On enchaîne avec un autre anime démarrant dans un lycée, High School of the Dead.

Nom Original: Gakuen mokushiroku : High School of the Dead

Auteur: Daisuke Sato, Shouji Sato

Années de production: 2010-2011

Catégorie: Shônen

Genre: Action, Horreur, Ecchi, Comédie(OAV seulement)

Studio: Madhouse Production

Durée: 12 épisodes de 22 minutes + 1 OAV de 20 minutes

Complètement différent des autres animes prenant pour base le thème du lycée, High School of the Dead est un manga d'horreur débuté le 1er mars 2007 et toujours en cours. En 2010, il est adapté en anime pour une seule saison et remporte un bon succès sur le net notamment où plusieurs sites lui décernent le titre d'anime de l'année. L'histoire débute en 2010 au lycée Fujimi au Japon. On y suit le parcours scolaire de Takashi Komuro, fou amoureux d'une camarade de classe et glandeur à ses heures. Jaloux de son ami qui sort avec la fille de ses rêves, il passe son temps à se morfondre sur les escaliers extérieurs de l'établissement. Un jour, il observe sur ces escaliers un homme en train d'essayer de forcer le portail de l'école. Plusieurs professeurs tentent de le calmer mais l'un d'eux se fait soudainement mordre par le fou intenable. Puis c'est au tour de ce professeur de mordre une autre professeure, qui enchaîne avec un autre. Sans savoir exactement ce qu'il se passe, Takashi fonce dans la classe de Rei(la fille de ses rêves) et lui ordonne de l'accompagner. Hisashi, le copain de Rei décide de venir avec eux. Peu après le micro de l'école s'ouvre et on entend un professeur se faire tuer à son tour tout en prévenant les élèves de quitter l'établissement. Il n'en faut pas plus pour que l'établissement sombre dans le chaos, les élèves partent en courant, se frappent, certains meurent dans la cohue et ceux qui réussissent à sortir se font immédiatement attaquer par des zombies. Takashi décide d'aller sur le toit et de s'y barricader mais en chemin Hisashi est mordu. En contemplant l'horizon depuis le toit, le groupe se rend compte que toute la ville est sans dessus dessous, et probablement tout le pays. A l'autre bout du lycée, on découvre d'autres survivants dont Saeko Busujima, une pro du katana, Saya Takagi, la sévère meilleure amie de Takashi, Kota Hirano(le mec qui a fait Hellsing ?) un obèse fan d'armes à feu et enfin Shizuka Marikawa, l'infirmière aux énormes seins de l'école. High School of the Dead c'est donc l'histoire de tous ces survivants qui s'unissent pour échapper à la plus grande catastrophe mondiale.

Sincèrement impressionnant, l'anime a été une vraie révélation. L'histoire démarre de manière classique à cela près que l'environnement du lycée change complètement les comportements. On a peu l'habitude de voir uniquement des jeunes en action et j'ai beaucoup aimé ce changement qui l'air de rien apporte énormément. Ensuite, l'ambiance est juste hallucinante. Si celle-ci diminue en intensité dès l'épisode 3 le premier épisode est simplement flippant et angoissant comme pas permis. L'intensité du premier chapitre est ce qui m'a encouragé à continuer, c'est fort, réaliste et violent. Les personnages sont quant à eux assez clichés mais on s'y accommode assez vite sachant qu'en plus ils restent assez crédibles. L'horreur est donc à son comble, la violence règne en maître et l'incompréhension également. Sur le scénario n'attendez pas de révélations, c'est un mystère total, vous êtes aussi perdu que les personnages. Ceci contribue à créer un sentiment d'angoisse permanent et à assurer une superbe ambiance à l'anime même après un changement de style. Car oui High School of the Dead ne garde pas très longtemps cet aspect horrifique. A partir de l'épisode 3 cela devient un anime ecchi sur fond d'horreur. Les personnages féminins sont tous hyper équipés, souvent nus et les nombreuses poses suggestives nous montrent bien à quel genre d'anime nous allons assister. Même si l'horreur reste présente, c'est avant tout l'érotisme qui prend la place de leader. Et c'est d'ailleurs un peu chiant je ne le cache pas. Un peu c'est sympa(même si je ne comprends pas cette manie de mélanger sexe et horreur à chaque fois) mais là c'est carrément trop. Le scénario stagne, les personnages ne se développent pas et les nichons apparaissent plus souvent que les zombies. C'est pour moi le principal défaut de l'anime. Si la première moitié est quasi-parfaite, le reste est de bon niveau mais s'axe beaucoup trop sur l'ecchi. Vraiment dommage. De plus un gros souci frappe l'anime...Il n'y a pas de suite, en tout cas pas pour l'instant. C'est à dire qu'on assiste uniquement au début du manga. La suite n'étant pas certaine d'arriver(même pas du tout certaine) ça nous laisse sur notre faim. Donc le mieux serait peut-être de commencer par le manga papier, je vous ai prévenu, faites votre choix.

