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  • On se retrouve ce soir avec un nouvel anime : Chocolate Underground.

    Chocolate Underground

    Nom Original : Chocolate Underground

    Auteur : Alex Shearer

    Années de production : 2008

    Catégorie : Shônen

    Genre : Aventure, Familial

    Studio : Production I.G, Trans Arts

    Durée : 13 épisodes de 3 à 6 minutes

    Chocolate Underground

    Tremblez pauvres mortels car aujourd'hui nous allons parler de......... TRAFIC DE CHOCOLAT!!!!!!!! Eh oui ce n'est pas une blague, Chocolate Underground est l'adaptation d'un manga lui même adapté de la nouvelle Bootleg de l'anglais Alex Shearer et qui parle d'un trafic de chocolat orchestré par deux enfants. En effet, dans une Angleterre imaginaire, la société est sous la domination totale du parti "Good for You", un parti qui interdit totalement la consommation de sucre et de tout ce qui en est composé afin d'assurer une vie saine à la population. Mais cela a pour effet de démoraliser tout le monde et bien vite, le commerce s'effondre. De plus, les aliments sains fournis par le gouvernement sont immondes. Détecteurs, robots géants, soldats, tout est bon pour arrêter les fraudeurs et les envoyer en prison pour leur faire passer l'envie de consommer du chocolat. Huntly et Smudge sont deux jeunes garçons inséparables âgés d'une dizaine d'années qui refusent catégoriquement de se laisser dominer. Fanas de chocolat et adeptes de la liberté, les deux garçons vont rejoindre un groupuscule de fraudeurs qui sera malheureusement découvert. Cependant ils réussiront à fuir en emportant tous les ingrédients pour faire du chocolat. Avec l'aide des derniers résistants mais aussi celle de Louise, leur meilleure amie, les deux jeunes garçons vont tenter de redonner goût à la vie à la ville toute entière pour ensuite se soulever contre le gouvernement.

    Chocolate Underground

    Très bien scénarisé, l'anime ne tarde pas à nous montrer son jeu. Evidemment qu'il ne s'agit pas réellement d'un trafic de chocolat, si c'est bien ce qu'on voit on sait où l'auteur veut en venir. Sa manière d'aborder le thème de la tyrannie et du gouvernement vicié est cependant surprenante et très intelligente. Que ce soit Alex Shearer ou l'alliance Production I.G/Trans Arts tous ont compris comment parfaitement représenter le coeur de Chocolate Underground. C'est excellent, facile à comprendre et tout cela avec pour sujet principal quelque chose de très peu drôle. Un coup de génie. Le thème principal est donc en réalité assez dur mais l'anime vise un public enfantin, par conséquent et c'est tant mieux il s'agit d'une comédie. Les aventures d'Huntly et Smudge sont donc bourrées de blagues en tout genre, de gaffes et de scènes comiques, assez efficaces je dois dire. Les personnages sont réalistes, attachants et s'implémentent parfaitement au scénario. Encore une fois c'est très réussi, chose étonnante au vu du format. Et c'est là que j'enchaîne avec le point surprenant de Chocolate Underground, son format. Treize épisodes d'environ cinq minutes c'est assez particulier. Tout du moins c'est ce qu'on pense au début, mais on change vite d'avis. On craint pour le rythme et pourtant, ce dernier ne tarde pas à nous entraîner dans l'univers de l'anime grâce à son dynamisme et sa fougue. Certes cela va peut-être un peu vite et ce n'est pas incroyablement développé mais je trouve la manière de faire astucieuse et le résultat plutôt bluffant. A ce niveau là, Chocolate Undeground se démarque des autres et réalise une belle performance.

    Chocolate Underground

    Enfin techniquement l'anime est très agréable à voir et à entendre. Le chara-design est magnifique et globalement l'univers est très bien représenté. Les musiques, assez rares, sont plutôt réussies et instaurent une bonne ambiance, idéale pour se plonger dans l'histoire. Je dois dire que je ne m'attendais pas à un résultat aussi beau pour un anime aussi court. En général l'équipe créative ne s'embarrasse pas de détails pour un anime d'à peine plus d'une heure mais là pourtant, on sent que de gros moyens ont été libérés pour la partie graphique. Une belle preuve de sérieux ce qui n'est pas tellement étonnant quand on sait que Production I.G est derrière tout ça. Bon je vais m'arrêter là au risque de faire un article plus long que la série et je vous conseille donc fortement de vous pencher sur Chocolate Underground qui est un très bon petit anime.

    Chocolate Underground

    Note finale : 16/20

     

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  • Après une longue pause de la section animes, celle-ci revient aujourd'hui avec le fameux Zero no Tsukaima.

    Zero no Tsukaima

    Nom Original : Zero no Tsukaima, Futatsuki no kishi(saison 2), Princess no Rondo(saison 3), Zero no Tsukaima F(saison 4)

    Auteur : Noboru Yamaguchi(scénariste), Eiji Usatsuka(illustrateur)

    Années de production : 2006-2012

    Catégorie : Seinen

    Genre : Comédie, Romance, Aventure

    Studio : Genco et J.C. Staff(saison 1 à 3 + OAV), J.C. Staff(saison 4)

