Il y a peu de temps j'ai regardé un speedrun de Silent Hill 2 sur JV.com et je me suis dit que je n'avais toujours pas joué à un Silent Hill de toute ma vie, même si j'en connaissais bien l'univers et que j'avais regardé plusieurs WT j'avais commis l'impardonnable. La faute est désormais réparée et je compte bien m'atteler aux prochains épisodes d'ici peu.

Développeur: Konami

Editeur: Konami

Support: PS1

Date de sortie euro: 1er août 1999

Genre: Survival-horror

Si vous ne connaissez la saga Silent Hill que par les films horribles qui sont sortis sur nos écrans alors lisez bien ce qui va suivre. La saga Silent Hill est une des plus appréciées des sagas de survival si ce n'est la plus. Plongeant le joueur dans une horreur psychologique sur fond de religion, de mort et de pulsions de tout type chacun des titres de Konami permet un voyage dans une atmosphère glauque et malsaine à souhait mais qui fait profondément réfléchir. Dans ce premier épisode, on incarne Harry Mason, 32 ans, veuf depuis quelques années, qui part en vacances avec sa fille Cheryl, 7 ans. Mais sur la route d'arrivée à Silent Hill, en pleine nuit, Harry aperçoit une fillette devant lui, en voulant l'esquiver il déclenche un accident. Il se réveille au petit matin et constate que sa fille à disparue, l'homme se précipite alors en ville pour demander de l'aide. En suivant une ombre qui semble être sa fille, Harry se retrouve bloqué dans une ruelle quand soudain une sirène sonne, rendant l'atmosphère pesante et faisant diminuer la luminosité. Lorsque Harry se retourne, il se fait attaquer par des créatures informes et écoeurantes et se fait mettre à terre, s'évanouissant. L'homme se réveille peu après dans un café, aux côtés de Cybil Bennett, une jeune et jolie policière de la ville voisine. Il apprend en discutant avec elle que le ville est déserte. Cela combiné à la neige en pleine période estivale ne sent donc pas bon. Refusant de quitter la ville pour retrouver sa fille, Harry obtient de Cybil son second pistolet ainsi que son aide. Les deux personnages se séparent alors pour fouiller les lieux. En quittant le café, Harry se fait soudainement attaquer par un oiseau monstrueux qu'on croirait sorti tout droit d'un cauchemar. Après le combat, notre héros récupère la radio qui grésille à l'approche des monstres et part chercher Cheryl. Rapidement, il se rendra compte que sur la ville plane une atmosphère démoniaque et qu'une petite ville toute calme en apparence peut très bien renfermer une secte religieuse, des salles de torture et un trafic de drogue. D'inquiétante l'histoire passera à malsaine, à la limite du supportable pour les joueurs de l'époque.

Et c'est là l'énorme point fort de Silent Hill : son scénario et son ambiance, indissociable l'un de l'autre. L'histoire est exceptionnellement inquiétante et glauque, chaque personnage dispose d'un charisme incroyable et d'une histoire passionnante et tous sont liés au fond de cette affaire. Chaque événement vous laissera sur le cul et chaque fin(5) renferme son lot de surprises et de révélations, rendant l'histoire encore plus riche. Mais au-delà du scénario, c'est l'atmosphère du jeu qui l'a rendu légendaire. La mise en scène tout comme la bande-son permettent d'instaurer une ambiance pesante dans laquelle chaque bruit nous fait trembler et où chaque monstre nous semble invincible. Le bruit de la radio nous signalant la présence de monstre rend les choses encore plus inquiétantes là où cela devrait rassurer et c'est là qu'est le génie. Silent Hill est un exceptionnel titre qui m'a beaucoup plu, même aujourd'hui en 2014. Bien évidemment il n'est pas parfait, les graphismes ont vieillis et le gameplay est assez rigide, de plus comptez sur environ 4 heures pour une première partie, 2h30 pour les autres une durée de vie assez minime, mais au final on s'en fiche. L'histoire est tellement bien racontée, par des personnages tellement bons et dans une ambiance tellement unique qu'on ne peut retenir que les bons côtés. Silent Hill est donc une claque comme on en prend peu et il restera pour moi un des meilleurs titres PS1 au côté des FF, de RE2 et de Suikoden 2.

