• On commence fort cette saison 2 avec aujourd'hui en vedette le grand Hideaki Anno, l'homme d'une seule oeuvre à savoir Neon Genesis Evangelion.

    Hideaki Anno

    Affiliation : Gainax

     

     

    Partie I : L'historique

     

    Présentation générale

    Hideaki Anno est un animateur et réalisateur japonais né le 22 mai 1960 à Ube dans la préfecture de Yamaguchi. Petit génie de la réalisation, il commence très tôt à inventer des histoires et à les filmer, n'hésitant pas à jouer dans ses propres oeuvres. Co-fondateur et pilier du studio Gainax il se fait connaitre dans les années 90 en réalisant l'anime Neon Genesis Evangelion, oeuvre culte parmi les oeuvres cultes, et en imposant son style dur, réaliste et critique au monde de l'animation japonaise. Jouissant de l'exceptionnelle réputation de son oeuvre, il se concentre dès lors sur son développement sous d'autres formats ce qui fait de lui l'homme d'une seule oeuvre bien qu'il ait également travaillé sur d'autres projets plus mineurs.

     

    Les premiers pas dans la réalisation

    Très peu de détails sont connus de l'enfance d'Anno mais ce que l'on en sait c'est qu'il s'est pris très tôt de passion pour la réalisation et le cinéma en général. Cela l'a poussé à réaliser ses premiers courts-métrages alors qu'il était encore étudiant, à la fin des années 70. Son premier film s'intitule Nakamu-Rider et est entièrement filmé avec une caméra 8mm qu'il possède depuis mai 1977. Loin d'être bon, le film convainc tout de même Anno de continuer et de persévérer. Il rejoint alors le département cinéma du Osaka College of Art où il rencontre celui avec qui il fondera le studio Gainax, Hiroyuki Yamaga. Les deux étudiants deviennent proches ce qui incite Anno à demander à Yamaga de jouer dans son prochain projet, un film parodique intitulé Ultraman. Yamaga joue le héros alors qu'Anno incarne Ultraman. Plutôt ridicule le film en devient cependant très comique et est apprécié par leurs camarades. L'année d'après, le duo récidive avec Ultraman Deluxe, un film de 3 minutes qui sera classé cinquième du concours de son école, un excellent résultat. C'est à ce moment là qu'Hideaki Anno prend conscience qu'il peut vraiment devenir réalisateur. Il a le talent, les idées et est bon metteur en scène. Peu après, au début des années 80 il fait partie du projet dirigé par Yamaga, un mini-film d'ouverture du festival Daicon 3. Il est animateur et designer et travaille avec ses meilleurs camarades de l'école d'Osaka. Le mini-film est un succès et le groupe entier est félicité. Mais Anno ne se repose pas sur ses lauriers, il souhaite rejoindre plusieurs studios d'animation afin d'apprendre toujours plus et pouvoir à terme réaliser les meilleurs films et animes du Japon. Il va alors travailler sur différents projets comme l'une des séries Macross, la série Urusei Yatsura(Lamu en France) ou encore Birth. Mais on ne lui confie jamais de grand rôle et cela le frustre.

    Hideaki Anno

    Fort heureusement pour lui, la chance va lui sourire. Une petite équipe d'animation est en train de travailler sur un gros projet mais n'a pas assez de personnel. Le réalisateur du film, un certain Hayao Miyazaki va contacter son ami redacteur en chef du magazine Animage, Toshio Suzuki, pour passer une annonce de recrutement. Anno va alors tout de suite saisir l'occasion et rejoindre Tokyo pour présenter des dessins à Miyazaki. Il est alors engagé pour réaliser la scène du robot géant, l'une des scènes clés de Nausicaä de la Vallée du Vent. Son travail impressionne et Anno sort du lot des jeunes prodiges. Le film sort en 1984 et est le succès qu'on connait. La même année cependant, Anno est aussi animateur sur le film Super Dimension Fortress Macross : Do You Remember Love ? de Noboru Ishiguro et Shoji Kawamori. C'est encore un succès. Cela conforte Anno dans sa volonté de fonder son propre studio et de se lancer dans des oeuvres délirantes avec ses amis. En effet avec Yamaga mais aussi Yoshiyuki Sadamoto, Takami Akai, Toshia Okada, Yasuhiro Takeda, Shinji Higuchi et Shoji Murahama, Anno a fondé en 1982 le magasin General Products afin de vendre des produits dérivés de manga et d'animes. Puis l'année suivante, ils ont ensemble réalisé la séquence d'ouverture du Daicon, pour la deuxième fois dirigée par Yamaga. Le groupe d'amis est donc soudé et souhaite travailler ensemble. Ils sont alors approchés par le studio Bandai, impressionné par leur aura et leur talent. C'est le début d'une carrière pour Hideaki Anno. Le studio Gainax est fondé.

     

    Des débuts difficiles

    Le studio Bandai souhaite confier au groupe d'amis un très gros projet au budget faramineux, Les Ailes d'Honnéamise. Le magasin General Products ferme alors ses portes du fait d'un manque de temps des employés et le travail sur le bébé de Bandai commence. Cependant l'organisation est hasardeuse et c'est sur les conseils d'Anno que Yamaga prend la tête du studio et hiérarchise ce dernier. Ce n'est qu'après un an que le studio deviendra réellement professionnel. Sur le film Hideaki Anno est l'un des directeurs de l'animation, il est également chargé du court-métrage promotionnel visant à récolter des fonds. Son travail est grandement apprécié. Le film sort alors en 1987, bien après la date de livraison prévue initialement dans le contrat avec Bandai. Malgré l'excellent travail le retard et les coûts imprévus vont augmenter le budget de 350 à 800 millions de yens, l'un des budgets les plus colossaux de l'histoire de l'animation japonaise. Malgré un succès critique le film ne peut qu'être un échec commercial. Bandai ne souhaite toutefois pas lâcher Gainax et leur propose alors de devenir un studio d'OAV comme il en existe tant. C'est accepté et le projet Gunbuster est alors lancé en 1988. Yamaga choisi alors de nommer Anno en charge du projet. C'est donc lui qui va réaliser les six OAV de 1988 à 1989. En parallèle il travaille également en dehors du studio afin de gagner en expérience. Il est animateur-clé sur Le Tombeau des Lucioles d'Isao Takahata et du Studio Ghibli mais aussi sur le film Gundam Char contre-attaque de la Sunrise et participe aux OAV Appleseed.

    Hideaki Anno

    Voyant son niveau et son expérience Yamaga lui confie un second projet à savoir Nadia, le secret de l'eau bleue qu'il réalise avec Shinji Higuchi comme assistant. La série dure de 1990 à 1991 et est un carton dans les foyers. Mais peu après tout dégringole. Du fait d'un trouble borderline(un trouble de la personnalité caractérisé par une impulsivité majeure et une instabilité émotionnelle) Anno sombre dans la dépression et fait plusieurs tentatives de suicide. Il prend alors une longue pause et quitte provisoirement le milieu de l'animation. En même temps Gainax, qui vient d'acquérir une grosse réputation avec Nadia, subit ses premières pertes humaines puisque plusieurs des fondateurs partent fonder un nouveau studio. La situation est tendue pour tout le monde. Fort heureusement les proches et amis d'Anno réussissent à le sortir de la déprime. Il revient alors en 1993 avec en tête un projet de réalisation très personnel, l'oeuvre de toute une vie qui, si elle fonctionne, devrait assurer le succès du studio pour les vingts années à venir. De1995 à 1996 est diffusé sur les écrans nippons Neon Genesis Evangelion qu'il réalise avec à ses côtés son élève Kazuya Tsurumaki. Si la fin laisse perplexe(beaucoup de rumeurs courent sur les raisons qui ont mené à cette fin) l'anime est un succès colossal et rapporte plusieurs centaines de millions. C'est incontestable, Gainax est l'un des piliers de la science-fiction moderne. Hideaki Anno est désormais considéré comme l'un des plus gros noms de l'animation.

