• On se retrouve de bon matin pour parler de ce qui est à mes yeux LE jeu de l'année 2014, le troisième opus de la licence Dragon Age j'ai nommé : Dragon Age Inquisition.

    Dragon Age Inquisition

    Développeur : BioWare

    Editeur : EA

    Support : PS3

    Date de sortie euro : 20 novembre 2014

    Genre : RPG

    Dragon Age Inquisition

    Alors tout d'abord j'aimerais commencer l'article par une petite mise en garde. Aucune des images que vous verrez ici(hormis celle de la jaquette) ne provient de la version PS3 du jeu, ce sont toutes des images venant des versions new gen ou de l'excellente version PC. En effet depuis quelques mois il existe un phénomène plutôt dégueulasse dans le milieu du JV qui veut que les développeurs/éditeurs n'en aient rien à foutre des versions old gen, par conséquent ces dernières sont souvent bâclées et très laides ce qui explique une sorte d'embargo sur les infos de ces versions. J'ai contacté MrDeriv sur Jeuxvideo.com pour lui demander s'il avait des news sur la version PS3(avant que je l'ai bien évidemment) et il m'a signalé qu'EA faisait tout pour ne pas envoyer celles-ci aux journalistes et aux youtubers, ce qui en général est très mauvais signe. Il m'a également avoué que la communication avec un éditeur n'avait jamais été aussi confuse au sujet d'un jeu, EA faisant tout pour qu'on parle uniquement des versions new gen. Je suis un immense fan de Dragon Age, Origins est d'ailleurs encore l'un des mes jeux favoris et j'ai aimé le deuxième même si son côté action et sa linéarité lui ont porté préjudice. J'ai donc attendu cet opus avec impatience mais n'ayant ni la new gen ni un bon PC j'ai dû me résoudre à prendre la version PS3. J'étais donc inquiet puisque j'avais vu quelques jours avant de prendre la décision de me le procurer un gaming live de L'ombre du Mordor sur Jeuxvideo.com où le journaliste Epyon testait la version old gen du jeu et montrait à quel point celle-ci était ignoble et injouable par rapport à la new gen(résultat final : 4/20). Par conséquent lui comme moi attendions avec inquiétude le nouveau Dragon Age. Au final n'ayant pas envie de prendre des risques et n'ayant pas d'autres idées de cadeaux je l'ai demandé pour Noël, comme ça au moins mon trou de balle se porterait bien peu importe le résultat. J'ai donc occupé mon mois de janvier avec cet opus et j'en ai dressé deux analyses. C'est pourquoi cet article sera scindé en deux : un avis concernant la version PS3 et un autre concernant le jeu en lui-même. Mais avant passons par l'obligatoire synopsis.

    Dragon Age Inquisition

    Dragon Age Inquisition se déroule comme ses deux grands frères dans le monde de Thédas et en partie dans le pays de Férelden. Après les événements de Dragon Age II, le monde est plus que jamais scindé. Les factions que sont les mages et les templiers se font la guerre et les nombreux camps n'étant initialement pas impliqués le deviennent tôt ou tard. Alors que les mages et les templiers se dirigent au Conclave organisé par la divine Justinia et la Chantrie dans le but de calmer les tensions une immense explosion survient, ravageant tout sur son passage. Cassandra Pentaghast, la chercheuse de vérité qui interrogeait Varric dans le deuxième jeu, arrive peu après sur les lieux de l'explosion et constate la disparition de la divine et des personnes présentes sur les lieux. Il ne reste plus qu'une seule personne en vie : vous. Le ciel est désormais déchiré par une faille qui invite les démons à sortir de l'Immatériel pour ravager le monde et la guerre a repris entre les factions qui se rejettent la responsabilité de la catastrophe. Cassandra vous capture alors et cherche à découvrir la raison de votre présence en ces lieux. Attaqués par des démons, elle et vous n'avez d'autre choix que de collaborer. Rejoints par Solas, un elfe apostat proche de Cassandra, et Varric, le fameux nain compagnon de Hawk dans DAII le petit groupe se dirige vers l'une des nombreuses petites failles présentes autour de la zone du Conclave. A l'aide de Leliana et de ses guerriers le groupe affronte les démons. Mais la surprise arrive lorsque vous fermez le portail à l'aide d'une marque magique apposée sur votre peau. Le monde vient de trouver un sauveur, les failles peuvent être fermées. Amené à Darse, le refuge des survivants luttant pour la paix, vous êtes convoqué par Cassandra et ses alliés qui vous demande de l'aide. Ils vous font confiance et savent que vous êtes innocent du meurtre de Justinia. Le petit groupe composé entre autres de Cassandra, Leliana, Cullen(de DAO et DAII) et de la noble Joséphine décide de rétablir l'Inquisition, cet ordre chevaleresque légendaire, pour ramener le monde à la raison et rallier les peuples dans l'optique de détruire la Faille et sauver le monde. Vous êtes l'Inquisiteur, vous êtes l'espoir de Férelden mais aussi du reste du monde.