Graphismes: 16/20

Gameplay: 16/20

Durée de vie: 14/20

Bande-son: 20/20

Scénario: 20/20

Note finale: 19/20

Lisa Garland, le personnage qui m'a le plus touché dans ce jeu. La dernière scène de la belle est juste exceptionnelle.

On enchaîne avec une merveille du monde vidéo-ludique, j'ai nommé Sleeping Dogs.

Développeur: United Front Games

Editeur: Square Enix

Support: Xbox 360

Date de sortie euro: 17 août 2012

Genre: Action

Voici donc le clone hongkongais de GTA. Ici vous incarnez Wei Shen, policier de Hong Kong ayant vécu pendant longtemps aux USA et qui cherche à s'infiltrer dans les triades. Il y retrouve la plupart de ses amis d'enfance, n'ayant pas pu échapper au monde de la drogue, de la violence et de la prostitution. L'homme devra donc travailler sur les deux tableaux, s'imposer en tant que leader d'une partie de la triade et démanteler divers réseaux pour le compte de la police. Avec son ami Jacky, il ne tardera pas à rencontrer Winston, un des bâton rouge du gang(un des boss) pour qui un vrai respect va se créer. Voilà je n'en dirais pas plus car il me serait impossible de m'arrêter avant la fin tant l'histoire est fluide et s'enchaîne bien. Sans être hyper originale cette dernière se révèle très bonne et on plonge facilement dans le passé torturé de Wei et dans son présent tout aussi compliqué. Les personnages dans leur ensemble sont géniaux: Wei, Winston, Jacky, Madame Chu, Dogeyes, Ricky, Oncle Po, Tong ou encore Pendrew sont tous très travaillés et se placent parfaitement bien dans l'histoire. Sur ce point le jeu est très réussi. L'univers crée se révèle également très complet, bien plus qu'un GTA lambda, les activités et quêtes annexes sont nombreuses, variées et toujours utile pour l'histoire. Bref, si vous êtes intéressé par le scénario, tout ce qui touche à l'univers sera un vrai régal et vous ne pourrez plus décrocher de votre écran. Entre les courses de voitures, la recherche d'objets, l'aide à apporter à vos amis, l'aide à apporter aux flics ou aux civils, les bagarres, les tournois et les nombreuses fringues à acheter(et les voitures) vous en aurez pour une trentaine d'heures de pur plaisir. L'univers de Sleeping Dogs est très bon, toujours cohérent et parfois réellement fun et drôle. Au niveau de la dimension scénaristique le jeu est parfaitement réussi.

Maintenant que l'univers est mis en place passons à l'élément le plus important du jeu : la baston. Si les gunfights sont classiques et souvent un peu désuets ce n'est pas le cas des combats au corps à corps qui rappelleront les plus grands films d'arts martiaux. Les commandes sont simples et pourtant vous pourrez déchaînez de nombreux combos dans la tronche des vos adversaires sans jamais vous lasser tant ceux-ci sont variés. De plus vous pourrez débloquer d'autres combos en retrouvant les statues de l'ancien maître de Wei, amenant ainsi une diversité encore plus grande dans le gameplay. Les combats seront donc vivants, nombreux et légèrement stratégiques puisqu'il existe plusieurs types d'ennemis, chacun demandant une technique d'élimination particulière. Ces combats sont d'autant plus vivants que le niveau technique est très correct. Sans être parfait, le jeu est franchement beau et le réalisme de certaines phases n'en est que plus impressionnant. Pour parfaire le tout, la bande-son est tout à fait à la hauteur et satisfera sans problème les plus exigeants d'entre vous.

Cependant Sleeping Dogs n'est pas sans défauts. Quelques bugs ici et là viennent ternir un peu le tableau, de même qu'un IA défaillante et que des ellipses à répétition parfois énervantes. Mais globalement le jeu n'en pâti pas vraiment et reste une des perles de 2012, si vous aimez les GTA et que vous êtes déçu par les nombreux ersatz de la saga de Rockstar, n'attendez plus Sleeping Dogs est fait pour vous.

