On enchaîne avec le second film de l'univers Dead Space qui sert ici de prologue au deuxième jeu.

Nom Original: Dead Space : Aftermath

Réalisateur: Mike Disa

Année de sortie: 2011

Genre: Horreur, Science-fiction

Studio: Electronic Arts, Starz Media, Film Roman, Pumpkin Studio

Durée: 1h30

Vous vous souvenez de mon article sur Dead Space Downfall(auquel j'ai mis une sale note) ? Eh bah finalement le film était pas si mauvais...Comment dire ça ? Aftermath est une horreur à regarder, un supplice américain qui vous donne envie de détester tout ce qui touche à l'univers de Dead Space(pas mal pour un film promotionnel). A vrai dire je l'ai vu hier et je ne me rappelle pas du scénario(ou du truc qu'on pourrait qualifier de scénario) et encore moins des personnages. C'est chiant, pas développé du tout et hormis la dernière scène, il n'y a aucun rapport avec l'univers Dead Space. Comme introduction au deuxième jeu on fait mieux, même très facilement mieux. Mais en mettant de côté le scénario nullissime où quatre survivants d'un vaisseau racontent ce qu'ils ont vu Aftermath atteint le fond du trou en terme d'aspect visuel. Regardez ça :

Eh ouais vous ne rêvez pas. C'est bien le film sorti en 2011. Impressionnant. Je n'avais jamais vu un truc aussi dégueulasse, raté et irrespectueux envers les spectateurs. J'ai un ami qui est en école d'animation et qui a montré ce film à plusieurs camarades et profs...il y a eu dix suicides. Non content de proposer les graphismes les plus gerbants qui soient, le film se permet d'utiliser deux types d'animation(faudrait déjà en maîtriser un) en fonction de si l'action est un flashback ou non. Les flashbacks sont un peu mieux faits mais restent dans le très bas niveau. Quoiqu'il en soit j'ignore qui sont les guignols responsables de cette merde mais ils devraient être bannis à vie du monde de l'animation et j'espère de tout coeur(même si c'est méchant) qu'ils changeront de métier ou qu'ils finiront SDF en continuant dans ce milieu. Dead Space : Aftermath est une bouse indescriptible qui non content de plomber le jeu déjà pas terrible qu'elle doit promouvoir adresse un gros fuck à tous les spectateurs avec un bon message : "on vous sert de la merde c'est tout ce que vous valez". Je n'ai donc qu'une chose à dire, ne regardez pas cette sombre merde, quoique si matez les premières minutes histoire de voir l'animation dégueulasse(le film est dispo en VOSTFR sur Youtube, ne payez jamais pour ça).

Note finale : 00/20

Bon, la faute à ma connexion défaillante je ne peux pas rester connecté plus de quelques minutes donc ce sera un article rapide, veuillez m'en excuser. Voici Lucile, amour et rock'n'roll.

Nom Original : Aishite Night

Auteur: Kaoru Tada

Années de production: 1983-1984

Catégorie: Shôjo

Genre: Romance, Comédie

Studio: TôEI Animation

Durée: 42 épisodes de 22 minutes

Comédie romantique bien connue des années 80, Lucile, amour et rock'n'roll ou Embrasse-moi Lucile est également l'un des animes de mon enfance. Racontant l'histoire d'une jeune fille timide et réservée partagée entre son travail dans le restaurant de son père et ses études, le manga de Kaoru Tada aborde le thème du rock et de la comédie romantique. En effet un jour de pluie, Lucile rencontre un petit garçon du nom de Benjamin et son gros chat Roméo et l'invite à se protéger chez elle. Elle et son père s'attachent rapidement au petit garçon qui voit en Lucile la mère qu'il n'a jamais eu. Celui-ci souhaite alors que la jeune fille et son frère Mathias, le chanteur du groupe Bee Hives, se rencontrent pour former un couple parfait. Bien évidemment de nombreux bouleversements vont avoir lieu histoire de rendre cette idylle quasi-impossible comme des rivalités amoureuses, des divergences d'avenir etc.

