• On se retrouve aujourd'hui pour parler de l'adaptation en anime d'un des plus fameux mangas : JoJo's Bizarre Adventure.

    JoJo's Bizarre Adventure : Phantom Blood

    Nom Original : JoJo no kimyou na boken

    Auteur : Hirohiko Araki

    Années de production : 2012

    Catégorie : Shônen

    Genre : Action, Fantastique, Drame

    Studio : David Production

    Durée : 9 épisodes de 22 minutes

    JoJo's Bizarre Adventure : Phantom Blood

    Débuté en 1986 et toujours en cours aujourd'hui, JoJo's est l'une des plus grandes légendes du manga et compte plus de 110 volumes à l'heure actuelle. Racontant l'histoire d'une famille maudite et ce, sur plusieurs générations, JoJo's(pour l'une des syllabes du prénom et du nom de famille de chaque personnage principal) est un concentré d'action pure et dure qui a inspiré des dizaines d'oeuvres dans le shônen et ailleurs. Faisant partie de la "trinité divine" au même titre que Dragon Ball et Slam Dunk(c'est à dire les trois mangas les plus souvent cités dans le classement annuel des meilleurs mangas au Japon, dans le top 10 et dans le top 5) il est considéré comme l'une des plus grandes oeuvres de fiction. Le manga raconte donc l'histoire d'une famille maudite(car toujours opposée au danger) : les Joestar. Séparé en parties qui suivent chacune une génération précise, le manga évolue au fil des arcs et change parfois même de genres pour éviter au public de souffrir d'une certaine répétitivité. C'est ce qui fait la fidélité des fans de JoJo's, le manga évolue sans cesse. Par conséquent du fait du public visé, du genre et de sa capacité à ne pas se répéter JoJo's semblait parfait pour être adapté. Pourtant il a fallu attendre longtemps, très longtemps avant que la décision soit prise de créer un anime retraçant toute l'histoire du manga et ce, de manière fidèle.

    Oh bien sûr JoJo's a déjà été adapté en deux séries d'OAV entre 1993 et 1994 et entre 2001 et 2002 mais elles ne présentaient que partiellement(très partiellement) l'histoire de la troisième partie du manga : Stardust Crusaders(vous trouverez un article dessus sur ce blog). Et même si la première partie avait été adaptée en film en 2007, cela restait un film et ne permettait donc pas une complète restitution. Il a donc fallu que les fans hardcores de JoJo's patientent jusqu'en 2012 pour voir leur manga fétiche être adapté. La première saison a donc été diffusée de 2012 à 2013 et nous contait l'histoire des deux premières partie du manga. Mais étant donné que ces parties changent pas mal les unes des autres je vais les traiter séparément. On va donc aujourd'hui parler des 9 premiers épisodes de la saison 1 qui correspondent aux 5 premiers volumes du manga. Aujourd'hui c'est JoJo's Bizarre Adventure : Phantom Blood.