     

    Une carrière marquée par Evangelion

    A partir de cette période l'homme ne s'arrête plus de travailler. Evangelion est son bébé, son rêve et il ne s'arrêtera pas avant d'en être totalement satisfait. La fin bâclée lui laisse l'occasion de revenir en 1997 et 1998 avec deux films Evangelion censés éclaircir l'anime : Death and Rebirth et The End of Evangelion. Deux nouveaux succès à son actif et toujours plus d'argent grâce à Evangelion. Anno et Tsurumaki forment alors une paire indissociable d'Evangelion. Mais Gainax veut voir le réalisateur de génie ailleurs et lui confie la réalisation de la série KareKano(Elle&Lui). Seulement, après treize épisodes et un différend artistique il quitte le projet et confie la suite de la série à Tsurumaki. Anno retourne alors à son premier amour : le cinéma. Avec Love and Pop il réalise son premier film live et parle de la prostitution des adolescentes au Japon. Même si le succès n'est pas aussi monstrueux qu'Evangelion, le projet est plutôt bien reçu et Anno est content de lui.

    Ses problèmes avec Gainax résolus, il va ensuite travailler sur nombre de projets du studio comme Mahoromatic en 2001, Abenobashi et FLCL en 2002 et Diebuster à partir de 2004. Sur son temps libre il réalise également Shiki-jitsu, un second film live où un réalisateur et une femme perturbée se livrent à d'étranges rituels. Tout comme Love and Pop, il est produit par le Studio Kajino, une filiale de Ghibli et de la Tokuma Shoten et remporte un bon succès. Mais malgré sa nouvelle stature de réalisateur Anno ne peut se défaire de l'image "Evangelion" qui pèse sur lui. Il sait qu'il ne peut plus quitter le monde de l'animation et retourne alors réaliser pour Gainax. En 2004 on lui confie le film Cutie Honey, adaptation filmique du manga de Go Nagai. La même année il se charge des trois OAV Re : Cutie Honey. Le succès est au rendez-vous mais le réalisateur n'est pas satisfait. Pendant quelques mois il va errer à la recherche d'un bon projet. Ce n'est qu'après avoir discuté avec Kazuya Tsurumaki qu'Hideaki Anno va se décider à reprendre en main son anime culte : Neon Genesis Evangelion. Toujours adulé et sujet de conversation favoris des otakus, l'anime ne demande qu'à revenir en force. Fort heureusement Anno avait toujours énormément d'idées concernant l'histoire de Shinji Ikari, Rey Ayanami et Asuka Langley. Il ne fut donc pas difficile d'écrire à nouveau.

    Hideaki Anno

    Un retour aux sources phénoménale

    C'est en 2007 que Rebuild of Evangelion débute avec le premier film You Are(Not) Alone. Tétralogie reprenant l'univers d'Evangelion de manière plus dure et plus empirique Rebuild of Evangelion fut longtemps attendu. A la surprise générale Anno ne réalise pas mais se contente de scénariser et de superviser. Masayuki et Kazuya Tsurumaki se chargent alors de la mise en scène. Les films sortent respectivement en 2007, 2009, 2012 et le prochain est attendu cette année. Le succès est plus important que jamais et remet Hideaki Anno sur le devant de la scène. Cependant l'écriture du scénario lui prend tout son temps et rend difficile tout autre travail dans le milieu. Parmi ses seuls faits d'armes de ces dernières années on note toutefois la production d'un film documentaire, Kantoku shikkaku, la réalisation de storyboards pour Space Battleship Yamato 2199 ou encore un rôle de comédien de doublage dans Le Vent se lève d'Hayao Miyazaki où il double le héros, Jirô Horikoshi.

    La suite de la carrière d'Anno est donc plus tranquille mais à l'âge de 55 ans et avec une réputation très solide, rien ne presse. Il faut aussi prendre en compte le fait qu'il lutte toujours contre son trouble borderline et qu'il a désormais une vie de famille puisqu'il est marié à la mangaka Moyoko Anno, auteure entre autres de Chocola et Vanilla. Toujours est-il qu'Hideaki Anno est l'un des plus grands réalisateurs de science-fiction et le plus grand représentant de la communauté des otakus. Une légende vivante qui mérite amplement qu'on en parle. J'attends en tout cas avec impatience le dernier film de la tétralogie Rebuild of Evangelion où il devrait exprimer tout son talent.

    Hideaki Anno

     

    Partie II : Le Style

    Au niveau du style Anno se distingue de ses pairs par une représentation très dure et très philosophique du monde qui nous entoure. Les non-dits, les métaphores et les ambigüités font partie intégrante de son répertoire d'expressions. Il aime traiter de sujets aussi dangereux que variés tels la mort, la guerre, l'homosexualité, les relations familiales, le sexe, l'inceste, la religion, la foi en l'Homme etc... Même s'il n'exprime jamais son avis, il fait toujours en sorte d'accorder un droit de parole à chaque camp et aime la confrontation d'arguments et de théories. Mais son plus grand plaisir en tant que réalisateur est de forcer le spectateur à réfléchir et interpréter par lui-même ce qu'il voit à l'écran. Ainsi il ne programme pas forcément de fin pour certaines de ses oeuvres, chacun pourra interpréter les choses à sa façon puisqu'il n'existe aucune bonne version. Tout ceci conduit à dire qu'Hideaki Anno est un homme qui aime la discussion, l'échange et le débat.

    Mais il ne faut pas non plus oublier ce qu'il est à savoir un otaku pur et dur et donc un fan d'armes destructrices, d'action non-stop, d'héroïnes à grosse poitrine, d'humour délirant et d'érotisme. Il n'est donc pas incroyable de trouver tout cela dans Gunbuster et Diebuster voire dans FLCL. On retrouve également pas mal de ces traits dans Evangelion, même si c'est plus subtil. Anno ne veut pas négliger une partie du public, par conséquent il s'arrange pour que chacun soit attiré par quelque chose. Ainsi comédie, drame, SF, horreur et action s'entremêlent pour donner les oeuvres qu'on lui connait. Partisan des oeuvres à lectures multiples il souhaite parler au plus de monde possible et pas seulement par soucis financier. Que l'on veuille voir une série dynamique sans messages moraux, un pamphlet philosophique ou une oeuvre mature et enrichissante, on peut sans soucis se tourner vers son travail. C'est tout et rien à la fois.

    Au niveau technique Anno accorde une grande importance à la technologie. Il essaye en permanence d'utiliser les meilleurs machines et techniques pour faire un produit d'une grande beauté visuelle. A ses yeux, plus c'est beau et réaliste et plus le spectateur peut rentrer aisément dans l'histoire. Petit détail rigolo c'est à lui qu'on doit le Gainax Bounce c'est à dire le superbe mouvement de seins des personnages féminins dans l'animation. Il est le premier à l'avoir réalisé à la perfection et est donc celui qui a provoqué la réputation sulfureuse du studio à la fin des années 80.