Basique dans son scénario, prévisible, enfantin voire même cul-cul l'anime est pourtant excellent dans sa mise en scène et doté d'une très bonne bande-son. De plus les personnages sont efficaces et suffisamment travaillés pour que le jeune public auquel l'oeuvre est destinée soit satisfait. C'est certain qu'aujourd'hui je ne regarderais plus les épisodes avec le même oeil ni avec la même impression mais quand j'avais sept-huit ans, c'était l'un de mes animes favoris. Et c'était le cas de beaucoup car son succès fut assez retentissant. Donc pour faire court(mon dieu ma connexion est toujours là) si vous aimez le retro ou si vous voulez vous replonger dedans, n'hésitez plus une seconde. Sinon je ne pense pas que l'oeuvre vous convienne, on trouve des comédies romantiques bien plus développées et assumées à notre époque. Un excellent souvenir donc et objectivement, un bon anime sans prétention.

Note finale : 14/20

Après une semaine d'articles assez légers on s'attaque pour finir à du très lourd : le quatrième film de la franchise Starship Troopers.

Nom Original: Starship Troopers : Invasion

Réalisateur: Shinji Aramaki

Année de sortie: 2012

Genre: Science-fiction, Horreur, Action

Studio: Stage 6 Films, Sola Digital Art

Durée: 1h28

Quatrième né de la saga Starship Troopers, Invasion est un film d'animation américano-japonais sorti en 2012. Mais avant d'en détailler tous les éléments, il convient de vous présenter toute cette série. Starship Troopers est un univers de science-fiction crée en 1959 par le romancier Robert A. Heinlein et qui se déroule dans un futur lointain alors que l'humanité entre en guerre avec une nouvelle espèce : les Arachnides. Ces monstres aux allures d'insectes viennent de l'espace et tentent de coloniser la Terre au même titre que les Hommes tentent de coloniser l'espace. Projetant des bombes de plasma à divers endroits de la Terre, les Arachnides font un nombre de victimes impressionnant. La Fédération, bien décidée à ne pas perdre cette guerre organise alors un recrutement mondial. Les jeunes sont alors pour beaucoup engagés dans l'armée en fonction de leurs compétences. Il y a les pilotes, la classe la plus technique, le génie scientifique, la classe la plus rare mais la plus sûre et enfin l'infanterie, grossièrement la chair à canon. L'histoire débute à Buenos Aires et nous présente un groupe de jeunes amis presque diplômés. Il y a le jeune Johnny Rico, la belle Carmen Ibanez, l'intellectuel de service Carl Jenkins et enfin la rebelle Dizzy Flores. Tous veulent faire partie de l'armée pour détruire les Arachnides, notamment Johnny qui perd sa famille au début de l'histoire. Ils passent alors les tests et sont engagés, malheureusement la séparation est inévitable. Carmen rejoint les pilotes, Carl le génie scientifique et Rico et Flores l'infanterie. Johnny découvre alors avec stupeur que son professeur au lycée est un soldat reconnu et de très haut niveau qui va les seconder sous les ordres du sergent Zim. Très compétent, Rico va être placé aux commandes d'une unité, cependant l'infanterie servant à être massacrée par les Arachnides pendant que les autres soldats agissent, la tâche sera presque du suicide. Pourtant, le jeune homme, animé par la haine des monstres et l'envie de revoir ses amis va survivre, encore et encore jusqu'à devenir le symbole de toute l'infanterie. En partie responsable de la supériorité humaine, assez légère toutefois, Rico va être déstabilisé quand Carl va lui apprendre qu'une reine insecte a été découverte. Cela peut être le début de la fin comme la fin de la guerre. 

Superbement écrit le roman Etoiles, garde à vous(le vrai nom) va pourtant tomber dans l'oubli jusqu'en 1997 où Paul Verhoeven va le ramener sur le devant de la scène. En effet cette année là sort Starship Troopers premier du nom. Un des meilleurs films de science-fiction de toute l'histoire. Il est notamment connu pour avoir révélé au monde un quatuor de jeunes acteurs talentueux : Casper Van Dien(Sleepy Hollow, Monk) incarne Johnny Rico, Dina Meyer(Saw, Friends, Mentalist) incarne Dizzy Flores, Denise Richards(l'ex-femme de Charlie Sheen) incarne Carmen Ibanez et enfin Neil Patrick Harris(Barney de How I Met Your Mother) incarne Carl Jenkins. Mais aux côtés de ces jeunes pousses on trouve également des acteurs plus expérimentés comme Michael Ironside, Jake Busey, Clancy Brown ou encore Dean Norris(Hank Schradder de Breaking Bad).  Le film est sensationnel et mérite amplement que vous le voyiez, c'est du grand art et une adaptation parfaite, peut-être même meilleure que l'oeuvre originale.