    JoJo's Bizarre Adventure : Phantom Blood

    L'histoire débute en pleine Angleterre, à la fin du XIXème siècle. Un chariot vient de chuter dans un ravin en plein orage. Dario Brando, voleur de pacotille, se précipite alors sur les lieux pour dérober leurs effets personnels aux morts. Là-bas il trouve un homme blessé, sa femme morte dans le chariot et un bébé en pleine forme. S'interrogeant sur l'état de l'homme, il est surpris quand celui-ci se réveille. L'homme se présente sous le nom de Lord Joestar et remercie Brando, qu'il croit être son sauveur. En échange de son courage et de sa bravoure, Brando se voit récompenser par Joestar qui lui promet de lui rendre service dès qu'il en aurait besoin. Une quinzaine d'années plus tard Lord Joestar est revenu à sa place de noble d'une des plus puissantes familles d'Angleterre. Il vit désormais avec son unique enfant, survivant de l'accident, Jonathan. Ce dernier est un jeune homme naïf, sensible et gentil avec tout le monde qui ne demande qu'à se faire des amis. Courageux et brave il n'en reste pourtant pas moins assez faible et ses sauvetages tournent souvent au désastre pour lui. De son côté Dario Brando est tombé gravement malade à cause de son alcoolisme et vit dans la pauvreté avec son fils Dio, qu'il maltraite régulièrement. Alors que l'heure de sa mort approche, Dario confie une lettre à son fils demandant à Lord Joestar de l'élever. Une fois le voleur décédé, Dio quitte donc la pauvreté et est chaleureusement accueilli chez les Joestar en tant que fils adoptif du Lord. Mais les chiens ne font pas des chats et Dio se révèle en réalité bien pire que son père. Diaboliquement intelligent, charismatique, manipulateur et vicieux, il aspire à un pouvoir infini et ne ressent d'émotions pour personne. Son but est clair : hériter de la fortune des Joestar pour obtenir davantage de pouvoir. Dès son arrivée donc, il va s'attirer la colère de Jonathan, son rival. Bien évidemment, seulement de Jonathan. Violent, mesquin et psychopathe, Dio va ainsi user de nombreuses manoeuvres pour isoler son rival et détruire sa vie. Finalement calmé par Jonathan après quelques tentatives, Dio va choisir d'agir dans l'ombre pendant quelques années. Ce n'est que lorsqu'il sera proche de l'université que le jeune homme blond va trouver un mystérieux masque aux origines inconnues qui va faire de lui un vampire aux pouvoirs colossaux. En grand danger, Jonathan va heureusement pouvoir bénéficier d'une aide précieuse apportée par Speedwagon, un voyou précédemment défait et surtout par Will Zeppeli, utilisateur de l'onde, un pouvoir mystique incroyable. 

    JoJo's Bizarre Adventure : Phantom Blood

    Les spectateurs des OAV JoJo's seront donc surpris : pas de stand ici. En effet les personnages des deux premières parties de JoJo's s'affrontent avec l'onde et non avec des stand qui n'apparaîtront que dans Stardust Crusaders. Mais ceci ne nuit en rien aux affrontements plutôt dynamiques de l'anime. Cependant je me dois de dire que j'ai trouvé cette première partie assez moyenne pour ne pas dire mauvaise. Attention je ne critique en rien le scénario qui est clairement génial mais j'ai trouvé l'anime décevant sur certains points. Donc je vais séparer les aspects de JoJo's en deux paragraphes, tout d'abord les défauts :

    Alors je ne connais pas bien le manga et donc je ne sais pas si c'est une lubie du studio ou de l'auteur mais je n'ai pas pu supporter la mise en scène. C'est simple, tout est dans l'excès, tout le temps. Par exemple dans les combats, on explique toutes les techniques soit par une voix off soit par les personnages eux-mêmes mais cela dure très longtemps. Le résultat, c'est que les persos discutent pendant 45 minutes au lieu de se battre. Je sais que c'est très courant dans les shônens mais jamais ça n'aura duré aussi longtemps que dans JoJo's. De même durant les dialogues ou monologues, il n'est pas rare que les persos prennent des poses très étranges ou disent des choses insensées, comme pour instaurer une mise en scène totalement barrée. A ce moment là on croirait à une parodie des habitudes des shônens, mais on ne peut en être sûr. Idem quand un personnage fait quelque chose de courageux, il n'est pas félicité, il devient simplement le fantasme de tous les autres personnages, hommes, femmes, enfants, animaux et extra-terrestres....Pourquoi ? Je veux dire les sentiments sont dans la surenchère, les dialogues sont dans la surenchère, les combats sont dans la surenchère, la mise en scène est dans la surenchère et la violence.......est censurée ??? Eh oui la violence pourtant assez présente dans l'univers de JoJo's(très très présente en fait) est censurée ici...Je...Enfin bref, vous aurez compris le problème là. Bref c'est un poil trop dans la surenchère et personnellement ça m'a fait ulcérer. Bien évidemment pour avoir une idée de ce que je raconte, je pense que le mieux reste de regarder l'anime, c'est trop dur à décrire. Mis à part cela il y a deux autres défauts que j'ai sacrément remarqué. Premièrement l'utilisation des personnages. Une bonne partie d'entre eux ne sert strictement à rien et c'est bien dommage. D'ailleurs je le dit, hormis Dio et Jonathan, aucun protagoniste n'a d'utilité, aucun. Pourtant ils sont très nombreux...Et le pire c'est que le seul que je ne supporte pas est Jonathan Joestar. On fait difficilement plus pleurnichard, naïf à l'extrême et maladroit en combat(bien pire que Naruto c'est dire). Le mec se permet même d'être un gentleman(quand l'autre est cinq fois plus fort que toi, tu le laisses pas se relever quand il tombe merde...). En gros Phantom Blood ne compte que Dio comme bon personnage...C'est léger. Et autre défaut qu'on peut cette fois-ci attribuer au studio d'animation : c'est moche. C'est même carrément dégueulasse. Les personnages de JoJo's sont dans la surenchère, ils font tous 1,90m et 120kgs mais là c'est juste pas possible. Regardez les jambes de Jonathan Joestar, lors d'un épisode, elles sont carrément deux fois plus grosses que le haut du corps. Je sais que Araki aiment faire des personnages surdimensionnés mais là, le studio s'est totalement loupé. Seuls les décors et les combats sont beaux. Le reste oscille entre le moyen et le très mauvais. Dommage donc. Encore une fois.

