyriak est un animateur extrêmement critiqué mais qui possède également une petite milice de fans de la première heure. On lui reproche souvent ses productions minimalistes et ultra simplistes et surtout, son style d'animation immonde qui ne peut même pas utiliser l'excuse du "c'est pour mieux faire passer le message" puisqu'il n'y en a jamais. Le jeune animateur a débuté assez tôt sa "carrière" et a crée un certain nombre de petites vignettes d'animation. Il a alors décidé en 2006 de les regrouper en un court-métrage qu'il a appelé Cyriak's Animation Mix et qui l'a fait connaître. Bon, je ne perdrai pas de temps à raconter l'histoire puisqu'il n'y en a aucune. Idem pour l'interprétation du message puisque là aussi c'est désertique. Je me retrouve donc à devoir directement passer à mon avis personnel et je préviens de suite, je serai bref.

Cyriak's Animation Mix est une pure daube comme on en fait peu. Visuellement dégueulasse, le film ressemble plus à un délire d'ado utilisant photoshop pour faire des conneries qu'à une oeuvre d'art, peu importe son niveau. C'est mou, stupide et le vide total de sens est tout simplement abyssal, rendant l'intérêt à regarder ce truc totalement inexistant. Le son est encore pire que le visuel et absolument rien ne présente de caractère comique, ce qui serait la dernière excuse valable à un tel bordel. Pour conclure : c'est de loin la pire chose que j'ai pu voir de ma vie et j'ai vu un paquet de merdes, que ce soit dans le milieu de l'animation ou en dehors. Au niveau des critiques, c'est extrêmement partagé. La majeure partie du public boude ce court-métrage et lui attribue de très mauvaises critiques mais comme je l'ai dit, une fanbase solide, principalement britannique, l'encourage dans ses efforts. Et après tout pourquoi pas. Je trouve ça immonde, sans créativité et aussi intéressant qu'une course d'escargots mais c'est aussi ça la liberté d'expression et à ce que je sache, Cyriak ne fait de mal à personne. Une horreur à mes yeux et un bel exemple de liberté d'expression en même temps. Mais sérieusement ne regardez pas ça, en tout cas je ne suis pas responsable de ce qui va arriver si vous le faites. RIP à ce qui vont tenter le coup.

Après un très court erratum hier, on se retrouve aujourd'hui pour reprendre les articles "normaux" avec un film d'animation que j'ai vu très récemment : Monster House.

Nom Original : Monster House

Réalisateur : Robert Zemeckis

Année de sortie : 2006

Genre : Comédie, Aventure, Fantastique

Studio : Sony Pictures Animation, ImageMovers, Amblin Entertainment

Durée : 1h25

Production Sony Pictures tout comme Tempête de Boulettes Géantes 1 et 2, Hôtel Transylvanie ou encore Mission : Noël, Monster House est une nouvelle collaboration entre Robert Zemeckis et Steven Spielberg(après Le Pôle Express). Sorti en 2006, le film débute quelques heures avant la grande fête d'Halloween. DJ est un jeune garçon qui consacre ses journées à espionner son voisin, un vieil homme du nom de Nebbercracker et qu'il pense dangereux. Extrêmement agressif envers les enfants rentrant sur son terrain, le vieillard est leur bête noire à tous et a marqué plusieurs générations par sa méchanceté. Alors que ses parents quittent la maison pour un week-end, DJ sort leur dire au revoir. Il croise alors son meilleur ami Chamallow qui lui présente son nouveau ballon de basket. Alors qu'il expose ses théories sur son voisin à Chamallow, ce dernier envoie par mégarde son ballon chez Nebbercracker. Trop peureux pour aller le récupérer, le petit gros laisse DJ pénétrer sur la pelouse du vieil homme. Ce dernier sort alors en furie de chez lui et attrape le petit garçon. Mais refusant de faire comme les autres, DJ se débat. Alors qu'il pense avoir perdu, le vieillard fait une crise cardiaque. Une fois l'ambulance partie, DJ ne peut que se sentir coupable. Il finit par s'endormir mais se réveille à cause d'un cauchemar. Il reçoit alors un coup de téléphone. Mais personne ne semble au bout du fil. L'enfant appuie alors sur la touche de rappel automatique et entend une sonnerie provenant de la maison en face de chez lui : celle de Nebbercracker. DJ contacte alors Chamallow pour une petite virée chez le vieux fou. Par la suite aidés de la belle Jenny, une bourgeoise venue vendre des produits de son école dans la rue, les enfants vont se retrouver confronter au plus grand mystère de leur vie. Un mystère qu'eux seuls pourront éclaircir.

