• Pour excuser le manque d'articles de la semaine dernière(bien que ce ne soit pas ma faute) je vais refaire une petite session aujourd'hui, je commence donc avec un des jeux PS1 qui a bercé mon enfance....enfin un peu.

    Harry Potter à l'école des sorciers

    Développeur: Argonaut

    Editeur: Electronic Arts

    Support: PS1

    Date de sortie euro: 15 novembre 2001

    Genre: Aventure/Plates-formes

    Harry Potter à l'école des sorciers

    En fait quand je dis bercé mon enfance, c'est plutôt Harry Potter qui l'a fait, mais il faut le dire, comme tous les fans j'adorais les produits dérivés. C'était donc avec plaisir que j'accueillais ce jeu(qui fut un des deux seuls cadeaux que ma grand-mère m'ait fait en 19 ans mais bon passons...) et le mettait dans la PS1 familiale. Et là, en tant qu'enfant fan, je n'étais pas déçu. Pour que vous commenciez à comprendre ce jeu date de 2001, c'est à dire de l'époque où Electronic Arts était encore considéré comme une boite bosseuse et efficace(lointaine époque, maintenant on a le cirque Pinder qui fait des jeux) et quand ils bossaient sur une adaptation, en général ils bossaient vraiment. Alors certes c'est avant tout un jeu pour enfant qui aujourd'hui a hyper mal vieilli mais c'était un vrai bonheur pour tout fan. Bon je ne reprends pas le scénario, si vous ne le connaissez pas un minimum c'est que vous avez vécu dans une grotte avec un concombre de mer et une loutre à jouer à la marelle sur les mains sinon vous vous rappellerez sans problème le début de l'histoire du jeune Harry. Sur le plan scénaristique le jeu est fidèle au livre, légèrement différent du film, et vraiment assez fidèle ce qui fait tout de même plaisir. On suit donc Harry dans ses cours, dans ses sortis entre potes puis dans des séquences d'action qui envoyaient du lourd pour l'époque. Sur le plan scénaristique, de l'ambiance et donc du plaisir de jeu c'était vraiment sympa sans toutefois atteindre la perfection. Le gameplay était le vrai problème du titre, c'était peu précis, lourd et rigide ce qui rendait les phases de plates-formes monstrueusement aléatoires(mais bon, en tant que gamin on est pas spécialement exigeant) et je ne parle pas des vols sur balai, une vraie catastrophe. Cependant on faisait vite l'impasse dessus et on passait à autre chose, à commencer par une petite visite des locaux, la récolte des dragées de Fred et Georges ou l'entraînement aux sorts. Bref, sans être vaste et long, le jeu offrait un contenu parfait pour les enfants, facile et jamais répétitif. On retrouvait les décors de Poudlard et même la musique du film ce qui est un plus non négligeable. C'est donc un petit jeu sympa, d'une dizaine d'heures qui faisait plaisir aux jeunes fans du sorcier anglais, sans être spécialement beau, il nous replongeait facilement dans Poudlard et ça devenait vite notre divertissement préféré. Un gros point négatif par contre, les armures qui bougent et nous attaquent, moi ça m'avait traumatisé cette connerie, j'en ai flippé pendant des années(...). Une des dernières réussites d'EA.

    Harry Potter à l'école des sorciers

    Graphismes: 12/20

    Gameplay: 11/20

    Durée de vie: 12/20

    Bande-son: 14/20

    Scénario: 16/20

    Note finale: 14/20

    Harry Potter à l'école des sorciers

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  • A présent voici le test d'un jeu excellent.

    Theresia - Dear Emile

    Développeur: Arc System Works

    Editeur: PQube

    Support: DS

    Date de sortie euro: Jamais(11 septembre 2008 au Japon)

    Genre: Aventure(certains diront Survival horror mais c'est faux)

    Theresia - Dear Emile

    Ah Theresia, encore un jeu excellent qui n'a jamais vu le jour chez nous. Heureusement avec certains moyens pas très honnête on peut se le procurer sans avoir à payer 70-80€ voir plus. Alors, avant toute chose je vais faire quelques mises en garde. Déjà, le jeu n'est évidemment qu'en anglais(ou japonais mais pas trop pour moi) et le niveau requis n'est pas facilement atteignable, ensuite c'est un jeu où on avance lentement et où tout repose sur l'ambiance et le scénario, ne comptez donc pas sur des scènes d'action et pour finir, ayez un minimum de courage, le jeu est très space et peut facilement vous traumatiser. Maintenant que tout cela est dit, passons au synopsis:

    Quelque part, dans une pièce sombre, une jeune fille se réveille amnésique, cette dernière ignore tout de son passé et de la raison de son enfermement. En fouillant dans la pièce, elle trouve un pendentif étrange qui semble lui parler et lui donner des conseils pour sortir de la pièce. Une fois cela fait, la jeune fille, qui on le découvrira vite s'appelle Léanne, va débarquer dans une sorte d'hôpital très typé château et à l'atmosphère pesante pour ne pas dire horrifique. Rapidement, Léanne, est touchée par une flèche sortie de nulle part. Les lieux sont visiblement remplis de pièges et chaque geste devra être accompli avec la plus grande prudence. Une fois soignée à l'aide d'un élixir trouvé dans une bibliothèque, Léanne va tenter de trouver la sortie des lieux tout en se remémorant des passages de sa vie à l'aide de notes trouvées un peu partout, dont quelques unes d'une certaine Maylee, qui écrit à une amie, Emile(en anglais ça se prononce Emily). Paniquée à l'idée de rester seule dans un château piégé, Léanne le sera encore plus à la découverte de ses premiers cadavres, déformés, brûlés voire même torturés. Celle-ci sera régulièrement assaillie par des flashbacks de sa mère, visiblement assez "spéciale" où se mêle régulièrement l'odeur maternelle avec celle du sang, de fleurs et de fer. Complètement perdue, la jeune fille va devoir résoudre de nombreuses énigmes, toutes assez retorses, qui lui réservent de mauvaises surprises si elle échoue. Cependant, à la découverte des premières révélations, Léanne va se rendre compte qu'elle est mêlée à une histoire bien plus glauque et sanglante que prévu.

    A la suite de ce premier scénario, nommé Dear Emile, on trouve une seconde histoire qui explique en détail l'origine du problème, la création du virus Epicari. Nommé Dear Martel, ce scénario nous place dans la peau d'un docteur responsable d'un orphelinat qui souffre des mêmes problèmes que Léanne et qui a pour objectif de retrouver une certaine jeune fille qui marque tous ses souvenirs. Ici ce n'est pas un pendentif qui va le guider mais un morceau de verre coloré.

    Theresia - Dear Emile

    Je n'ai pas voulu en dire trop sur le plan scénaristique mais sachez que l'histoire est exceptionnelle, j'ai rarement vu aussi bon. Dear Emile est juste magique, l'histoire est sombre, hyper violente et glauque à souhait mais les informations distillées au compte gouttes vous laisse toujours une petite lueur d'espoir dans la tête qui vous maintien "en vie" jusqu'à la fin. Pour Dead Martel, on reste dans le même esprit, c'est excellent et surtout, ça permet d'expliquer toutes les zones d'ombres qu'il reste à la fin du premier scénario. Alors qu'est ce que Theresia en détail ? Theresia c'est un jeu d'aventure très typé survival horror(au niveau de l'ambiance seulement) où l'on enquête dans un vaste espace truffé de pièges, où l'on résout des dizaines d'énigmes bien ficelées et où l'on risque de trouver la mort à chaque couloir. L'histoire nous plonge dans un univers hyper glauque et malsain mais cependant pas effrayant au même sens qu'un vrai survival horror, ici l'ambiance risque fort de nous mettre très mal à l'aise mais on ne peut pas dire que c'est la peur qui viendra nous déranger. On alterne ici les phases d'enquêtes avec les phases de déplacements un peu typé RPG old-school ou dungeon-RPG qui il faut l'avouer sont très bien faites et avec des phases de lectures,assez nombreuses, qui expliquent l'histoire. Et quelle histoire, chaque énigme débloque une parcelle de scénario ou un renseignement sur un personnage et rapidement vous deviendrez accro à ces morceaux de papier tant le scénario est bon. Rien n'est inutile dans Theresia, chaque pièce à son importance, chaque mot et chaque chiffre aussi, un oubli peut être fatal au joueur à la pauvre Léanne. Parfaitement bien amené, le scénario est renforcé par une ambiance parfaite, je n'avais jamais connu une ambiance aussi exceptionnelle(la bande-son est vraiment un élément clé du jeu, parfaite de chez parfaite) et par une liste de personnages uniques et hallucinant de réalisme et de classe. Sans rentrer dans les détails car l'essentiel de l'intrigue repose sur eux, ces personnages, que ce soit Maylee, Emile, Martel, Franz, le prêtre, Sacha ou encore Léanne et le héros du second scénario, vont vous faire frissonner. Au final, tous sont dérangés, mauvais voire même complètement glauques mais également parfois sympathiques, touchants voire même drôles. Chacun d'entre eux va vous traumatiser, certains moins que d'autres, mais l'univers pesant de Theresia va à coup sûr laisser des traces(possiblement dans votre caleçon...). Alors si vous voulez un excellent jeu plein de tensions, de révélations macabres et d'éléments glauques n'hésitez plus, Theresia est fait pour vous pourvu que vous ayez les nerfs solides et un minimum de connaissances en anglais. Si vous vous sentez l'âme courageuses, libre à vous de suivre les aventures de Léanne et du docteur dans des environnements glauques, baignés dans une bande-son hyper flippante et surtout, seul, car oui, autant vous le dire, vous ne croiserez pas âme qui vive, ce qui ne veut pas dire que vous ne croiserez personne pour autant.

