• Après un long moment centré sur l'animation on revient aujourd'hui dans le domaine du jeu vidéo avec le quatrième épisode de Tales from the Borderlands.

    Tales from the Borderlands : Episode 4 - Escape Plan Bravo

    Développeur : Telltale Games

    Editeur : Telltale Games

    Support : PS3

    Date de sortie euro : 18 août 2015

    Genre : Aventure, Point'n'click

    Tales from the Borderlands : Episode 4 - Escape Plan Bravo

    Avant-dernier chapitre de l'histoire de Rhys, Fiona, Vaughn, Sacha, Gortys et Loader Bot Escape Plan Bravo enchaîne les situations délicates ou comiques avec un talent rare, revendiquant clairement son affiliation avec le très créatif studio Telltale. L'histoire reprend naturellement après la fin du troisième épisode et la défaite d'Athena. Bien malgré eux, les héros sont obligés de travailler pour Vallory et doivent retrouver la dernière pièce de Gortys qui se trouve au beau milieu du bureau de Jack, à l'intérieur même du QG d'Hyperion. Rhys et Fiona se préparent donc à se jeter dans la gueule du loup pour sauver leurs fesses et celles de leurs amis. Entre révélations imposantes, humour parodique et situations tendues le moins qu'on puisse dire c'est que cet épisode ne laisse pas tomber le soufflé, il continue même de le gonfler. Cependant l'orientation de la série change légèrement ici, durant les deux heures trente de jeu le tout sera plus centré sur l'humour que sur l'action pure et dure. Si chaque épisode de Tales from the Borderlands est très drôle, celui-là bat tous les records notamment grâce à une séquence type Armageddon très réussie et à une critique parfaite de l'occupation des cadres de grosses sociétés. Un régal.

    Tales from the Borderlands : Episode 4 - Escape Plan Bravo

    Mais la brutalité ne quittant jamais Pandora et Borderlands, certaines situations nous replongeront dans le plus pur esprit de la série, pas d'inquiétude là-dessus. Toujours aussi bien orchestrée, la série Tales from the Borderlands se prépare à s'achever de manière brutale, sanglante et comique, comme on l'a toujours connue. Et si les choses évoluent comme on peut le supposer après le final un peu trop rapide mais impressionnant de cet épisode, la suite ne peut qu'être géniale. Encore une fois Telltale à assuré. Personnellement j'aurais voulu un peu plus de développement scénaristique et un peu moins de teasing mais l'humour très présent bloque un peu la narration. Le résultat étant réussi, pourquoi pas.

    Tales from the Borderlands : Episode 4 - Escape Plan Bravo

    Graphismes : 17/20

    Gameplay : 17/20

    Durée de vie : 14/20

    Bande-son : 20/20

    Scénario : 17/20

    Note finale : 17/20

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  • On termine les articles du jour avec une oeuvre signée Michel Ocelot : Kirikou et la sorcière.

    Kirikou et la sorcière

    Nom Original : Kirikou et la sorcière

    Réalisateur : Michel Ocelot

    Année de sortie : 1998

    Genre : Aventure, Conte, Familial

    Studio : Les Armateurs, Studio O, France 3 Cinéma

    Durée : 1h14

    Kirikou et la sorcière

    Grand classique du cinéma d'animation français(quoique le film est franco-belgo-luxembourgeois), Kirikou vout dit obligatoirement quelque chose. Succès inattendu et premier long-métrage de Michel Ocelot cette oeuvre originale adaptée d'un conte africain est vite devenue une référence en Europe et peut se vanter d'être parmi les films préférés du grand Isao Takahata. L'histoire se déroule dans un petit village africain et nous présente le personnage de Kirikou, un petit garçon minuscule qui parle déjà dans le ventre de sa mère et qui s'enfante tout seul. Fort comme un boeuf et rapide comme le guépard, ce dernier veut aider son village à lutter contre la maléfique sorcière Karaba qui a fait disparaître tous les hommes. Bien décidé à connaître les raisons d'être et de faire de la sorcière, l'enfant surnaturel part en quête de réponses vers la forêt des fétiches de Karaba.