Dynamique, rythmé et plutôt bien écrit, Monstre House est un film au niveau plus qu'honorable et qui, à la différence des productions Sony habituelles, prend quelques risques. Original tant dans sa forme que dans son fond, la nouvelle production Zemeckis/Spielberg est un concentré d'aventures et de comédie non dénué d'une certaine touche d'horreur que les enfants devraient fortement apprécier, celle-ci étant adaptée à leur âge. Simple et sans réelle morale, Monster House est une oeuvre qui se contente de faire du "bon" sans viser l'excellence exactement comme toutes les productions du studio. C'est quelque chose que l'on peut regarder sans envie, sans réfléchir particulièrement et qui ne marque pas spécialement malgré la présence d'une certaine qualité. C'est donc un programme familial réussi mais qui obéit à la règle Sony qui est "faire comme les autres pour satisfaire une généralité et faire un peu d'argent". Chacun son style après tout. Ici on ne vise ni l'Oscar, ni l'immense succès commercial, simplement un bon film calqué sur un modèle bien connu et qui ravira la famille sans prendre trop de risques. J'aime bien cet état d'esprit dans la mesure où c'est un des seuls studios à le mettre en oeuvre et Monster House en est un bel exemple. Je critiquerai simplement l'aspect visuel, original et recherché mais que je n'ai pas trop apprécié et le personnage de Chamallow qui m'a très vite gonflé. En dehors de ces éléments Monster House est un bon film d'animation made in Sony.

Note finale : 15/20

On débute cette semaine par un erratum. Je me suis rendu compte que j'avais traité le film Dragons 2 mais pas le premier. On s'y attaque donc dès maintenant.

Nom Original : How to Train Your Dragon

Réalisateur : Chris Sanders, Dean DeBlois

Année de sortie : 2010

Genre : Aventure, Comédie, Fantastique

Studio : DreamWorks Animation SKG

Durée : 1h38

Véritable succès critique et commercial, Dragons est à ce jour considéré comme le meilleur projet DreamWorks. Se déroulant dans un village viking situé sur une île des mers boréales, le film met en lumière Harold, apprenti forgeron de son état et fils du chef du village. Désireux de devenir un grand guerrier capable de repousser les attaques de dragons sur son lieu d'habitation, Harold souhaite subir un entraînement intensif afin de faire la fierté de son père. Un jour, un peu par hasard, il blesse une Furie, un dragon noir extrêmement rapide et dangereux. Incapable d'achever sa victime malgré sa vision des dragons, Harold se décide à réparer son erreur et à prendre soin de la bête jusqu'à sa guérison. Apprenti guerrier tueur de dragons d'un côté et meilleur ami d'une Furie de l'autre, le quotidien du jeune garçon ne peut qu'être mouvementé. Baptisant la Furie Krokmou, Harold va tout faire pour unir les dragons et les vikings et mettre fin à une guerre millénaire. 

Visuellement impeccable, Dragons est une oeuvre pleine de vérité et bénéficiant d'une direction artistique à toute épreuve, là où DreamWorks est souvent en deça de ses concurrents. Merveilleusement animé et rythmé, l'oeuvre est une nouvelle prouesse réalisée par Sanders et DeBlois, un duo décidément très talentueux. Je ne vais pas plus m'éterniser sur le sujet, déjà car le film est connu de tous aujourd'hui et ensuite car une bonne partie de ma critique du film se trouve dans l'article sur Dragons 2. Donc je vais conclure en vous conseillant très fortement d'aller voir ce petit bijou d'animation, seul réel concurrent de Shrek dans la filmographie DreamWorks.

Note finale : 18/20