Graphismes: 17/20

Gameplay: 18/20

Durée de vie: 17/20

Bande-son: 18/20

Scénario: 18/20

Note finale: 18/20

Salut à tous, me revoici aujourd'hui, vendredi 24 janvier 2014, pour vous présenter deux jeux qui ont fait mon bonheur très récemment, je commence donc par Rage.

Développeur: iD Software

Editeur: Bethesda Softworks

Support: Xbox 360

Date de sortie euro: 7 octobre 2011

Genre: FPS

Rage est un FPS post-apocalyptique très inspiré de Doom, Quake et Fallout 3, qui nous plonge dans la peau d'un survivant de l'Arche, un soldat privilégié placé dans une plateforme de sauvegarde afin de survivre à une catastrophe mondiale. Lors de notre réveil, on se rend compte que le monde est peuplé de mutants, de bandits ultra violents et accessoirement de gens sympas. Les villes sont ruinées, les survivants peu nombreux et les divertissements quasi inexistants. Pour parfaire le tout, l'Autorité, une mystérieuse élite au pouvoir, impose de lourdes charges aux survivants et ne les protège même pas. Pour une raison inconnue, cette Autorité pourchasse et tue tous les survivants de l'Arche. C'est dans ce contexte que vous émergez de votre Arche, seul survivant de celle-ci, et que vous êtes sauvé par Hagar, le chef d'un camp de survivants. Ce dernier, pour le remercier de son sauvetage, va vous demander d'accomplir quelques petites choses pour lui et sa bande avant de vous envoyer en ville. La suite, à vous de la découvrir.

Rage est donc un FPS lambda dans sa dimension scénaristique, l'histoire est un simple prétexte aux combats et à l'aventure, et les personnages sont des archétypes de bases de ce qu'on trouve dans ce genre. Cependant l'essentiel du jeu se situe dans le gameplay, comme tous les FPS, et il faut avouer que sur ce point il est très satisfaisant. Les missions nous permettent d'affronter différentes hordes de bandits, des mutants, des monstres énormes ou encore des soldats de l'Autorité(un bon bestiaire) afin de récupérer un objet en particulier, de faire exploser une base ou plus simplement de venger un survivant. Ne cherchez pas loin, les quêtes sont très peu nombreuses, peu inspirées mais terriblement jouissives. Les nombreuses armes mises à votre disposition vous permettront de tuer de bien des manières tout comme les différents assemblages de pièces tels les tourelles ou les sentinelles. L'action est donc au rendez-vous, pratiquement non-stop et vous ne vous ennuierez jamais malgré la répétitivité des missions. Pour les parties en ville, vous pourrez avoir accès à des quêtes secondaires anecdotiques comme les courses de buggy, les jeux de cartes ou de couteau et vous pourrez bien évidemment améliorer votre équipement et votre armure. Toute cette partie est cependant oubliable car peu travaillée. Sur le plan de la bande-son c'est encore un bijou tant l'ambiance est affirmée. On trouve des thèmes qui collent parfaitement à l'univers ainsi que des doublages très convaincants même en français. Rage est donc un jeu qui procure de très bonnes sensations et qui assurent quelques heures de pur plaisir.

Quelques heures ? C'est tout ? Eh bien oui, Rage comporte pas mal de défauts qui rebuteront sans doute une bonne partie des joueurs. Hormis son scénario et ses personnages au ras du sol, on peut noter une durée de vie d'à peine dix heures(et encore avec toutes les quêtes annexes), un système de combat au corps à corps minable au possible, des scènes hyper clichés qui font penser à un mauvais film de SF et surtout, la pire des fins. En effet cette dernière fait juste pisser de rire avant qu'on se rende compte qu'on a payé le jeu, là la réaction est très différente. Je n'en dirais pas plus mais sachez qu'elle figure dans tous les classements des pires fins de jeux. Rage est un donc un bon FPS, qui sait s'imposer dans un monde où il y a peu de place, mais qui n'innove en rien et qui se contente la plupart du temps d'être joli et d'offrir une grosse dose d'action. Fan d'action décomplexée ce jeu est fait pour vous mais tous les autres, vous feriez mieux d'éviter.

Graphismes: 18/20

Gameplay: 15/20

Durée de vie: 11/20

Bande-son: 15/20

Scénario: 07/20

Note finale: 14/20

Sorti seulement hier le remake HD du jeu PSVita était très attendu par les fans. Le jeu est-il à la hauteur ? Est-ce que Ubisoft a tenu sa promesse d'adapter un jeu portable en réel jeu console de salon ? Pour le savoir c'est maintenant.

Développeur: Ubisoft Sofia

Editeur: Ubisoft

Support: Xbox Live

Date de sortie euro: 15 janvier 2014

Genre: Action, Aventure, Infiltration

Comme tous les fans de la saga, j'attendais cet opus avec un poil de méfiance. En effet adapter un jeu portable en jeu console de salon est un véritable challenge difficilement réalisable et quand on connait Ubisoft et sa fainéantise légendaire, c'était mal parti. Et je dois bien dire qu'après 6 heures de jeu le verdict est sans appel, AC III Liberation HD est un mauvais remake et un jeu très limité. Ce dernier nous propose de prendre le contrôle d'Aveline de Grandpré, fille d'un riche français et d'une ancienne esclave africaine, qui a perdu énormément lorsque sa mère a disparue. Vivant à la Nouvelle-Orléans en 1765, la jeune fille fait partie de la Confrérie des Assassins sous les ordres d'Agaté, ancien esclave devenu son mentor. Sa principale préoccupation porte sur la protection de l'empire marchand de son bien-aimé papa et sur la libération des esclaves, cause qu'elle partage avec sa belle-mère, Madeleine qui s'occupe d'elle comme de sa fille légitime. Sur le plan scénaristique, je ne dirais rien de plus, déjà car je n'ai vu que la moitié de l'histoire et encore, et ensuite car il n'y a pas grand chose à dire. En effet sans être mauvaise, l'histoire du jeu n'a rien d'excitant, d'innovant ou de fun. On enchaîne les missions dont le but est souvent assez sympa certes, mais de manière quasi-automatique et sans réel libre-arbitre. En effet l'héroïne peut agir sous trois formes différentes : l'esclave(qui s'infiltre chez les riches propriétaires), l'Assassin et la Dame(qui séduit les gardes, les soudoie et s'infiltre dans les fêtes) et pour tout dire, pendant les cinq premières heures de jeu vous n'aurez aucun choix sur la tenue. Aucune liberté ne vous sera offerte, vous devrez obligatoirement vous vêtir comme le jeu l'exige et souvent sans aucune raison valable. Mais je vois que je digresse du plan original que j'avais préparé pour cet article donc pour faire court, le jeu déçoit. Je vais donc faire comme prévu et vous faire une liste des qualités comme des défauts du jeu sous la forme la plus simple afin de mettre en évidence tous les aspects de ce remake.

LES QUALITES

- Une héroïne très charismatique et vraiment agréable à prendre en main

- Une très jolie Nouvelle-Orléans quoique petite

- Une bonne tripotée d'objets à acheter pour améliorer l'équipement d'Aveline

- Des missions nécessitant souvent de s'infiltrer dans le camp ennemi

- Trois tenues, rarement nécessaires mais quand elles le sont, on peut être sûr que la mission va être très bonne

- Un univers complet, riche et plutôt détaillé dans son background

- Une bande-son très convenable

- Les bugs de maniabilité pratiquement entièrement corrigés

- Un prix convenable de 19,99€, 15€ pour ceux qui l'ont précommandé

- Seulement 1,5 Go d'espace requis

Et maintenant passons aux défauts, qui seront donc la principale partie de cet article tant leur nombre est grand.

LES DEFAUTS

- Des graphismes dégueulasses au niveau des personnages et du Bayou, la deuxième zone accessible du jeu, une honte technique alors qu'on nous promettait une oeuvre d'art

- Des bugs à foison, que ce soit de gameplay, d'IA ou graphiques, ces derniers se comptent par dizaines. Certains vous bloqueront même l'accès à la prochaine étape d'une mission, il faudra alors recharger sa partie. On peut aussi voir Aveline disparaître complètement des cinématiques ou trouver dans le Bayou de nombreux murs invisibles(PS1 for ever)

- Le scénario, très faible en révélations, qui ne contentera pas les fans

- Les quêtes secondaires, rares et inintéressantes

- Les tenues qui handicapent pendant toute la première partie du jeu

- Des rues désertes

- Un système de vente de marchandises(qui remplace un peu le système de navire d'AC 4) sans aucun intérêt et très mal présenté

- Un million d'événements scriptés par seconde

- Des personnages sans charme ni charisme hormis Aveline

- Des ellipses après chaque mission et entre chaque checkpoint, il sera très facile de ne rien comprendre aux événements

- Un jeu entièrement portable et en aucun cas console de salon

- Aucun ajout, une véritable mauvaise foi d'Ubisoft

- Des checkpoints placés n'importe où

- Le Bayou, sans conteste le plus gros handicap du jeu

- La durée de vie, j'ai fait la moitié en 6 heures et pourtant j'ai fait presque tous les objectifs secondaires

- Le level design foiré

- Les combats pleins de bugs

- Un sentiment de s'être fait enfler inévitable

Voila, vous l'aurez compris même si certaines missions sont très sympa, si l'ambiance est au rendez-vous, si la bande-son est convenable et si l'héroïne est super classe, le reste ne suit pas du tout. AC III Liberation HD est un jeu bâclé, un simple portage et non une adaptation, qui ne pourra contenter que quelques fans, les moins exigeants,mais dégoutera tous les autres. Bien qu'adorant les AC je n'ai jamais fait confiance ni aimé Ubisoft et j'en suis aujourd'hui très fier. Ma foi envers la saga avait été mise à rude épreuve avec AC IV et ses nombreux défauts mais les meubles avaient été sauvés par les qualités indéniables du titre; ici le même résultat est inaccessible. Sans être mauvais, AC III Liberation HD ne vaut rien en tant qu'Assassin's Creed sur console de salon. Encore une arnaque d'Ubisoft.

EDIT: je peux dès à présent confirmer mon jugement sur la durée de vie, j'ai fini le scénario et les quêtes secondaires en 9h28, il ne me reste que les quêtes de récolte d'objets à faire. Donc voilà, moins de dix heures de jeu pour 86% de complétion.

Graphismes: 12/20

Gameplay: 14/20

Durée de vie: 12/20

Bande-son: 15/20

Scénario: 12/20

Note finale: 13/20

On finit avec le deuxième épisode et sans les DLC.

Développeur: Gearbox Software

Editeur: 2K Games

Support: Xbox 360

Date de sortie euro: 21 septembre 2012

Genre: FPS, RPG

Une suite à Borderlands était-elle une bonne idée ? Un jeu de déglingue totale pouvait-il avoir une suite digne de lui ? Au final la réponse est mitigée. Borderlands 2 vous propose encore une fois le choix du personnage dès le début pour ensuite vous plonger dans une quête de richesse rapidement gênée par le mafieux local devenu maître de la planète. Au final, même si l'on recroise les héros du premier Borderlands, ce qui apporte une touche de nostalgie, rien dans le scénario de Borderlands ne vous marquera. Cependant dans ce genre de jeux, ce n'est que secondaire, qu'en est-il du gameplay. Eh bien la réponse est identique à celle du premier, c'est bien, bourrin et croisé RPG mais il n'y a que peu d'innovation, aucune d'utile. De plus si voir enfin autre chose que du désert ravira les fans au premier coup d'oeil, on finit vite par oublier ce point pour être plongé dans la monotonie de Borderlands 2. En effet c'est toujours très drôle, très fun et très long mais on se fait également rapidement chié. Il faudra mieux privilégier les petites sessions de jeu pour avancer sans trop s'ennuyer. Pour ma part, je n'ai remarqué aucune réelle différence avec le premier si ce n'est le bestiaire, les décors et le scénario(pseudo scénario), rien de réellement neuf et c'est dommage. Borderlands 2 est un bon jeu mais qui se veut également ennuyeux au bout d'une quinzaine d'heures, libre à vous de vous faire votre avis mais pour moi, il reste bon mais pas à la hauteur de son prédecesseur.

Graphismes: 19/20

Gameplay: 18/20

Durée de vie: 15/20

Bande-son: 17/20

Scénario: 10/20

Note finale: 15/20