    Kirikou et la sorcière

    Si j'apprécie le film pour l'aura qu'il a insufflée au cinéma d'animation français et pour son originalité, tant graphique que scénaristique, je dois avouer que je suis un des rares à ne jamais avoir aimé le film. Pour moi, Kirikou subit un rythme totalement décalé qui empêche tout attachement aux personnages et au récit. Soit les choses vont trop vites, soit elles vont trop lentement et à force, on finit par s'en foutre. De plus je déteste l'esthétique du film qui, bien qu'originale, m'insupporte personnellement. Trop de couleurs chaudes, une luminosité trop basse, des mouvements trop amples, des dessins franchement laids et surtout, un chara-design trop simpliste qui freine une éventuelle affection du spectateur. Je ne suis pas du tout fan de Michel Ocelot et de ses réalisations et Kirikou contient absolument tous les reproches que je fais au réalisateur. Pas un n'en réchappe. De plus et c'est sans doute le plus gros défaut du film : le scénario est très moyen. Certes original mais simpliste et prévisible tout de même. Je n'ai pas du tout adhéré. Par conséquent Kirikou n'est pas un de mes bons souvenirs en tant que fan d'animation cependant, cela ne m'empêchera pas d'aller jeter un oeil sur les deux suites signées elles aussi Michel Ocelot car malgré tout, l'univers a des qualités. Mais pour moi, l'importance du film se situe dans l'apport qu'il a fait au monde de l'animation française et européenne qui a enfin pu se développer à la suite de son succès colossal.

    Kirikou et la sorcière

    Note finale : 07/20

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  • On continue sur notre lancée avec un autre film d'animation, beaucoup plus récent lui : Le Géant de Fer.

    Le Géant de Fer

    Nom Original : The Iron Giant

    Réalisateur : Brad Bird

    Année de sortie : 1999

    Genre : Aventure, Familial

    Studio : Warner Bros. Animation

    Durée : 1h23

    Le Géant de Fer

    Premier long-métrage réalisé par Brad Bird Le Géant de Fer se déroule en 1957 à Rockwell, une petite bourgade du Maine. Hogart Hughues est un petit garçon vivant seul avec sa mère dans une ferme en sale état. Solitaire et cherchant un ami, il ramène régulièrement des animaux chez lui pour le plus grand malheur de sa mère qui sait bien que les ennuis ne sont pas loin. Après un énième échec, cette fois-ci avec un écureuil Hogart retourne chez lui pour passer la soirée seul pendant que sa mère travaille. Mais au beau milieu de la nuit, l'antenne de sa télé disparaît. Il suit alors les bruits et les traces qu'il trouve jusque dans la forêt, là où se trouve la centrale électrique du coin. Il assiste alors à un spectacle déroutant : un robot de trente mètres mange les éléments en fer de la centrale. Hogart lui sauve la vie lorsqu'il s'empêtre dans les fils électriques avant que sa mère, qui n'a rien vu, le ramène chez lui. Mais le petit garçon promet de revenir pour découvrir en détail ce robot mystérieux. A l'autre bout du pays des agents gouvernementaux reçoivent un signal d'un satellite qui aurait vu une forme gigantesque tomber du ciel. L'agent Kent Mansley part immédiatement sur le lieu supposé du crash. Commence alors une aventure extra-ordinaire pour tous les habitants de Rockwell.

    Le Géant de Fer

    Très fortement inspiré d'E.T. pour le scénario et la mise en scène et Le Roi et l'Oiseau pour la thématique du robot géant et de l'enfance Le Géant de Fer est une belle oeuvre d'animation sincère et fraîche qui mérite qu'on en parle plus. Parfois naïf, parfois classique le film se révèle toutefois surprenant sur bien des points notamment le traitement du pouvoir et de la relation entre un enfant et un être extra-ordinaire  qui y est fait. C'est assez brillant et développé tout en étant fortement inspiré des mêmes thèmes déjà vu dans les oeuvres de Grimault, Tezuka ou encore Miyazaki. Bird réussit parfaitement à s'approprier ces thèmes en donnant sa propre version et se place toujours dans un courant crédible et réaliste malgré l'affiliation fantastique du film. Et en cela, Le Géant de Fer est très convenable. Cependant si je devais être tatillon je dirais que Bird n'a pas cherché à apporter de nouvelles choses à ces thèmes, il s'est contenté de les reprendre tels qu'ils existaient déjà pour ensuite en faire sa propre analyse. C'est ce qui explique ce classicisme parfois déroutant et ce manque d'originalité dans la relation entre Hogart et le robot. Cet aspect est un peu décevant mais le film étant familial à l'origine, ça ne pose pas de problème majeur. Mais dans un cadre plus familial, j'ai été assez déçu de la qualité visuelle, un cran en dessous de ce qu'on pouvait espérer et surtout, de la bande-son(hors doublage). Je pense qu'une belle ambiance aurait pu être instaurée par des musiques ou des bruitages judicieusement placés. Là c'est assez pauvre au niveau sonore et il est assez facile de sortir du film pour peu que l'on soit distrait. Mais dans l'ensemble je ne vais pas faire mon difficile, le film est bon et mérite qu'on s'y attarde. C'est un excellent premier film et une belle oeuvre à visionner en famille ou entre fans d'animation.

