• Pour aujourd'hui on enchaîne avec le film adapté de l'anime Blue Gender.

    Blue Gender - The Warrior

    Nom Original: Blue Gender- The Warrior

    Réalisateur: Ryôsuke Takahashi

    Année de sortie: 2002

    Studio: AIC

    Genre: Action, Science-fiction, Horreur

    Durée: 1h39

    Blue Gender - The Warrior

    Comme la plupart des animes de la seconde moitié des années 90(l'âge d'or) Blue Gender a eu droit à son film. Reprenant fidèlement le scénario de l'anime, le film préfère tout de même se concentrer sur les personnages de Yuji et Marlène et sur leur relation au détriment de l'histoire. Et en voyant cela, une question me vient : pourquoi ? L'anime(qui au passage est excellent) est déjà centré sur leur relation, sauf qu'en plus on a une fin et une superbe histoire. Ici, non seulement la fin est torchée à la va-vite, il n'y a pratiquement pas d'histoire mais en plus la relation ne va absolument pas plus loin que celle de l'anime. Même si quelques passages sont différents, et notamment plus violents, le film n'a au final pas grand intérêt à être regardé.

    Attention il n'est pas mauvais, mais il se contente de pondre une version épurée de l'anime Blue Gender tout en se servant d'un prétexte bidon pour justifier son manque d'intérêt. En dehors de cela c'est du Blue Gender pur et dur à n'en pas douter, c'est sombre, violent, plein d'action et touchant à la fois. Pour les non-initiés le film devrait sans doute attirer, pour les fans il se regarde sans pour autant être particulièrement intéressant. Pour les fans hardcores, je ne pense pas qu'il y a un seul intérêt au film, sachant qu'ils ont déjà dû décortiquer l'oeuvre originale. Blue Gender - The Warrior propose donc de suivre Yuji Kaido dans sa re-découverte du monde 32 ans après sa cryogénisation, un monde infesté de Blues, des insectes géants et meurtriers. Aidé d'un groupe de soldats dont Marlène, le jeune homme va devoir apprendre à survivre et rejoindre une colonie spatiale où il est très attendu du fait de son statut de Sleeper. Cependant, au cours du voyage, nombre d'imprévus vont se dérouler et le groupe va se raccourcir de plus en plus.

    Blue Gender - The Warrior

    Blue Gender - The Warrior est donc sympathique mais ne présente pas réellement d'intérêt tant il est proche de l'anime original. Je ne comprends pas vraiment la raison d'être de ce film mais toujours est-il qu'il reste regardable à défaut d'être vraiment prenant.

    Blue Gender - The Warrior

    Note finale: 14/20

    Yahoo!

    votre commentaire
  • Toujours dans les films d'animation on s'attaque à Cowboy Bebop.

    Cowboy Bebop - le film

    Nom Original: Cowboy Bebop : Tengoku no tobira

    Réalisateur: Shin'ichiro Watanabe

    Année de sortie: 2001

    Studio: Sunrise, Bones

    Genre: Action, Science-fiction

    Durée: 1h55

    Cowboy Bebop - le film

    Comme tout anime des années 90 ayant eu du succès, le génialissime Cowboy Bebop a eu droit à son adaptation en film. N'ayant pas encore fait l'article sur la série(qui arrivera bientôt puisque je vais me remettre aux animes mangas) je n'en dirai pas trop ce qui ne renseignera pas ceux qui ne connaissent pas la série originale(j'en profite pour vous la conseiller).

    Mars, année 2071, quelques jours avant Halloween. Des terroristes font exploser un camion-citerne sur l'autoroute qui libère un virus et fait des centaines de victimes. Redoutant une seconde attaque, les autorités offrent une récompense astronomique à ceux qui seront capables d'arrêter les malfaiteurs. A bord du Bebop, les chasseurs de primes Spike Spiegel, Jet Black et Faye Valentine ainsi que la petite Ed et Ein s'ennuient ferme et sont comme d'habitude à court d'argent. A l'annonce de la récompense, Spike et Faye foncent sans réfléchir pour arrêter un dénommé Vincent, soupçonné d'être l'auteur de l'acte. Au cours de ses recherches, Spike sera amené à rencontrer une certaine Elektra, qui semble liée à toute cette histoire.

