On enchaîne immédiatement avec Frère des Ours, un autre excellent cru Disney.

Nom Original: Brother Bear

Réalisateur: Robert Walker, Aaron Blaise

Année de sortie: 2003

Studio: Walt Disney Pictures

Genre: Aventure, Drame

Durée: 1h25

Autre excellent film signé Disney Frère des Ours fait retrouver le monde animal au géant américain. L'histoire se déroule bien avant notre période dans un endroit habité par des tribus, probablement en Europe centrale ou en Amérique du Nord. Kenaï, Sitka et Denahi sont trois frères chasseurs qui passent tout leur temps ensembles. Kenaï est cependant beaucoup trop insouciant ce qui cause beaucoup de soucis à ses aînés notamment Denahi qui le supporte mal. Mais l'entente entre eux reste malgré tout très bonne. Le jeune homme attend avec impatience la cérémonie du totem qui lui verra décerner un animal gardien afin de prouver à ses frères qu'il n'est pas qu'un jeune insouciant. Il reçoit le grand soir le totem de l'ours de l'amour ce qu'il considère comme ridicule. Enervé des moqueries fraternelles, le jeune homme se rend compte que le panier de pêche ramené plus tôt a été volé par un ours. Il décide alors de poursuivre la bête pour la tuer. Trop présomptueux, il est rapidement mis en difficulté et ne doit la vie qu'à son frère Sitka qui se sacrifie pour Denahi et lui. Cependant l'ours survit et c'est fou de rage que Kenaï le suit et l'abat. Mais au moment ou il le tue, des esprits interviennent et transforment le jeune garçon en ours pour lui montrer la vie sous un nouveau jour. Croyant avoir perdu son second frère, Denahi se lance aux trousses de Kenaï devenu ours qui doit fuir le plus loin possible du village. Il croise alors Koda, un ourson qui a perdu sa mère et qui ne demande qu'à devenir son ami. Un voyage initiatique passionnant attend alors les deux jeunes ours mais également les spectateurs tant le film prend aux tripes et fait filer le temps.

Frère des ours est clairement l'une des plus belles surprises que j'ai pu voir en animation. Le film est certes très beau visuellement parlant mais je ne m'attendais pas à grand chose quand même lorsque je l'ai visionné. Et si le film tarde un peu à démarrer nul ne peut contester son incroyable qualité scénaristique, de mise en scène et musicale. Le résultat est magnifique et impressionne sans problème le public le plus difficile. Outre des personnages très agréables et une histoire me rappelant un peu l'esprit des Chroniques des Temps Obscurs(de Michelle Paver) Frère des ours se permet de bénéficier d'une bande-son simplement parfaite. Phil Collins est même l'invité principal de cette dernière, une excellente surprise pour un excellent artiste. Quoiqu'il en soit je ne vais pas passer plus de temps à parler du film je vais simplement vous conseiller de le regarder, c'est un excellent divertissement qui touchera petits et grands avec talent. Un superbe travail qui mérite toute notre admiration.

Note finale: 18/20

Après une petite fatigue passagère je reprends les articles avec ni plus ni moins qu'une adaptation libre de L'île au trésor de Robert Louis Stevenson(1881) version spatiale j'ai nommé : La Planète au trésor.

Nom Original: Treasure Planet

Réalisateur: John Musker, Ron Clements

Année de sortie: 2002

Studio: Walt Disney Pictures

Genre: Action, Aventure, Comédie

Durée: 1h35

43ème classique d'animation Disney, La Planète au trésor m'a complètement transporté. J'ai vu le film très récemment pour la première fois et je dois dire que je ne m'attendais à rien de spécial et quelle erreur ! Le film raconte l'histoire de Jim Hawkins, un jeune garçon qui rêve d'aventure et qui est passionné depuis tout petit par la légende de la Planète au trésor, refuge du plus grand pirate interstellaire. Dans cet univers spatial très orienté Star Wars(j'ai trouvé en tout cas) Jim vit seul avec sa mère, cependant il est très turbulent et par conséquent, attire pas mal de problèmes à cette dernière qui l'élève tout en travaillant dans son auberge. Promettant de se tenir calme après une énième interpellation par la police, Jim rencontre sur un chemin un extra-terrestre sur le point de mourir qui lui remet une étrange boule et le met en garde contre le Cyborg. Quelques secondes après, Jim se voit contraint de fuir avec sa mère et le docteur Doppler, un ami de la famille, par la fenêtre alors que des pirates saccagent les lieux. Une fois en sécurité chez Doppler, Jim réussit à percer le secret de la boule qui n'est autre qu'une carte qui mène jusqu'à la Planète au trésor. Hyper excité, ce dernier supplie sa mère de le laisser partir à l'aventure. Opposée à cela, sa mère est finalement convaincue par Doppler qui décide de financer le voyage et l'équipage et de partir avec Jim pour résoudre ce mystère. Commence alors un voyage sans limites au cours duquel Jim va devenir un adulte.