    Hideaki Anno

     

    Partie III : L'oeuvre

    Le réalisateur

    Fin des années 70 : Nakamu-Rider

    1980 : Ultraman

    1981 : Ultraman Deluxe

    1988-1989 : Gunbuster(6 OAV)

    1990-1991 : Nadia, le secret de l'eau bleue(39 épisodes)

    1995-1996 : Neon Genesis Evangelion(26 épisodes)(il est aussi animateur)

    1997 : Neon Genesis Evangelion - Death and Rebirth

    1998 : Neon Genesis Evangelion - The End of Evangelion et Love and Pop

    1998 : KareKano(seulement 13 épisodes sur 26)

    2000 : Shiki-Jitsu

    2003 : Submarine 707R(opening)

    2004 : Cutie Honey(il double également un personnage) et Re : Cutie Honey(3 OAV)

    2006 : Gunbuster vs Diebuster

     

    L'animateur

    1980 : Ultraman(petit rôle)

     1981 : Daicon III(animateur de la séquence d'ouverture)

    1982-1983 : The Super Dimension Fortress Macross(animateur-clé)

    1983 : Daicon IV(animateur de la séquence d'ouverture)

    1983-1984 : Urusei Yatsura(Lamu)(animateur-clé)

    1984 : Birth(animateur-clé), Nausicaä de la Vallée du Vent(animateur-clé) et The Super Dimension Fortress Macross : Do You Remember Love ?(animateur-clé)

    1984-1985 : Cream Lemon(hentai)(animateur-clé)

    1985 : Urusei Yatsura - Remember my Love(animateur-clé), Megazone 23(animateur-clé) et Magical Emi, the Magic Star(animateur-clé)

    1987 : Les Ailes d'Honnéamise(co-directeur de l'animation), Dangaioh(animateur) et Crystal Triangle(animateur)

    1988 : Le Tombeau des Lucioles(animateur-clé), Mobile Suit Gundam : Char contre-attaque(animateur-clé), Madox-01(animateur-clé) et Appleseed(OAV)(superviseur des scènes de robots)

    1993 : Sailor Moon : Les fleurs maléfiques(animateur-clé) et Crimson Wolf(animateur-clé)

    1994 : Mobile Fighter G Gundam(storyboard de l'opening) et Macross Plus(animateur)

    1995 : Macross Plus Movie Edition(animateur)

    1999 : Ebichu(en charge du planning)

    2001 : Mahoromatic(storyboard de l'opening)

    2002 : Abenobashi : Magical Shopping Street(storyboard de l'épisode 13), Otakus in Love(petit rôle) et Frog River(petit rôle) et FLCL(superviseur)

    2003 : The Taste of Tea(petit rôle et directeur de l'animation)

    2004 : Funky Forest(petit rôle)

    2004-2006 : Diebuster S2(superviseur, storyboard des OAV 4 et 6)

    2005-2006 : Sugar Sugar Rune(storyboards et animateur)

    2006 : Nihon Chinbontsu(petit rôle)

    2007 : Evangelion : 1.0 You Are (Not) Alone(superviseur, scénariste et producteur exécutif) et Welcome to the Quiet Room(petit rôle)

    2009 : Evangelion : 2.0 You Can (Not) Advance(superviseur, scénariste et producteur exécutif)

    2010 : Death Kappa(petit rôle)

    2011 : Kantoku shikkaku(producteur)

    2012 : Space Battleship Yamato 2199(storyboards) et Evangelion : 3.0 You Can (Not) Redo(superviseur, scénariste et producteur exécutif)

    2013 : Le Vent se lève(voix de Jirô Horikochi)

    2015 : Evangelion : 3.0 +1.0(superviseur, scénariste et producteur exécutif)

    Hideaki Anno

    Voilà qui clôt l'article de ce dimanche. J'espère que ça vous aura plu, j'ai fait mon possible. C'est sympa d'avoir pu aborder ce réalisateur génial et déluré. On se retrouve donc la semaine prochaine pour un prochain travailleur de l'animation.

    Yahoo!

    votre commentaire
  • Après presque six mois de pause la chronique du samedi fait son grand retour. La vedette de ce début de saison 2 n'est ni plus ni moins que l'un des piliers de l'animation japonaise moderne : le studio Madhouse.

    Madhouse

    Date de création : 17 octobre 1972

    Fondateurs : Masao Maruyama, Osamu Dezaki, Rintaro, Yoshiaki Kawajiri

    Milieux : Animes / Films d'animation

     

     

    Partie I : L'historique

     

    La naissance d'un mythe à partir des cendres d'un autre

    L'histoire de Madhouse ne démarre pas dès sa création mais remonte en réalité au début des années 60 lorsque le légendaire Osamu Tezuka fonde son propre studio, Mushi Production, orienté vers l'animation de salon(comprendre "les animes") et non le cinéma. Concurrent direct à la Toei, Mushi Production se porte plutôt bien pendant ses premières années grâce au recrutement efficace de Tezuka qui engage alors les meilleurs jeunes talents dont certains provenant de ladite Toei. C'est pendant cette période sans vague que se rencontrent Masao Maruyama(arrivé en 1965), Osamu Dezaki(en 1963), Rintaro(en 1961), et Yoshiaki Kawajiri(en 1968), tous pleins de talent. Puis arrivent les premiers échecs et les difficultés financières qui vont avec et ce, dès la fin des années 60. La concurrence est rude et pour couronner le tout, les mouvements syndicaux engendrés par la Révolution de 1968 provoquent des troubles. En 1971 Tezuka est obligé de quitter le poste de Président du studio et s'avoue vaincu alors que la majeure partie de ses employés voguent vers d'autres horizons(le studio fermera en août 1973). Parmi ces employés on retrouve les fameux Maruyama, Dezaki, Rintaro et Kawajiri qui ensembles décident de travailler en collectif qu'ils baptisent Madhouse. Mais les temps sont durs et le travail ne se trouve pas partout. Tentant le tout pour le tout, le collectif devient un studio officiel le 17 octobre 1972.

     

    Des débuts difficiles

    Dès ses débuts, le studio fonctionne de manière organisée. Dezaki est le leader, lui qui vient de connaître le succès avec Ashita no Joe, alors que Rintaro et Maruyama le secondent  à la réalisation et surtout à la production. Malheureusement les soucis financiers se font sentir immédiatement, en effet Madhouse n'a pas les fonds pour produire des séries animées ni même des films d'animation à la différence de Zuiyo Eizo qui regroupe d'autres anciens de Mushi Production. Ces derniers sont partis en emportant avec eux un contrat liant Mushi Production et la société Calpis et qui leur permet de faire financer un anime annuel traitant d'un livre de la littérature de jeunesse mondiale(les World Masterpiece Theater). Pour Madhouse, c'est bien plus complexe et les fonds n'arrivent pas. Heureusement, Osamu Dezaki fait jouer ses relations, lui qui a travaillé dès le début des années 70 pour Tokyo Movie(qui deviendra TMS en 1977). A l'origine crée pour fournir la chaîne de télévision TBS en animes pas chers TMS était un studio aux gros moyens mais totalement dépourvu de connaissance en animation. Après plusieurs échecs magistraux, il fut décidé que TMS se chargerait uniquement de la production alors que des sous-traitants réaliseraient les animes. Dezaki a saisi l'occasion et a posté la candidature de Madhouse. Le studio regroupant des grands noms de l'animation, il fut directement sélectionné et commença à travailler.