    Cowboy Bebop - le film

    Scénaristiquement assez classique, Cowboy Bebop - le film n'a pas la prétention d'être un film indispensable aux fans de l'anime. C'est un bon divertissement qui nous place dans une aventure plutôt "normale" des membres du Bebop si ce n'est qu'elle est plus longue et plus dangereuse(trop longue en fait). Toujours est-il que l'action est plus qu'au rendez-vous et que les combats impressionnent cependant et c'est un regret, l'humour n'est pas tellement présent ni très efficace, dommage. Sur le plan technique il n'y a rien à redire, c'est même au-dessus de la série. Les dessins sont superbes, les animations hyper fluides, les personnages charismatiques et la bande-son grandiose. Cowboy Bebop - le film est donc une aventure classique mais un peu plus détaillée qui ne propose absolument pas d'approfondir l'oeuvre originale ni d'y apporter un bouleversement considérable. C'est un simple film d'animation, un simple divertissement pour les fans d'action, de science-fiction et de Spike Spiegel. Cela dit dans sa catégorie il reste un des plus entraînant et des plus funs, on aurait tout de même aimé retrouver l'humour de la série. En conclusion voir ce film ne changera pas votre vie mais il pourra vous divertir sans problème, attention tout de même à la durée, presque deux heures c'est trop long.

    Cowboy Bebop - le film

    Note finale: 15/20

    Yahoo!

    votre commentaire
  • On enchaîne aujourd'hui avec un des nombreux petits bijoux de Satoshi Kon : Tokyo Godfathers.

    Tokyo Godfathers

    Nom Original: Tokyo Godfathers

    Réalisateur: Satoshi Kon

    Année de sortie: 2003

    Studio: Madhouse Production

    Genre: Aventure, Drame, Comédie

    Durée: 1h28

    Tokyo Godfathers

    Après l'angoissant et dérangeant Perfect Blue et le magnifique Millenium Actress, Satoshi Kon revenait sur le devant de la scène en 2003 avec Tokyo Godfathers, petit bijou du cinéma d'animation multi-récompensé et popularisé même en dehors du public ciblé. Tokyo Godfathers raconte l'histoire de Gin, Hana et Miyuki, trois SDF tokyoïtes la veille de Noël. Le groupe est composé d'un quadragénaire ronchon, d'un travesti exubérant et d'une adolescente en fugue au caractère bien trempé. Un soir de veille de Noël, lors d'une énième dispute entre Gin et Miyuki, le groupe entend des pleurs de bébés venant des poubelles non loin. En soulevant des cartons ils tombent alors sur un bébé, une petite fille abandonnée avec un mot de sa mère demandant à ce qu'on prenne soin d'elle. Complètement perdus, Gin et Miyuki recherchent alors un moyen de ramener l'enfant à ses parents pendant qu'Hana, travesti de son état, réalise son rêve d'être mère pendant un temps. Finalement, au vu des risques encourus en allant voir la police avec un bébé dans les bras, les trois SDF décident de se passer des forces de l'ordre et de rapporter eux-mêmes le bébé à ses parents. Cependant, tout ne va pas se passer comme prévu et de nombreuses péripéties vont arriver à nos trois héros et à Kiyoko, leur ange trouvé dans les poubelles. Etrangement, les miracles vont se succéder pour le groupe et chacun va pouvoir résoudre les problèmes de son passé. L'esprit de Noël serait-il derrière tout ça ?