Puis est venu Starship Troopers 2, projet repris par Phil Tippett. Si le scénario ne s'annonçait pas terrible l'impossibilité pour Casper Van Dien de reprendre son rôle signifiait la mort du projet. Mais étrangement ça c'est fait(en 2004) et avec Richard Burgi dans le rôle principal. Le film est une honte, une daube comme on ne devrait jamais en voir. Même les pires séries Z méritent mieux. Fort heureusement il n' a de Starship Troopers que le nom et l'univers n'est pas dénaturé. En 2007, à l'annonce du retour de Casper Van Dien les fans de l'univers se sont réveillés et ont attendu le troisième film avec impatience. Starship Troopers 3 : Marauder sort en 2008 et reprend l'histoire de Johnny Rico, devenu colonel et homme d'importance. Malheureusement, aucun des autres acteurs originaux n'est présent dans le film et le scénario vole plutôt bas. Cela reste un film de série B agréable à regarder mais absolument pas dans la veine du chef-d'oeuvre de 1997(mais ça fait du bien de revoir Van Dien, parce qu'en dehors de Starship Troopers sa carrière est plutôt vide...). On attendait donc avec envie le renouveau de cette série. Et ce fut chose faite en 2012 avec la sortie d'Invasion, un film d'animation japonais produit par Casper Van Dien. Effectivement un film d'animation, ça surprend pas mal ! Mais l'idée était bonne et le fait de le confier à Shinji Aramaki(réalisateur respecté de nombreux films) garantissait un bon travail. C'est donc en 2012 que sort ce film, le sujet du jour.

L'histoire se déroule quelques années après Marauder. Johnny Rico est maintenant devenu un haut-gradé de l'armée et a perdu presque tout contact avec Carmen et Carl. Après l'attaque de Fort Casey par les Arachnides, l'unité K-12 du vaisseau Alésia est envoyée pour renforcer les forces du John A. Warden, ancien vaisseau de Carmen Ibanez réquisitionné par le ministre de la guerre paranormale Carl Jenkins. Seulement voilà, une fois le fort détruit le vaisseau de Jenkins part seul. Quelques heures après il est impossible de le contacter, ce dernier semble vide. L'Alésia est donc à nouveau envoyé en mission mais cette fois-ci pour sauver les survivants du John A. Warden. Rico affecte Carmen à l'unité K-12 pour qu'elle reprenne le contrôle du vaisseau mais l'opération semble compromise. En effet les militaires, pour cette opération dangereuse, exigent d'être sous les ordres de Hero, le major Henry Varro qui a récemment été démis de ses fonctions pour insubordination après une dispute avec Carl Jenkins. Johnny Rico fait en sorte que l'homme soit libéré et enclenche le début de la mission. On suit alors l'unité K-12 dans sa mission la plus périlleuse. C'est l'occasion d'en découvrir plus sur ces soldats attachants et efficaces. Outre Ibanez et l'énigmatique Varro on découvre le lieutenant Otis Hacks alias Bugspray, la snipeuse Trig, le sergent Ratzass, bourrin parmi les bourrins, le lieutenant Daugherty, la bombasse Ice Blonde, le religieux Holyman et son pote athée Kharon, l'expert en bombes Mech ou encore Chow, Shock Jock, Chase et Gunfodder. Toute cette équipe va vivre sa plus intense mission et pour beaucoup d'entre eux, la dernière.

Que dire sur ce film....c'est une énorme bombe ! Si le scénario est plutôt classique(même si c'est exactement ce qu'on demandait) l'intensité des scènes, la qualité visuelle et surtout les personnages sont d'une qualité incroyable. En somme c'est un film d'action bourrin en couloirs mais la puissance dégagée par l'équipe K-12 captive au plus haut point. Tous ces soldats ont une histoire, une personnalité et on s'attache à chacun d'entre eux. J'ai adoré suivre leur mission et j'ai adoré chacun de ces cinglés, y compris ceux qui ne restent pas longtemps. Je pense d'ailleurs que c'est la grande force du film : le sentiment qui unit les personnages au spectateur. Pour le reste on a un paquet d'action superbement bien animé, très joli et une fin épique. Le film est parfaitement rythmé et ne se relâche pas une seule seconde. C'est intense, fort et pas trop long histoire de ne pas épuiser l'attention du spectateur. Ce n'est toutefois pas sans défaut et j'en ai deux importants à signaler.

Tout d'abord si le film est joli, le chara-design n'est pas assez varié. Fort heureusement les personnages ont leur surnom sur leur armure sinon on ne distinguerait pas les moins importants d'entre eux, c'est un peu dommage. Mais surtout, le héros est à la base Varro. Pourtant vers la seconde moitié du film, Johnny Rico va intervenir en mission et prendre la place de personnage principal. Bon je sais que le héros de Starship Troopers, c'est Rico mais il a eu son heure de gloire deux fois déjà. Pourquoi ne pas laisser la place à Varro pour le coup, surtout qu'il a fait la moitié du film dans ce rôle ? Là il perd beaucoup d'importance avec l'arrivée de Rico et c'est un peu dommage.

Toutefois le film redore le blason de la saga avec brio et fournit un divertissement épique qui restera dans les annales. Toujours aussi bourrin, fun et violent, l'univers de Starship Troopers prouve qu'il a encore de la ressource. Egalement assez érotique(notamment grâce à Ice Blonde) il nous permet de retrouver tout ce qui faisait la force du chef-d'oeuvre de Verhoeven. C'est sans doute une de mes plus belles découvertes et un film exceptionnel que je conseille à tous. Evidemment le mieux serait d'abord de regarder les films 1 et 3(surtout pas le 2, non non !!!) pour ensuite l'apprécier pleinement mais c'est vous qui voyez. Quoiqu'il en soit j'ai adoré Invasion et j'espère une suite du même acabit.

Note finale : 19/20

On reprend aujourd'hui avec un anime d'héroic-fantasy plutôt sympa : Louie the Rune Soldier.

Nom Original: Mahou Senshi Riui

Auteur: Ryo Mizuno

Années de production: 2001

Catégorie: Shônen

Genre: Action, Comédie, Heroic-Fantasy

Studio: J.C. Staff

Durée: 24 épisodes de 22 minutes

Inspiré par la série de light novels de Ryo Mizuno, Louie the Rune Soldier est un anime comique se déroulant dans un univers orienté fantasy et plus précisément dans le monde de Forcelia, sur le continent d'Alecrast. Mirelle, Génie et Mélissa forment un redoutable trio d'aventurières parcourant Alecrast pour accomplir des quêtes passionnantes. Mirelle est une voleuse très habile, Genie une guerrière accomplie à la force colossale et Mélissa, une prêtresse de Mylee. Seulement voilà, les dangers augmentent au fur et à mesure des quêtes et les trois amies auraient bien besoin d'aide, en l'occurrence d'une magicienne. C'est ainsi qu'elle organisent une sélection dans leur ville afin de recruter la meilleure magicienne possible. Mais à leur grande stupeur, une seule personne se présente pour le poste : Louie, un homme. Qui plus est celui-ci est idiot, pervers, bourrin et se sert plus de ses poings que de sa magie. Refusant catégoriquement la candidature du jeune homme, Mélissa va pourtant changer d'avis quand son Dieu le lui conseillera. Bien malgré elles, les trois femmes acceptent alors Louie au sein de leur groupe, tout cela sans avoir ne serait-ce qu'une idée de ce qui va leur arriver. C'est le début d'une grande aventure même si la présence d'un magicien dans le groupe ne rendra pas les choses plus faciles.

Doté d'un univers très solide et d'un humour génial Louie the Rune Soldier ne tarde pas à nous entraîner dans son monde parodique bourré de références et de clins d'oeil. Les personnages sont basés sur des clichés du monde du jeu de rôle mais sont suffisamment détournés pour avoir une personnalité excellente et le personnage de Louie, plus particulièrement, est vraiment attachant. Inutile donc de préciser que durant les trois-quatre premiers épisodes, on est conquit. Malheureusement la première désillusion survient peu après, il n'y a aucun scénario. En effet hormis les derniers épisodes, les autres ne se suivent pas. C'est en général un scénario par épisode ce qui empêche totalement l'approfondissement de l'univers ou des personnages. Certes cela reste très drôle et très agréable mais on reste en surface sans possibilité de s'attacher davantage au monde de Forcelia. De plus les histoires sont rarement bien écrites et il est évident que sans l'humour, la série ne vaudrait absolument rien. Fort heureusement l'aspect comique est la seule chose non négligée dans cette oeuvre car même l'aspect visuel prend cher. C'est vraiment moyen, très inégal(le chara-design est pas mal, c'est tout), assez mal animé et hormis un opening génial, la bande-son ne relève pas le niveau. Pour autant ce n'est pas ce qu'on demandait à Louie the Rune Soldier. Ce qu'on voulait au final c'était un univers parodique bourré d'humour avec des personnages forts et c'est le cas, la mission est remplie. Mais tous les à-cotés ont été oubliés. En conclusion c'est un bon anime comique, mais il ne faut rien demander de plus. Je vous le conseille toutefois si vous êtes du genre à regarder une série à un rythme assez lent. Un épisode ou deux de temps en temps c'est le meilleur moyen d'apprécier cette oeuvre.

Note finale : 15/20

Par manque de temps l'article d'aujourd'hui sera rapide, voici un grand classique que vous connaissez tous : Les Mystérieuses Cités d'Or.

Nom Original: Taiyo no ko Esteban

Auteur: Scott O'Dell

Années de production: 1982-1983

Catégorie: Shônen

Genre: Aventure, Historique

Studio: Studio Pierrot, MK Productions, Dic Ent.

Durée: 39 épisodes de 22 minutes

Grand classique de l'animation franco-japonaise, Les Mystérieuses Cités d'Or est une véritable légende qui a influencé bon nombre de trentenaires actuels. Se déroulant en 1532, l'anime nous présente le jeune espagnol Esteban, un garçon qui semble attirer le soleil. Orphelin depuis la disparition de son père dix ans plus tôt, il accepte d'accompagner le marin Mendoza et son équipage pour le Nouveau Monde en espérant retrouver les traces de son paternel. Au cours de son aventure incroyable, il rencontrera Zia et Tao, deux locaux et ils deviendront inséparables. Mais rapidement, un phénomène divin va se produire et la quête de chacun de ces enfants va se retrouver mêlée à une autre. C'est le début d'une grande aventure dans le pays des Incas.

Très librement adapté du livre de Scott O'Dell, Les Mystérieuses Cités d'Or est le résultat de nombreuses années de travail et d'un partenariat resté dans la légende entre la France et le Japon. Excellent pour l'époque, l'anime mêlait avec brio aventure passionnante, personnages attachants, action et mystères le tout sur fond de musique inca hyper travaillée. C'était le top du top et l'un des meilleurs moyens de faire entrer la culture manga dans une société. Puis le temps a passé. L'histoire est devenue banale et les personnages ont perdu de leur charme. Les dessins déjà un peu dépassés ont pris encore plus cher et seule restait une musique géniale. Cela n'abîme pas tant que ça l'image exceptionnelle laissée par l'anime mais ce que j'essaye de dire, c'est que c'est un anime tellement emblématique des années 80 qu'il est devenu insupportable dès le début des années 90. C'est en général ce qui se produit quand quelque chose devient le symbole d'une époque, il reste définitivement dans cette époque. Ce n'est donc pas un anime que je vous conseille mais ce dernier a fait plein de petits et c'est ceux là, les plus modernes, que je vous conseille de regarder. Une nouvelle série a d'ailleurs fait son apparition récemment, j'ignore ce qu'elle vaut mais vous pourriez commencer par chercher par là.

Note finale : 13/20