    Madhouse

    Yoshiaki Kawajiri

    De cette étroite collaboration naitra plusieurs des plus grands moments de l'histoire de TMS. En 1973 le premier travail de Madhouse sort, il s'agit de la série Jeu, set et match(Ace o Nerae !) qui fait un véritable carton. Réalisée par Dezaki, la série met en confiance les dirigeants de Tokyo Movie qui confie alors plusieurs projets d'envergure à l'ancien collectif d'amis. Sortent alors Les aventures de Gamba en 1975, Rémi sans famille en 1977, L'île au trésor en 1978 ou encore Ace o Nerae ! le film en 1979. A chaque fois le travail impressionne et le succès est au rendez-vous même si c'est TMS qui récolte les lauriers. Mais l'année 1980 marque la fin de la collaboration avec TMS après un épisode spécial de Botchan. Madhouse, qui a déjà travaillé pour d'autres commanditaires souhaite voler de ses propres ailes. Avec les moyens difficilement acquis durant les dernières années il a crée sa propre série en 1979, Marco Polo, qui fut un succès. Tout ceci conduit à la fin de la sous-traitance. Malheureusement comme les mauvaises nouvelles ne sont jamais loin des bonnes plusieurs départs ont lieux. Kôji Morimoto(futur fondateur du studio 4°C) s'en va de même qu'Osamu Dezaki qui rejoint son ami et ancien collègue Akio Sugino, ayant lui aussi travaillé pour Mushi Production et Madhouse. L'année 1980 se termine par une restructuration qui voit Maruyama prendre les rennes du studio et Rintaro devenir réalisateur principal.

     

    Un changement d'orientation salutaire

    Dès lors Madhouse arrête la production d'animes pour se concentrer sur celle des OAV et des films d'animation, beaucoup plus rentable. Ce soudain changement, poussé par Maruyama, fut salutaire au studio puisqu'il connaitra par la suite un immense succès. Le travail s'organise et le studio redémarre. En 1981 sortent les films Unico, l'adaptation du manga d'Osamu Tezuka, et Natsu e no Tobira, en collaboration avec Toei animation. Les deux sont des succès mais ont du mal à percer parmi les montagnes d'oeuvres disponibles. La collaboration avec la Toei est reconduite en 1982 pour un second film : Haguregumo. Encore une fois cela suffit pour vivre mais pas pour connaitre le succès phénoménal tant attendu. Les années qui vont suivre se dérouleront de la même manière et Madhouse ne chômera pas; sortent Harmagedon, Unico sur l'île magique et Gen d'Hiroshima en 1983 puis Lensman en 1984. Mais c'est seulement en 1985 que le studio se fait pour la première remarquer dans la masse de producteurs de films avec L'épée de Kamui, depuis devenu culte. Même si le film n'attire les regards que quelques semaines, c'est déjà ça.

    Madhouse

    L'année 1986 nécessite toujours autant de travail avec notamment la sortie de Gen d'Hiroshima 2 et de Hi no tori. Mais c'est surtout en se lançant dans la production d'OAV que le studio va se démarquer. En effet les OAV, ce nouveau format destiné exclusivement au marché de la vidéo, plait beaucoup à Maruyama qui y voit un moyen de se débarrasser des contraintes habituelles. Kizuoibito débute en 1986. Cette série de 5 OAV, qui s'achèvera en 1988, est un succès moyen mais prometteur. Beaucoup d'autres suivront dont X Densha no Ikou en 1987, Demon City Shinjuku en 1988 ou encore les OAV Goku et Urusei Yatsura en 1989. Au niveau des films on notera également la production de La Cité Interdite en 1987, des Héros de la Galaxie en 1988 et de Manie-Manie en 1989. Grâce à toutes ces oeuvres, au travail de Rintaro et à la toute neuve réputation de Kawajiri en tant que réalisateur Madhouse va réellement se forger une entité pendant ces années. Fortement appréciées bien que reconnues comme étant souvent des adaptations simples et classiques les oeuvres produites pendant cette période ont redonné confiance au studio. C'est ainsi que débute la success story de Madhouse.

     

    Une polyvalence qui paye

    Désormais réputé le studio débute les années 90 avec une montagne de projets, parfois très longs, parfois ne nécessitant qu'une simple collaboration. Au niveau des films d'animation Madhouse produit Kaze no na wa Amnesia en 1990, un film Urusei Yatsura en 1991, et surtout l'excellent et gore Ninja Scroll en 1993, un immanquable dans le genre. Le studio participe également au film de Katsuhiro Otomo Memories qui sort en 1995(il réalise la deuxième partie). Il est également sélectionné pour adapter le Journal d'Anne Franck en film d'animation en 1995 et pour réaliser le film X(1999) adapté du célèbre manga de CLAMP en 1996. Au niveau des OAV on en trouve bon nombre tels Les Chroniques de la guerre de Lodoss, Cyber City Oedo 808, d'autres Urusei Yatsura, Tôkyô Babylon, Gunm, Mermaid Forest ou encore Final Fantasy : la légende des cristaux. Mais plus intéressant, c'est aussi à ce moment là que Madhouse revient à ses origines en produisant de nouveaux animes à succès. Ainsi après une tentative peu risquée avec Easy Cooking Animation en 1989 le studio travaille sur des gros projets comme Yawara !(une série de 124 épisodes qui va durer jusqu'en 1992), DNA²(en collaboration avec le studio Deen), Azuki-chan(deuxième création purement Madhouse et qui dure 117 épisodes) ou encore Bomber Man. Fort de ses succès Madhouse va opérer un nouveau changement d'orientation pour redevenir un acteur majeur de la production d'animes, sans toutefois délaisser les autres domaines.

    Madhouse

    Et là...c'est le drame l'explosion du petit studio qui va devenir le favoris des fans, capable d'engranger des centaines de millions et de produire des séries dantesques et cultes mais également des films d'exceptionnelle qualité grâce à son partenariat avec le génie Satoshi Kon. Pour beaucoup, l'âge d'or de Madhouse se situe entre 1998 et 2006. Huit années pendant lesquelles personne ne pourra déstabiliser l'ancien collectif. Huit années qui ont vu produire entre autres Trigun, Sakura chasseuse de cartes, Master Keaton, Jubei-chan, Boogiepop Phantom, Ippo, Beyblade, Olive et Tom : le retour, Pita-ten, Chobits, Dragon Drive, X de CLAMP, Texhnolyze, Ninja Scroll, Gunslinger Girl, Gungrave, Paranoia Agent, Monster, Enfer et Paradis, Beck, Gokusen, Ichigo 100%, Paradise Kiss, Kiba, Black Lagoon ou encore Nana. Uniquement des succès, soit au Japon soit à l'international. Aucun échec n'a été recensé pendant ces huit années. Et là je n'ai abordé que les animes, parmi les films on trouve ceux de Kon à savoir Perfect Blue, Millenium Actress, Tokyo Godfathers et Paprika, Métropolis, Vampire Hunter D : Bloodlust ou encore La Traversée du Temps de Mamoru Hosoda qui sont tous de très bonne qualité. Seuls les OAV sont un peu mis de côté avec seulement les adaptations des séries à succès du studio.

    Toujours est-il que Madhouse est devenu à partir du début des années 2000 LE studio référence en termes d'animes. Vous en avez forcément entendu parler, vous avez forcément déjà vu plusieurs de leurs animes et vous en êtes probablement fan si vous aimez l'animation japonaise.

