• On enchaîne aujourd'hui avec un OVNI du jeu vidéo, une expérience étonnante mais aussi rafraîchissante j'ai nommé Tokyo Jungle.

    Tokyo Jungle

    Développeur: Sony Japan Studio

    Editeur: Sony

    Support: PSN

    Date de sortie euro: 26 septembre 2012

    Genre: Action/RPG

    Tokyo Jungle

    Exclusivité Sony, Tokyo Jungle est un des jeux loufoques dont on peut se demander comment ils ont pu êtres acceptés par les dirigeants tant leur matériau de base est source de risques. Sans avoir la réponse à cette question on peut tout de même profiter du titre comme il se doit car il le mérite c'est le moins qu'on puisse dire. Alors qu'est ce que Tokyo Jungle ? C'est un jeu d'action légèrement orienté RPG où vous prenez le contrôle d'un animal(plus de 150 sont jouables, mais pas dès le début) et tentez de survivre le plus longtemps possible dans un monde post-apocalyptique où tous les humains ont disparus. Vous aurez donc le choix entre les carnivores et les herbivores et devrez vous adapter en fonction du type choisi. Se nourrir, marquer son territoire, se reproduire pour ensuite prendre le contrôle de la nouvelle génération dotée de statistiques plus élevées, affronter d'autres espèces sont donc les activités principales de Tokyo Jungle mais vous pourrez également partir à la recherche des archives, des documents qui vous permettront de comprendre ce qui est arrivé à l'espèce humaine. En commençant avec le Cerf Sika et le Loulou de Poméranie vous devrez donc parcourir Tokyo en tentant de survivre le plus longtemps possible afin d'engranger des points qui vous permettront d'acheter des accessoires et d'autres animaux pour enchaîner d'autres parties. Et c'est justement ce côté scoring qui fait toute la force du jeu. Si beaucoup seront lassés assez vite, ceux qui adhèreront au principe pourrons facilement y passer 200 heures voire plus tant les possibilités sont nombreuses et le jeu, addictif.

    Tokyo Jungle

    Vous aurez donc une infinité de possibilité pour vous amuser. Certaines parties seront faciles, d'autres beaucoup moins, parfois il faudra vous cacher parfois attaquer bref, vous devrez faire très attention malgré l'apparente simplicité du titre qui est également très drôle et très décalé. Cependant, autant le dire tout de suite, si vous n'aimez pas le style du jeu, fuyez. En effet ce côté addictif et dingue est le seul intérêt du titre qui est techniquement peu développé et doté d'une histoire certes comique mais peu intéressante. Je vous conseille donc de vous renseigner en regardant quelques vidéos du jeu pour ensuite choisir de l'acheter ou non, je crois d'ailleurs qu'il n'est qu'à 5€ ce mois-ci au lieu des 12€ habituels. Pour moi c'est une très bonne surprise même si le jeu souffre beaucoup de son illogisme et de sa difficulté en dents de scie, sans compter sur une certaine lassitude qui s'installe mais qu'on peut heureusement vaincre par des sessions de jeux assez courtes.

    Tokyo Jungle

    Graphismes: 11/20

    Gameplay: 15/20

    Durée de vie: 18/20

    Bande-son: 07/20

    Scénario: 08/20

    Note finale: 15/20

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  • Après de très longs mois d'attente nous voici replongé dans l'histoire de Bigby Wolf, notre fameux shérif bad guy.

    The Wolf Among Us : Episode 2 : Smoke and Mirrors

    Développeur: Telltale Games

    Editeur: Telltale Games

    Support: Xbox 360

    Date de sortie euro: 4 février 2014

    Genre: Point'n'click/Aventure

    The Wolf Among Us : Episode 2 : Smoke and Mirrors

    Longtemps attendu, l'épisode 2 de The Wolf Among Us a provoqué pas mal de bruit le jour de sa sortie, en effet tous les possesseurs de Xbox 360 ayant acheté le Season Pass n'ont pas pu déverrouiller le jeu. Si on passera sur le fait que certains, qui n'ont pas fait attention, ont repayé leur jeu, c'est tout de même une sortie pour le moins critiquable même si le problème vient de Microsoft et non de Telltale. Enfin bref, une fois ces détails évacués, concentrons nous sur l'épisode en question. Evidemment pour plus de sureté je ne dévoilerais pratiquement rien du scénario puisqu'il me faudrait commencer par la fin du premier épisode mais sachez que l'enquête continue pour Bigby et ses alliés qui s'approchent de plus en plus de la découverte de l'identité du coupable de ces meurtres. Les événements amèneront notre shérif préféré à se renseigner sur un bar à putes(désolé de l'expression) où il découvrira le secret de Belle, qu'elle cherche à cacher à la Bête ainsi que de nombreux autres mystères.