Techniquement l'anime est signé Madhouse donc vous savez ce que ça veut dire. C'est le top du top. Le chara-design est fin et bien trouvé, les zombies sont crédibles, les décors sublimes et l'animation est d'une fluidité impressionnante(surtout pour les nichons encore une fois). En plus de tout ça la bande-son est vraiment entraînante notamment grâce à un opening énergique. Bon si vous passez souvent sur le blog vous devez savoir ce que je pense de Madhouse donc est-ce vraiment nécessaire de tout déballer encore une fois ? Je dirais simplement que ce sont les meilleurs en terme de travail technique sur le marché de l'anime. Quoiqu'il en soit High School of the Dead est un excellent anime issu d'un mélange des genres parfois trop présent mais qui sait parfaitement comment nous occuper pendant un moment. Cela a été une superbe expérience et j'attends une éventuelle suite même s'il ne mérite pas à mes yeux le titre d'anime de l'année 2010.

Note finale : 16/20

Unique anime traité aujourd'hui voici le shônen parfait ou en tout cas adapté de la recette parfaite : High School DxD.

Nom Original: High School DxD

Auteur: Ichiei Ishibumi, Hiroji Mishima

Années de production: 2012-2013(suite possible)

Catégorie: Shônen

Genre: Action, Ecchi, Comédie

Studio: TNK

Durée: 24 épisodes de 22 minutes + 6 OAV de 22 minutes

Pourquoi je dis recette parfaite ? Tout simplement car on y trouve tout ce que veut un ado(cible principale du shônen donc) à savoir des combats par dizaines, des nichons et de l'humour. High School DxD est une série de light novels écrite par Ishibumi et illustrée par Miyama-Zero débutée en 2008 et toujours en cours aujourd'hui. Elle raconte l'histoire d'Issei Hyodo, un lycéen en seconde année pervers et obsédé par les seins qui s'ennuie dans la vie et rêve de vivre des aventures palpitantes. Un jour sans prévenir, Yuma, une très belle fille l'invite à sortir. Complètement paniqué, Issei accepte. A la fin du rendez-vous, alors qu'il est aussi excité que possible, Yuma lui demande s'il veut exaucer son souhait. Croyant recevoir un baiser, le jeune homme accepte mais au final il n'entend que ces mots "Peux-tu mourir pour moi ?". La belle jeune femme se transforme alors en ange déchu et attaque notre héros. Pas assez réactif, Issei se prend l'attaque de plein fouet et meurt. Cependant il se réveille le lendemain matin et croit à un rêve. Mais en voulant se lever, il trouve Rias Gremory, la plus belle fille du lycée, complètement nue dans son lit. Encore plus sous le choc et sous le charme des énormes obus de la demoiselle, Issei la réveille. Rias se dévoile alors. Elle fait partie de la famille Gremory, les dirigeants du monde des démons, et est ici pour ses études mais aussi pour recruter de nouveaux familiers parmi les humains sur le point de mourir. Elle a volontairement transformé le Issei mourant de la veille en démon afin qu'il la serve dans ses objectifs. C'est ainsi qu'il rejoint les servants de Rias et travail désormais comme démon de rang "pion". Il rencontre alors Akeno, le bras droit de sa patronne, une superbe femme aux gros seins et très naïve, Koneko, une fille à la force herculéenne et Kiba, le beau gosse du lycée. Aux côtés de ce groupe il va découvrir son pouvoir de démon, celui de la Relique Sacrée du gant de l'Empereur Dragon Crimson, l'un des plus puissants pouvoirs qui soient. Bien décidé à servir sa magnifique chef, Issei compte se bâtir un empire de femmes en commençant par celles du groupe. Mais les anges et les anges déchus s'agitent, tout comme certains groupuscules de démons. La guerre semble être proche et pour Rias, Issei en est la solution.