    Dragon Age Inquisition

    Qu'on se le dise, l'histoire comme l'univers déchirent comme jamais. Le scénario est remarquablement bien écrit, la mise en scène est divine et l'ambiance générale frôle ce qui se fait de mieux. Dragon Age Inquisition démarre très fort et vous promet de grandes sensations. Le jeu consiste donc à parcourir l'immense ensemble de zones pour fermer les petites failles mais aussi accomplir des montagnes de quêtes visant à sauver de futurs alliés, à calmer des tensions, à chasser des monstres, à rallier les différents camps etc etc... Le jeu est tout simplement gigantesque et possède un contenu impressionnant. En gros voilà comment il se déroule : le QG se situe d'abord à Darse puis après à Fort Céleste. Ce QG est tout simplement un immense château dans lequel vous trouvez tous vos alliés, tous les personnages importants, plusieurs magasins et pas mal d'options de customisation du personnage, des armes/armures ou même du château en lui-même. C'est là que vous développerez vos relations avec les alliés ou que vous préparerez la suite de l'aventure. Immense, cette zone seule vous donne une masse de choses à faire et permet de faire plus ample connaissance avec la fine équipe de personnages jouables, tous super charismatiques et vraiment géniaux. Vous serez donc accompagné de Solas, Cassandra et Varric que l'on connait déjà mais aussi du garde des ombres Blackwall, du Qunari Iron Bull, de la sorcière Vivienne de Fer, de la voleuse elfe Sera, du mage tévinter Dorian et de l'esprit immatériel Cole. Chacun possède des capacités propres, une histoire, un background et vous propose des quêtes spéciales. Les dialogues à choix multiples sont toujours de la partie et viennent ici apporter une réelle dimension prenante aux quêtes secondaires.

    Dans ce QG vous trouverez également une table de l'Inquisition. Celle-ci sert dans le scénario comme lieu de réunion aux personnages mais également en dehors du scénario comme item permettant de lancer des quêtes. En effet régulièrement l'Inquisition devra intervenir dans les différentes zones pour stopper les conflits, lutter contre les démons ou aider les réfugiés. Mais vous n'avez pas le temps pour ça, vous êtes l'Inquisiteur. Par conséquent vous pourrez par ce moyen lancer des campagnes pour accomplir les quêtes. Chacun de vos conseillers vous proposera une manière de terminer la quête, manière qui aura des répercussions dans l'histoire(Cullen propose des choix en rapport avec l'armée, Leliana avec la discrétion, les espions et les assassins et Joséphine avec la diplomatie et l'échange de bons compromis). Tout ceci parait compliqué de prime abord mais devient vite une drogue. Le nombre de quêtes trouvables dans le QG est affolant mais c'est en découvrant chaque zone qu'on se rend compte de l'ampleur de la catastrophe qu'est la Faille. Tout le monde a besoin d'aide, des centaines de choses sont à faire et les ennemis sont incroyablement nombreux. Soyez prévenus, si vous débutez Dragon Age Inquisition vous êtes partis pour 80 heures de jeu minimum, visez plutôt la centaine d'heures. Le contenu est simplement colossal et il y a tant de choses à débloquer que les plus acharnés termineront le titre après 250 à 300 heures de jeu...pour une première partie puisque BioWare oblige, le replay value est assez fort.