    The Wolf Among Us : Episode 2 : Smoke and Mirrors

    Si je peux rien dire du scénario je peux tout de même donner mon ressenti, et le moins que je puisse dire est que cet épisode est dans la droite lignée du premier. Si le côté technique vraiment bon et le scénario passionnant sont des forces non négligeables c'est avant tout l'ambiance exceptionnelle du titre qui fait toute sa saveur. Et quelle saveur ! En effet l'ambiance reste de la même qualité que celle de l'épisode Faith et va même parfois encore plus loin, notamment dans les phases dites "gores". Quoiqu'il en soit l'épisode 2 de The Wolf Among Us s'enchaîne parfaitement avec le premier et donne réellement envie de voir la suite. Un très bon boulot de Telltale, environ 2h30 de bonheur.

    The Wolf Among Us : Episode 2 : Smoke and Mirrors

    Graphismes: 18/20

    Gameplay: 19/20

    Durée de vie: 16/20

    Bande-son: 20/20

    Scénario: 18/20

    Note finale: 18/20

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  • Bioshock fait, on peut donc maintenant s'attaquer à l'excellent Bioshock Infinite.

    Bioshock Infinite

    Développeur: Irrational Games

    Editeur: 2K Games

    Support: PS3

    Date de sortie euro: 26 mars 2013

    Genre: FPS/Aventure

    Bioshock Infinite

    Si vous avez lu le test sur Bioshock vous avez compris que j'adorais le jeu, que ce soit ses graphismes, son ambiance, son scénario ou ses personnages et bien pour résumer grossièrement ce que je pense de Bioshock Infinite, il vaut un million de fois mieux que Bioshock. En effet j'ai essayé ce jeu qui au début ne me disais trop rien grâce aux 14 jours gratuits d'abonnement au PS Plus, en tant que nouveau possesseur de PS3 et je l'ai tout simplement trouvé incroyable. Je m'attendais au vu des critiques à un très bon jeu mais Bioshock Infinite est bien plus que cela, c'est réellement une oeuvre d'art au sens le plus valorisant possible. Avant de continuer sur cette lancée, passons au synopsis:

    Booker DeWitt est un ancien soldat devenu une sorte de mercenaire/gros bras à New York. Un jour de l'année 1912, il est approché par ses créanciers qui exigent de lui qu'il aille chercher une jeune fille à Columbia, la cité volante, sorte de paradis ultime pour une bonne partie de la population. Pour annuler toutes ses dettes, Booker accepte et part pour la cité volante. Une fois son voyage terminé, il s'infiltre dans la ville et découvre ce paradis religieux tellement réputé habité par des gens heureux et en bonne santé. Cependant Booker se rend compte que quelque chose ne tourne pas rond, en effet Columbia est en fait un paradis pour les fanatiques religieux et surtout; les blancs. Dirigée par Zachary Comstock, un prophète fanatique et raciste au possible, la cité cache bien des secrets qui dégoûteraient n'importe quel "terrien", même le plus monstrueux. Une fois la surprise passée, Booker se met à la recherche d'Elisabeth, la jeune fille de dix-neuf ans qu'il est venu chercher et que ses créanciers veulent libérer de l'emprise de Comstock. Parcourant la ville, il entend parler de nombreuses fois du prophète qui cherche à protéger l'agneau du faux berger venu mener Columbia à sa perte et d'un groupe de résistants de couleurs et de pauvres. Malheureusement pour lui, Booker participe à une tombola où il est tiré au sort, il obtient alors le droit de condamner un couple interracial à la mort(n'oublions pas le racisme de Columbia) cependant, avant d'avoir pu frapper le présentateur, notre héros est stoppé car on découvre sur sa main les lettres A.D. symbole du faux berger. C'est à partir de ce moment que DeWitt sort ses gros bras et commence son job en charcutant les gardes de la fête. A la recherche d'Elisabeth, Booker va devoir faire avec les fusillades et les monceaux d'ennemis à sa poursuite mais va aussi découvrir que parmi les blancs de Columbia, un grand nombre souhaite le changement. Une fois Elisabeth récupérée, les deux héros vont devoir collaborer pour quitter Columbia vivants et ce ne sera pas facile, surtout à cause du caractère de la belle, tout aussi impressionnante que Booker.