    Tokyo Godfathers

    Tokyo Godfathers est une perle de l'animation. Beau à en pleurer, que ce soit graphiquement ou en terme de scénario, très drôle et très réaliste il nous plonge directement dans une aventure sans précédent qui risque bien de nous marquer. Mais outre son côté "simple film" qui est entre autre parfaitement maîtrisé, le bébé de Kon force à réfléchir. En effet par le prétexte de l'aventure on assiste à une critique de la société vis à vis de ceux qui ont fait un faux pas et se retrouvent dans la rue, à une critique sociale et à une remise en cause de l'éducation des jeunes japonais qui comme certains tabassent les SDF ou comme Miyuki, commettent de graves actes du fait de la pression et pour obtenir un peu d'attention. Tous les messages sont parfaitement véhiculés et mettent en évidence un mal-être de la société tokyoïte en particulier cependant grâce au ton humoristique de l'oeuvre et à la beauté de son message principal, qui est donc la générosité et la solidarité, Tokyo Godfathers reste accessible à tous et est une comédie touchante et pleine de bonne humeur. Mention spéciale pour la bande-son qui frôle la perfection. Encore une fois le regretté Satoshi Kon a marqué l'histoire de l'animation avec une oeuvre magnifique que tout le monde se devrait de regarder. Un pur chef-d'oeuvre qui nous refait croire au miracle de Noël.

    Tokyo Godfathers

    Note finale: 19/20

    Tokyo Godfathers

    Yahoo!

    votre commentaire
  • Exceptionnellement on revient dans la section "Films d'animation" pour quelques jours. Je reprendrai ensuite les jeux vidéo pour un court moment avant de me replonger dans les animes mangas. On s'attaque donc aujourd'hui au seul film Mass Effect : The Lost Paragon ou encore Paragon Lost.

    Mass Effect : Paragon Lost

    Nom Original: Mass Effect : Paragon Lost

    Réalisateur: Atsushi Takeuchi

    Année de sortie: 2012

    Studio: Production I.G.

    Genre: Action, Science-fiction

    Durée: 1h24

    Mass Effect : Paragon Lost

    Tiré de l'univers de Mass Effect, Paragon Lost est un film américano-japonais racontant l'histoire de James Vega sur Fehl Prime. Pour ceux ayant joué au jeu, vous devez vous souvenir que Vega est hanté par le souvenir d'une colonie qu'il a dû sacrifier pour la réussite d'une mission; eh bien c'est cette partie de sa vie qui est montrée ici. Vega et son unité sont envoyés sur Fehl Prime afin de secourir des colons attaqués par des Krogans et des Vortchas. Après de nombreuses pertes et blessures, Vega réussit à soumettre le chef Krogan qui est capturé. Deux ans après, alors que l'unité est toujours stationnée sur la colonie pour maintenir la sécurité Vega est devenu un véritable habitant de celle-ci. Il est connu et aimé de tous et surtout de la petite April, petite fille énergique et qui se prétend être la future femme de James. Mais ce calme apparent va vite disparaître lorsque les moissonneurs et les récolteurs vont pointer le bout de leur nez. Ayant pour mission de protéger une asari dont il est amoureux, Vega va devoir accomplir son devoir tout en sauvant ses amis colons dont la petite April, son rayon de soleil.

    Mass Effect : Paragon Lost

    Au travers d'un film bourré d'action on assiste avant tout à un développement tardif mais conséquent du personnage de Vega, délaissé dans ME3. L'idée de l'exploiter est d'ailleurs très bonne, cela permet d'être fidèle au jeu en utilisant un personnage connu mais également d'avoir de l'espace pour créer du fait de la quasi-invisibilité de Vega dans ME3. Le film est donc un film d'action bourré de bonnes idées, exploitant bien le personnage de Vega et doté d'un scénario solide à défaut d'être original et passionnant. De plus la fin est magnifique et on s'attache assez facilement à certains personnages malgré les apparences. Mais au-delà de ces qualités évidentes, Paragon Lost est aussi un film fait sans trop d'efforts et uniquement pour les fans. En effet on le constate très vite le film souffre de beaucoup de défauts. Il est très laid, les animations sont dégueulasses, le doublage peu importe la langue est mauvais et le scénario pourra ennuyer une bonne partie du public par son classicisme. Nul doute que Lost Paragon est un film sympathique cependant on voit aussi qu'il a été réalisé dans le but de surfer sur la vague Mass Effect sans trop d'efforts. L'exploitation de James Vega est une excellente idée mais au final, l'histoire n'a pas vraiment d'impact sur l'univers de ME. Cependant le choix final restera dans les annales ce qui rend le film vraiment agréable à regarder. On n'y reviendra pas cependant.