    Le Géant de Fer

    Note finale : 14/20

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  • Premier des trois articles du jour, voici le plus connu des films d'animation français : Le Roi et l'Oiseau.

    Le Roi et l'Oiseau

    Nom Original : La Bergère et le Ramoneur

    Réalisateur : Paul Grimault

    Année de sortie : 1953/1980

    Genre : Fantastique, Aventure, Comédie

    Studio : Les films Paul Grimault, Les films Gibé, Antenne 2

    Durée : 1h25

    Le Roi et l'Oiseau

    Mondialement réputé pour ses courts-métrages d'animation, Paul Grimault était, au début des années 50, considéré comme l'équivalent français de Walt Disney. Talentueux, imaginatif et sérieux, son seul défaut était d'être mal jugé par les producteurs. Cependant quand Grimault et son grand ami le poète Jacques Prévert mirent au point une histoire adaptable en film d'animation et inspirée des contes d'Andersen, les producteurs se jetèrent sur le projet dans l'optique de devenir aussi riche et célèbre que la société Disney. La Bergère et le Ramoneur fut donc lancé au tout début des années 50. Cette histoire très poétique mettant en scène un ramoneur et une petite bergère obligés de fuir un roi tyrannique pour vivre leur amour et aidés d'un oiseau chanteur très malin conquis rapidement le coeur des membres de l'équipe de Grimault, qui mit les bouchées doubles. Malheureusement, après seulement quelques semaines de développement, les producteurs mirent des bâtons dans les roues de l'équipe qui visait un résultat plus artistique que commercial. Une partie des animateurs fut renvoyée et sans l'intervention de Prévert et Grimault, le film original n'aurait peut-être jamais vu le jour. Finalement, le réalisateur se pliera aux exigences des producteurs et achèvera un projet qui n'est plus le sien. En 1953 La Bergère et le Ramoneur sort sur grand écran. Le succès n'est pas incroyable et les créateurs ne reconnaissent pas leur filiation avec le projet. Pourtant La Bergère et le Ramoneur est plébiscité par les spécialistes pour ses scènes magistrales et son ambiance poétique. Le film va d'ailleurs inspiré de grands réalisateurs pour leurs futurs travaux comme John Lasseter, Brad Bird, Hayao Miyazaki, Isao Takahata ou encore Osamu Dezaki et Osamu Tezuka. 

    On pensait donc le projet mort mais quelques années après la sortie du film, Paul Grimault annonce avoir racheté les droits. Il remet en marche le projet pour le sortir tel qu'il aurait dû à la base. Avec une équipe beaucoup plus réduite et sans son grand ami Jacques Prévert, décédé depuis, il travaille alors sur la nouvelle version de La Bergère et le Ramoneur. Ce n'est qu'en 1980 que le film sort à nouveau sur les écrans sous le nom Le Roi et l'Oiseau. Doté de plans plus accrocheurs, de chansons plus régulières et d'une animation plus fine et moins générale, le film devient un monument du cinéma d'animation et est depuis considéré comme le plus grand film d'animation français. Le projet de Paul Grimault est enfin né et c'est le sujet de cet article.