    Durée : 49 épisodes de 22 minutes + 1 OAV de 22 minutes

    Zero no Tsukaima

    Zero no Tsukaima(littéralement "le familier du zéro") est un anime scindé en quatre saisons et adapté d'une série de light novels du duo Yamaguchi/Usatsuka débutée en 2004 et achevée en 2011. Mêlant habilement humour, romance et heroic-fantasy l'oeuvre est également adaptée en manga. L'histoire se déroule dans le monde d'Halkeginia, un endroit où l'on trouve magie, monstres et châteaux forts. Dans ce monde étrange, tous les nobles naissent avec la faculté de faire de la magie. Cependant Louise de la Vallière, élève à l'académie de magie du royaume de Tristain, présente des résultats calamiteux. Motivée et déterminée à se faire accepter, la jeune fille au caractère de cochon fait tout pour que ses pouvoirs se déclenchent et que ses expériences arrêtent de se finir en explosion. Etant en deuxième année elle espère profiter de la fameuse cérémonie des familiers, où chaque noble invoque un monstre venu d'ailleurs, pour prouver à tous sa force. En parallèle Saito Hiraga est un jeune homme vivant à Tokyo. Il se rend à Akihabara pour faire réparer son ordinateur portable lorsqu'il aperçoit un cercle lumineux qui l'aspire loin de chez lui. C'est ainsi que pendant la cérémonie des familiers, Louise invoque Saito à la stupeur générale. Obligés de travailler ensemble selon la loi magique, les deux jeunes gens vont devoir s'accepter jusqu'à ce que le tokyoïte puisse repartir chez lui. Mais sous la domination de la capricieuse, égoïste et autoritaire Louise rien n'est facile et Saito va vite s'en rendre compte. Mais en plus de devoir contenter une maîtresse exigeante loin de chez lui, Saito va se retrouver mêlé à un complot d'envergure aux côtés de Louise, un complot qui pourrait bien bouleverser toute la royauté.

    Zero no Tsukaima

    Habile mélange entre humour, action, aventure et comédie romantique Zero no Tsukaima est un exceptionnel anime qui saura contenter tous les publics sans trop de soucis. L'histoire est superbement scénarisée et très bien rythmée quant aux personnages, ils sont attachants, très drôles et particulièrement efficaces grâce à une mise en scène soignée. Même si à long terme la violence de Louise vis à vis de Saito peut lasser voire énerver cela ne dure pas longtemps et n'est jamais bien gênant. Idem pour les relations sentimentales qui évoluent souvent lentement. C'est un peu classique voire naïf mais au final ça se débloque pour notre plus grand bonheur. Il est vrai que c'est parfois un peu classique voire répétitif mais dans l'ensemble c'est excellent, le scénario et l'ambiance ne souffrent pas de réels défauts. L'univers est quant à lui très crédible même si j'aurai aimé qu'il soit plus poussé, on se contente de l'aborder partiellement et c'est bien dommage tant le potentiel est là. Rien de bien dommageable mais l'anime n'en aurait été que meilleur.

    Zero no Tsukaima

    Techniquement c'est superbe. Le chara-design est sublime de même que les décors et les couleurs et dans l'ensemble, l'animation quoiqu'un peu classique remplie parfaitement son objectif. C'est excellent, fin et cela résulte d'un gros travail de la part de J.C. Staff. L'image que j'ai inséré juste au dessus de ce paragraphe en est une belle preuve. Autre point fort mais on commence à être habitué avec les animes : la bande-son. Les doublages sont comme à l'accoutumée géniaux et les musiques frôlent le génie par moment. Elles sont efficaces et surtout, parfaitement placées. Les openings sont aussi de très bonnes qualités(les endings un peu moins). Enfin bref, techniquement c'est impressionnant et cela devrait ravir tout le monde.

    Zero no Tsukaima

    Vous l'aurez donc compris depuis longtemps, Zero no Tsukaima est un anime que j'aime énormément et que j'ai trouvé excellent. Par conséquent je vous le conseille si vous voulez rire, suivre une belle histoire ou si vous aimez la magie et les situations improbables. Un must de l'anime qui montre à tous que les comédies romantiques peuvent être bien différentes de ce que l'on pense.

    Zero no Tsukaima

    Note finale : 18/20

     

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  • Après Hayao Miyazaki, Isao Takahata et Makoto Shinkai je ne pouvais pas oublier un autre de mes cinq réalisateurs préférés(le dernier arrive la semaine prochaine) : Mamoru Hosoda.

    Mamoru Hosoda

    Affiliation : TôEI, Madhouse, Studio Chizu

     

     

    Partie I : L'historique

     

    Présentation générale

    Mamoru Hosoda est un animateur et réalisateur de films d'animation japonais né le 19 septembre 1967 à Kamiichi dans la préfecture de Toyama. Grand fan d'animation depuis son enfance, il se lance dans le métier après ses études d'arts. Il débute sa carrière au sein de la TôEI avant de la quitter en 2005 pour se rapprocher de Madhouse Production, c'est à ce moment qu'il explosera. En 2011, il fonde son propre studio, Chizu, pour pouvoir exercer en toute liberté. Il est aujourd'hui l'un des réalisateurs les plus respectés de notre époque aux côtés de Makoto Shinkai et Hayao Miyazaki entre autres. Son oeuvre la plus connue est Summer Wars qui lui a fait obtenir une immense popularité. Pour beaucoup, il est le numéro 2 de l'animation japonaise derrière Makoto Shinkai, Miyazaki étant à la retraite.