    Dragon Age Inquisition

    Mais avant de partir pour cet univers si vaste et superbement scénarisé une étape est obligatoire : la création de personnage. Complète mais pas trop celle-ci vous permet d'incarner un humain, un elfe, un nain et, nouveauté, un qunari. Comme d'habitude vous pourrez choisir le sexe de votre perso ainsi que sa classe et son style de combat(voleur deux dagues et voleur arc et flèche par exemple). Vous pourrez vous inventer une bref background mais à ce niveau, c'est tout ce qu'on peut faire. Cette phase est donc plutôt agréable et bien faite même si on aurait aimé plus de possibilités. Une fois le titre débuté et le prologue terminé on fait face au fameux QG. Celui-ci sert de transition entre chaque zone et de lieu de réunion après chaque mission principale. L'essentiel du jeu se déroulera lui dans les zones de conflits où vous trouverez ennemis, alliés, armes et armures(et également montures). L'aspect "équipement", le leveling et le craft quant à eux ressemblent à ceux de tous les bons RPG du genre. La nouveauté se situe principalement dans le système de combat. Celui du premier DA était parfois trop rigide même si dans l'ensemble il frôlait la perfection, celui du II était quant à lui beaucoup trop orienté action et assez limité ce qui avait provoqué l'ire des joueurs. Ici on revient aux fondamentaux tout en leur injectant une bonne dose de dynamisme. Les combats restent stratégiques comme le voulait les fans mais présentent également un côté action capable de ravir un public un peu plus large. Personnellement j'ai adoré ce gameplay que j'ai trouvé super efficace, profond et à lui seul facteur de rejouabilité.

    Dragon Age Inquisition

    Imposant et impressionnant Dragon Age Inquisition contient trop de choses pour que je puisse toutes les aborder. Par conséquent je vais me contenter de vous inviter à y jouer pour les découvrir. C'est bourré de bonnes idées et c'est souvent épique(comme la chasse aux dragons par exemple). Maintenant nous allons aborder la double analyse à laquelle j'ai fait allusion plus tôt. Et pour ça nous allons parler principalement de l'aspect technique puisque le contenu du jeu ne change pas selon les versions. Alors, la version PS3 est-elle une Ombre du Mordor bis ??? Eh bien non, mais elle ne casse pas trois pattes à un canard et est une preuve incontestable du non-respect des éditeurs(un peu moins des développeurs) à l'égard des joueurs old gen.

    C'est moche. C'est même carrément moche. Si vous jouez sur PC mettez la configuration "low" et ce sera un petit peu mieux que les versions old gen, c'est dire. Alors parmi les nombreux problèmes : clipping et aliasing permanents, bugs très réguliers, plantages occasionnels(pour moi, beaucoup se plaignent que c'est sans arrêt), couleurs fades, personnages pixélisés à mort, éléments non présents à l'écran, chutes de framerate récurrentes, chargements très très longs, IA complètement débile et enfin, bugs de son très réguliers et agaçants. La technique du jeu est à chier, mais vraiment à chier. J'ai vu que certaines personnes sur des forums disaient que c'était normal que le jeu soit moche puisque la PS3 était moins puissante que la new gen. Alors tout d'abord le jeu est moche même sans le comparer à la new gen, ça déjà c'est incontestable. Et ensuite je ne demande pas qu'un jeu PS3 soit aussi beau qu'un jeu PS4 ou même qu'un jeu PC ou Xbox One, mais simplement qu'il soit aussi beau qu'un jeu PS3. C'est un minimum et depuis quelques mois pratiquement tous les jeux old gen n'atteignent pas cette limite. Pour tout vous dire je considère DAI comme moins beau que Final Fantasy XII qui lui est sorti sur PS2. Certes c'est le plus beau jeu PS2 sur le plan technique mais c'est dire le manque de travail des développeurs. Dragon Age Inquisition sur PS3 a largement huit ans de retard et je n'exagère pas. C'est du foutage de gueule pur et simple et je suis bien heureux de ne pas avoir acheté le jeu au prix fort. 20€ c'est le prix auquel il aurait dû être vendu. Et c'est d'autant plus rageant que le jeu est génial même sur cette version. Oui ces problèmes gâchent un peu le jeu mais dans l'ensemble, on peut tout à fait prendre du plaisir à le faire. La qualité est telle qu'on reste accroché à l'histoire de l'Inquisiteur malgré ces énormes défauts. BioWare aurait donc pu faire un must have sur toutes les plates-formes, ce n'est pas une question de technique mais simplement de travail qui a provoqué cette aberration visuelle. Le constat est là : tout ce qui est présent sur les toutes les versions(et donc la new gen) est génial, tout ce qui est propre à chaque version est à chier lorsqu'il s'agit de la PS3 et de la Xbox 360. Par conséquent je vous dirige avant tout vers la version PC du jeu qui dépasse sans difficulté toutes les autres. Cependant si vous jouez sur PS3/360 ce n'est pas un drame, le jeu sera génial mais évitez de mettre plus de 25-30€ là-dedans.

    Dragon Age Inquisition est donc un jeu exceptionnel, de très loin le meilleur jeu de 2014 mais la version PS3 est à éviter(pas à proscrire).