    Le Roi et l'Oiseau

    D'une beauté saisissante pour l'époque(les images provenant en grande partie du film de 1953) Le Roi et l'Oiseau n'a absolument pas à rougir devant les productions Disney, elles aussi de très bonne facture. Poétique, profond et émouvant par moment le bijou de Paul Grimault surprend par son audace et son originalité à l'heure où les grosses productions avaient toutes une partie copiée-collée de Blanche-Neige, Bambi, Cendrillon ou Alice au pays des merveilles. L'histoire du ramoneur et de la bergère poursuivis par un pays tout entier poussé par sa peur d'un roi tyrannique amoureux de la jeune femme vise un très large public mais adresse pourtant un message différent à chacun. Ces lectures multiples sont le résultat voulu par le réalisateur qui avait tant travaillé dessus. Et c'est pour le moins réussi. Mais si le film plait tant, ce n'est pas simplement par son animation incroyable, ses plans larges colorés et dynamiques ou son originalité. C'est aussi en grande partie grâce à ses personnages attachants, à l'instar de l'oiseau chanteur et de la petite bergère, et à son humour qui varie de familial à corrosif. Le personnage du roi qui louche au nom imprononçable est d'ailleurs un joli pied-de-nez adressé au pouvoir. Personnellement j'y ai vu une superbe critique du pouvoir, ancien comme moderne et des détenteurs de celui-ci. Mais chacun peut y voir quelque chose de différent, il n'y a au final pas qu'un seul Le Roi et l'Oiseau. Enfin bref, j'ai beaucoup aimé ce film à qui je ne reproche pas grand chose : une bande-son approximative, des chansons décevantes(pour la plupart signées Jacques Prévert) et une fin vite expédiée. En dehors de ça Le Roi et l'Oiseau est au top et honore le cinéma français et l'animation en général. Un chef-d'oeuvre que je conseille à tous.

    Le Roi et l'Oiseau

    Note finale : 16/20

    Le Roi et l'Oiseau

     

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  • On se retrouve aujourd'hui pour parler de ma plus récente découverte : l'excellent Ronya, fille de brigand.

    Ronya, fille de brigand

    Nom Original : Sanzoku no Musume Ronya

    Auteur : Astrid Lindgren

    Années de production : 2014-2015

    Catégorie : Shônen

    Genre : Aventure, Comédie

    Studio : Polygon Pictures, Studio Ghibli

    Durée : 1 épisodes de 45 minutes et 25 épisodes de 22 minutes

    Ronya, fille de brigand

    Cela faisait un bon moment que je l'attendais, voici l'anime produit par le studio Ghibli et par l'équipe de Goro Miyazaki. Longtemps attendu, ce petit bijou de l'animation est sorti en toute discrétion début octobre 2014 pour s'achever en mars 2015. J'ai donc trépigné d'impatience en attendant de pouvoir mettre la main dessus et c'est enfin fait. Adapté de l'oeuvre Ronya, fille de brigand de l'auteure suédoise à succès Astrid Lindgren(créatrice de Fifi Brindacier également) l'anime touche tous les publics et plonge les spectateurs dans un univers féerique et magique d'une beauté insoupçonnée. 

    L'histoire se déroule dans un monde moyenâgeux emprunt de mythologie nordique et plus précisément, aux abords d'une route marchande. Cette route est cernée de chaque côté par deux immenses forêts où vivent nains gris, trolls des montagnes et autres chevaux sauvages et ours. Mais le pire pour les voyageurs et les hommes du shérif, ce sont indéniablement les bandits. D'un côté les bandits de Borka, de l'autre ceux de Mattis. Les deux bandes s'affrontent depuis des lustres pour obtenir les meilleurs trésors. Mais leurs combats ne ressemblent pas à un pugilat mais bien à des bousculades d'enfants. Mattis et Borka, les deux chefs, sont des idiots sans cervelle au caractère bien trempé mais respectés par leurs hommes. Un jour, alors qu'un convoi passe par la route et qu'un affrontement entre les deux chefs débute, Mattis doit quitter les lieux et retourner dans son château afin de retrouver Lovis, sa femme, enceinte. Celle-ci accouche dans la soirée d'une magnifique petite fille dont Mattis et la bande de bandits tombent amoureux. Nommée Ronya, la petite fille devient dès lors le bijou des bandits de Mattis. Neuf ans après celle-ci est devenue une petite fille courageuse, curieuse de tout et débrouillarde. La fierté de sa mère et surtout, de son papa poule de Mattis. Mais l'homme est tellement protecteur que sa fille, pourtant fille de bandit, n'a toujours pas quitté le château pour découvrir la forêt. Il décide alors dans un élan de courage de laisser partir sa fille pour sa première journée d'aventure. Débute alors une vie au sein de la forêt, une vie pleine d'aventures pour la forte tête qu'est Ronya. Une vie qui sera bouleversée le jour de sa rencontre avec Birk Borkason, fils de Borka et aventurier impétueux. 