    Mass Effect : Paragon Lost

    Note finale: 13/20

    Yahoo!

    votre commentaire
  • On attaque aujourd'hui avec un jeu sorti en 2001 et tiré de l'univers étrange de Lewis Carroll.

    American McGee's Alice

    Développeur: Rogue Entertainment

    Editeur: EA

    Support: PSN

    Date de sortie euro: 11 janvier 2001(sur PC), non communiquée sur PSN et Xbox Live(sorti en même temps que le jeu Alice Madness Returns en démat)

    Genre: Action, Plates-formes

    American McGee's Alice

    Jeune génie du jeu vidéo, American McGee est connu pour créer des titres reprenant des univers connus de la littérature tels Oz, Alice ou les contes de Grimm tout en y ajoutant une dimension malsaine, violente et brutale. Alice est donc un jeu glauque, malsain et violent basé sur l'univers du génial mais loufoque Lewis Carroll. Si au final la version d'American McGee reste assez proche de ce que j'ai perçu du livre(qui est tout de même bien glauque) on voit que le bonhomme a beaucoup d'imagination et de créativité. Le scénario qui nous met évidemment dans la peau d'Alice est trash, choquant et parfois vulgaire. Après la mort de ses parents dans un incendie, Alice est devenue folle et a été envoyée dans un asile du fait de son mutisme total. Cependant un jour, sans savoir pourquoi, son vieil ami le lapin blanc ainsi que le chat de Cheshire viennent la chercher pour la ramener dans le pays des merveilles qui a bien changé. Devenu noir et malsain, l'ancien lieu enchanté pue la violence et le sang. A la poursuite du lapin blanc, la jeune femme va devoir comprendre par elle même la raison de sa présence ici.

    Je n'en dirai pas plus sur le scénario mais sachez qu'il est assez bien fait même si les révélations tardent un peu. Mais le point fort du titre reste sans conteste son ambiance gênante et malsaine instaurée par une bande-son de très bonne qualité(malgré les doublages moyens) et des environnements magnifiques pour l'époque. Autant prévenir, le jeu n'est pas tout public et bon nombre de scènes risquent de bouleverser l'enfant qui est en vous. Mais malgré ces qualités, Alice est un jeu tout ce qu'il y a de plus moyen et pour une bonne raison, il est injouable. Je n'ai jamais vu un jeu aussi rigide et incontrôlable. Le personnage est lent, rigide, les sauts comme les combats sont hyper aléatoires(un comble pour un jeu de plates-formes) et les bugs sont légion, et ne parlons pas du level design d'attardé où rien n'est fait correctement. De plus comment voulez vous vous battre s'il faut attendre 6 secondes que votre arme reviennent entre vos mains une fois lancée ? C'est simple, combat au corps à corps = décès donc il faut utiliser le lancer la majeure partie du temps, sauf que ce dernier fonctionne mal(sur console en tout cas) et met trois plombes à se recharger. On finit par s'y faire à la longue mais le jeu manque cruellement de précision et de travail de fond. Une déception, un jeu d'amateur et de novice mais qui reste sympa par son style.

    American McGee's Alice

    Graphismes: 15/20

    Gameplay: 09/20

    Durée de vie: 13/20

    Bande-son: 14/20

    Scénario: 15/20

    Note finale: 12/20

    Yahoo!

    votre commentaire