    PS : le jeu est doté d'un multi dans lequel quatre joueurs parcourent des donjons, c'est chiant et inutile au possible donc je n'en parle pas.

    Dragon Age Inquisition

    Graphismes : 08/20

    Gameplay : 20/20

    Durée de vie : 20/20

    Bande-son : 19/20(normalement), 12/20(avec les bugs de son)

    Scénario : 19/20

    Note finale : 13/20(pour la version PS3), 19/20(pour le jeu)

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  • Je vais terminer la journée avec un dernier article qui portera cette fois-ci sur un OAV peu connu : Twilight of the Dark Master.

    Twilight of the Dark Master

    Nom Original : Shihaisha no Tasogare

    Auteur : Saki Okuse

    Années de production : 1998

    Catégorie : Shônen

    Genre : Action, Horreur

    Studio : Madhouse Production

    Durée : 1 OAV de 50 minutes

    Twilight of the Dark Master

    Il y a longtemps vivait la Grande Génitrice, mère de toute chose. Celle-ci créa l'Homme mais en constatant sa nature vil et cruel, elle décida de le placer sous l'autorité et la surveillance des Maîtres-Démons, des créatures sages et puissantes. Rapidement un déséquilibre vint frapper les deux races et les Maîtres-Démons, conscients de leur supériorité en profitèrent. Pour rétablir le juste équilibre naturel, la Grande Génitrice acheva sa création en mettant au monde les Gardiens, pendants bénéfiques des Maîtres-Démons. En 2033, Shizuku et Eiji vivent le parfait amour à Tokyo jusqu'à ce qu'Eiji, sous l'emprise d'une drogue, se transforme en monstre et attaque sa compagne. Détruite physiquement et émotionnellement Shizuku se décide une fois les choses passées à contacter un homme mystérieux que les rumeurs disent invulnérable afin de chasser le monstre qui était autrefois celui qu'elle aimait. Shijo Tsunami, Gardien de la mégalopole, voit en ces actes un retour en force des Maîtres-Démons. Il accepte de retrouver Eiji pour découvrir la vérité. Commence alors une traque qui va aller dans les deux sens.

    Twilight of the Dark Master

    Incroyablement classique pour ne pas dire banal voire même carrément chiant le scénario de Twilight of the Dark Master ne crève pas le plafond. J'ignore ce que vaut le manga original mais je ne crois pas qu'une adaptation était véritablement utile. L'univers a certes un aspect original assez intéressant mais ça s'arrête là. Les seules qualités réelles de l'OAV viennent du talent de Madhouse qui nous offre des combats de grande qualité, un aspect visuel magnifique et un chara-design impressionnant. Pour le reste c'est moyen voire médiocre. Le scénario est chiant à mourir et la mise en scène n'est nullement inspirée, chose assez rare venant de ce prestigieux studio. Par conséquent je ne vous recommande pas cet OAV qui sans être la pire bouse du siècle ne présente strictement aucun intérêt à être découvert. On peut facilement faire mieux en cinquante minutes. Dommage donc d'autant que la technique comme l'animation étaient franchement réussies.

    Twilight of the Dark Master

    Note finale : 08/20

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  • Ces derniers jours je me suis penché sur le remake des versions Rouge et Bleu de Pokémon sorties sur GBA et émulées à partir de Romstation. De quoi replonger dans cet univers fantastique plein de nostalgie.

    Pokémon Rouge Feu/Vert FeuillePokémon Rouge Feu/Vert Feuille

    Développeur : Game Freak

    Editeur : Nintendo

    Support : GBA

    Date de sortie euro : 1er octobre 2004

    Genre : RPG

    Pokémon Rouge Feu/Vert Feuille

    Voulant recréer l'univers des premiers jeux Pokémon, Nintendo et Game Freak se sont mis d'accord pour accorder un remake aux versions Rouge et Bleu sorties chez nous en 1999. Replaçant le joueur dans la peau d'un jeune dresseur du Bourg-Palette, dans la région de Kanto, Rouge Feu et Vert Feuille apportent toutes les modifications qui ont suivies les deux premiers jeux. Au total 386 créatures peuplent la région et de nombreuses améliorations graphiques ou de menu ont été apportées. Les Pokémon sont sexués comme dans Or et Argent et les combats reprennent le côté tactique prononcé des versions Rubis et Saphir. L'histoire est également enrichie d'une nouvelle quête se déroulant sur les îles Sévii que l'on débloque après avoir vaincu une première fois le Conseil des Quatre. Plutôt vastes et très jolis, les remakes devraient facilement occuper vos moments libres.