     

    Enfance, jeunesse et débuts

    Mamoru Hosoda nait donc en 1967 dans un bourg situé dans le district de Nakaniikawa dans la préfecture de Toyama. Il parle très peu de son enfance mais il la dépeint comme normale et bercée très tôt par l'animation et l'art en général. C'est donc en toute logique qu'il s'inscrit à l'université des Arts de Kanazawa section peinture à l'huile. C'est durant ses études qu'il tente une première intégration dans le milieu de l'animation. En effet, grand fan de Ghibli, il décide de passer les examens de sélection afin de rejoindre son plus grand modèle : Hayao Miyazaki. A ce moment là le studio vient de terminer Kiki la petite sorcière(1989) et commence à développer ce qui deviendra Souvenirs goutte à goutte(1991). Jugé talentueux, il arrive jusqu'à la dernière sélection mais n'est finalement pas engagé. Un peu découragé mais pas démotivé, Hosoda termine ses études et s'oriente alors vers un studio qui recrute, la TôEI renommée TôEI Animation. Il la rejoint en 1991 en tant qu'animateur et travaille sur pas mal de gros projets comme Dragon Ball Z, Slam Dunk, Yu Yu Hakusho ou Sailor Moon. Il signe également de nombreux storyboards et cherche à développer son niveau de mise en scène afin d'être prêt pour son but ultime : devenir réalisateur. Quoiqu'il en soit Mamoru Hosoda est lancé, sa carrière ne fait que commencer mais il impressionne déjà par sa motivation et son sérieux.

     

    Les débuts en tant que réalisateur : des adaptations à succès

    Après six ans au sein du studio TôEI, Hosoda décide qu'il est prêt pour tenter sa chance. Il passe alors l'examen pour devenir réalisateur au sein de la TôEI, examen qu'il réussit avec brio. Il peut alors développer son talent de metteur en scène aux côtés de ses senpais bien que ses bases, acquises en autodidacte, soit déjà excellentes. Apprécié et jugé très motivé, Hosoda se voit confier son premier projet de réalisation par ses employeurs : le court-métrage Digimon - film 1, scénarisé par Reiko Koshida. Ce dernier sort en 1999 et plait suffisamment aux fans pour qu'Hosoda soit confirmé dans son rôle. En 2000 il réalise le second court-métrage de la série, remportant l'adhésion du public. Par la suite, il est chargé des relations entre le studio et plusieurs agences de pub. Il réalise ainsi plusieurs pubs animées notamment une pour Louis Vuitton dans laquelle il fait apparaître un univers cybernétique mêlant virtuel et vie sociale qu'il surnomme lui-même Oz. En parallèle il est approché par le studio Ghibli, impressionné par son travail, pour réaliser Le Château Ambulant. Mais le projet n'aboutit pas suite à plusieurs divergences d'opinion et circonstances exceptionnelles.

    Mamoru Hosoda

    La carrière d'Hosoda avance donc doucement mais sûrement. Toutefois l'homme aimerait avoir plus de libertés et plus de gros projets. La TôEI va tenter de le contenter en lui confiant la réalisation du sixième film adapté de la série One Piece : Le Baron Omatsuri et l'île aux secrets. Le film sort en 2005 et plait beaucoup aux fans du manga d'Eiichiro Oda cependant le jeune réalisateur souhaite tout de même tourner la page afin de vivre de nouvelles aventures. Il quitte la TôEI en bons termes en 2006. Désormais il souhaite faire des films d'animation et non des films d'animes. Il devient alors free-lance mais entame tout de même un rapprochement avec l'excellent studio Madhouse, crée en 1972.

     

    La naissance d'un immense réalisateur

    Hosoda souhaite lancer son propre projet. Toutefois il est assommé par le nombre de possibilités qui s'offre à lui, habitué aux directives. Il relit alors, par un pur hasard, une nouvelle de Yasutaka Tsutsui(l'auteur de Paprika) : La Traversée du temps. Déjà adaptée moult fois, la nouvelle frappe le réalisateur qui imagine non pas une adaptation mais une suite directe. Tsutsui, qui revient sur le devant de la scène grâce au film Paprika de Satoshi Kon, accepte de laisser Hosoda travailler sur son oeuvre. Avec l'aide du studio Madhouse, Hosoda se met sur le projet pratiquement jour et nuit. La Traversée du Temps sort en juillet 2006 au Japon et est un véritable carton. Il remporte notamment le prix Mainichi du meilleur film d'animation en 2007 ainsi que la mention spéciale au FIFA d'Annecy. En quelques mois, le premier chef-d'oeuvre d'Hosoda a fait le tour du monde. Le réalisateur est connu du monde entier et à le regard de millions de fans d'animation posé sur lui. C'est à partir de cette époque qu'il commence son second gros projet, mais sans vraiment le savoir.

    Mamoru Hosoda

    En effet il aimerait parler d'un sujet qui lui tient à coeur, les qualités mais aussi les dangers de l'informatisation et d'Internet. Il repense alors à sa création pour la pub Louis Vuitton, le monde cybernétique qu'il a surnommé Oz. Immense synthèse entre réseau social et site d'achats, il regroupe toute la planète et permet de tout faire dessus. Le réalisateur soumet l'idée à la direction de Madhouse qui trouve son projet captivant. Summer Wars est donc lancé. Le film sort le 1er août 2009 dans les salles japonaises et devient dès lors une icône du cinéma d'animation. Summer Wars remporte un succès colossal et devient l'oeuvre de toute une vie pour Hosoda. Personnellement je ne saurais que trop vous conseiller de visionner ce film qui est toujours à l'heure actuelle mon film d'animation préféré et mon film préféré tout court. Mamoru Hosoda termine l'année en scénarisant les nombreux mangas adaptés de l'univers de Summer Wars. Il prend ensuite une période de repos pour fêter son succès mais promet de revenir bien vite.