    Theresia - Dear Emile

    Theresia est donc un jeu à l'univers et au background fantastiques, ajoutez à cela des graphismes très jolis et une durée de vie d'environ 20 heures(12 environ pour Dear Emile et grand maximum 8 pour Dear Martel) et vous ne pourrez pas passer à côté. Un des meilleurs jeux auxquels j'ai eu la chance de jouer. 

    Theresia - Dear Emile

    Graphismes: 17/20

    Gameplay: 19/20

    Durée de vie: 17/20

    Bande-son: 20/20

    Scénario: 20/20

    Note finale: 19/20

    Theresia - Dear Emile

    Je mets ici quelques thèmes de Theresia, histoire de vous faire ressentir un peu l'ambiance.

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  • On continue avec mon premier jeu Yu-gi-oh!, pendant l'âge d'or de la série.

    Yu-gi-oh! Duel des ténèbres

    Développeur: Konami

    Editeur: Konami

    Support: GameBoy Color

    Date de sortie euro: Novembre 2002

    Genre: Jeu de cartes

    Yu-gi-oh! Duel des ténèbres

    Qui ne connait pas Yu-gi-oh! aujourd'hui, je crois d'ailleurs que ça continue encore(avec Yu-gi-oh! Banzai, Bidule, 2097, XX++, deuxième génération de quatrième joueur, Zephyrus et plein d'autres noms de merde). Le fameux jeu de cartes était LE jeu de mon enfance, certains ont eu Magic, d'autres Pokémon ou Digimon, moi c'était Yu-gi-oh! logique donc que je me sois procuré les jeux de la série. Parmi eux, figurait ce titre, un des premiers à être apparu chez nous. J'y ai beaucoup joué mais même à l'époque je ne l'appréciais pas vraiment , je vais donc très rapidement expliquer pourquoi.

    Le jeu est sympa puisqu'il reprend l'ambiance générale de la série, qu'il propose beaucoup de visages connus et un bon paquet de cartes pour l'époque, on était donc enchanté quand on faisait ses premiers duels dessus mais très vite on retombait de nos nuages. Les règles n'étaient absolument pas respectées, les adversaires étaient beaucoup trop fort(il fallait perdre un grand nombre de fois pour pouvoir les battre ensuite) et on était vite limité par son deck. Le jeu suivait un parcours très lent et peu gratifiant et ennuyait vite les joueurs. On ne pouvait pas en plus compter sur la bande-son merdique ou sur l'aspect visuel pour nous retenir quelques minutes de plus. Cela a donc été une belle déception même pour un enfant. Cependant le jeu est loin d'être le plus raté de la franchise. Pour la collection peut-être.

    Yu-gi-oh! Duel des ténèbres

    Graphismes: 05/20

    Gameplay: 10/20

    Durée de vie: 11/20

    Bande-son: 07/20

    Scénario: 05/20

    Note finale: 07/20

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  • On enchaîne maintenant avec deux adaptations de DBZ.

    Dragon Ball Z Supersonic Warriors 1&2

    Développeur: Arc System Works

    Editeur: Atari

    Support: GBA

    Date de sortie euro: 10 septembre 2004

    Genre: Combat

    Dragon Ball Z Supersonic Warriors 1&2

    DBZ Supersonic Warriors, jeu bien connu du répertoire GBA. Je me souviens quand j'ai essayé ce jeu, j'étais tout content, je devais avoir 10 ans, j'étais peu exigeant à l'époque(bien différent du connard que je suis aujourd'hui hein ?) et j'avais passé pas mal de temps dessus. Aujourd'hui j'en aurais pas fait autant je le dis tout de suite. Déjà il n'y a aucun pseudo scénario, rien qui reprenne un peu l'univers de DBZ, absolument rien. Ensuite, les personnages sont hyper mal choisis, n'ont quasiment aucune différence et sont très peu nombreux. Au niveau du gameplay, c'est une catastrophe, hyper simple et quasi identique pour tout le monde -et c'est pas les deux-trois améliorations de la boutique qui vont changer grand chose- il n'a rien pour nous retenir. Si on combine tout ça à une bande-son affreuse et une répétitivité de tous les diables on se demande comment un jeu comme ça a pu sortir.....en fait pas tant que ça, déjà parce qu'il y a beaucoup de merdes qui sortent et ensuite parce qu'on s'amuse pas mal avec ce titre, au moins pendant un petit moment, c'est fun, ça bouge bien et c'est assez joli pour la plateforme et l'époque. Donc c'est un mauvais jeu c'est indéniable, mais bizarrement on passe quelques heures dessus sans trop de problème, à plus forte raison lorsqu'on est enfant.