     

    Madhouse : le maître de l'anime

    A partir de 2006 les choses sont redevenus un peu plus normales dirons nous, le studio a continué à produire en grande quantité des projets de très bonne qualité mais a également connu quelques échecs certes mineurs mais tout de même notables. Cependant la concurrence ne peut que désespérer puisque la success story semble inarrêtable et c'est tant mieux pour nous les fans. Les gros projets s'enchaînent et le studio se portent mieux que jamais. Au vu du nombre d'actionnaires très puissants ayant des parts dans la société il semble impossible qu'elle vienne à couler, nous n'avons plus qu'à nous réjouir de la longue vie du studio. Même si ce dernier à dû faire face à quelques soucis internes, au décès de Satoshi Kon(et un an après de son ancien membre Dezaki) et à des petits échecs les 70 employés se portent bien et le studio reste incontestablement le boss du milieu de l'anime, au même titre que Ghibli dominait le marché du film d'animation. Parmi les oeuvres à succès qui sont sorties depuis 2006 Madhouse a produit entre autres les animes Death Note, Tokyo Tribe 2, Claymore, Devil May Cry, Hajime no Ippo : New Challenger, Rainbow, Highschool of the Dead, les adaptations Marvel en animes(Wolverine, Iron Man, X-men), Hunter x Hunter, Btooom !, Parasite, Death Parade ou encore One Punch-Man ainsi que les films Piano Forest, Summer Wars, Mai Mai Miracle, Redline, Les Enfants Loups Ame et Yuki(collaboration avec Chizu) et les deux derniers Hunter x Hunter. Quelques OAV ont vu le jour mais rien de sensationnel , du bon et c'est tout. Quoiqu'il en soit le studio Madhouse est un studio très complet et super efficace qui restera dans le coeur des fans d'animation comme l'un des plus prolifiques et talentueux studios.

     

    Madhouse

     

    Partie II : Le style

    Il est impossible de définir un style propre à Madhouse puisque tous les réalisateurs du studio ont une réelle personnalité et une manière de travailler bien à eux. Le seul point commun qu'on peut trouver aujourd'hui c'est une qualité visuelle proche de la réalité et bien supérieure à ce qu'on peut voir ailleurs. En règle générale les oeuvres Madhouse sont très fluides, animées à la perfection et superbement dessinées. Ce n'est pas compliqué, on ne trouve pour l'instant pas de plus beaux animes que chez Madhouse. Ils sont au sommet à ce niveau là.

    La réalisation elle n'est pas unique. Toutes les mises en scènes ont leur place ainsi que tous les genres. Et c'est là qu'on peut remarquer une grande qualité trop peu répandue dans le milieu de l'animation et présente chez Madhouse : les employés ont une très grande liberté. Que ce soit les réalisateurs, les animateurs ou les scénaristes tous peuvent s'exprimer à leur manière dans une oeuvre. Malgré son statut de studio extrêmement riche et producteur de succès il permet une grande liberté et donc une prise de risque importante. Qu'on prenne des risques quand on est riche ça parait logique mais dans un monde majoritairement capitaliste, et très capitaliste, c'est extrêmement rare et c'est tout à l'honneur du bébé de Dezaki et de ses compères. Quoiqu'il en soit, si je ne peux définir un style de réalisation propre au studio je ne saurais que trop vous conseiller les oeuvres de Kawajiri, Kon, Hosoda et Rintaro qui vous donneront une petite idée de ce que permet Madhouse.

    Madhouse

     

     

    Partie III : Les membres

    On compte énormément de personnes douées et influentes qui sont passées ou sont toujours chez Madhouse. Le studio a aidé à produire beaucoup de jeunes talents et a vu passer beaucoup de vétérans. C'est d'ailleurs sans conteste l'un des studios où le personnel est le plus intéressant. Parmi les grands noms on trouve donc :

    - Masao Maruyama, aujourd'hui membre du CA(Conseil d'administration) et producteur de génie.

    -Jungo Murata, Président du studio et membre d'influence.

    -Rintaro, grand réalisateur(L'Epée de Kamui, Métropolis, X(1999)...) cinéphile et pilier du studio depuis sa fondation.

    -Osamu Dezaki(décédé en 2011), leader du collectif Madhouse, premier dirigeant et réalisateur principal du studio. Il l'a quitté en 1980 mais est resté proches de ses membres.

    -Akio Sugino, animateur et consultant occasionnel. C'est aussi un ancien collègue des fondateurs du studio et un excellent ami de Dezaki.

    -Satoshi Kon(décédé en 2010) qui a réalisé tous ses films sous la bannière de Madhouse. L'un des plus grands génies de l'animation de tous les temps.

    -Mamoru Hosoda, réalisateur incontournable de ces dernières années avec notamment La Traversée du Temps ou encore Summer Wars, deux très grands films.

    -Toshio Hirata(décédé en 2014), animateur et réalisateur de talent(Gen de Hiroshima 2, Unico...).

    -Yoshiaki Kawajiri, l'un des fondateurs et réalisateur de génie(Wicked City, Ninja Scroll, La Cité Interdite, Vampire Hunter D : Bloodlust).

    -Morio Asaka, réalisateur phare du début des années 2000 avec notamment Sakura, Chobits ou encore Nana.

    -Tetsuro Araki, génie de l'animation, scénariste et réalisateur de Death Note et L'Attaque des Titans.

    -Yoshinori Kanemori, charadesigner sur la plupart des productions Madhouse.

    -Kitaro Kosaka, animateur et réalisateur occasionnel(Nasu).

    -Tensai Okamura, l'un des réalisateurs les plus prolifiques même s'il n'a pas énormément travaillé chez Madhouse.

    -Masayuki Kojima, réalisateur entre autres de Monster et Piano Forest

    -Sunao Katabuchi, réalisateur de Black Lagoon, animateur et scénariste de talent.

    -Mariko Fujita, seconde charadesigner en terme d'importance.

    -Takahiro Yoshimatsu, également charadesigner sur Jubei-chan et Ninja Scroll).

    -Katsuhiro Otomo qui a quelques fois collaboré avec le studio.

    Madhouse

     

     

    Partie IV : L'oeuvre

    Liste non exhaustive

    Animes

    1973-1974 : Jeu, set et match(Ace o Nerae !)(avec TMS)(26 épisodes)

    1975 : Les Aventures de Gamba(avec TMS)(26 épisodes)

    1976-1977 : Manga Sekai Mukashi Banashi(51 épisodes sur 127)

    1977-1978 : Rémi sans famille(avec TMS)(51 épisodes)

    1978-1979 : L'île au Trésor(avec TMS)(26 épisodes)

    1979-1980 : Marco Polo(43 épisodes)

    1980 : Botchan(épisode spécial)(avec TMS)

    1989-1990 : Easy Cooking Animation(25 épisodes)

    1989-1992 : Yawara !(124 épisodes)

    1994 : DNA²(avec Studio Deen)(12 épisodes)

    1995-1998 : Azuki-chan(117 épisodes)

    1996 : Yawara !  TV Special

    1998 : Trigun(26 épisodes)

    1998-1999 : Bomberman et Bidaman(48 épisodes), Super Doll Licca-chan(52 épisodes), Master Keaton(24 épisodes)

    1998-2000 : Sakura, chasseuse de cartes(70 épisodes)

    1999 : Pet Shop of Horros(4 épisodes), Jubei-chan : le secret du Lovely Bandeau(13 épisodes)