    Mamoru Hosoda

     

    Un nouveau génie de l'animation sur le marché

    Mamoru Hosoda fait son retour début 2010 avec deux nouveaux projets en tête. Le premier - lancer son nouveau film - le second - créer son propre studio. Après avoir fait les démarches nécessaires il quitte Madhouse en 2011 et fonde le Studio Chizu qui devient sa nouvelle maison. Il recrute alors une petite équipe mais continue à entretenir des liens avec des producteurs venus d'ailleurs pour économiser. Une fois son bébé né il se concentre sur son nouveau film : Les Enfants loups, Ame et Yuki. Le film aborde l'amour maternel et montre ce qu'une mère peut faire pour ses enfants. En effet, Hana, l'héroïne, est une jeune étudiante qui tombe amoureuse d'un des rares hommes-loups restant au Japon. A la suite de leur idylle, elle met au monde deux enfants tous les deux capables de se transformer en loup. Mais quand son mari meurt à cause de son instinct de loup, Hana décide de quitter la ville pour protéger le secret de ses enfants qui se font de plus en plus turbulents. Elle arrive alors dans une petite bourgade de campagne et achète une vieille maison en ruine isolée du reste du monde. Surmontant les difficultés, elle fera tout pour que ses enfants puissent vivre en sécurité.

    Avec ce film, Hosoda touche le monde entier et plus seulement un public fan d'animation ou même un public d'un certain âge. Le film sort en juillet 2012 au Japon et seulement un mois après en France. Encore une fois c'est un succès. Beau à en pleurer, Les Enfants loups remporte un succès considérable et de nombreuses nominations et récompenses, notamment à l'international ou Hosoda fait un vrai carton. Hosoda finira l'année à parfaire son studio et à recruter de nouveaux membres. Pour la suite, on sait qu'il a obtenu le soutien de Nippon TV pour un nouveau film prévu pour le 11 juillet 2015 : The Boy and the Beast qui parlera d'une amitié entre un enfant séparé de ses parents et un démon. Nous n'avons donc plus qu'à attendre mais nul doute que le travail sera à la hauteur de nos espérances. La carrière d'Hosoda est impressionnante tout comme son talent et nous pouvons nous attendre à le voir figurer parmi les légendes d'ici quelques années. Un sérieux concurrent à Makoto Shinkai.

    Mamoru Hosoda

     

    Partie II : Le style

    Le style d'Hosoda se caractérise surtout sur le plan visuel puisqu'il aime traiter tous les sujets et considère que n'importe quelle histoire peut être correctement adaptée en film. On reconnait sa pâte à ses personnages fins, pas excessivement détaillés et superbement colorés à l'aide des dernières technologies. Il est également connu pour élaborer des univers riches et complexes comme en témoigne Oz dans le film Summer Wars. Toujours au niveau des personnages, il accorde une importance fondamentale aux émotions qu'ils véhiculent. Peu importe que les personnages soient développés à partir du moment où ce que le réalisateur veut transmettre est transmis. Il fait donc avec des personnages simples mais terriblement efficaces qui permettent à chaque spectateur de s'immerger non pas seulement dans l'histoire mais aussi dans la vie de ces derniers. Qui n'a pas rêver de voyager dans le temps ? Qui n'utilise pas la technologie parfois excessivement ? Qui n'est pas touché par les sacrifices que font les mères pour leurs enfants ? Ces sujets touchent tout le monde mais ne sont pas pour autant simples d'accès et d'utilisation. Hosoda se plait à faire un mélange de simple et de compliqué dans chacune de ses oeuvres mais l'essentiel est que le spectateur vive l'histoire et ne la regarde pas seulement. Son travail se concentre donc sur une mise en scène émotionnelle forte et sur une simplicité touchante.

    Il est encore bien compliqué de lui définir un style propre puisque sa carrière est encore toute jeune mais voilà ce qu'on en sait. J'attends en tout cas avec impatience son prochain film pour voir si ce dernier a encore été chercher dans un autre registre. Petit détail sympathique pour finir, Mamoru Hosoda est surnommé "le réalisateur de l'été" puisque la majeure partie de ses films sortent à cette période.

    Mamoru Hosoda

     

    Partie III : L'oeuvre

    L'animateur

    1991-1992 : Magical Taruruto-kun(intervalliste)

    1993 : Crying Freeman(animateur-clé de l'épisode 5), Kamen Rider SD(animateur-clé), Coo(assistant à la direction d'animation), DBZ(animateur-clé de l'épisode 173) et DBZ : Broly le Super Guerrier(animateur-clé)

    1994 : Yu Yu Hakusho, film 1(animateur-clé) et DBZ : Le Retour de Broly(animateur-clé)

    1994-1995 : Slam Dunk(animateur-clé des épisodes 28 et 70)

    1995 : Gokinjo, une vie de quartier(animateur-clé des épisodes 1 et 7)

    1995-1996 : Juni Senshi Bakuretsu Eto Ranger(réalisateur des épisodes 27,33 et 37)

    1996 : Sailor Moon(animateur-clé de l'épisode 173) et Gegege no Kitaro, film 1(animateur-clé)

    1996-1997 : Kenshin le vagabond(réalisateur des épisodes 8,18,24,29,40 et 43)

    1997 : Utena, la fillette révolutionnaire(scénariste de l'épisode 29, storyboard des épisodes 7,14,20,23,29,33,39 et animateur-clé des épisodes 7,18 et 23), Gegege no Kitaro(storyboard des épisodes 94,105 et 113)

    1998 : Galaxy Express 999 : Eternal Fantasy(animateur-clé) et Caroline(storyboard des épisodes 6,14,20 et 30)

    1999 : Tenshi ni Narumon(storyboard des épisodes 20 et 22) et Digimon Adventure(storyboard et réalisation de l'épisode 21)

    2002 : Magical DoRéMi(storyboard des épisodes 40 et 49)

    2003 : Nadja(storyboard des épisodes 5,12 et 26)

    2004 : One Piece(storyboard et réalisation de l'épisode 199)

    Le réalisateur

    1999 : Digimon - film 1(court-métrage)

    2000 : Digimon - film 2(court-métrage)

    2003 : Superflat monogram(pub pour Louis Vuitton)

    2005 : One Piece : La Baron Omatsuri et l'île secrète

    2006 : La Traversée du Temps

    2009 : Summer Wars

    2012 : Les Enfants Loups, Ame et Yuki

    2015 : The Boy and the Beast

     

    Il est également scénariste des mangas Summer Wars et réalisateur d'openings et d'endings d'animes comme Samurai Champloo.