    EDIT : après recherches j'ai vu que le budget du studio était plutôt bas ce qui a entraîné une modification de l'univers visuel.

    Maintenant les qualités. Qu'on ne s'y trompe pas, JoJo's possède une histoire véritablement exceptionnelle et un univers appart qui vaut le coup d'oeil. Le scénario de la première partie est très bon et introduit parfaitement le postulat de départ qui est de suivre la famille Joestar dans sa lutte contre les forces du mal. C'est bien posé, bien développé et malgré tous les défauts cités plus haut, c'est lui qui m'a convaincu de finir l'anime. Et je ne le regrette pas. On sent que ça n'est qu'une introduction mais c'est justement ce qui captive et motive à continuer. Ensuite le gros point fort de JoJo's : les combats. Si on excepte les phases de dialogues outrancières ça envoie le bois. C'est dynamique, impressionnant et c'est sans doute la seule partie de l'anime qui est visuellement impeccable. Les effets déchirent tout et donnent de la gueule aux protagonistes pourtant scénaristiquement délaissés. Et enfin dernier gros point fort : Dio Brando. Ce mec est un enculé de première mais est très très charismatique. Jonathan en version adulte et non pas en bébé qu'il est aurait autant de gueule. C'est dire la capacité d'Araki à créer des personnages mythiques. Dio est le seul que j'ai retenu dans cette partie mais à lui seul il est suffisant pour donner envie de continuer et voir ceux de la deuxième partie(qui sont d'un niveau hallucinant d'ailleurs). D'ailleurs en globalité les personnages de JoJo's sont super bien foutus...physiquement j'entends. Ils ont tous un style bien à eux, original et qui leur donne une vraie identité. Dommage qu'à côté ils ne servent à rien quoi. Parce que le chara-design est vraiment incroyable. 

    Enfin bref, dans l'ensemble j'ai été fortement déçu de cette partie mais ses qualités sont tellement bien mises en avant que j'ai eu envie de continuer. Phantom Blood n'est pas une mauvaise partie mais ça n'est qu'une modeste introduction qui souffre du peu d'expérience du studio d'animation. L'univers de JoJo's étant extrêmement particulier, il est possible qu'il faille du temps avant de bien s'y immerger et c'est pourquoi la première partie prend autant dans la tronche, elle sert de petit bain aux spectateurs(oui d'ailleurs elle n'a pas été bien reçu du tout). En tout les cas je vous conseille vivement de la regarder afin d'avoir la possibilité de découvrir l'histoire du manga et de continuer avec les deuxième et troisième partie bien meilleures. Au final, cela reste une oeuvre avec d'excellents matériaux de base mais mal travaillés.