    1999-2000 : Bomberman et Bidaman Bakugaiden V(50 épisodes), Di Gi Charat(11 épisodes)

    2000 : Boogiepop Phantom(12 épisodes), Hidamara no Ki(25 épisodes), Kazemakase Tsukikage Ran(13 épisodes) et La Guerre de Sakura(25 épisodes)

    2000-2002 : Ippo le Challenger(76 épisodes)

    2001 : Galaxy Angel(26 épisodes), Chance Triangle Session(13 épisodes), Gakuen Senki Muryo(26 épisodes) et Alexander(13 épisodes)

    2001-2002 : Beyblade(51 épisodes), Olive et Tom : le retour(52 épisodes)

    2002 : Panyo Panyo Di Gi Charat(48 épisodes), Aquarian Age(13 épisodes), Honoo no Mirage(13 épisodes), Galaxy Angel Z(19 épisodes), Pita-ten(26 épisodes), Chobits(26 épisodes), Rizelmine(24 épisodes) et Abenobashi : Magical Shopping Street(avec Gainax)(13 épisodes)

    2002-2003 : Dragon Drive(38 épisodes), Galaxy Angel A(54 épisodes), X de CLAMP(24 épisodes) et Hanada Shonen-shi(25 épisodes)

    2003 : Texhnolyze(22 épisodes), Ninja Scroll(13 épisodes), Hajime no Ippo TV Special

    2003-2004 : Di Gi Charat Nyo(104 épisodes), Gunslinger Girl(13 épisodes), Gungrave(26 épisodes)

    2004 : Jubei-chan 2(13 épisodes),Paranoia Agent(13 épisodes), Enfer et Paradis(24 épisodes), Galaxy Angel X(26 épisodes) et Sweet Valerian(26 épisodes)

    2004-2005 : Monster(74 épisodes) et Beck(26 épisodes)

    2005 : Gokusen(13 épisodes), Ichigo 100%(26 épisodes), Oku-sama wa joshi Kousei(26 épisodes), Paradise Kiss(12 épisodes)

    2005-2006 : Akagi(26 épisodes)

    2006 : Black Lagoon(24 épisodes), Strawberry Panic!(26 épisodes), Taiyo no Mokushiroku(2 épisodes), Kemonozume(13 épisodes) et Yume Tsukai(12 épisodes)

    2006-2007 : Kiba(51 épisodes), Nana(47 épisodes), Death Note(37 épisodes), Tokyo Tribe 2(13 épisodes) et Otogi-Jushi Akazukin(39 épisodes)

    2006-2008 : Saiunkoku Monogatari(78 épisodes)

    2007 : Kaibutsu Ojo(25 épisodes), Claymore(26 épisodes), Ooedo Rocket(26 épisodes), Dennou Coil(26 épisodes), Devil May Cry(12 épisodes) et Shigurui(12 épisodes)

    2007-2008 : Majin Tantei Nougami Neuro(25 épisodes), Kaiji(26 épisodes), Mokke(24 épisodes) et Maple Story(25 épisodes)

    2008 : Kamen no Maid guy(12 épisodes), Kaiba(12 épisodes), Chi's Sweet Home(104 épisodes), Allison et Lillia(26 épisodes), Himitsu- top secret(26 épisodes), Ultraviolet : code 044(12 épisodes), Chaos;Head(12 épisodes), Moryo no Hako(13 épisodes) et Kurozuka(12 épisodes)

    2008-2009 : Casshern Sins(24 épisodes), Stitch !(24 épisodes), One Outs(25 épisodes)

    2009 : Ride Back(12 épisodes), Hajime no Ippo : New Challenger(26 épisodes), Chi's New Adress(104 épisodes), Soten Koro(26 épisodes), Needless(24 épisodes) et Aoi Bungaku Series : Youth Literature(12 épisodes, six films en France)

    2009-2010 : Kobato(24 épisodes)

    2010 : Yojohan Shinwa Taikei(11 épisodes), Rainbow(26 épisodes), Highschool of the Dead(12 épisodes), Iron Man(12 épisodes)

    2011 : Wolverine(12 épisodes), X-men(12 épisodes), Gyakkyo Burai Kaiji(26 épisodes), Blade(12 épisodes)

    2011-2012 : Chihayafuru(25 épisodes)

    2011-2014 : Hunter x Hunter(148 épisodes)

    2012 : Oda Nobuna no Yabou(avec Studio Gokumi)(12 épisodes), Btooom!(12 épisodes)

    2013 : Chihayafuru 2(25 épisodes), Photo Kano(13 épisodes), Kami-sama no Inai Nichiyobi(12 épisodes)

    2013-2014 : Hajime no Ippo : Rising(avec MAPPA)(26 épisodes)

    2013-en cours : Daiya no Ace(avec Production I.G.)

    2014 : Maho Senso(12 épisodes), No Game No Life(12 épisodes), The Irregular at Magic High School(26 épisodes), Hanayamata(12 épisodes)

    2014-2015 : Parasite(24 épisodes)

    2015 : Death Parade(12 épisodes)

    2015 et en cours : Mon Histoire, Over Lord et One Punch-Man

     

    Films d'animation

    1979 : Ace o Nerae(avec TMS) de Osamu Dezaki

    1981 : Unico(avec Sanrio) de Toshio Hirata et Natsu e no Tobira(avec Toei animation) de Mamoru Masaki et Toshio Hirata

    1982 : Haguregumo(avec Toei animation) de Mori Masaki

    1983 : Harmagedon de Rintaro, Unico sur l'île magique(avec Sanrio) de Toshio Hirata et Gen d'Hiroshima de Mamoru Shinzaki

    1984 : Lensman de Yoshiaki Kawajiri

    1985 : L'Epée de Kamui(avec Toei animation) de Rintaro et Bobby ni Kubitakke de Toshio Hirata

    1986 : Super Mario Bros de Masami Hata, Gen de Hiroshima 2 de Mamoru Shinzaki, Hi no tori : Ho-o-hen de Rintaro et Toki no Tabibito - Time Stranger de Mori Masaki

    1987 : Kin no tori(avec Toei animation) de Toshio Hirata, La Cité Interdite de Yoshiaki Kawajiri, Hoero! Bun-Bun de Toshio Hirata et Gokiburi-tachi no Tasogare de Hiroaki Yoshida

    1988 : Natsufuku no Shoujo-tachi de Toshio Hirata, Les Héros de la Galaxie(avec Artland) de Noboru Ishiguro

    1989 : Manie-Manie Mekyu Monogatari de Rintaro, Yoshiaki Kawajiri et Katsuhiro Otomo, Tezuka Osamu Monogatari : boku wa Son-Goku de Masami Hata

    1990 : Kaze no na Wa Amnesia de Kazuo Yamazaki

    1991 : Urusei Yatsura : Itsudatte My Darling de Katsuhisa Yamada

    1992 : Yawara ! Le film de Hiroko Tokita

    1993 : Hiroshima ni Ichiban densha ga hashitta de Toshio Hirata, Ninja Scroll de Yoshiaki Kawajiri et O-Hoshisama no Rail de Toshio Hirata

    1994 : Kattobase! de Toshio Hirata

    1995 : Azuki-chan le film de Masayuki Kojima, Memories de Katsuhiro Otomo et Anne no nikki de Akinori Nagaoka