    Mamoru Hosoda

    C'est tout pour aujourd'hui, j'espère que le résultat sera convaincant. J'en profite pour vous prévenir qu'il n'y aura pas d'articles demain et après-demain du fait de ma rentrée. On se retrouve donc mercredi avec un anime mangas.

     

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  • Pour aujourd'hui j'ai décidé d'aborder l'un de mes studios préférés : l'exceptionnel Production I.G.

    Production I.G

    Date de création : 15 décembre 1988

    Fondateurs : Mitsuhisa Ishikawa, Takayuki Gotou

    Milieu : Animes / Films d'animation / Jeux vidéo

     

    Partie I : L'historique

     

    La naissance d'I.G Tatsunoko

    L'histoire de Production I.G démarre dans les années 80. Mitsuhisa Ishikawa est alors producteur chez la célèbre compagnie Tatsunoko. Il est affilié à de nombreux projets et est unanimement reconnu comme très compétent et sérieux. La société est surtout spécialisée dans la production d'OAV comme beaucoup de studios pro-système ou en difficulté de l'époque. En 1987 cependant, Tatsunoko décide de se diversifier un peu et pour réaliser plus sereinement son nouveau projet, Akai Kodan Zillion, crée une annexe qui sera dirigée par ce même Ishikawa. Mais la société est en grande difficulté financière et beaucoup de projets se voient annulés, sans parler des nombreux licenciements. Ishikawa craint le pire mais a pourtant confiance en ses compétences. Il propose alors à son ami Takayuki Gotou de scinder l'annexe et la société principale pour créer un studio en partie indépendant. Gotou aime l'idée et la soumet à Tatsunoko pour obtenir un financement. L'idée est acceptée et Tatsunoko décide de fournir un peu d'argent pour lancer le projet. Le 15 décembre 1988, I.G Tatsunoko(le nom est formé des initiales des deux créateurs) nait. C'est l'une des premières sociétés partiellement indépendante puisque Tatsunoko en détient une part importante du fait de son investissement. Le studio se met immédiatement au travail, avec cette fois-ci le but de couvrir également les milieux du film d'animation et du jeu vidéo.

     

    Le début d'une légende

    Au moment de son lancement, I.G Tatsunoko n'a aucune réputation. Ayant seulement réalisé 3 OAV de Patlabor avec le Studio Deen et Akai Kodan Zillion en 1988, avant que le studio ne devienne indépendant, il n'est pas du tout connu et représente donc un risque pour les investisseurs. Pour autant, les deux fondateurs ne se découragent pas et font avec les difficultés financières qui arrivent pour ainsi dire dès le début. Après le recrutement de l'équipe, le studio va mal et peu de projet arrivent jusqu'à ses bureaux. En fait I.G Tatsunoko ne doit son salut qu'au Studio Deen qui a déjà travaillé avec eux sur Patlabor. Jugeant les petits nouveaux très talentueux et voulant les aider à se lancer dans le milieu, Deen leur propose de travailler en collaboration sur le film Patlabor. C'est une occasion inespérée de se faire une réputation(on est alors à l'époque des oeuvres de science-fiction comme Macross, Gundam etc., il n'y avait pas de meilleur moyen pour devenir célèbre que de réaliser un film du genre). Le studio accepte et le film sort en 1989. La critique est unanime, le film est excellent et tout le monde commence à entendre parler d'I.G Production. Les projets arrivent alors abondamment.

    Production I.G

    L'année 1990 est alors surchargée de travail. Au niveau des OAV, le studio travaille en partenariat avec Kitty Films sur deux épisodes de Teki wa Kaizoku et sur 3 épisodes de Yagami-kun. Il assiste également Animate Film dans la réalisation de 4 OAV de Mainichi ga Nichiyobi en plus de faire son premier projet indépendant : Shiawase no Katachi. Au niveau des films d'animation il crée son premier bébé entièrement à lui : Tistou les pouces verts(l'adaptation en film du conte pour enfants de Maurice Druon(1957)). Il travaille aussi de concert avec Animate Film sur Le petit ours blanc et sur Eiji. L'année est donc sensationnelle pour I.G Tatsunoko qui réussi un superbe lancement dans le milieu, notamment grâce à des partenariats très efficaces.

    Ce sont ces mêmes partenariats qui lui permettent d'ailleurs d'enchaîner les deux années suivantes avec succès. En effet avec Animate Film le studio réalise l'OAV du Petit ours blanc, celui de Otohime Connection et le film Arusuran Senki. L'argent gagné lui permet alors de lancer ses propres projets comme Le continent du vent ou Video Girl Ai. Mieux, le studio se voit confier le projet Patlabor 2 à lui tout seul pour une sortie programmée en 1993. Le studio qui était donc seulement le partenaire de Deen pour le premier film se retrouve quelques années après aux commandes de sa suite. Même si d'un avis général les travaux de I.G Production manquent d'ambition et se révèlent moins bon que ceux menés avec un partenaire, le studio est toutefois salué pour sa persévérance et sa gestion maîtrisée. Ce n'est que le début pourtant, personne ne pensait alors que ce petit espace de travail deviendrait un monstre de l'animation.