    Graphismes: 12/20

    Gameplay: 10/20

    Durée de vie: 12/20

    Bande-son: 06/20

    Scénario: 00/20

    Note finale: 07/20

     

    Maintenant le deuxième épisode, sur DS cette fois-ci.

    Dragon Ball Z Supersonic Warriors 1&2

    Développeur: Bandai

    Editeur: Atari

    Support: DS

    Date de sortie euro: 3 février 2006

    Genre: Combat

    Dragon Ball Z Supersonic Warriors 1&2

    Yeah!!! une suite à Supersonic Warrios on l'attendait tous......ou pas, c'était même le contraire. Que dire de cette expérience de jeu ? Dieu que c'est traumatisant. C'est aussi joli que le premier(qui était sur GBA je le rappelle), toujours aussi léger niveau contenu, des persos inutiles qui n'ont rien à foutre là, une bande-son à vous faire saigner le colon et toujours pas de scénario...C'est une monstruosité, sans déconner j'ai toléré le premier car j'étais petit et que c'était un essai, c'est vrai quand on tente quelque chose on n'a aucune idée de ce que ça va donner, on pardonne facilement une daube car il y avait un risque d'échec mais refaire la même merde quelques années après sur une console permettant beaucoup plus d'ajouts majeurs c'est juste inacceptable. Le jeu est horrible en tout point, il creuse même encore plus profond que son prédécesseur en terme de jouabilité et de contenu. Une honte à la franchise.

    Graphismes: 10/20

    Gameplay: 07/20

    Durée de vie: 07/20

    Bande-son: 05/20

    Scénario: 00/20

    Note finale: 04/20

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  • On continue donc les articles après une petite période d'absence et avec Fable III.

    Fable III

    Développeur: Lionhead

    Editeur: Microsoft

    Support: Xbox 360

    Date de sortie euro: 29 octobre 2010

    Genre: Action-RPG

    Fable III

    Voici donc le dernier arrivé de la saga Fable, en attendant le quatrième épisode prévu pour 2014 et le moins que l'on puisse dire, c'est que cet épisode déchire grave. Cette fois-ci on incarne ni plus ni moins que le prince de l'Albion, frère de l'actuel roi Logan. On démarre fort et surtout, aisé. Encore une fois, le héros est personnalisable je le rappelle. On démarre donc l'aventure aux côtés d'Elise ou Eliott, notre compagnon, d'un chien, fidèle ami du héros, de Jasper, major d'homme d'élite et de Walter, le maître d'armes du château. Rapidement, le prince est confronté aux agissements cruels et sans pitié de son frère qui règne en tyran sur tout l'Albion. Lorsqu'à la suite d'une révolte, Logan demande au prince de choisir entre la vie de plusieurs paysans ou celle d'Elise/Eliott c'en est trop. Dans la nuit, Walter et Jasper qui servaient fidèlement le père de Logan et du Prince(c'est à dire le héros de Fable II) emmènent ce dernier avec eux dans une aventure visant à reconquérir les peuples de l'Albion afin de mener une révolution face au pouvoir en place et pour monter sur le trône. Les Gitans de Mistpeak, les provinciaux de Brightwall, les révoltés de Bowerstone, le peuple désertique et les soldats des marais rencontreront donc notre jeune prince dans sa quête pour le pouvoir et qui sait, l'aideront à vaincre le tyran Logan qui semble cacher bien des secrets.

    Fable III

    Il a une bonne tête Logan, on peut lui faire confiance croyez-moi.