    Ronya, fille de brigand

    Que dire de Ronya ? Eh bien le plus rapide reste de dire qu'il s'agit tout simplement d'un film Ghibli découpé en 26 parties. Ronya est tout simplement incroyable. La série est superbement scénarisée, reprend les grands moments du roman original et bénéficie d'une mise en scène de qualité, fortement inspirée des productions Miyazaki. Même si l'on peut penser que la série vise un public plutôt jeune, il n'en est rien. Chacun pourra être séduit par l'univers de l'anime, du tout jeune enfant au grand-parent lambda. C'est très réussi et on ressent vraiment l'ambiance des animes familiaux des années 80-90 tels Conan, le fils du futur(réalisé par Miyazaki), Heidi, Bouba, Rémi sans famille etc... C'est vraiment superbe et plein de nostalgie. Mais outre ce travail de fond de grande qualité l'anime peut compter sur trois énormes points forts qui en font un incontournable. Tout d'abord les personnages. Que ce soit les délirants Mattis et Borka, le fougueux Birk, Sturkas, Fjosok, Lil-Klippen, Lovis et Undis ou Skalle-Per, chacun a sa place dans notre coeur de spectateur. Ils sont drôles, charismatiques et originaux et méritent à eux seuls le visionnage de la série. Mais s'il y a bien un personnage à retenir, c'est indubitablement Ronya. Courageuse, forte, téméraire et curieuse, la petite fille est touchante et adorable et bénéficie d'un capital sympathie exemplaire. Loin de se laisser marcher sur les pieds, la fille de Mattis est incroyablement énergique et dynamique et séduit avec une vitesse prodigieuse les spectateurs. De plus son comportement et son attitude sont d'un réalisme frappant. Nul doute, la petite Ronya est un personnage en or qu'on devrait vite aduler.

    Deuxième point très positif : l'humour. Car Ronya, fille de brigand est un anime très drôle, fun et qui ne se prend pas au sérieux. On retrouve en cela un peu du sel de Pompoko ou de Mes Voisins les Yamada, avec tantôt de l'humour simple mais efficace et tantôt de la critique acerbe. C'est intelligemment écrit et l'humour Ghibli se mêle très habilement avec l'esprit du roman de jeunesse d'Astrid Lindgren. C'est vraiment agréable et chaque passage de l'anime en devient délicieux. Enfin troisième aspect incontournable : la technique. Au niveau visuel et sonore, la qualité est équivalente à celle d'un film à gros budget de Ghibli. Les décors sont splendides, les doublages sont d'une très grande qualité(notamment pour Ronya, Lovis et Mattis) et l'animation est d'une fluidité exemplaire, tâtant de près la réalité. Seul point sujet à controverse : la 3D des personnages. En effet les personnages et objets sont représentés en 3D ce qui a apparemment choqué quelques personnes. Si effectivement cela trouble au début, je trouve personnellement qu'on s'habitue extrêmement vite et que l'ensemble devient très cohérent à partir d'une petite vingtaine de minutes. Je trouvais ça étrange mais maintenant que j'ai terminé l'anime, cela me semble être la meilleure animation et le meilleur design. Cela construit une identité propre à la série tout en utilisant le savoir faire visuel et artistique de Ghibli. Pour moi c'est donc un sans faute à ce niveau là. 

    Ronya, fille de brigand

    Mais Ronya, fille de brigand n'est pas une oeuvre parfaite, loin de là. Enfin non, retirez la dernière partie de ma phrase. Il y a bien UN défaut effectivement. Je trouve qu'entre les épisodes 16 et 20, l'histoire n'avance pas beaucoup. Il y a certes des avantages pour le déroulement du récit à procéder ainsi mais je trouve malgré tout cela un peu long. Deux épisodes de transition auraient suffit, voire trois mais cinq c'est un poil exagéré. Sincèrement en dehors de ça je ne trouve rien à redire à l'anime. C'est de l'excellent travail, tant sur l'aspect technique que sur le fond. Ronya, fille de brigand est un chef-d'oeuvre familial qui mérite amplement qu'on lui accorde une attention toute particulière. J'ai adoré la série et j'attends avec impatience la suite du parcours de Ghibli dans le milieu des animes. Ce premier essaie est très convaincant et m'a énormément plu. Petit détail tout de même, l'anime est très compliqué à trouver. En fait le double épisode qui marque le début de la série se trouve assez simplement mais le reste est pratiquement absent d'internet. La seule solution restante est alors de le télécharger sur zone-telechargement.com(1fichier). Pour conclure, Ronya est une magnifique découverte que je vous conseille très fortement ne serait-ce que pour son ambiance exceptionnelle et sa représentation d'un des plus grands livres de littérature de jeunesse.

    Ronya, fille de brigand

    Note finale : 19/20

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