    Production I.G

    La révélation Production I.G

    En 1993, le studio change officiellement de nom afin de marquer sa séparation d'avec Tatsunoko. Production I.G est donc choisi. A ce moment là, ING est la maison mère de la société. Créée en 1990, cette société avait pour but de gérer les affaires du studio d'animation de manière moins émotionnel et plus économique. Le but étant de s'allier à des projets ambitieux afin de faire taire les critiques, quitte à ne faire qu'une ou deux choses par an. C'est en 1994 que la nouvelle ligne éditoriale du studio va le faire connaître dans le monde entier puisqu'il sera en charge de l'anime Blue Seed, un véritable carton. De plus, il entretient de très bonnes relations avec le légendaire Mamoru Oshii qui a admiré le travail du studio sur son film Patlabor en 1989 et lui a confié la réalisation des parties animées de son film live Talking Heads en 1992. C'est également lui qui a confié le projet Patlabor 2 au studio et qui l'a réalisé avec eux. C'est pendant cette période que Production I.G constate l'importance des relations dans le milieu de l'animation. Il se met alors à fréquenter les membres de Gainax et de Deen pour envisager d'autres projets communs. Mais beaucoup sont refusés, pour le moment le studio n'est pas encore assez célèbre pour être écouté. 

    Cela changera en 1995 puisque Mamoru Oshii décide de réaliser son nouveau film avec Production I.G, ce film : Ghost in the Shell. Comme nous le savons tous, les aventures du major Kusanagi ont été mondialement adulées et sont encore aujourd'hui légendaires. Ghost in the Shell est classé parmi les 50 meilleurs films d'animation de tous les temps par tous les organismes de classification japonais. C'est la reconnaissance qu'Ishikawa attendait depuis si longtemps. Il en profite alors pour lancer la première filiale du studio : Xebec(spécialisée dans les productions TV). Après le succès colossal du film d'Oshii, le studio se scinde en deux. L'une des parties continue de travailler sur des OAV comme Blue Seed Beyond, Chrono Trigger(adaptation du jeu vidéo légendaire), Panzer Dragoon(idem) ou Bronze alors que l'autre partie bosse sur les nouveaux films. Parmi ces films on peut citer Neon Genesis Evangelion : Death and Rebirth en 1997(coproduit avec Gainax et Hideaki Anno), Jin-Roh : La Brigade des Loups(réalisé par Hiroyuki Okiura, le poulain de Mamoru Oshii) en 1999, Blood : The Last Vampire en 2000 ou encore Sakura Wars - le film en 2001. Entre temps, deux autres filiales sont crées : LLC pour les distributions américaines des projets I.G et Bee Train, toutes deux en 1997.

    Production I.G

    La déferlante I.G : une montée en puissance inarrêtable

    On le voit donc, le studio va bien, très bien même. Du début des années 2000 jusqu'en 2007 c'est une montée en puissance magistrale sans aucun temps mort. Je vais donc lister brièvement les plus gros succès du studio afin que vous puissiez contempler la qualité de ses oeuvres.

    Aux niveau des animes le studio retrouve sa gloire passée pour Blue Seed avec les animes exceptionnels que sont Ghost in the Shell mais aussi Windy Tales, Blood+, xxxHOLiC, Le Chevalier D'Eon, Reideen et Ghost Hound. Au niveau des films d'animation on notera Ghost in the Shell 2 mais aussi les parties animées de Kill Bill ainsi que pas mal d'adaptations d'animes comme Prince of Tennis, xxxHOLiC et Tsubasa Chronicle(avec Bee Train). Pour sublimer le tout, nombreux sont les OAV de qualité à sortir du studio. Enfin, Production I.G devient un animateur de jeu vidéo reconnu et très apprécié des éditeurs et développeurs. Pendant toutes ces années, le studio connait donc une montée en puissance que rien ne vient perturber, pas même des mouvements internes. La seule nouveauté au niveau "société" vient de la fusion avec Mag Garden, un éditeur de manga, en décembre 2007 et qui crée la société I.G Port qui détient 100% de Production I.G, Xebec et Mag Garden(Bee Train est devenue indépendante entre temps). Hormis cela, aucun changement n'est intervenu dans l'entreprise qui continue sur sa lancée avec les animes Sengoku Basara, Eden of the East, Sawako, Guilty Crown, Kuroko's Basket, Psycho-Pass, Shingeki no Kyojin(L'Attaque des Titans) ou encore les films d'animation Lettre à Momo, Blood-C le film, 009 Re : Cyborg, L'île de Giovanni ou encore Psycho-Pass, le film. Bref, je pourrais continuer comme ça encore longtemps mais je vais me stopper, si vous voulez voir toutes les réalisations du studio vous aurez cela en partie IV. Quoiqu'il en soit Production I.G continue encore aujourd'hui à être au top niveau de la réalisation d'animes et de films d'animation. Depuis leur envolée en 1995 le studio n'est jamais redescendu, c'est un peu le modèle de la success story à la japonaise. Il continue de nous régaler avec ses nombreux travaux et c'est avec grand plaisir que je suis la majorité de leurs oeuvres donc si vous ne connaissez pas, jetez y un oeil vous ne serez pas déçu c'est certain.

    Production I.G

     

    Partie II : Le style

    Production I.G est connu pour son sérieux et son travail de très grande qualité que ce soit au niveau visuel ou au niveau scénaristique. Pour le reste il n'y a rien qui rapproche les différentes oeuvres du studio les unes des autres. En effet l'une des règles de l'entreprise d'Ishikawa est de laisser une liberté totale au réalisateur. Par conséquent le style est celui du réalisateur et non un style propre au studio qui voit d'un mauvais oeil le dirigisme de certains grands patrons. La seule chose qu'exige Ishikawa c'est que chaque aspect d'une oeuvre soit travaillée équitablement. Rien ne doit être laissé en arrière et rien ne doit surplomber le reste. "Je préfère que tout soit mauvais plutôt qu'un aspect écrase le reste" a dit le monsieur.