Ce film est une bombe et le scénario le montre très rapidement. L'histoire assez banale est transformée par le cadre assez inhabituel et surtout hyper maîtrisé ce qui donne un ensemble passionnant et particulièrement attractif. Les personnages bien que plutôt prévisibles sont tout de même très attachants et superbement bien dessinés. D'ailleurs c'est un point qu'il convient d'aborder ; le design du film est d'une beauté hallucinante. Que ce soit les décors, les plans larges comme serrés, les personnages, les vaisseaux ou les races aliens tout ce qui est visuel est sublime. J'avais rarement vu aussi intense et développé chez Disney, un vrai travail de pro sans aucune tare visible. Outre cette beauté graphique on constate aussi une grande beauté émotionnelle. En effet la bande-son est géniale et le thème principal risque fort de vous trotter en tête pendant un moment; de plus les messages véhiculés par le film sont très enrichissants et ne peuvent qu'êtres bénéfiques à ceux qui les écouteront. Petit détail supplémentaire, le film est tout aussi remarquable pour un jeune public que pour un moins jeune, c'est assez rare chez Disney ce qui doit être signalé. Quoiqu'il en soit je ne vais pas tergiverser pendant huit ans, le film est exceptionnel. Je n'ai jamais été un fan du duo Musker/Clements mais là, ils s'imposent vraiment dans ce monde de brutes. Une très belle expérience.

Note finale: 18/20

Après Atlantide voici celui qui reste un des mes Disney préférés j'ai nommé Lilo et Stitch.

Nom Original: Lilo and Stitch

Réalisateur: Dean DeBlois, Chris Sanders

Année de sortie: 2002

Studio: Walt Disney Pictures

Genre: Aventure, Comédie, Science-fiction

Durée: 1h25

Au même titre qu'Hercule ou encore Tarzan, Lilo et Stitch fait partie de la légende Disney à mes yeux. Incroyablement beau le film de DeBlois/Sanders est aussi celui qui m'a le plus touché, j'ai bien dû le mater une trentaine de fois quand j'étais enfant et je l'ai revu il y a quelques jours sans que l'effet soit différent. Lilo et Stitch raconte l'histoire de Lilo, une petite hawaïenne orpheline de six ans élevée par sa soeur. Ayant un caractère bien trempé, Lilo a du mal à se faire des amis et reste souvent seule dans son coin. Après une énième bagarre avec sa rivale, Lilo rentre chez elle seule et ferme la porte de chez elle à clé, empêchant sa grande soeur de rentrer juste après elle. C'est à ce moment précis que le contrôleur familial débarque. Constatant l'état difficile de la maison et aidé par la comédie jouée par une Lilo dépressive ce dernier pose un ultimatum à Nani. Elle a trois jours pour changer les choses sinon Lilo lui sera enlevé. Pour calmer le jeu avec sa soeur, cette dernière décide de lui prendre un chien et l'emmène au refuge mais ce qu'elle trouve là bas est plutôt inhabituel. Lilo fait la rencontre de Stitch, une sorte d'extra-terrestre renversée par une voiture plus tôt dans la journée et revenue à la vie comme par magie dans sa cage. Malgré les réticences de sa soeur, la petite fille va tenir à adopter Stitch qui est en réalité poursuivit par les autorités aliens après sa fuite d'un vaisseau-laboratoire. Une aventure folle et épique va alors débuter pour Lilo et sa famille.

Doté d'un excellent scénario bourré d'humour et superbement bien mis en scène Lilo et Stitch peut sans problème se vanter d'être un des meilleurs films d'animation américains. L'histoire est superbe, pour les petits comme pour les grands, et les personnages sont attachants comme pas permis notamment grâce à un doublage de très haute qualité qui les rend plus vrais que nature. En terme de musique c'est encore une fois un succès total tant la bande-son propose des thèmes cinq étoiles. Que ce soit les chansons en maori ou l'ending super énergique toutes les musiques ont de quoi marquer. J'ai adoré le film en grande partie grâce à elles. Et puis le film est vraiment très drôle, très imprévisible. Personnellement j'ai également été beaucoup touché par la relation entre Lilo et Nani qui constitue l'un des points cruciaux du récit, un vrai travail de fond a été livré. Bref, plutôt que d'en parler, je vous conseille très très fortement de mater cette perle si vous ne l'avez pas vu, c'est l'un des plus grands Disney à n'en pas douter.

Note finale: 20/20

On enchaîne à présent avec le 41ème classique d'animation Disney et l'un des tout premiers films réalisés avec de l'animation numérique : Atlantide.