    1996 : X(1999) de Rintaro

    1998 : Perfect Blue de Satoshi Kon

    1999 : Super Doll Licca-chan le film de Tetsuya Kumagai et Gisaburo Sugii, Sakura chasseuse de cartes - Le Voyage à Hong-Kong de Morio Asaka, Clover de Morio Asaka

    2000 : Sakura chasseuse de cartes - La Carte Scellée de Morio Asaka et Kero-chan ni Omakase! de Morio Asaka

    2001 : Metropolis de Rintaro, Vampire Hunter D : Bloodlust de Yoshiaki Kawajiri et Di Gi Charat Hoshi no Tabi de Hiroaki Sakurai

    2002 : Patlabor WXIII de Takuji Endo et Fumihiko Takayama et Millenium Actress de Satoshi Kon

    2003 : Nasu, un été andalou de Kitaro Kosaka et Tokyo Godfathers de Satoshi Kon

    2006 : La Traversée du Temps de Mamoru Hosoda et Paprika de Satoshi Kon

    2007 : Highlander : The Search for Vengeance de Yoshiaki Kawajiri, Piano Forest de Masayuki Kojima, Nezumi Monogatari de Masami Hata et Cinnamon the Movie(avec Sanrio) de Gisaburo Sugii

    2008 : Hells Angels de Yoshiki Yamakawa

    2009 : Summer Wars de Mamoru Hosoda, Mai Mai Miracle de Sunao Katabuchi et Yona, la légende de l'oiseau-sans-aile de Rintaro

    2010 : Redline de Takeshi Koike

    2011 : Toaru Hikushi e no Tsuioku de Jun Shishido

    2012 : Le Chien du Tibet de Masayuki Kojima et Les Enfants Loups de Mamoru Hosoda

    2013 : Hunter x Hunter : Phantom Rouge de Yuzo Sato et Hunter x Hunter : The Last Mission de Keiichirô Kawaguchi

    A venir : Yume-miru Kikai de Yoshimi Itazu sur un scénario de Satoshi Kon

     

    OAV

    Un bon paquet d'OAV dont beaucoup sans intérêt. On peut retenir toutefois :

    1986-1988 : Kizuoibito(5 OAV)

    1987 : X Densha De Ikou(1 OAV)

    1988 : Demon City Shinjuku(1 OAV)

    1989 : Goku(2 OAV), Urusei Yatsura OAV(2 OAV) et Teki wa Kaizoku(1 OAV)

    1990 : Nineteen 19(1 OAV)

    1990-1991 : Chroniques de la guerre de Lodoss(13 OAV) et Cyber City Oedo 808(3 OAV)

    1991 : Urusei Yatsura OAV(2 OAV)

    1992-1994 : Tôkyô Babylon(2 OAV)

    1993 : Gunm(2 OAV) et Mermaid Forest(1 OAV)

    1994 : CLAMP in Wonderland(1 OAV) et Final Fantasy : La légende des cristaux(1 OAV)

    1995 : DNA²(3 OAV)

    1996 : Tetsuwan Bidy(4 OAV)

    1996-1997 : Vampire Hunter(4 OAV)

    1999 : Alexander(13 OAV)

    2002 : Captain Harlock : The Endless Odyssey(13 OAV)

    2005 : Ichigo 100%(4 OAV) et Last Order : Final Fantasy VII(1 OAV)

    2010-2011 : Black Lagoon : Roberta's Blood Trail(5 OAV)

    2013 : Iron Man(1 OAV)

    Madhouse

    C'est tout pour aujourd'hui, j'espère que vous apprécierez. J'ai passé beaucoup de temps dessus mais je suis plutôt content d'avoir enfin casé Madhouse, un gros morceau à côté duquel on ne peut pas passer. On se retrouve donc demain pour un travailleur de l'animation. A bientôt.

    Yahoo!

    votre commentaire
  • En toute logique on termine la semaine avec la dernière série d'OAV de Tales of Symphonia qui s'est faite attendre.

    Tales of Symphonia : The United World

    Nom Original : Tales of Symphonia the Animation : Sekai tougou hen

    Auteur : Namco, Bandai

    Années de production : 2011

    Catégorie : Shônen

    Genre : Action, Fantastique, Aventure, Comédie

    Studio : Ufotable

    Durée : 3 OAV de 40 minutes

    Tales of Symphonia : The United World

    Désormais prisonnière d'Yggdrasil en vue de servir de corps de substitution à Martel Colette ne peut plus compter que sur Lloyd et ses amis pour la sauver. Tales of Symphonia : The United World résume donc comme vous vous en doutez la dernière partie du jeu qui débute après l'enlèvement de la jeune fille par le traître du groupe d'amis et qui se termine après le sauvetage des deux mondes. Très réussis ces OAV recréent parfaitement l'ambiance exceptionnelle du dernier tiers du jeu original. C'est intense, fort et dynamique comme jamais. A n'en pas douter ces trois épisodes sont les meilleurs. Bien évidemment il faudra encore souffrir quelques coupures mal placées mais c'est tout de même beaucoup plus supportable que dans la deuxième série d'OAV, merci Ufotable d'avoir repris en main la licence. Quoiqu'il en soit si vous aimez Tales of Symphonia le jeu ou si vous avez apprécié les OAV précédents vous devriez être conquis avec The United World.

    Tales of Symphonia : The United World

    Afin de marquer les esprits avant de tirer sa révérence la licence s'est également vue retravaillée sur le plan technique. Si la bande-son est toujours d'aussi bonne qualité c'est surtout au niveau de l'animation que les changements ont été faits. C'est non seulement magnifique mais aussi beaucoup plus orienté action, avec des affrontements aussi techniques que dans le jeu et encore plus fluide qu'auparavant. C'est une merveille visuelle. Tales of Symphonia : The United World clôt donc en beauté la dernière partie du hit de Namco et donne même envie d'en voir plus. Malheureusement l'histoire de Lloyd est terminée et il faudra plutôt s'orienter vers les adaptations des autres jeux pour retrouver toute la magie Tales of. Voilà qui termine l'article du jour, je vous laisse donc et nous nous retrouvons demain pour la reprise des meilleurs travailleurs de l'animation puis des meilleurs studios d'animation.

    Edit : ah non en fait c'est d'abord le studio puis le génie de l'animation.

    Tales of Symphonia : The United World

    Note finale : 16/20

    Yahoo!

    votre commentaire
  • On se retrouve aujourd'hui pour aborder la deuxième série d'OAV adaptée du jeu Tales of Symphonia.