Assez barré, plein d'humour et scénarisé sans trop de prises de tête, High School DxD est un anime sympathique qui suit un déroulement semblable aux autres shônens tout en y ajoutant sa touche perso. Et quelle est-elle ? C'est simple, c'est l'érotisme. En effet l'anime est plein de paires de seins en mouvement et absolument pas cachés. C'est aussi l'occasion d'admirer les mouvements de poitrine qui étrangement sont encore mieux faits que les mouvements des personnages(on voit où sont les priorités quoi...). Enfin bref, vous l'aurez compris, c'est avant tout l'occasion d'assister à une multitude de combats entre démons et anges entrecoupés de moments très olé-olé sur fond de J-pop assez entraînante. Ce n'est pas recherché, ce n'est pas compliqué mais c'est vraiment très divertissant. L'histoire se suit sans problème même si on aimerait un peu plus de développement, les personnages sont très drôles, assez variés et très beaux, les situations comiques sont excellentes et l'action est parfaitement travaillée. Quant à l'érotisme, eh bien j'aime beaucoup. C'est souvent ce qui gâche un anime mais là je trouve ça certes beaucoup trop présent mais toujours très bien réalisé. Le mélange entre tous ces aspects explique pourquoi je considère cet anime comme le rêve des ados fans de shônens. Mais pour autant il ne faut pas juger trop vite. A partir de la saison 2, l'histoire devient plus importante et nous entraîne vraiment vers quelque chose qui s'annonce grandiose. Cependant il faudra attendre une éventuelle saison 3 pour savoir de quoi il en retourne, dommage donc d'autant plus qu'on ignore si elle arrivera vraiment. Enfin bref, High School DxD est un anime défoulant et sans aucun complexe qui saura sans doute plaire au public cible mais qui pourra décevoir les autres. Personnellement je trouve ça un peu lourd et un peu trop orienté "nichons" mais cela reste un anime très sympathique et qui accomplit parfaitement son objectif. Un beau travail.

Note finale : 16/20

Je vais en finir là pour aujourd'hui avec les films d'animation voici La Route d'Eldorado.

Nom Original: The Road to El Dorado

Réalisateur: Eric Bergeron, Will Finn

Année de sortie: 2000

Genre: Aventure, Comédie

Studio: Dreamworks Animation

Durée: 1h29

Quatrième film du troisième studio américain, La route d'Eldorado est un film d'animation réalisé en animation traditionnelle en 2D ayant reçu des critiques mitigées lors de sa sortie. Pourtant, je le trouve excellent et ses nombreuses inspirations, dont certaines de Candide, l'oeuvre de Voltaire, valent le détour. L'histoire se passe en Amérique du Sud et nous met en face de deux escrocs espagnols, Miguel et Tulio. Alors qu'ils arnaquent un adversaire aux dés, ils remportent une carte censée leur indiquer la position de l'incroyable Eldorado, la cité des richesses. Cependant, Cortès, le chef des conquistadors la recherche aussi. Embarqués par erreur dans son navire, les deux voleurs décident de s'échapper après avoir été faits prisonniers. Par maladresse ils emmènent également le cheval de Cortès sur leur radeau et dérivent pendant plusieurs jours jusqu'à la terre ferme. Contre toute attente, ils découvrent que la carte qu'ils ont obtenus n'est peut-être pas si fausse que ça lorsqu'une belle jeune femme d'origine inconnue passe devant eux en courant, un objet volé à la main. El la protégeant des chasseurs derrière elle, les deux étrangers vont avoir la chance de pénétrer dans l'Eldorado. Mais ce n'est que le début de leur aventure semée d'embûches.

Très drôle, dynamique et plein de bonne humeur le film de Dreamworks est un très bon divertissement qu'il convient d'apprécier comme tel et non comme une révolution de l'animation. L'ensemble du schéma narratif est construit sur l'objectif de ne servir que de pur divertissement et c'est probablement en cherchant ailleurs que les critiques ont été déçus. Tout du moins c'est ce que je me dis car je ne comprends vraiment pas. Sans être l'Elu, ce film est beau, bien animé, bien scénarisé et vraiment agréable à regarder. Les décors et le chara-design sont soignés et l'humour est très présent et efficace. Il est évident que ça ne vaut pas un Toy Story, un Shrek ou encore un Lilo&Stitch mais c'est de bonne qualité. On en fait cependant un peu vite le tour, c'est prévisible et les deux personnages principaux sont agaçants mais ce n'est pas ce qui gâche notre plaisir. Non, je ne comprends pas les critiques. J'ai trouvé que c'était un bon film et je vous conseille de le voir si vous aimez le genre. Un bon travail de Dreamworks.

Note finale : 15/20

On enchaîne tout de suite avec le 42ème film d'animation Disney et le DTV adapté d'Aladdin.