    Cependant force est de constater que ces épisodes ne sont absolument pas indispensables. Certes ils sont sympathiques et même assez jouissifs mais ils n'apportent rien à la licence et assez peu aux premiers jeux. On fait vite le tour des nouveautés et l'essentiel de notre temps de jeu sera pris par ce qu'on connait déjà. De plus j'ai trouvé le jeu assez mal équilibré et sans que cela pose un réel problème c'est assez déconcertant de constater un défaut non présent dans les versions d'origines. Dans l'ensemble Pokémon Rouge Feu et Vert Feuille sont de bons épisodes mais ils ne figurent pas parmi les indispensables. Si vous n'avez jamais connu Pokémon Rouge et Bleu pourquoi pas, sinon il n'y a pas grand intérêt à découvrir ces versions.

    Pokémon Rouge Feu/Vert Feuille

    Graphismes : 16/20

    Gameplay : 18/20

    Durée de vie : 17/20

    Bande-son : 17/20

    Scénario : 13/20

    Note finale : 16/20

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  • Après une semaine et demi de pause le blog reprend enfin du service et avec ni plus ni moins que le deuxième épisode du point'n'click de Telltale.

    Tales from the Borderlands : Episode 2 - Atlas Mugged

    Développeur : Telltale Games

    Editeur : Telltale Games

    Support : PS3

    Date de sortie euro : 17 mars 2015

    Genre : Aventure, Point'n'click

    Tales from the Borderlands : Episode 2 - Atlas Mugged

    Près de quatre mois après la sortie du premier épisode des aventures sur Pandora de Rhys, Vaughn, Fiona et Sasha la suite débarque enfin et c'est avec le plus grand plaisir que je l'ai accueilli. Bien évidemment je ne vais pas pouvoir m'étendre bien longtemps sur le scénario qui fait suite directement à celui du premier épisode pour ne pas spoiler. On retrouve donc le quatuor d'idiots qui tente d'échapper à Hyperion dans la course à la Vault Key. Cependant après un petit cafouillage, les deux duos se retrouvent séparés. Alors que Fiona est pourchassée par des chasseurs de primes l'employé d'Hyperion va devoir faire avec son nouveau partenaire, Beau Jack(Handsome Jack), le boss final de Borderlands 2 revenu pour on ne sait quelle raison sous la forme d'un hologramme incrusté dans sa tête.

    Tales from the Borderlands : Episode 2 - Atlas Mugged

    Toujours aussi déjantée et délirante l'histoire de Tales from the Borderlands prend ici réellement son envol. Très peu de questions trouvent leur réponse mais les personnages et l'univers prennent un tournant très intéressant ce qui ne peut augurer que du bon. De plus et c'est avant tout ce qu'on recherche dans du Borderlands, l'humour est encore plus présent que dans le premier épisode. C'est tout simplement hilarant et totalement barré tout en étant cohérent. Bien plus axé sur le comique que les autres séries Telltale ce Tales from the Borderlands devient ici une ode à l'humour noir, cynique et décomplexé ainsi qu'aux qui pro quo et autres malentendus. C'est drôle, jouissif et les phases de gameplay se révèlent nettement plus dynamiques que celles du premier épisode, pourtant déjà assez réussies. Pour le reste on ne constate pas d'évolutions. La bande-son est tout simplement parfaite, le gameplay est efficace et permet pas mal de choix et la durée de vie oscille entre deux et trois heures de jeu. Classique mais diablement efficace. Dans l'ensemble donc cet épisode de Tales from the Borderlands finit de lancer l'intrigue et dévoile aux joueurs son véritable potentiel, tant sur la narration et l'effet comique que sur la fidélité à l'univers de Borderlands. C'est excellent et proche de la perfection et c'est d'autant plus dommage d'avoir été forcé d'attendre quatre mois pour connaître la suite des aventures de Rhys, Telltale se perd réellement dans ses projets et ça me fait encore plus apprécier Life is Strange(dont je parlerai bientôt d'ailleurs). Bref, un très bon épisode mais qui s'est fait attendre.

    Tales from the Borderlands : Episode 2 - Atlas Mugged

    Graphismes : 17/20

    Gameplay : 18/20

    Durée de vie : 15/20

    Bande-son : 20/20

    Scénario : 19/20

    Note finale : 18/20

    Tales from the Borderlands : Episode 2 - Atlas Mugged

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