• De retour dans la section "jeux vidéo" on s'attaque à un titre Pirates des Caraïbes, le seul auquel j'ai joué.

    Pirates des Caraïbes : Jusqu'au bout du monde

    Développeur: Eurocom

    Editeur: Disney Interactive

    Support: PS2

    Date de sortie euro: 16 mai 2007

    Genre: Action

    Pirates des Caraïbes : Jusqu'au bout du monde

    Une licence bien connue dans le film, le manga ou la BD se voit presque 100% du temps adaptée en jeu vidéo, même si cela ne dure qu'un instant. C'est donc forcément le cas pour la licence Pirates des Caraïbes qui avait déjà connue moult titres pour 100% d'échecs cuisants. Si Disney a autant d'argent à balancer soit, ils font ce qu'ils veulent. En attendant ce titre est t-il meilleur que les autres, est-il un bon jeu ? Oui pour la première question, non pour la deuxième il est seulement potable. Alors comme vous l'aurez sans doute deviné, le jeu raconte l'histoire du troisième film de la saga(le plus mauvais à n'en pas douter) et suit encore les histoires de Jack Sparrow et Will Turner. Vous aurez donc comme d'habitude dans ce genre d'adaptation droit à tout un tas de références mal placées, à des scènes inventées de toutes pièces et à une fidélité quasi-absente. Marrant pour une adaptation non ? Enfin bref, le jeu vous propose donc de vous battre encore et encore contre les méchants sbires de Davy Jones mais, chose plus rare, il vous propose également de faire quelques arrêts dans les villes afin de profiter de quelques mini-jeux et également de débloquer beaucoup de contenu au fur et à mesure de votre aventure. Si la partie "jeu classique" ressemble à n'importe quel jeu d'action fait trop rapidement les deux autres sont nettement plus captivantes. Les mini-jeux tout d'abord : je me rappelle bien du poker puisque j'ai appris à y jouer avec ce jeu mais les autres je dois avouer les avoir oublier. Cependant j'ai passé des heures sur le poker, le jeu réagit bien, l'IA n'est pas stupide et les parties deviennent vite intéressantes, vous faisant facilement oublier le jeu d'action lambda aux graphismes tout ce qu'il y a de plus moyens derrière. Ensuite, le contenu. Le jeu va vous permettre avec des défis de débloquer de nombreux personnages que vous pourrez utiliser en refaisant les niveaux, ainsi Davy Jones, Barbossa, Will Turner, Pintel ou même un simple pirate zombie ou poisson pourront prendre la place de Jack lors de vos nouvelles parties. Même si le replay value du jeu est proche de zéro, le côté addictif des défis va sans doute présenter pour vous un certain intérêt. J'ai bien aimé ce côté là qui m'a occupé environ 5 heures de plus(environ 12 heures pour boucler le jeu).

    Pirates des Caraïbes : Jusqu'au bout du monde

    Comment ? J'ai plus parlé des à-coté que du jeu lui-même ? Eh bien c'est logique puisqu'il n'y a quasiment rien à dire sur le titre d'Eurocom. Le jeu est banal, longuet, peu précis et répétitif et qu'est ce que c'est moche, mon dieu! Alors certes les trois premiers niveaux sont sympathiques mais pour le reste, vous ne le finirez que pour amortir votre avertissement, ou alors parce que vous êtes jeunes et indulgents. Globalement ce jeu est bien au-dessus des autres Pirates des Caraïbes(qui valaient apparemment dans les 5/20) mais on ne peut pas dire qu'il soit bon, ni même moyen. Il est tout juste potable grâce aux mini-jeux et au côté addictif des défis. Oh un petit point pas mal en plus, si les doublages sont affreux et mal calés, la musique se révèle très efficace et plaisante. Mais soyons honnêtes c'est une adaptation donc ça partait mal dès le début, alors si vous le prenez(sachant qu'il est sorti sur le PSN), ce sera à vos risques et périls.

    Pirates des Caraïbes : Jusqu'au bout du monde

    Graphismes: 10/20

    Gameplay: 10/20

    Durée de vie: 11/20

    Bande-son: 12/20

    Scénario: 10/20

    Note finale: 10/20

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  • On attaque aujourd'hui avec le dernier film d'animation dont je voulais vous parler avant de reprendre les jeux vidéo, un autre des chef-d'oeuvres de Satoshi Kon : Paprika.

    Paprika

    Nom Original: Paprika

    Réalisateur: Satoshi Kon

    Année de sortie: 2006

    Studio: Sony Pictures Entertainment, Madhouse Production

    Genre: Aventure, Action, Policier

    Durée: 1h30

    Paprika

    Dernier chef-d'oeuvre de Satoshi Kon, Paprika est un film mûr et intellectuel qui critique entre autres choses la mode des thérapies, la trop grande confiance accordée à la technologie et les jugements en fonction de l'apparence et ce, de manière brillante. Sombre et violent tout en étant joyeux et plein d'espoir, Paprika est une magnifique critique de la société actuelle(qu'elle soit japonais ou non) qui restera à coup sûr dans les annales de l'animation japonaise. Passons maintenant au synopsis:

    Dans le futur, un nouveau traitement psychothérapeutique nommé PT a été inventé. Grâce à une petite machine, la DC mini, il est désormais possible de rentrer dans les rêves des patients afin de sonder leur esprit et leur inconscient. Toujours dans sa phase test le produit est sous l'étroite surveillance du docteur Kosaku Tokita, son inventeur, un homme obèse et resté très puéril dans sa tête et le docteur Atsuko Chiba, co-inventrice du produit, jeune femme magnifique mais assez froide très proche de Kosaku. C'est d'ailleurs elle qui test le produit sur des clients sous l'apparence fantasmatique de Paprika, une belle rousse espiègle et terriblement intelligente. Un matin en arrivant au travail, Atsuko se rend compte qu'un des prototypes de la DC mini a été volé. Elle est alors rapidement contrainte d'utiliser la machine pour redevenir Paprika et exploré le monde des rêves à la recherche de la vérité.

    Paprika

    Complètement dingue et loufoque, le scénario de Paprika promet pourtant une belle expérience au spectateur qui ressort du film plutôt impressionné. Visuellement magnifique, le film est également une superbe critique de la société contemporaine bien cachée derrière cette montagne de bizarreries. N'en doutez pas, Paprika est un film compliqué où il faut impérativement savoir lire entre les lignes pour en apprécier toute la saveur. Cependant le film reste accessible et promet une heure trente de bonheur et de sensations. L'histoire est donc un peu folle mais très bien écrite, mise en scène et réalisée et le rendu final vous marquera très probablement, en bien ou en mal d'ailleurs. Paprika est effectivement un film qu'on adore ou qu'on déteste mais l'on se situe rarement entre les deux. Pour autant n'hésitez pas à admirer ce chef-d'oeuvre, c'est un film drôle, touchant, sombre et réaliste qui vous fera voyager dans un univers pas si éloigné que ça et doté de personnages tout aussi loufoques que l'histoire mais néanmoins très attachants.

    Paprika

    Techniquement, il s'agit du film le plus réussi de Satoshi Kon. Que ce soit les dessins, l'animation, les décors, le chara-design ou les couleurs tout est d'un niveau équivalent à ce que pourrait faire le studio Ghibli même si le style est très différent. De même, la bande-son est de très bonne qualité avec notamment un opening génial et très étrange qui risque bien de vous rester en tête. J'ignore si Kon misait tout sur ce film mais il est clair qu'il représentait beaucoup pour lui, d'une manière plus significative que ses autres oeuvres. Quoiqu'il en soit Paprika est un très grand film qu'un fan d'animation se doit de voir au moins une fois dans sa vie. C'est la dernière oeuvre majeure de Kon et l'un des meilleurs films que j'ai pu voir. N'hésitez pas à vous le procurer.

    Paprika

    Note finale: 19/20

    L'opening de Paprika

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  • Pour aujourd'hui on enchaîne avec le film adapté de l'anime Blue Gender.

    Blue Gender - The Warrior

    Nom Original: Blue Gender- The Warrior

    Réalisateur: Ryôsuke Takahashi

    Année de sortie: 2002

    Studio: AIC

    Genre: Action, Science-fiction, Horreur

    Durée: 1h39

    Blue Gender - The Warrior

    Comme la plupart des animes de la seconde moitié des années 90(l'âge d'or) Blue Gender a eu droit à son film. Reprenant fidèlement le scénario de l'anime, le film préfère tout de même se concentrer sur les personnages de Yuji et Marlène et sur leur relation au détriment de l'histoire. Et en voyant cela, une question me vient : pourquoi ? L'anime(qui au passage est excellent) est déjà centré sur leur relation, sauf qu'en plus on a une fin et une superbe histoire. Ici, non seulement la fin est torchée à la va-vite, il n'y a pratiquement pas d'histoire mais en plus la relation ne va absolument pas plus loin que celle de l'anime. Même si quelques passages sont différents, et notamment plus violents, le film n'a au final pas grand intérêt à être regardé.

    Attention il n'est pas mauvais, mais il se contente de pondre une version épurée de l'anime Blue Gender tout en se servant d'un prétexte bidon pour justifier son manque d'intérêt. En dehors de cela c'est du Blue Gender pur et dur à n'en pas douter, c'est sombre, violent, plein d'action et touchant à la fois. Pour les non-initiés le film devrait sans doute attirer, pour les fans il se regarde sans pour autant être particulièrement intéressant. Pour les fans hardcores, je ne pense pas qu'il y a un seul intérêt au film, sachant qu'ils ont déjà dû décortiquer l'oeuvre originale. Blue Gender - The Warrior propose donc de suivre Yuji Kaido dans sa re-découverte du monde 32 ans après sa cryogénisation, un monde infesté de Blues, des insectes géants et meurtriers. Aidé d'un groupe de soldats dont Marlène, le jeune homme va devoir apprendre à survivre et rejoindre une colonie spatiale où il est très attendu du fait de son statut de Sleeper. Cependant, au cours du voyage, nombre d'imprévus vont se dérouler et le groupe va se raccourcir de plus en plus.

    Blue Gender - The Warrior

    Blue Gender - The Warrior est donc sympathique mais ne présente pas réellement d'intérêt tant il est proche de l'anime original. Je ne comprends pas vraiment la raison d'être de ce film mais toujours est-il qu'il reste regardable à défaut d'être vraiment prenant.

    Blue Gender - The Warrior

    Note finale: 14/20

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  • Toujours dans les films d'animation on s'attaque à Cowboy Bebop.

    Cowboy Bebop - le film

    Nom Original: Cowboy Bebop : Tengoku no tobira

    Réalisateur: Shin'ichiro Watanabe

    Année de sortie: 2001

    Studio: Sunrise, Bones

    Genre: Action, Science-fiction

    Durée: 1h55

    Cowboy Bebop - le film

    Comme tout anime des années 90 ayant eu du succès, le génialissime Cowboy Bebop a eu droit à son adaptation en film. N'ayant pas encore fait l'article sur la série(qui arrivera bientôt puisque je vais me remettre aux animes mangas) je n'en dirai pas trop ce qui ne renseignera pas ceux qui ne connaissent pas la série originale(j'en profite pour vous la conseiller).

    Mars, année 2071, quelques jours avant Halloween. Des terroristes font exploser un camion-citerne sur l'autoroute qui libère un virus et fait des centaines de victimes. Redoutant une seconde attaque, les autorités offrent une récompense astronomique à ceux qui seront capables d'arrêter les malfaiteurs. A bord du Bebop, les chasseurs de primes Spike Spiegel, Jet Black et Faye Valentine ainsi que la petite Ed et Ein s'ennuient ferme et sont comme d'habitude à court d'argent. A l'annonce de la récompense, Spike et Faye foncent sans réfléchir pour arrêter un dénommé Vincent, soupçonné d'être l'auteur de l'acte. Au cours de ses recherches, Spike sera amené à rencontrer une certaine Elektra, qui semble liée à toute cette histoire.

    Cowboy Bebop - le film

    Scénaristiquement assez classique, Cowboy Bebop - le film n'a pas la prétention d'être un film indispensable aux fans de l'anime. C'est un bon divertissement qui nous place dans une aventure plutôt "normale" des membres du Bebop si ce n'est qu'elle est plus longue et plus dangereuse(trop longue en fait). Toujours est-il que l'action est plus qu'au rendez-vous et que les combats impressionnent cependant et c'est un regret, l'humour n'est pas tellement présent ni très efficace, dommage. Sur le plan technique il n'y a rien à redire, c'est même au-dessus de la série. Les dessins sont superbes, les animations hyper fluides, les personnages charismatiques et la bande-son grandiose. Cowboy Bebop - le film est donc une aventure classique mais un peu plus détaillée qui ne propose absolument pas d'approfondir l'oeuvre originale ni d'y apporter un bouleversement considérable. C'est un simple film d'animation, un simple divertissement pour les fans d'action, de science-fiction et de Spike Spiegel. Cela dit dans sa catégorie il reste un des plus entraînant et des plus funs, on aurait tout de même aimé retrouver l'humour de la série. En conclusion voir ce film ne changera pas votre vie mais il pourra vous divertir sans problème, attention tout de même à la durée, presque deux heures c'est trop long.

    Cowboy Bebop - le film

    Note finale: 15/20

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  • On enchaîne aujourd'hui avec un des nombreux petits bijoux de Satoshi Kon : Tokyo Godfathers.

    Tokyo Godfathers

    Nom Original: Tokyo Godfathers

    Réalisateur: Satoshi Kon

    Année de sortie: 2003

    Studio: Madhouse Production

    Genre: Aventure, Drame, Comédie

    Durée: 1h28

    Tokyo Godfathers

    Après l'angoissant et dérangeant Perfect Blue et le magnifique Millenium Actress, Satoshi Kon revenait sur le devant de la scène en 2003 avec Tokyo Godfathers, petit bijou du cinéma d'animation multi-récompensé et popularisé même en dehors du public ciblé. Tokyo Godfathers raconte l'histoire de Gin, Hana et Miyuki, trois SDF tokyoïtes la veille de Noël. Le groupe est composé d'un quadragénaire ronchon, d'un travesti exubérant et d'une adolescente en fugue au caractère bien trempé. Un soir de veille de Noël, lors d'une énième dispute entre Gin et Miyuki, le groupe entend des pleurs de bébés venant des poubelles non loin. En soulevant des cartons ils tombent alors sur un bébé, une petite fille abandonnée avec un mot de sa mère demandant à ce qu'on prenne soin d'elle. Complètement perdus, Gin et Miyuki recherchent alors un moyen de ramener l'enfant à ses parents pendant qu'Hana, travesti de son état, réalise son rêve d'être mère pendant un temps. Finalement, au vu des risques encourus en allant voir la police avec un bébé dans les bras, les trois SDF décident de se passer des forces de l'ordre et de rapporter eux-mêmes le bébé à ses parents. Cependant, tout ne va pas se passer comme prévu et de nombreuses péripéties vont arriver à nos trois héros et à Kiyoko, leur ange trouvé dans les poubelles. Etrangement, les miracles vont se succéder pour le groupe et chacun va pouvoir résoudre les problèmes de son passé. L'esprit de Noël serait-il derrière tout ça ?

    Tokyo Godfathers

    Tokyo Godfathers est une perle de l'animation. Beau à en pleurer, que ce soit graphiquement ou en terme de scénario, très drôle et très réaliste il nous plonge directement dans une aventure sans précédent qui risque bien de nous marquer. Mais outre son côté "simple film" qui est entre autre parfaitement maîtrisé, le bébé de Kon force à réfléchir. En effet par le prétexte de l'aventure on assiste à une critique de la société vis à vis de ceux qui ont fait un faux pas et se retrouvent dans la rue, à une critique sociale et à une remise en cause de l'éducation des jeunes japonais qui comme certains tabassent les SDF ou comme Miyuki, commettent de graves actes du fait de la pression et pour obtenir un peu d'attention. Tous les messages sont parfaitement véhiculés et mettent en évidence un mal-être de la société tokyoïte en particulier cependant grâce au ton humoristique de l'oeuvre et à la beauté de son message principal, qui est donc la générosité et la solidarité, Tokyo Godfathers reste accessible à tous et est une comédie touchante et pleine de bonne humeur. Mention spéciale pour la bande-son qui frôle la perfection. Encore une fois le regretté Satoshi Kon a marqué l'histoire de l'animation avec une oeuvre magnifique que tout le monde se devrait de regarder. Un pur chef-d'oeuvre qui nous refait croire au miracle de Noël.

    Tokyo Godfathers

    Note finale: 19/20

    Tokyo Godfathers

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