Nom Original: The Return of Jafar

Réalisateur: Toby Shelton, Tad Stones, Alan Zaslove

Année de sortie: 1994

Genre: Aventure, Conte

Studio: Walt Disney Pictures, Walt Disney Television Animation

Durée: 1h07

Premier long métrage sorti directement en vidéo par Walt Disney Television Animation, Le Retour de Jafar était censé servir de base pour écrire le scénario d'une série d'animation adaptée de cet univers. Cette série existera de 1994 à 1996 mais ne connaitra pas de succès réel et sera achevée par un troisième film Aladdin, apparemment calamiteux. Quoiqu'il en soit ce film là se contente de faire revenir Jafar pour une deuxième confrontation avec son rival et Jasmine. Alors que Iago s'était fait accepté par le groupe d'Aladdin, un voleur du nom d'Abis Mal libère Jafar de sa lampe et l'aide à attaquer le palais du Sultan. Convaincu de la traîtrise de Iago, Aladdin le chasse et prépare sa future confrontation. Evidemment Iago va tout faire pour punir Jafar et regagner sa place etc etc... Dans le genre scénario con on est habitué et dans le genre DTV foireux aussi. Il n'y a malheureusement pas grand chose à retirer de ce film. Après tout il est sorti directement en vidéo, ça veut tout dire. L'animation est bâclée, les graphismes sont vraiment laids, l'histoire est ennuyeuse et mal rythmée et c'est encore plus prévisible qu'un classique Disney. Vous l'avez sans doute déjà vu mais si ce n'est pas le cas passez votre chemin, ce n'est pas le pire DTV mais il est tout de même abominable.

Note finale : 08/20

Finalement j'ai pu être là avant minuit donc la session commencera bien à l'heure. On démarre tout doucement avec un film d'animation complètement à l'opposé de ce qu'on connaissait : l'Etrange Noël de Monsieur Jack.

Nom Original: Tim Burton's the Nightmare Before Christmas

Réalisateur: Tim Burton, Henry Selick

Année de sortie: 1993

Studio: Walt Disney Pictures

Genre: Aventure, Fantastique, Musical

Durée: 1h15

N'étant clairement pas fan de Tim Burton j'ai abordé ce film avec beaucoup de prudence. Quand j'ai vu que l'histoire se situait dans la ville d'Halloween, un endroit peuplé de monstres hideux en tout genre, et que l'animation était en image par image j'ai voulu me tirer une balle dans la tête. Et c'est presque sans déconner que je dis ça. Certes il n'est pas bon de se faire un avis aussi rapidement mais pour le coup, l'univers morbide dans lequel vit Jack Skellington, le roi des citrouilles, m'a déplu dès la première seconde. On y suit donc le fameux Jack, chargé de divertir ses compatriotes chaque année qui subit une baisse de motivation du fait de son manque d'idées effrayantes. Ce dernier, conseillé par Sally sa compagne, se promène alors en forêt mais entre sans faire exprès dans la cité de Noël. Il y découvrira une toute nouvelle fête qu'il s'empressera de faire entrer dans Halloween. Mais Jack étant maladroit et son ennemi juré, Oogie-Boogie étant de retour, la situation va vite dégénérer.

Que dire....L'Etrange Noël de Monsieur Jack a été une des pires expériences de ma vie. Non seulement le scénario tient sur un post-it mais en plus on nous balance des chansons dégueulasses à la tronche toutes les trois minutes. En plus elles sont molles, moches et ne riment pas ce qui donne entre autres des phrases sans aucun sens. On est heureux de voir des interludes entre elles ce qui ne fait pas pour autant avancer l'histoire(prévisible en plus). Et puis sincèrement, qu'est ce que la mère de Tim Burton lui a fait quand il était petit ? Si je trouve Edward aux mains d'argent et Sleepy Hollow très bons, il faut quand même reconnaitre que ce gars a de sérieux problèmes psychologiques. L'univers est morbide au possible(film Disney : - amusez vous les enfants, voici une corde et un tabouret), les personnages ne ressemblent à rien, l'animation en image par image est bâclée et déjà à la base, obsolète. Certes il n'est pas vraiment le réalisateur(Selick occupe ce poste) mais c'est bien son oeuvre qu'on adapte et là, force est de constater que c'est inapproprié pour Disney. Bref, je ne vais pas continuer plus longtemps sur cette "chose" qui m'a vraiment dégoûté, je ne comprend pas son intérêt tout comme je ne comprends pas Tim Burton et je vous déconseille fortement cette infâme daube.

Note finale : 00/20