    JoJo's Bizarre Adventure : Phantom Blood

    Note finale : 12/20

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  • On commence doucement cette nouvelle semaine avec le troisième film adapté de la série Futurama.

    Futurama : Prenez garde au seigneur des robots !

    Nom Original : Futurama : Bender's Game

    Réalisateur : Dwayne Carey-Hill

    Année de sortie : 2008

    Genre : Comédie, Science-fiction, Aventure

    Studio : 20th Century Fox

    Durée : 1h28

    Futurama : Prenez garde au seigneur des robots !

    Troisième film et DTV de l'univers de Futurama, Prenez garde au seigneur des robots ! nous plonge de nouveau dans le quotidien farfelu de l'équipe de Planet Express. Cette fois-ci Fry, ses amis et le reste de la galaxie doivent faire face à une pénurie de matière noire(c'est à dire leur essence) et à une inflation monumentale. Bien évidemment, Mom est derrière tout ça. Mais le professeur Farnsworth, qui cachait jusque là un lourd secret, compte bien l'utiliser pour renverser la vapeur et lutter contre Mom à armes égales. De son côté Bender découvre en assistant à une partie de Donjons et Dragons des enfants qu'il n'a pas de programme d'imagination. Déçu, il fait alors de gros efforts pour entrer dans l'univers du jeu et semble faire mentir ceux qui critiquaient l'absence de ce programme. Malheureusement il s'emporte et finit par croire que le jeu est réel. Par sa faute, l'univers tout entier va se retrouver absorber dans le monde de Donjons et Dragons. Mais cela n'arrêtera pas Leelah, Fry et le professeur qui comptent bien repousser Mom et ses sbires de fils.

    Futurama : Prenez garde au seigneur des robots !

    Toujours aussi loufoque l'univers de Futurama ne gagne pourtant rien à emprunter ce chemin. Certes l'histoire est plutôt sympa et permet pas mal de situations cocasses, certes les parodies de Donjons et Dragons, de geeks et du Seigneur des Anneaux sont drôles mais franchement en dehors de ça, on s'ennuie assez souvent. Si on enlève les blagues il n'y a rien du tout, c'est du fan-service sans limite. Autant je peux apprécier le fan-service quand l'oeuvre même ne peux vivre que grâce à ça, mais quand il y a possibilité de faire une véritable histoire ce n'est pas possible. Et là c'est le cas. Du coup on rigole une fois toutes les sept-huit minutes en moyenne et le reste du temps on s'ennuie, bon pas énormément non plus mais suffisamment pour avoir envie de faire autre chose en même temps. C'est vraiment dommage car j'adore Futurama et l'univers permet tellement de choses. Là c'est trop léger, ce n'est pas pris avec sérieux. Sur les 88 minutes de film je dirai que la moitié vaut plus ou moins le coup et que l'autre est à jeter, ça fait beaucoup. Plutôt que de s'axer vers la parodie pure(et donc vers des choses souvent déjà vues ou qui mettent une dizaine de minutes à se mettre en place), j'aurais préféré voir plus de vannes et de situations drôles mais vite expédiées comme dans la série. Rire une fois toutes les sept minutes est une moyenne super basse pour une série de Groening. Là franchement j'ai été déçu autant par la facilité et la quantité d'humour que par le récit. Une déception donc. Si les films Futurama n'ont jamais été du niveau de la série celui-là en est à des années lumières.

    Futurama : Prenez garde au seigneur des robots !

    Note finale : 10/20

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  • On se retrouve un peu tard aujourd'hui pour aborder un nouveau moment marquant du jeu vidéo. Dans mes pensées depuis longtemps voici la première danse de Yuna, issue de Final Fantasy X.