    On peut donc constater sans trop de problème que le scénario n'est pas le point fort du jeu, certes c'est très sympa mais ô combien convenu et habituel. Le fait de se retrouver dans la peau d'un prince est quelque chose d'original mais on l'oublie tellement vite qu'on ne peut qu'être étonné quand un personnage nous appelle "mon prince", ce rôle ne sert au final qu'aux moments cruciaux de l'histoire, un poil trop léger. Les personnages par contre relèvent le niveau, Jasper, Walter, Elise(dans mon cas), Swift, Ben, Page et Reaver sont à la fois charismatiques, drôles, durs et parfois cruels mais apportent tous une sacrée dose d'inventivité et de comique à l'univers de Fable III. On retrouve également des visages connus, à commencer par Reaver et Theresa mais aussi des nouveaux qui resteront dans les mémoires comme le cruel Logan, assez troublant comme roi. A ces personnages on rajoute un univers toujours aussi déjanté et vaste, toujours aussi beau(que ce soit visuellement ou dans le fond) et encore plus "fabuleux" que dans le deuxième épisode. Niveau nouveautés on est plutôt gagnant, les quêtes sont légion, les possibilités de commerce, de famille et immobilières apportent un plus indéniable et surtout -enfin- le système de combat est bossé, certes ce n'est toujours pas le top mais c'est enfin maniable. On sera donc enfin enchanté de parcourir l'Albion pour réaliser des quêtes pendant les 20-25 heures de jeu proposées par le titre et ce, dans un univers graphique comme musical assez impressionnant. Vous l'aurez donc compris, Fable III réussit là où pêche les deux autres. Cependant le jeu est loin d'être sans défaut.

    Fable III

    On peut commencer la liste par un gameplay toujours très imparfait, des caméras qui vont cueillir des fleurs pendant les combats, des ennemis toujours plus stupides et inconsistants, une trop grande facilité, des quêtes nombreuses mais vides de sens et d'intérêt(Sam et Max je vous hais!), un scénario trop léger, une certaine répétitivité, des choix sans grande importance et une fin bouclée en trois minutes, de plus le mutli devient de plus en plus important allant jusqu'à handicapé ceux qui n'y joueront pas, une honte à ce niveau là Fable III est un jeu solo point. Ce n'est donc toujours pas avec cet épisode que je vais réellement accroché avec la série et pourtant j'ai essayé. On a donc un jeu sans ambition avec Fable, un jeu cool mais torché par des incompétents avec Fable II et un bon jeu mais encore une fois qui manque de travail avec Fable III, le IV ne sera pas pour moi Fable est une série trop inconsistante et sérieuse pour voler mon attention à une autre série.

    Graphismes: 16/20

    Gameplay: 14/20

    Durée de vie: 15/20

    Bande-son: 15/20

    Scénario: 14/20

    Note finale: 15/20

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  • Salut à tous,

    un petit message pour justifier l'absence de nouveaux articles ce week-end, en fait eklablog a récemment changé de serveur ce qui a entraîné quelques bugs dont le fait de ne plus pouvoir mettre d'articles en ligne. Ces bugs étant désormais corrigés, les prochains articles arriveront en fin de semaine.

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  • On enchaîne avec Fable II.

    Fable II

    Développeur: Lionhead

    Editeur: Microsoft

    Support: Xbox 360

    Date de sortie euro: 24 octobre 2008

    Genre: Action-RPG

    Fable II

    Voici le jeu qui m'a vraiment fait découvrir Fable et ça a été un plaisir, le premier, j'y ai joué longtemps après sa sortie ce qui, pour un jeu comme Fable, gâche tout le plaisir alors je comptais me rattraper. Dans Fable II, vous incarnez encore un jeune héros anonyme surnommé "Moineau" qui vit dans la rue avec sa grande soeur. Un jour, ils achètent une boîte à musique chez un mystérieux marchand et c'est en l'activant qu'ils réaliseront leur plus grand rêve, aller dans le château surplombant la ville. Le soir même, une escorte vient les inviter au château mais les choses ne se dérouleront pas comme prévu et la soeur du héros sera abattue pour le protéger du vil seigneur cherchant à s'emparer de cette boîte magique. Aidé de la mystérieuse aveugle Theresa(que l'on trouvait dans Fable I) le jeune homme va entreprendre sa quête pour sauver l'Albion et venger sa soeur. Sans pour autant beaucoup changer du premier épisode je trouve le scénario complètement différent. C'est bien mis en scène, c'est émouvant et efficace, un vrai plaisir. L'histoire se révèle prenante, avec des persos bien ficelés et plusieurs fins toutes assez intéressantes. A ce niveau là vous ne serez pas déçu.

    Au niveau de l'univers on retrouve tout ce qui faisait le charme du premier épisode, avec en plus des quêtes secondaires bien plus recherchées, un véritable système de gestion de propriétés et la possibilité d'avoir des enfants(pour une fable c'est essentiel non ?). Alors certes, graphiquement c'est joli mais sans plus et le gameplay reste toujours aussi mauvais mais on fait vite l'impasse là-dessus pour se plonger dans cette nouvelle histoire passionnante. Accompagné d'une magnifique bande-son l'histoire sera de plus en plus captivante avec un passage qui restera dans la mémoire collective(dans une certaine tour mais je n'en dirais pas plus) et vous aurez du mal à décrocher, quoique le jeu ne durant que 12 heures vous aurez bien vite fini. Par contre l'énorme point négatif du titre est la place occupée par les bugs, c'est simple je n'avais jamais joué à un jeu aussi buggué que Fable II. Il y a d'ailleurs peu de chances que vous finissiez le jeu sans avoir eu un énorme bug au bout d'un moment, ça peut être votre femme qui flotte dans les airs, le héros qui a des jambes à la place des bras, les ennemis qui disparaissent, les portes qui restent fermées, les freezes, l'effacement de partie ou plein d'autres conneries du genre et cela gâche totalement le jeu, c'est en permanence et on tombe en pleine crise de nerf assez rapidement. Malheureusement ce "petit" point négatif en est en fait un énorme et rares sont ceux suffisamment vaillants pour continuer jusqu'à la fin. Dommage tant le jeu est sympa.

    Fable II

    Graphismes: 15/20

    Gameplay: 11/20

    Durée de vie: 12/20

    Bande-son: 15/20

    Scénario: 16/20

    Note finale: 12/20(à cause des bugs)

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  • Salut à tous, me revoici pour une nouvelle session d'articles, comme promis, et c'est avec Fable qu'on commence.

    Fable

    Développeur: Lionhead

    Editeur: Microsoft

    Support: Xbox Live

    Date de sortie euro: 4 décembre 2007

    Genre: Action-RPG

    Fable

    Voici la génèse du dernier projet du célèbre Peter Molyneux à savoir Fable. Je ne vais pas m'étendre sur le créateur alors passons tout de suite au jeu. Fable se déroule dans l'univers d'Albion, un monde aux graphismes féeriques et à l'ambiance très proche des fables et autres contes. Vous incarnez ici un jeune héros qui voit son village se faire attaquer et sa famille disparaître devant ses yeux, à cause du méchant Jack of Blades, seigneur des ténèbres, qui semblait chercher quelque chose d'important. Après avoir été sauvé par une femme bien mystérieuse ce petit héros va être placé dans une école afin de devenir un véritable combattant capable de s'opposer au règne du terrifiant Jack of Blades. Pour faire court(et avec Fable, ça semble être une marque de fabrique), vous incarnez un jeune héros de son enfance jusqu'à l'âge adulte dans sa quête de vengeance. Malgré l'univers magnifique de Fable, ses personnages charismatiques(dont une certaine Lady...) et son ambiance unique on est vite déçu par ce manque d'ambition dans l'histoire. La quête principale est plutôt convenue et ce n'est pas les autres points qui vont rattraper cette erreur: le gameplay est moisi de chez moisi(le système de combat est une aberration), la durée de vie ne dépasse pas les dix heures et les quêtes secondaires sont pauvres et répétitives.

    Heureusement les bons points cités plus haut et la bande-son retiendront une partie du public mais même pour l'époque, ce n'était pas assez ambitieux et donc travaillé. Seul point qui le faisait sortir du lot, ses graphismes assez beaux pour 2007. On notera toutefois que l'univers, le fun parfois présent et les quêtes tertiaires(comme se marier) apportent une note d'originalité mais aujourd'hui, le jeu a pris cher. Cela reste un bon jeu de l'époque mais pour quelqu'un qui y a joué en 2010, ça fait mal.

    Fable

    Graphismes: 15/20

    Gameplay: 11/20

    Durée de vie: 11/20

    Bande-son: 15/20

    Scénario: 14/20

    Note finale: 12/20

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  • On enchaîne avec le premier épisode de la nouvelle saga de Telltale.

    The Wolf among us Episode 1: Faith

    Développeur: Telltale

    Editeur: Telltale

    Support: Xbox Live

    Date de sortie euro: 11 octobre 2013

    Genre: Point'n click, Aventure

    The Wolf among us Episode 1: Faith

    Voici donc le petit frère de The Walking Dead(dont la saison 2 devrait bientôt arriver) et la nouvelle création de Telltale Games. Adapté d'une BD bien connue aux USA(moins ici) The Wolf Among Us raconte encore une fois une histoire sombre, dramatique mais ô combien passionnante dans le milieu des personnages de contes de fées et de légendes. Je vais tout d'abord préciser que je ne connais absolument pas la BD à la différence de The Walking Dead, par conséquent je ne comparerai pas le jeu avec. La précision étant faite, passons au synopsis:

    Il existe dans notre monde une petite ville appelée Fabletown, cette ville en apparence normale abrite en réalité de nombreux personnages de contes de fées venus vivre dans notre monde. Pour cela, ces derniers sont obligés d'utiliser un sort appelé "Glamour" qui leur permet de revêtir une apparence humaine normale, cependant, pour la plupart d'entre eux, la vie n'est pas facile et certains en viennent à regretter leur monde. C'est dans ce contexte, dans cette ville sale et humide que l'on rencontre Bigby Wolf, le sheriff A.K.A. Le grand méchant loup. Le vilain du Petit Chaperon Rouge s'est racheté une conduite et à entrepris sa quête de rédemption, il est désormais le soutien de la loi et fait régner la justice, enfin presque puisque la ville le déteste et peu nombreux sont ceux qui lui font confiance. Quoiqu'il en soit un soir, Wolf reçoit l'appel de Monsieur Toad, célèbre grenouille, qui lui dit qu'une dispute violente se déroule à l'étage au-dessus de chez lui. En arrivant Wolf constate que le bûcheron(celui qui le tue dans le conte) se dispute avec une prostituée et qu'il l'a déjà frappé. Les deux vieux ennemis laissent rapidement libre cours à leur agressivité dans une bagarre très violente qui termine quand le bûcheron se prend sa hache dans la tête grâce à la prostituée(ce dernier est toujours en vie, les personnages de fables étant beaucoup plus résistant que nous). Une conversation va alors s'engager entre le sheriff amoché et la belle dame des rues, qui refuse de lui dire son nom et qui semble très inquiète. Lui promettant de venir le voir plus tard pour tout lui raconter la jeune femme s'en va, charmant au passage notre héros. De retour chez lui et après une discussion avec Colin, le dernier des trois petits cochons, Bigby s'endort. Il est réveillé peu après par le tambourinement à sa porte provoqué par son amie et "collègue" Snow White(comprenez Blanche-Neige), cette dernière vient en effet de faire une découverte macabre devant leur résidence. En sortant Bigby aperçoit un manteau posé sur le sol et c'est en le soulevant qu'il fait l'horrible découverte(SPOIL SPOIL SPOIL!!!!!): la tête de la prostituée rencontrée plus tôt gît sur le sol. Menant une brève enquête avec Snow White, Bigby trouve quelques éléments de preuves pouvant l'aider à progresser, à commencer par un emblème de contes de fées inconnu. Inquiet du fait qu'aucun meurtre n'a été commis depuis des lustres à Fabletown, Wolf se met en quête de la vérité, accompagné de Snow White bien sûr.(FIN DU SPOIL!!!!)

    The Wolf among us Episode 1: Faith

    Qu'on se le dise tout de suite, The Wolf Among Us est une tuerie. Le scénario impressionnant est parfaitement mis en scène, les personnages sont tous connus et charismatiques, les retournements de situations sont dingues et l'ambiance...on touche à la grâce là. L'ambiance du titre est tout simplement fantastique, en témoigne le générique qui est juste énorme. Certes le jeu n'en est qu'à son premier épisode et on ne peut pas encore voir l'importance de nos choix mais ça s'annonce grandiose pour la suite. On retrouve ici le même genre de jeu que The Walking Dead, du point'n click/aventure d'enquête qui consiste à fouiller les lieux pour trouver des indices pour la suite. Les quelques premiers choix proposés sont assez sympa et au vu des conséquences apparentes de nos actes, le nombre de parties possibles sera impressionnant une fois tous les épisodes sortis. En tout cas, le jeu sait s'imposer et promet une superbe aventure glauque et obscure aux côtés du héros le plus bad-ass de ces dernières années, eh oui Bigby est sympa mais faut pas pousser. Notre héros est violent et n'hésite pas à casser la gueule de ceux qui le gavent, les choix de dialogues sont certes nombreux mais on sera souvent tenté de briser les deux bras de l'opposant pour lui faire cracher le morceau. Toutes les approches sont donc possibles même si on en viendra souvent au combat. J'espère que les choix auront une réelle incidence sur la suite du scénario en tout cas. Et dernière précision scénaristique, la fin de cet épisode est exceptionnelle, vraiment frustrante et entraînante.

    The Wolf among us Episode 1: Faith

    Au niveau technique le jeu se base encore sur The Walking Dead, en plus propre cependant. C'est beau, artistiquement très soigné et le chara-design est excellent. On note tout de même de l'aliasing et du clipping en plus de quelques mini-bugs, un peu problématique mais pas tant que ça. Au niveau durée de vie comptez sur deux heures trente pour une première partie, vraiment pas mal pour ce genre, sachant que vous pouvez le faire d'au moins trois façons différentes. La bande-son est incroyable, sombres et discrètes les musiques se calquent parfaitement à l'ambiance et puis les voix, quelles voix! on retrouve la même qualité que dans The Walking Dead c'est dire. Sinon sachez toutefois que comme The Walking Dead, le jeu n'est pas traduit en français, il faudra vous débrouiller en anglais, anglais plus compliqué que dans la plupart des jeux du genre. Cependant c'est bien le seul problème du jeu, car à partir du moment où on dépasse la barrière de la langue on tombe dans un univers génial qu'on ne quittera que difficilement, rendant l'attente jusqu'au deuxième épisode insoutenable. Un vrai travail de pro pour un prix modique, 4,79€ je crois.

    The Wolf among us Episode 1: Faith

    Graphismes: 18/20

    Gameplay: 18/20

    Durée de vie: 15/20

    Bande-son: 20/20

    Scénario: 19/20

    Note finale: 18/20

    The Wolf among us Episode 1: Faith

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  • Pour finir pour aujourd'hui, voici l'article sur Dead Rising.

    Dead Rising

    Développeur: Capcom

    Editeur: Capcom

    Support: Xbox 360

    Date de sortie euro: 7 septembre 2006

    Genre: Action, Beat'em all

    Dead Rising

    Ah Dead Rising, espoir numéro un de la Xbox One avec son troisième épisode, que de souvenirs sanglants sur ce jeu. C'est sans doute possible le meilleur défouloir actuel sur Xbox 360, un vrai régal qu'on ne cesse de faire encore et encore. Le jeu vous place en fait dans la peau de Frank West, photographe free-lance qui décide d'aller à Willamette, ville placée mystérieusement sous quarantaine. Arrivé en hélico, Frank constate que la ville est détruite, pleine de cadavres et que les rares survivants se font dévorer par des zombies. Notre journaliste se pose sur le toit du centre commercial de la ville et rencontre alors Carlito, homme étrange et agressif qui semble bien savoir ce qu'il se passe. Rapidement Frank va faire la connaissance de Brad, homme de loi devenu chef des survivants et de la fine équipe de glandu. Barricadé dans le centre, les survivants font face aux portes assiégés par des milliers de zombies affamés, mais voilà que sans surprise, la barrière va céder suite à un événement et les morts-vivants vont entrer dans le repaire de nos amis. Frank va évidemment échapper au carnage et avec l'aide de Brad et Jenny, va devoir découvrir la cause de cette contamination et sauver un maximum de survivants cachés. Notre bon ami à tête de nounours va donc parcourir de long en large le centre commercial, visitant toutes les boutiques et faisant n'importe quoi, tout en sauvant des gens, en affrontant des zombies mais également des psychopathes n'ayant pas résistés à la folie.

    Le jeu propose donc un scénario classique d'horreur mais très bien mis en scène, agrémenté d'humour et d'une grande liberté d'action qui au final vaut vraiment le coup. Après en effet les survivants comme les personnages principaux ne servent pas à grand chose et les révélations scénaristiques sont minables mais l'univers, le fait de pouvoir faire n'importe quoi(on peut vraiment presque tout faire) et les psychos hyper charismatiques apportent un charme énorme à Dead Rising. Pas particulièrement beau, le jeu est doté d'un gameplay rigide à la Capcom, rendant les combats contre les fous assez difficiles mais en s'y accrochant on prend vite goût au dégommage de zombies, de psychos et au sauvetage de ces abrutis de civils, tous plus bêtes les uns que les autres. Pour rendre la partie encore plus intéressante le jeu fonctionne selon un système d'horaires, vous ne pourrez pas faire n'importe quelle quête n'importe quand, idem pour les combats et ce processus va rendre chaque partie très corsée, atteindre les 100% sera d'une difficulté hallucinante. Mais dans Dead Rising ça n'a pas vraiment d'importance, le jeu n'a pour seul but que de vous amuser, la majeure partie des combats est évitable, les survivants n'ont pas forcemment à être sauvés vous pouvez faire selon votre rythme sans problème. Massacrer des zombies, atteindre les 100% ou simplement prendre des photos avec l'appareil de Frank; tout vous est accessible. C'est donc un énorme défouloir qui peut attirer joueurs novices comme hardcore gamers et satisfaire tous les publics(majeurs bien sûr). Il faut tout de même souligner la bande-son majoritairement signée Marilyn Manson, parfait pour l'ambiance.

    Dead Rising

    Graphismes: 13/20

    Gameplay: 15/20

    Durée de vie: 15/20

    Bande-son: 14/20

    Scénario: 12/20

    Note finale: 15/20

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