    Personnellement j'aime beaucoup cette manière de faire, cela permet à un même studio de voir tous les styles défiler sous ses yeux. De plus, j'aime que les réalisateurs et les équipes soient libres de bosser comme ils l'entendent. Après peu importe que je ne reconnaisse pas d'un regard les oeuvres du studio, cela n'a jamais assuré le succès ou l'argent à qui que ce soit. Cette absence de style permet également de voir tous les genres défiler, voir Psycho-Pass, Guilty Crown et Tales of Vesperia provenir du même endroit assure une grande diversité d'oeuvres. Moi ça me donne envie.

    Au niveau des critiques je ne reviendrai pas sur les quelques irréductibles qui vannent le studio en le traitant de "machine à blockbuster" puisque je ne vois pas où est l'insulte et où est le mal dans tout cela(la mode de taper sur ce qui est marche ne regroupe que des fidèles sans intérêt qui veulent se prétendre différents sans l'être). Sans parler de ce mot qui n'est pas vraiment utilisable dans le milieu japonais de l'animation. Hormis ces irréductibles cons il n'y a pas grand monde qui trouve quelque chose à redire au studio. Production I.G travaille sur énormément de projets de qualité et est visiblement un lieu où il fait bon travailler.

    Production I.G

     

    Partie III : Les membres

    En dehors des fondateurs on note quelques collaborateurs ou membres de renom qui ont permis la montée en puissance du studio.

    -Mamoru Oshii qui est le premier à avoir donné sa chance à Production I.G. Il est également devenu une légende au côté de ce studio grâce à l'oeuvre Ghost in the Shell.

    -Hiroyuki Okiura, le réalisateur de Jin-Roh et Lettre à Momo. Egalement disciple de Mamoru Oshii il a suivi son mentor en travaillant avec le studio sur ses magnifiques films.

    -Mizuho Nishikubo, réalisateur de L'île de Giovanni et animateur régulier du studio.

    -Tetsuro Araki, réalisateur de Shingeki no Kyojin et Guilty Crown au sein du studio il a aussi travaillé sur Black Lagoon, Death Note et High School of the Dead.

    -Jun Kamiya, réalisateur de Blue Seed.

    -Kenji Kamiyama, réalisateur de Eden of the East.

    -Hideaki Anno, longtemps partenaire et ami du studio.

    -Les équipes de Gainax, Studio Deen, Animate Film et Xebec, partenaires de toujours.

    Et beaucoup d'autres. En effet le studio est à ce jour l'un des plus grands recruteurs du Japon dans le domaine de l'animation et énormément de noms plus ou moins connus ont faits leurs débuts là-bas.

    Production I.G

     

    Partie IV : L'oeuvre

    Etant donné qu'il est difficile de tout regrouper, je vais peut-être oublier quelques travaux. Par conséquent je préviens tout de suite, il se peut que la liste ne soit pas exhaustive.

    Animes

    1994-1995 : Blue Seed(avec Ashi Productions)(26 épisodes)

    2001 : PaRappa Rappa(avec J.C Staff)(30 épisodes)

    2001-2002 : Vampiyan Kids(avec Xebec)(26 épisodes)

    2002-2003 : Ghost in the Shell - Stand Alone Complex(26 épisodes)

    2003-2004 : Le Bahut des Tordus(26 épisodes)

    2004-2005 : Ghost in the Shell - Stand Alone Complex 2nd GIG(26 épisodes) , Otogizoshi(26 épisodes) et Windy Tales(13 épisodes)

    2005-2006 : IGPX(24 épisodes), Blood+(50 épisodes) et Idaten Jump(avec Trans Art)(52 épisodes)

    2006 : xxx HOLiC(24 épisodes)

    2006-2007 : Le Chevalier d'Eon(24 épisodes)

    2007 : Reideen(26 épisodes), Seirei no moribito(26 épisodes) et Sisters of Wellber(avec Trans Art)(13 épisodes)

    2007-2008 : Ghost Hound(22 épisodes)

    2008 : Sisters of Wellber Zwei(avec Trans Art)(13 épisodes), Real Drive(26 épisodes), xxx HOLiC Kei(13 épisodes), Library Wars(12 épisodes) et World Destruction(13 épisodes)

    2009 : Sengoku Basara(12 épisodes) et Eden of the East(11 épisodes)

    2009-2010 : Kemono no Sou-ja Erin(avec Trans Art)(50 épisodes) et Sawako(25 épisodes)

    2010 : Sengoku Basara 2(12 épisodes)

    2011 : Sawako S2(12 épisodes), Moshidora(10 épisodes), Yondemasu-yo, Azazel-san(13 épisodes), Un drôle de père(11 épisodes) et Blood-C(12 épisodes)

    2011-2012 : Guilty Crown(22 épisodes)

    2012 : Kuroko's Basket(25 épisodes), Shining Hearts(12 épisodes)

    2012-2013 : Robotics;Notes(22 épisodes) et Psycho-Pass(22 épisodes)

    2013 : Yondemasu-yo, Azazel-san Z(12 épisodes), Shingeki no Kyojin(25 épisodes), Suisei no gargantia(13 épisodes), Genshiken : Second Season(13 épisodes) et Pokémon : Les Origines(avec Xebec et OLM)(4 épisodes)

    2013-2014 : Kuroko's Basket S2(25 épisodes)

    2013-en cours : Ace of Diamond(avec Madhouse)

    2014 : Pikia(2 épisodes), Haikyu(25 épisodes), Blue Spring Ride(12 épisodes) et Psycho-Pass S2(11 épisodes)

    2015-en cours : Kuroko's Basket S3

    Films d'animation

    1989 : Patlabor : The Movie de Mamoru Oshii(avec Studio Deen)