Nom Original: Atlantis : The Lost Empire

Réalisateur: Gary Trousdale, Kirk Wise

Année de sortie: 2001

Studio: Walt Disney Pictures

Genre: Aventure, Action, Fantastique

Durée: 1h35

Très fortement inspiré des oeuvres de Jules Verne, Atlantide est un film qui a marqué un tournant dans l'histoire de Disney mais aussi de l'animation américaine en général. Visuellement très différent des productions Disney habituelles grâce à l'auteur de comics Mike Mignola le film utilise l'animation numérique et le format anamorphosé comme personne. Proposant de suivre l'histoire de Milo Thatch, un expert linguiste et cartographe descendant d'explorateurs et de scientifiques, en 1914 Atlantide impose de suite ses différences d'avec les autres films du genre. A l'aide d'un ami de son grand-père qui est très fortuné, Milo, qui croit avoir découvert la position de l'Atlantide, se voit embarquer avec un équipage dans le but de percer l'un des plus grands mystères de ce monde. Si le scénario est ultra prévisible et au final assez peu passionnant les personnages(très classiques eux aussi) rattrapent tout de même le coup, on finit par s'y attacher même s'ils ne marquent pas plus que ça.

Beaucoup moins musical que les productions habituelles on constate ici que des choix drastiques ont été effectués en terme d'ambiance et de mise en scène : peu de musique et un gros effort visuel point. C'est ce style graphique et cette tournée vers le "moins musical" qui ont fait d'Atlantide un tournant de Disney. Le style graphique justement je n'en ai pas beaucoup parlé ; si l'on ne peut nier un gros travail technique il faut avouer que le film n'est pas particulièrement joli. C'est novateur, c'est osé mais ce n'est en aucun cas une véritable révolution au sens propre du terme. C'est sans doute pour cela d'ailleurs que le film a été un échec commercial plutôt imposant. Non seulement l'intérêt du public était clairement orienté vers le tout numérique mais en plus ceux qui prenaient la peine de regarder Atlantide voyaient au final un film qui ne misait que sur ses graphismes sans pour autant révolutionner le genre. Ma vision des choses est peut-être un poil trop négative mais pour le coup je n'ai pas compris la volonté de Disney.

Certes il fallait changer de style graphique, avec le temps c'était une obligation. Mais pourquoi délaisser le fond du film ? Atlantide n'est pas mauvais, loin de là, mais le rythme pêche un peu, l'histoire est trop banale alors qu'elle ne devrait pas avec ce sujet et la fin est tellement bâclée. Heureusement on peut compter sur pas mal d'humour, de bons persos et une bande-son de dingue avec notamment Michael J. Fox dans le doublage original mais quand même ; de là à délaisser son scénario simplement pour quelque chose de joli. Enfin bref, je ne vais pas m'étendre plus que ça sur le sujet. Pour résumer, Atlantide est un bon film un peu trop banal qui aurait mérité mieux, que ce soit dans les critiques ou dans le travail fourni par les réalisateurs.

Note finale: 14/20

De plus en plus orienté humour Disney passe un cap avec Kuzco, un film principalement comique qui devrait en séduire plus d'un.

Nom Original: The Emperor's New Groove

Réalisateur: Mark Dindal

Année de sortie: 2000

Studio: Walt Disney Pictures

Genre: Aventure, Comédie

Durée: 1h19

A la tête d'un royaume mythique d'Amérique du Sud trône le jeune Kuzco. Prétentieux, capricieux, vaniteux et stupide, le jeune homme décide de raser un village pour ses dix-huit ans afin de se faire construire une résidence secondaire. Il fait alors venir Pacha, le représentant du village pour lui annoncer la nouvelle. Peu avant, il renvoie sa conseillère Yzma qui se croit un peu trop à la tête du royaume. Celle-ci lui demande pardon et l'invite à diner cependant elle prépare avec son acolyte Kronk, un colosse décérébré, un poison mortel. Mais rien ne va comme il faut ; alors que Pacha rentre désespéré chez lui Kuzco se retrouve transformé en lama au lieu de mourir. Il réussit à s'enfuir de chez Yzma mais se retrouve coincé seul et maudit. Il tombe alors sur Pacha qui accepte de l'aider si l'empereur annule son projet de résidence secondaire. Commence alors une histoire burlesque et foireuse au possible pour les deux compères forcés, une histoire qui risque bien de faire mouche auprès du jeune public tant l'énergie du film semble destinée aux enfants. En effet même si le film est agréable à regarder pour tous, plutôt joli et assez drôle il est évident que ce sont les 5-8 ans qui sont majoritairement visés. Ceux-ci risquent bien d'adorer l'oeuvre. Personnellement j'avais adoré mais en le regardant récemment j'ai beaucoup moins accroché, notamment à cause d'un manque de rythme et d'un récit évoluant en dents de scie et sans réelle logique. Mais qu'à cela ne tienne, Dindal a pu transformer les lacunes de son film en visant un public peut-être un peu plus restreint. La technique marche et c'est un bonheur pour le public visé, pour les autres cela reste une belle expérience et un film fort sympathique.

Note finale: 14/20