    Tales of Symphonia : Tessaha'Ila Part

    Nom Original : Tales of Symphonia the Animation : Tethe'alla hen

    Auteur : Bandai, Namco

    Années de production : 2009-2011

    Catégorie : Shônen

    Genre : Aventure, Action, Fantastique, Comédie

    Studio : Frontier Works

    Durée : 4 OAV de 30 minutes + 4 spéciaux de 7 minutes

    Tales of Symphonia : Tessaha'Ila Part

    Après avoir terminé le jeu et la première série d'OAV, franchement réussie, j'ai donc visionné la suite reprenant le deuxième tiers du jeu se déroulant dans le monde de Tessaha'Ila, le monde de Sheena. C'est dans cette partie que l'histoire se lance réellement, on fait la rencontre des trois derniers membres du groupe que sont Zelos Wylder, Préséa Combattir et Regal Bryant mais on découvre également les véritables ennemis de Lloyd et leurs intentions. Tous les personnages gagnent énormément en intensité, les relations deviennent plus fortes que jamais et les meilleurs affrontements sont de la partie. Qu'en est-il donc ici ? Eh bien je dois avouer que je suis quand même pas mal déçu. Comme la première série d'OAV celle-ci est forcément raccourcie du fait du peu de temps accordé pour décrire l'histoire du jeu mais là où les coupures étaient assez critiquables dans la première série, ici elles sont carrément stupides et mal maîtrisées rendant l'histoire trop clichée et peu entraînante. Le premier épisode sert d'introduction au monde de Tesseha'Ila et au personnage de Zelos Wylder. C'est assez réussi et fidèle au jeu, j'ai aimé. Le deuxième épisode est par contre facteur de mécontentement. Ce dernier se concentre sur l'histoire des deux derniers protagonistes : Regal et Préséa. Leur histoire et leur développement sont quasiment absent, les faits ont été modifiés, les révélations également et à terme, on finit simplement par n'en avoir rien à péter de ces personnages. Ce qui est assez crétin au final, c'est que les deux personnages à avoir une histoire hyper courte et très simpliste sont ceux qui les voient raccourcies et simplifiées... Pourquoi ? Déjà que dans le jeu ils ont du mal à se faire une place alors à quoi ça peut servir de leur enlever de l'importance et du crédit ? Et c'est comme ça pour chaque choix opéré par l'équipe créative. A se demander s'ils connaissent le jeu. Enfin ça n'est pas catastrophique dans le sens ou c'est tout à fait regardable et même plutôt sympathique pour les néophytes, mais les connaisseurs de l'univers ne pourront qu'être déçus. Fort heureusement le troisième épisode centré sur le passé de Sheena et le quatrième qui clôt magistralement la série remonteront le niveau. Mais ça n'efface pourtant pas les problèmes de rythme imposés par les choix scénaristiques du studio.

    Tales of Symphonia : Tessaha'Ila Part

    Au niveau technique c'est à peu près du même niveau que la première série, c'est beau, plutôt fluide et ambiancé par une superbe bande-son et des doublages de grande qualité. Certes l'animation durant les affrontements peut déstabiliser mais ça reste d'un niveau honorable sans toutefois atteindre les sommets. Il n'y a donc pas grand chose à redire sur le travail technique. Tales of Symphonia partie 2 est donc à mes yeux une adaptation moyennement réussie du jeu vidéo, une adaptation qui subit trop de changements inutiles et de coupures mal placées et qui en conséquence souffre de ruptures plutôt gênantes dans le rythme. La série devrait facilement convenir aux néophytes ayant découvert Tales of Symphonia par le biais des premiers OAV mais laissera un goût d'amertume dans la bouche des fans de la première heure sans toutefois leur ôter un certain plaisir de visionnage.

    Tales of Symphonia : Tessaha'Ila Part

    Note finale : 13/20

    Yahoo!

    votre commentaire
  • Retour dans la section "animes" pour aujourd'hui et jusqu'à la fin de la semaine avec pour commencer Witch Hunter Robin.

    Witch Hunter Robin

    Nom Original : Witch Hunter Robin

    Auteur : Sunrise, Aya Yoshinaga, Shukou Murase

    Années de production : 2002

    Catégorie : Shônen

    Genre : Action, Fantastique

    Studio : Sunrise

    Durée : 26 épisodes de 22 minutes

    Witch Hunter Robin

    Gros projet de l'année 2002 pour le studio Sunrise Witch Hunter Robin est un anime d'action situé dans un univers futuriste et fantastique dans lequel vivent des êtres humains doués de pouvoirs magiques. Descendants des sorcières longtemps traquées et discriminées ces êtres surdoués sont considérés comme une menace et leur existence est cachée au grand public. Une organisation européenne, Salomon, se charge de chasser les "witches" et de les tuer prétextant agir pour le bien de la planète. Sa branche japonaise elle décide au contraire de ne pas éliminer les witches mais les envoie dans un lieu mystérieux appelé "l'Usine" où elles sont traitées. C'est dans cette branche que se déroule l'histoire de Witch Hunter Robin. Récemment amputée d'une membre, l'unité de hunters du STN-J(comprenez la branche japonaise de Salomon) attend son nouvel agent, une élite initiée au Craft(la magie) et aux capacités hors normes. Cependant, lorsqu'elle arrive sur les lieux, la remplaçante surprend son monde. Robin Sena est en effet âgée de quinze ans, est frêle et semble impressionnable et très discrète. Japonaise élevée en Italie par un prêtre, Robin fait ses débuts en tant que chasseur au STN et espère rapidement progresser. Mais c'était sans compter la présence d'Amon, le chef des hunters du STN-J qui semble la détester dès son arrivée. Vite acceptée par le hacker Michael, la fainéante Doujima, le casse-cou Sakaki et l'expérimentée Miho Robin va cependant toujours rencontrer un mur en parlant avec Amon. Entre chasses, conflits internes et recherches de ses origines la jeune fille va vite mûrir et prendre ses propres décisions.

    Witch Hunter Robin

    Alors que dire ? Witch Hunter Robin est un immense gâchis. L'anime démarre sur de bonnes bases, le scénario est plutôt sympa à défaut d'être incroyablement original, les personnages bien que stéréotypés sont attachants et efficaces, la bande-son met bien dans l'ambiance et Robin semble être une excellente héroïne mais malheureusement, tout cela ne dure pas. Ou plutôt si ça dure et ça dure et ça dure et bordel de merde je crois que j'ai pris trois ans en regardant cet anime. C'est pas possible de faire vingt-six épisodes avec quelque chose d'aussi léger ! Le scénario n'est pas folichon, il ne l'est jamais mais pourtant il peut nous occuper un petit moment et divertir suffisamment pour qu'on en garde un bon souvenir. C'est léger et déjà vu mais pour une douzaine d'épisodes ça peut faire l'affaire...mais l'anime dure 26 épisodes. Par conséquent c'est d'une lenteur millénaire. Au lieu de développer l'univers ou même de mettre un tas de conneries pour occuper le spectateur la Sunrise a préféré être honnête et dire au monde entier qu'elle n'avait quasiment rien de plus à dire que ce que dévoile le synopsis. J'apprécie le comportement mais là, faut pas déconner. On se fait chier(et très bien chier) pendant 3/4 de l'anime du fait du rythme hyper lent et du coup, et c'est logique, les moments qui pourraient être sympa ne présentent plus aucun intérêt. C'est mou, lent et chiant comme la mort. Quand j'ai vu à quoi ressemblait l'oeuvre j'ai décidé de noter les épisodes intéressants donc voici ce que ça donne : 1,2,3,4,12,18,19,21,26(juste pour connaitre la fin, en fait il est chiant aussi). Si en plus on précise que l'anime n'est pas très beau et que l'animation surtout dans les combats est à la ramasse on perd les dernières miettes d'intérêt qui se dégageaient de l'anime. Qu'on se le dise bien, Witch Hunter Robin est une perte de temps et c'est vraiment dommage car les quatre premiers épisodes sont super sympas et au vu du synopsis et de l'héroïne, il y avait vraiment de quoi faire un bon anime, pas quelque chose qui reste mais au moins qui divertit avant de disparaitre dans l'oubli. Là rien, c'est dommage et c'est un échec de la Sunrise qui produit un anime mou, ni pourri ni intéressant qu'il faut regarder à petite dose(un épisode par mois est un bon rythme si on veut aller jusqu'au bout sans se lasser).

    Witch Hunter Robin

    Note finale : 09/20

    Yahoo!

    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires