On enchaîne avec le tout premier anime adapté du manga de Ken Akamatsu.

Nom Original: Mahou Sensei Negima

Auteur: Ken Akamatsu

Années de production: 2005

Catégorie: Shônen

Genre: Fantastique, Ecchi, Comédie

Studio: Xebec

Durée: 26 épisodes de 22 minutes

Débuté en 2003 et écrit par Ken Akamatsu(l'auteur de Love Hina) le manga Negima est un véritable carton au Japon. Racontant l'histoire de Negi Springfield, un jeune sorcier de 10 ans devenu professeur d'anglais dans un lycée pour filles au Japon, l'oeuvre d'Akamatsu reprend les thèmes chers à l'auteur c'est à dire de l'ecchi, du harem, de la comédie et de la magie dans tous les sens. Negi étant petit et mignon, toutes les filles ou presque de sa classe vont se jeter dessus et le traiter comme un petit frère ce qui va déclencher bon nombre de scènes comiques et érotiques. Bref, autant vous le dire, si l'anime a un scénario, alors il est doit être développé dans les autres saisons car dans celle-ci je n'ai absolument rien vu.

Negima n'est pas un anime désagréable, c'est certes très comique plutôt bon enfant et pas vilain visuellement parlant mais il faut avouer que rien n'est développé. Les personnages des filles sont vides de sens et peu construits, le héros est souvent énervant et faible et l'histoire ne progresse pas d'un iota entre le premier et le dernier épisode(il existe toutefois plusieurs saisons et beaucoup d'OAV). Même si l'ambiance est sympa et proche d'un Love Hina(que j'adore) je n'ai vraiment rien trouvé qui m'ait encouragé à continuer la licence. J'ai donc arrêté à la fin de l'épisode 26, je n'ai pas vu à quoi ressemblait le scénario même si je me suis renseigné(entre parenthèses, ça a l'air horrible et très mal écrit comme Bleach, One Piece ou Naruto). Toujours est-il que j'ai un peu rigolé mais c'est bien tout. On peut trouver la relation entre Asuna et Negi touchante mais encore une fois, c'est bien le seul aspect développé. Je ne sais pas ce que vaut le manga papier mais l'anime est tout ce qu'il y a de plus moyen. Le rythme est mou et on a l'impression de rester en surface de l'histoire tout au long. Je ne vous le conseille donc pas du tout, on trouve facilement beaucoup mieux dans le genre nekketsu.

Note finale : 11/20

On commence doucement aujourd'hui avec un film d'animation américain signé DreamWorks.

Nom Original: Over the Hedge

Réalisateur: Tim Johnson, Karey Kirkpatrick

Année de sortie: 2006

Genre: Aventure

Studio: DreamWorks

Durée: 1h25

Nouveau projet DreamWorks sorti un peu par surprise, Nos voisins les hommes nous propose de suivre les aventures de Riton, un raton-laveur affamé obligé de voler un ours pour pouvoir manger. Mais ce dernier, Vincent, se réveille pendant le larcin et un malencontreux accident vient détruire toutes ses réserves. Il pose alors un ultimatum à Riton : retrouver sa nourriture en 7 jours ou mourir. Condamné, le raton-laveur va pourtant recevoir une aide divine en rencontrant Verne la tortue et ses camarades des bois, une joyeuse petite famille venant de finir son hibernation. Eux aussi sont dans la panade, en effet une haie installée pendant leur sommeil leur bouche le passage. Riton va voir en cette naïve tribu un bon moyen d'exécuter sa tâche sans difficulté en les effrayant avec l'histoire des humains.

Plutôt convenable, le film de Johnson et Kirkpatrick ne crève pas non plus le plafond. L'histoire est plutôt convenue, les personnages simples mais efficaces et l'ensemble occupe une petite soirée en famille mais c'est tout. Il ne faut rien en attendre c'est un film hyper classique qu'on peut qualifier de bouche-trou et qui ne sert qu'à distraire le public le temps que le studio puisse sortir une autre bombe. Un film sympatoche donc mais sans réel plus si ce n'est un travail visuel de haute volée et un casting de doubleurs monstrueux(Bruce Willis, William Shatner, Avril Lavigne, Steve Carell, Nick Nolte...).

Note finale : 13/20

Ayant un peu plus de temps aujourd'hui on va passer à un sujet un peu plus "profond" : Amer Beton.

Nom Original: Tekkon Kinkreet

Réalisateur: Michael Arias

Année de sortie: 2006

Genre: Drame, Fantastique

Studio: Studio 4°C

Durée: 1h50

Bon si vous êtes fan de manga(format papier) alors vous devez sans doute avoir déjà entendu parler de cette oeuvre. Pour les autres une petite présentation : Amer Beton est un manga dramatique crée par Taiyo Matsumoto et publié entre 1993 et 1994 sous la forme de trois volumes. Il est ensuite adapté en film en 2006 et réalisé par Michael Arias, premier réalisateur américain à réaliser un film issu d'un manga important. Se déroulant dans la ville fictive de Takara-Machi(ou Trésorville en français) il nous présente le quotidien de deux jeunes orphelins inséparables, Kuro et Shiro(Noir et Blanc en VF) surnommés les Chats. Ces derniers se sont donnés pour mission de protéger leur quartier du mal et du crime quitte à user de la violence. En effet si Blanc prend ça comme un jeu et reste très innocent, Noir est agressif, violent et prêt à tuer pour sa mission. Alors quand des yakuzas menés par Le Rat débarquent en ville, c'est une déclaration de guerre qui se fait. Mais le patron du Rat, un riche véreux, a également pris contact avec Le Serpent, un mafieux vicieux et cruel qui prévoit d'investir dans les parcs d'attractions, en détruisant la ville s'il le faut. Si le Rat est rapidement défait et abandonne même le combat par amour pour cette ville qui l'a vu grandir, le Serpent lui, envoie trois assassins gigantesques régler le cas des Chats. Noir, en constatant la puissance de ses adversaires commence à paniquer. Comment réussir sa mission tout en veillant à ce que Blanc reste pur et innocent ?

Complètement déjanté et décalé, l'univers d'Amer Beton est unique et jamais vous ne verrez quoique ce soit qui lui ressemble. Emprunt de religion, de technologie, de modernisme et d'archaïsme il est à lui seul une bonne raison de mater ce film. Scénaristiquement puissant et profond Amer Beton est une oeuvre magnifique bourrée d'humanité et de vérité. L'histoire des deux orphelins est superbe et si on accroche à ce monde si particulier, c'est un pur régal de pratiquement deux heures. Souvent incompréhensible, le film ne le reste pourtant jamais bien longtemps, chaque aspect est en effet très travaillé et demande une importante réflexion au spectateur, chacun voit ainsi Trésorville ou encore le Minotaure à sa manière et c'est également la force de l'univers. Nous donner une superbe histoire tout en nous laissant construire les éléments annexes. Amer Beton est donc un véritable OVNI tout aussi réussi que le manga original que je vous conseille fortement. La réalisation est impressionnante de logique et la qualité graphique, bien que très particulière et proche d'un courant minoritaire de fans d'animation, devrait suffisamment marquer pour intéresser tous les spectateurs. Je ne sais pas vraiment quoi dire d'autre tant le film est indescriptible alors allez le voir ! Il est disponible sur Hinata-online en VF(avec un bon doublage d'ailleurs) et vaut vraiment le coup d'oeil. Cependant attention, je suis d'accord avec le fait de ne pas payer de la bouse mais si vous aimez le film, achetez le. Amer Beton vaut son prix c'est certain.

Note finale : 18/20

On enchaîne avec une récente découverte que j'ai adoré et que je tenais à vous faire partager.

Développeur: Obsidian

Editeur: Ubisoft

Support: PC

Date de sortie euro: 6 mars 2014

Genre: RPG

Véritable légende de l'animation et de la satire la série South Park, créée par Trey Parker et Matt Stone il y a de cela 17 ans a obtenu au fil du temps un statut de référence. Subversive, violente, critique, provocatrice et choquante, elle est toutefois l'une des rares séries libres osant dire les choses. Personnellement je ne suis pas un fan hardcore de South Park mais j'en ai vu pas mal d'épisodes et j'aime vraiment beaucoup cet univers déjanté, décalé, gras et un peu con. Derrière les aventures incroyables de Stan, Kyle, Kenny, Butters et Cartman ainsi que des autres habitants de la petite ville fictive de South Park se cachent en réalité des messages d'une force impressionnante et pleins de véracité. Série culte parmi les séries culte, South Park : Le Bâton de la Vérité a immédiatement attiré l'oeil de millions de fans de par le monde et ce pour deux raisons : déjà car c'est un rêve pour beaucoup de pouvoir jouer à incarner cet univers loufoque mais aussi car jusqu'à maintenant, aucun jeu South Park n'avait mérité le moindre regard. C'est donc avec beaucoup d'appréhension mais aussi beaucoup d'excitation que les fans ont attendu la sortie du jeu. Bilan ? Le jeu est excellent. Reprenant le scénario de quelques épisodes de la série parodiant Game of Thrones ou encore Skyrim le jeu est doté d'un univers hallucinant de fidélité et terriblement drôle.

Après un petit éditeur de personnage fort sympathique le jeu démarre. On incarne un jeune garçon fraichement arrivé à South Park avec ses parents à la suite d'un déménagement forcé. En effet notre héros ne parle pas et un sévère traumatisme semble avoir touché sa famille. Quoiqu'il en soit à peine arrivé, notre père nous ordonne de sortir dehors pour nous faire des amis. On rencontre alors le jeune Butters, paladin au service du grand mage qui lutte contre les elfes. En le suivant on fera la rencontre de Cartman, qui incarne ici un mage surpuissant chef des humains lors de la guerre pour le Bâton de Vérité, l'artefact permettant de contrôler l'univers. Un peu forcé, notre héros rejoindra le groupuscule et sera affectueusement surnommé "Connard"(Douchebag en anglais). Il devra alors choisir une classe et se mettre au service des humains en affrontant les elfes de Stan. C'est l'occasion pour ce garçon étrange que l'on incarne de découvrir cette ville loufoque où de nombreux événements impossibles vont se dérouler. Entre la guerre elfes/humains, la chasse aux monstres irradiés, l'invasion de zombies nazis, la chasse aux SDF ou encore la récupération de slips pour les nains voleurs de sous-vêtements on a de quoi faire, et puis ce ne serait pas South Park sans une attaque extra-terrestre bien sûr.

Vous vous en rendez compte très vite, le jeu reste dans le climat outrancier de la série et promet énormément d'humour et de scandales. Dès votre arrivée chez Cartman vous devez choisir une classe de personnage entre Guerrier, Mage, Voleur et Juif...D'emblée on nous fait rentrer dans l'univers déluré et ultra provocateur de South Park et c'est sincèrement génial. Suivront bon nombre de missions(une bonne vingtaine d'heures sont nécessaires pour boucler le jeu) avec des thèmes toujours aussi dangereux et explosifs comme la sexualité, la guerre, la religion, les coutumes, la politique et même la zoophilie. On s'en rend compte, le jeu n'est pas fait pour les moins de 18 ans, il est adulte et dur comme la série l'est. Cependant il ne faut pas se fier à ces simples mots, le jeu est bourré de clins d'oeil, d'humour corrosif et décapant et d'aventures extraordinaires. C'est très compliqué de l'expliquer car il faut bien connaître la série pour y jouer(en effet il y a obligation d'être connaisseur) mais ceux qui sont experts de South Park ne seront pas du tout dépaysés. C'est un concentré d'humour hilarant et très borderline. En dehors de cet aspect signalons les graphismes splendides quasiment du même niveau que la série ainsi que l'exceptionnelle bande-son originale(malheureusement la VF n'existe pas). Le gameplay est quant à lui basique(ce n'est qu'un petit RPG) et l'on regrettera sans doute la trop grande facilité du jeu mais on est avant tout ici pour se marrer. Tant que rien ne l'empêche alors c'est génial et je vous le conseille fortement si vous avez l'âge requis. Notez d'ailleurs que la version PC est la seule à ne pas avoir été censurée, les versions consoles ont dû s'y résoudre malheureusement. Enfin bref, si vous aimez South Park, foncez, sinon découvrez la série et après foncez. J'ai volontairement omis beaucoup de détails car c'est avant tout quelque chose qu'il faut découvrir par soi-même sous peine de faire capoter les vannes mais sachez que c'est une adaptation parfaite qui mérite amplement ses très bonnes critiques. J'ai littéralement adoré.

Graphismes: 19/20

Gameplay: 17/20

Durée de vie: 16/20

Bande-son: 20/20

Scénario: 20/20

Note finale: 18/20

Pour aujourd'hui on change de catégorie, on s'attaque à deux jeux vidéo et on commence par l'illustre bébé de Blizzard en version jeu de cartes.

Développeur: Blizzard Entertainment

Editeur: Blizzard Entertainment

Support: PC

Date de sortie euro: 12 mars 2014

Genre: Jeu de cartes

Jeu de cartes basé sur la franchise World of Warcraft de Blizzard, HearthStone fait beaucoup parler depuis sa récente création. Free-to-play intéressant, nouveau et addictif il essuie pourtant bon nombre de critiques, pour la plupart sans réflexion ni fondements, mais parfois assez justes. Permettant au joueur d'affronter l'IA comme d'autres joueurs(de même niveau attention, la critique du pay-to-win n'est pas valable) le jeu fonctionne sur un système proche de celui de Magic ou même du très vieux et démodé Duel Master. C'est simple, facile à prendre en main, très riche et amusant. Personnellement j'ai passé une dizaine d'heures sur le jeu et effectivement ça lasse à la longue, mais globalement j'en suis très satisfait. Je n'ai rien déboursé pour y jouer et cela ne m'empêche pas de prendre beaucoup de plaisir et de gagner l'intégralité de mes duels avec d'autres joueurs. De nombreux decks de départ sont proposés mais évidemment, le plus intéressant est de créer le sien ce qui devient vite quelque chose de complexe mais de passionnant. Je fais encore quelques parties de ci de là après ce n'est pas trop mon genre, j'ai voulu l'essayer car il était gratuit et qu'on en parlait beaucoup. J'ai donc testé pour me faire ma propre opinion et je dois bien dire que c'est un jeu extrêmement sympathique, très bien fait et qui a le mérite d'être un vrai free-to-play. Cependant on se finit par se lasser(privilégiez les parties de 20-30 minutes maximum) et le modèle économique est plutôt instable bien qu'avantageux à l'heure actuelle. Globalement j'ai donc beaucoup aimé HearthStone qui n'est pas le jeu du siècle mais clairement le meilleur jeu de sa catégorie sur PC et le meilleur free-to-play du moment.

Graphismes: 13/20

Gameplay: 17/20

Durée de vie: 15/20

Bande-son: 12/20

Scénario: -/20

Note finale : 16/20