    1990 : Tistou les pouces verts de Yuji Tanno

    1990 : Petit Ours Blanc et Eiji(avec Animate Film)

    1991 : Arusuran Senki de Mamoru Hamatsu(avec Animate Film)

    1992 : Le continent du vent de Mashimo Koichi et Talking Head(parties animées) de Mamoru Oshii

    1993 : Patlabor 2 de Mamoru Oshii

    1995 : Ghost in the Shell de Mamoru Oshii

    1997 : Neon Genesis Evangelion Death&Rebirth(avec Gainax) d'Hideaki Anno et Kazuya Tsurumaki

    1999 : Cyber Team in Akihabara de Hiroaki Sakurai et Yoshitaka Fujimoto et Jin-Roh : La Brigade des Loups d'Hiroyuki Okiura

    2000 : Blood : The Last Vampire d'Hiroyuki Kitakubo

    2001 : Sakura Wars - le film de Mitsuru Hongo

    2002 : Mini-Pato de Kenji Kamiyama

    2003 : Kill Bill volume 1(parties animées) de Quentin Tarantino

    2004 : Dead Leaves d'Hiroyuki Imaishi et Innocence-Ghost in the Shell 2 de Mamoru Oshii

    2005 : Prince of Tennis, le film de Takayuki Hamana, xxxHOLiC le film de Tsutomu Mizushima et Tsubasa Reservoir Chronicle, le film d'Itsuro Kawasaki

    2006 : Tachiguishi(parties animées) de Mamoru Oshii

    2008 : The Sky Crawlers de Mamoru Oshii

    2009 : Miyamoto Musashi de Mizuho Nishikubo, L'île d'Oblivion : Haruka et le miroir magique de Shinsuke Sato, Tales of Vesperia : The First Strike de Kenta Kamei et Eden of the East(film 1&2) de Kenji Kamiyama

    2010 : Broken Blade de Tetsuro Amino, Bungaku Shojo de Miho Takeoka et Loups=Garous de Jun'ichi Fujisaku

    2011 : Ghost in the Shell S.A.C 3D de Kenji Kamiyama et Sengoku Basara, le film

    2012 : Lettre à Momo d'Hiroyuki Okiura, Blood-C le film de Naoyoshi Shiotani, 009 Re : Cyborg de Kenji Kamiyama, Library Wars le film de Takayuki Hamana et Mass Effect : Paragon Lost d'Atsushi Takeuchi

    2014 : L'île de Giovanni de Mizuho Nishikubo

    2015 : Psycho-Pass, le film de Naoyoshi Shiotani et Sarusuberi

    OAV

    1988 : Patlabor(épisodes 1,3 et 5)(avec Studio Deen) et Akai Kodan Zillion(avec Tatsunoko)

    1990 : Teki wa kaizoku(épisodes 3 et 4) et Yagami-kun(3 OAV)(avec Kitty Films) ,Mainichi ga Nachiyobi(les 4 premiers épisodes)(avec Animate Film) et Shiawase no Katachi(4 OAV)

    1991 : Petit Ours Blanc et Otohime Connection(avec Animate Film)

    1992 : Video Girl Ai(6 OAV)

    1993 : Dragon Half(2 OAV), Ryuseiki Gakusaver(6 OAV), Fantasia(1 OAV) et Please Save my Earth(6 OAV)

    1994 : B.B Fish(1 OAV) et Bakuen Campus Gardress(4 OAV)

    1996 : Tokumu Sentai Shinesman(2 OAV), Blue Seed Beyond(3 OAV), Chrono Trigger(1 OAV), Panzer Dragoon(1 OAV) et Bronze(1 OAV)

    2000 : FLCL Fuli Culi(6 OAV)(avec Gainax)

    2001 : Kai Doh Maru(1 OAV)

    2005 : Ghost in the Shell - Stand Alone Complex(2 OAV) et The King of Fighters : Another Day(4 OAV)

    2006 : Ghost in the Shell S.A.C(1 OAV), The Prince of Tennis-National Tournament(13 épisodes)

    2007 : Tsubasa Tokyo Revelations(3 OAV) et Tokyo Marble Chocolate(2 OAV)

    2009 : xxxHOLiC : Shunmuki(2 OAV), Tsubasa : Shunraiki(2 OAV)

    2010 : Yondemasu yo, Azazel-san(1 OAV)

    2013 : Vassalord(1 OAV)

    Jeux vidéo

    1994 : Samsara Naga 2

    1997 : Ghost in the Shell, le jeu, The Grandstream Saga et Tales of Destiny

    1998 : Sakura Wars 2, Tekken 3, YaruDora(4 jeux) et Tales of Phantasia

    1999 : Psychometrer Eiji, Kosodate Quiz, Ace Combat 3, Kindaichi 3, Wild Arms 2nd Ignition, Love and Destroy et Valkyrie Profile

    2000 : Popolocrois II, Scandal, Tales of Eternia, Patlabor et Blood : The Last Vampire

    2001 : Sakura Wars 3 et Summon Night 2

    2002 : Sakura Wars 4, Surveillance et Tales of Destiny 2

    2003 : Sakura Wars 5, Over the Monochrome Rainbow et Tales of Symphonia

    2004 : Tales of Rebirth et Ghost in the Shell - Stand Alone Complex(PS2)

    2005 : Tales of Eternia, Tales of the World-Nariki Dungeon 3, Ghost in the Shell - Stand Alone Complex(PSP) et MiniPato

    2008 : Wario Land : The Shake Dimension

     

    + Un certain nombre de courts-métrages mineurs

    Production I.G

    Voilà pour aujourd'hui. J'espère que vous aurez envie de visionner certaines de ces oeuvres, elles valent vraiment le coup. Production I.G est un monstre de l'animation à côté duquel on ne peut pas passer.

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