    La première danse de Yuna

     

    Le Contexte

    Dixième épisode de la célèbre licence de RPG, Final Fantasy X nous a fait vivre de nombreux grands moments et nous allons parler du premier. L'histoire se déroule dans le monde de Spira, qui semble plutôt proche du notre. Le jeu débute par l'introduction du personnage de Tidus, un jeune joueur prodige de blitzball(sorte de foot/hand/rugby sous-marin) qui est une véritable vedette de l'équipe de Zanarkand. Alors qu'il dispute un grand match le sol tremble et l'arène plonge dans l'inquiétude. Sort alors de l'eau un gigantesque monstre qui se précipite sur la ville et lâche au passage quelques sbires qui commencent à attaquer les gens. Alors que le chaos règne, Tidus est tiré de là par Auron, un vieil ami de son père et rônin solitaire. Les deux hommes tentent d'échapper au monstre dont le nom est Sin mais en vain, ils se font avaler après un dur combat. Tidus se réveille alors en pleine mer, sans savoir ce qui s'est passé. Il se réfugie dans des ruines à proximité où il se fait attaquer par un monstre. Il est alors sauvé pour la deuxième fois mais cette fois-ci par une bande d'Al Bheds, un peuple visiblement étranger aux connaissances du jeune homme. Ayant fait ami-amie avec la chef de groupe, Tidus cherche alors à savoir où il se trouve et ce qu'est devenu Zanarkand. Mais la prononciation de ce nom déstabilise les marins qui le prennent pour fou. La situation s'envenime mais est interrompue par une nouvelle arrivée de Sin qui broie littéralement le navire des Al Bheds, séparant les protagonistes. Tidus se réveille alors en plein jour sur le rivage d'une magnifique île. Il est repéré par une équipe de bliztball qui s'entraîne et qui le sort de l'eau. Il fait alors la rencontre de Wakka, le capitaine, qui va vite devenir son meilleur ami. Tidus explique sa situation à son aîné qui lui aussi le prend pour fou. Devant l'air interrogateur du garçon Wakka lui révèle alors la vérité. Zanarkand a été détruite lors de la toute première attaque de Sin il y a 1000 ans, personne n'a survécu. Aujourd'hui Spira s'est débarrassé de presque toute la technologie jugée fautive de la naissance de Sin. Les monstres pullulent et l'ancienne magie est redevenue vitale à la société. Désormais, il règne un dogme religieux baptisé religion de Yevon qui lutte contre le titanesque monstre. Ceux qui n'y croient pas sont très mal vus. 

    Après ces vastes explications, Wakka emmène Tidus au village de Besaïd pensant que ce dernier a en fait perdu la mémoire et est atteint du fameux "mal de Sin" qui rend les gens confus. Mais le village n'a pas le temps de s'en occuper pour l'instant. En effet l'Invokeur va bientôt entamer son voyage visant à détruire Sin et tout le monde s'apprête à fêter l'occasion dignement. Encore une fois Wakka vient en aide à Tidus et lui explique le principe de l'Invokeur. Depuis la fondation de Yevon, des temples ont été érigés partout sur Spira. Dans chacun de ces temples repose une chimère, l'esprit d'un ancien religieux de haut niveau. L'Invokeur élu par Yevon devra alors faire le tour des temples afin de collecter ces chimères. Une fois les 5 chimères obtenues, celle qu'on appelle la "Chimère Ultime" se livrera à l'Invokeur qui s'en servira pour vaincre Sin....provisoirement. En effet Sin revenant irrémédiablement au bout d'un moment, parfois très court, parfois très long appelé "félicitée". Accompagné d'un ou plusieurs gardiens, l'Invokeur doit donc parcourir le monde pour sauver Spira du pêché et racheter la faute de l'Homme. Wakka est un de ces gardiens. Alors qu'un problème survient au temple de Besaïd, où attend la première chimère, ce dernier doit quitter son nouvel ami. Mais étant curieux, perdu et peu fan des règles, Tidus décide de le suivre malgré les nombreuses interdictions. Il arrive alors dans la Chambre de la chimère où il rencontre les autres gardiens de l'Invokeur, Lulu la mage noir et Kimahri le ronso. Mais à peine ont-ils le temps de le sermonner que l'Invokeur sort de son épreuve, victorieux...ou plutôt victorieuse. Bien loin de ressembler à un religieux sévère et puissant, l'Invokeur est en réalité une petite femme de l'âge de Tidus. Chassé du temple, le jeune homme ne pourra faire sa connaissance que lors de la fête donnée en son départ. Yuna se présente à lui et les deux jeunes gens sympathisent bien vite. Quand Tidus explique son histoire à la jeune femme, elle est la seule à le croire. En effet Yuna est la fille de Braska, un grand Invokeur décédé après son affrontement contre Sin. Et l'un des gardiens de Braska s'appelait Jecht et disait venir de Zanarkand. Il était un célèbre joueur de blitzball et avait un fils du nom de Tidus. Elle promet alors de garder le secret alors que Tidus se remet de toutes ces émotions. Le lendemain, il décide de suivre Yuna dans son périple et n'hésite pas à affronter en un contre un Kimahri pour prouver sa volonté. C'est le début d'une grande aventure.

    La première danse de Yuna

    La scène

    Cette première scène marquante de Final Fantasy X se déroule peu après le départ du groupe de Besaïd. Yuna et ses gardiens se rendent dans la petite ville portuaire de Kilika, où Sin vient de frapper. Alors que Tidus ignore encore beaucoup de choses sur la nouvelle Spira et peine à se faire des amis dans le groupe, il décide de suivre la jeune invokeuse jusqu'au lieu où elle est apparemment attendue : un ponton entouré de lumières volantes. Yuna s'avance alors et à la grande surprise du jeune homme, marche sur l'eau. Elle entame alors une danse d'une grande beauté qui fascine Tidus, malgré sa méconnaissance des événements. Il apprend alors par Lulu que Yuna exécute la danse des esprits. Chaque lumière volante est en réalité une âme de victime de Sin et nécessite d'être envoyée dans l'au-delà pour reposer en paix. Toutes les âmes en colère restées sur Spira reviennent sous la forme de monstres dangereux qui menacent leurs proches. La jeune invokeuse réalise alors sa première danse de l'esprit alors que le peuple chante l'hymne des Priants, le chant religieux de Yevon. 

    Ce qui marque

    Outre la beauté visuelle de la scène, on ne peut qu'être fasciné par le symbolisme que cela revêt pour le personnage de Yuna et, par extension, pour le groupe tout entier. Yuna affiche sa détermination sans faille à lutter contre Sin et à tout faire pour apaiser les victimes du monstre. Si Tidus ne le sait pas encore, Yuna et ses gardiens savent que pour vaincre Sin et invoquer l'Ultime Chimère, l'Invokeur doit sacrifier sa vie. La jeune femme toujours douce et souriante devient alors un roc à la motivation impressionnante dès lors qu'on apprend l'information. Cette première danse donne un grandiose aperçu du caractère bien trempé de Yuna qui démarre vraiment son périple la conduisant à la mort à partir de ce moment là. Cette scène symbolise également la toute fin du prologue et le début réel du jeu. Toutes les informations sont entre nos mains, il ne reste plus qu'à jouer. Cette scène est la première qui m'ait fait me dire "je joues à un jeu que je n'oublierai jamais". Elle est belle, poétique, pleine de sens et d'un fort symbolisme. Petit détail pour finir, cette scène a marqué toute une génération par sa qualité visuelle qui montrait beaucoup de ce que la PS2 pouvait faire à l'époque(FFX étant un des premiers jeux PS2 commercialisé). Un grand moment tout simplement.

    La première danse de Yuna

     

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  • En cette fin de semaine on quitte la sphère animation pour rejoindre la sphère jeu vidéo, voici donc A New Beginning, un point'n'click très sympathique.

    A New Beginning

    Développeur : Daedalic Entertainment

    Editeur : Daedalic Entertainment

    Support : PC

    Date de sortie euro : 3 février 2011

    Genre : Aventure, Point'n'click

    A New Beginning

    Acheté sur Steam durant les soldes A New Beginning est le dernier point'n'click sur lequel j'ai pu poser les mains. Développé et édité par nos chers amis allemands de Daedalic Entertainment A New Beginning prend la forme d'un roman visuel proche d'une bande-dessinée pour nous conter une histoire de voyage dans le temps et de fin du monde. L'histoire débute en Norvège de nos jours, Bent Svensson est un ancien chercheur qui a consacré sa carrière et même sa vie à la recherche d'une source d'énergie alternative. Physiquement très touché par son rythme de travail il a dû abandonner son oeuvre à la suite du décès de sa femme, qu'il ne voyait que très peu, et de ses multiples échecs. Désormais isolé dans une cabane en forêt il passe son temps à pêcher et à regretter les moments familiaux qu'il a sacrifié. Mais un jour sa paisible retraite est perturbée par une jeune femme à la combinaison étrange disant venir du futur. Impassible de prime abord, Bent décide d'écouter cette histoire abracadabrantesque pour s'en moquer. La jeune femme, Fay, tente alors de prévenir Svensson que le monde va bientôt périr à cause de la pollution et d'une catastrophe nucléaire. Etant l'homme qui a crée la seule source d'énergie viable de son époque, Fay supplie l'ancien chercheur de reprendre son travail afin d'éviter ce cataclysme. Bien décidée à sauver le monde, la jeune femme ne va alors reculer devant rien pour convaincre le légendaire "Svensson". 

    A New Beginning

    Partagée en deux la trame scénaristique se révèle plutôt agréable à suivre. La partie de Bent est centrée sur sa relation avec sa famille et plus particulièrement son fils alors que celle de Fay porte avant tout sur le sauvetage du monde et toutes deux sont bien développées et jouissent d'une bonne mise en valeur. Cependant dire que c'est incroyable serait totalement faux. Personnellement j'ai été assez déçu de l'histoire en général qui part sur de bonnes bases mais tombe vite dans le classique, l'ultra prévisible et le gentillet. De même, je trouve assez compliqué de s'investir dans un jeu si on n'apprécie pas plus que ça les protagonistes. Fay est certes attachante et drôlement naïve mais elle manque cruellement de caractère quant à Bent, il est antipathique durant toute la première moitié du jeu et simplement con dans la deuxième. Et encore ce sont les mieux. Les collègues voyageurs du temps de Fay n'apportent rien au récit, le grand méchant est au niveau zéro de l'originalité et le fils de Svensson est à mes yeux totalement ridicule. On est donc jamais dans le très mauvais mais jamais dans le performant non plus. Fort heureusement la mise en scène, sous forme de BD dans les cinématiques et sous forme de récit cinématographique dans l'exploration, apporte un gros vent de fraîcheur sur le genre tout entier. Un vrai visual novel à la sauce européenne. Mais malheureusement, là encore le résultat plutôt bon est gêné par une grosse bourde, en l'occurrence les doublages. Je pense pouvoir affirmer que A New Beginning a les plus mauvais doublages de l'histoire du jeu vidéo, sincèrement. Et je ne parle pas que de la version française, toutes sont horribles y compris la VA. 

    A New Beginning

    Donc forcément des voix aussi horribles ne peuvent que vous sortir du récit ce qui gêne cruellement l'immersion. Dommage donc mais comme je l'ai dit beaucoup de choses font qu'on mérite de s'attarder devant le jeu, à commencer par son univers visuel et musical audacieux malgré des personnages étrangement foutus(perso j'ai beaucoup aimé). La mise en scène est également plutôt bonne comme je l'ai dit(si on ne tient pas compte des doublages quoi). Le gameplay est aussi assez réussi, bon ça ne casse pas trois pattes à un canard ça reste un point'n'click assez classique mais on trouve ici et là quelques bonnes idées d'énigmes, parfois assez difficiles. Par contre le jeu souffre de plusieurs bugs qui peuvent être assez dérangeants. Certaines versions échappent presque totalement à ces erreurs mais d'autres sont simplement injouables. Par chance la mienne fonctionne bien sauf à un moment, qu'on peut tout de même passer. Enfin bref, A New Beginning est une belle aventure pour quiconque privilégie l'ambiance et la mise en scène et qui contient de sympathiques idées de gameplay. Il vous occupera environ sept heures et malgré son déroulement prévisible, devrait vous marquer un petit moment grâce à sa forme ingénieuse.

    A New Beginning 

    Graphismes : 15/20

    Gameplay : 15/20

    Durée de vie : 14/20

    Bande-son : 10/20(saleté de doublages, 14/20 pour la musique)

    Scénario : 13/20

    Note finale : 14/20

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  • On s'attaque aujourd'hui à un manga harem : Futakoi.

    Futakoi

    Nom Original : Futakoi

    Auteur : Hina Futaba, Mutsumi Sasaki

    Années de production : 2004

    Catégorie : Shônen

    Genre : Comédie, Romance

    Studio : Telecom Animation Films, Ufotable

    Durée : 13 épisodes de 22 minutes

    Futakoi

     

    Débuté en octobre 2004 et rapidement complété par des visual novels Futakoi est un anime harem comme il en existe tant depuis le succès de Love Hina(comprenez, un anime dans lequel un personnage est entouré d'autres personnages du sexe opposé). Le héros, Nozomu Futami est de retour dans sa ville natale pour y continuer ses études. Il est alors logé dans un vieux temple par une mère de famille célibataire. C'est là qu'il y fait la connaissance des deux petites filles de la femme, des jumelles. Il semble en effet qu'une vieille légende érige le village en temple des jumelles. C'est en l'entendant que Nozomu se rappelle ses deux amies d'enfance, des jumelles qui lui avait assuré vouloir se marier avec lui une fois adulte. Alors qu'il se questionne à leur sujet, il entre dans une épicerie où deux autres jumelles font leurs courses. Lorsqu'elles vont faire tomber leur porte-monnaie et qu'il va vouloir leur rapporter les choses vont pourtant dégénérer à cause d'un malentendu. Très vite, le garçon est dépassé par toutes ces jumelles qui existent dans le village mais heureusement, ses deux amies d'enfance vont recroiser sa route et l'aider à avancer dans ce monde inconnu. 

    Futakoi

    Bon j'ai vraiment fait de mon mieux pour fournir un ersatz de synopsis car Futakoi est comme beaucoup de ses pairs, presque non scénarisé. Ou plutôt scénarisé exactement comme ses pairs, donc rien de nouveau. En fait l'anime est tellement banal que ça en devient incroyablement lourd. Les personnages sont bêtes, prévisibles et soûlants(mention spéciale au héros), le concept des jumelles ne sert au final à rien du tout, les effets comiques sont vus et revus et la fin est tout simplement risible. En bref, le héros tombe amoureux d'un bon paquet de paires de jumelles, ne sait pas qui choisir, doit faire un choix mais grâce à la fin ridicule n'en a pas besoin. Franchement c'est bien loin de Love Hina ou même Fruits Basket qui se placent un milliard de crans au dessus. Si on décide d'aborder tous les aspects négatifs de l'oeuvre on peut aussi parler d'une qualité visuelle dépassée même en 2004 et d'un rythme bâtard qui n'a rien à faire dans une comédie. Mais bon, Futakoi n'a pas que des mauvais côtés non plus. En fait c'est même assez simple ; si vous connaissez bien les animes comiques et de harem ne regardez pas Futakoi, l'expérience ne pourrait qu'être mauvaise. Par contre si c'est le premier ou l'un des premiers animes du genre auquel vous faites face vous pouvez y aller. Ce ne sera pas non plus incroyable mais son plus grand défaut est d'être ultra classique, chose qui ne touchera pas les néophytes. Voilà donc ce qu'est Futakoi, un anime pour débuter dans la comédie harem. Quand j'ai vu la réputation de Futakoi puis cet anime j'ai halluciné, puis je me renseigné et j'ai appris que ce qui avait été bien reçu, c'était la seconde série(Futakoi Alternative) et surtout le visual novel. L'anime a été considéré comme extrêmement moyen et c'est aussi comme ça que je le trouve. La note sera donc en conséquence.

    Futakoi

    Note finale : 10/20

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