    Bioshock Infinite

    J'ai essayé d'en dire le moins possible sur le scénario et sur l'univers car il faut vraiment le découvrir par soi-même. C'est magnifique, c'est vaste, c'est très profond, remarquablement bien mis en scène et très original. Bioshock Infinite est clairement le digne successeur de Bioshock. Tout d'abord en terme d'histoire pure, le scénario est très très bon pour ne pas dire parfait. Les scénaristes y ont vraiment mis du leur et l'ensemble offre un des meilleurs scénario existant. Ensuite les personnages : que dire sur eux ? C'est parfait . Il n'y a rien d'autre à dire. Booker est un personnage sombre, mystérieux, bourrin et drôle comme on les aime, il est fort et tendre à la fois et nous offre une belle performance malgré sa base très classique, en effet il n'y en n'a pas deux comme lui. Ensuite je passerais rapidement sur les personnages de fonds, secondaires et les ennemis en disant simplement qu'ils sont très réussis et tout à fait crédibles. Je vais plutôt me concentrer sur LE personnage de Bioshock Infinite à savoir évidemment Elisabeth. Ah quel personnage! Elisabeth est clairement la force de ce jeu. Malgré son apparence chétive de belle princesse qu'on peut trouver dans beaucoup d'autres jeux, elle cache en elle une force de caractère impressionnante, elle a d'ailleurs tout le temps le dessus sur Booker, c'est dire. Extrêmement forte, elle incarne la douceur et la beauté du jeu mais également la force de Booker. En effet c'est elle qui persévère, elle qui motive Booker voire même lui donne des ordres. Et c'est cette attitude qu'on aime enfin voir chez une femme dans les jeux vidéo. Très loin des clichés sexistes qu'on connait et qu'on bouffe depuis l'enfance, le personnage d'Elisabeth va complètement à contre-sens et impose une autre figure féminine dans l'univers du jeu vidéo et c'est pour le moins réussi. 

    Bioshock Infinite

    De plus, elle est au coeur du scénario et bénéficie donc d'un travail exceptionnel qui en fait un personnage d'élite à tous les niveaux. Une vraie perle qui surclasse facilement les précédentes héroïnes les plus populaires de notre art préféré. Mais je ne vais pas trop m'étendre sur le sujet et je vais m'arrêter là sur les personnages et sur Elisabeth pour reprendre sur la mise en scène et l'ambiance. Magnifiquement présentée au début du jeu Columbia devient vite un milieu angoissant voire vomitif tant les messages qu'elle diffuse sont inhumains. Très touchée par la guerre de Sécession, la ville est tout simplement une aberration. Racisme hyper prononcé, fanatisme religieux voire même sectaire propagé dans toute la population ou encore patriotisme extrême sont les principales "valeurs" de Columbia et de son fondateur Zachary Comstock. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que l'ambiance déjà teintée d'angoisse dès le début du jeu devient vite insoutenable et même flippante. Je ne vais pas en dévoiler plus sur le scénario mais chaque scène du jeu a une importance capitale et chaque action doit être bien comprise pour que le scénario vous touche complètement. Le moins que l'on puisse dire, c'est que tout ce qui concerne l'univers de Bioshock Infinite est fait avec le plus grand soin. Je n'avais jamais autant apprécier une ambiance qu'avec ce jeu là,sa magnifique bande-son aidant.

    Bioshock Infinite

    Je pourrais continuer longtemps sur cette lancée mais je vais me forcer à enchaîner sur le gameplay afin de ne pas dévoiler trop de morceaux du jeu ce qui, au vu de sa qualité finale, serait un crime contre l'Etat. Parlons donc du gameplay et du seul défaut du jeu à mes yeux. Alors il n'y a pas grand chose à rajouter par rapport à Bioshock premier du nom, le gameplay reste du FPS classique et bourrin si ce n'est qu'on ne peut transporter que deux armes à la fois maintenant et que les pouvoirs ne sont plus des plasmides et se régénèrent avec des cristaux. Au final, on reste dans du Bioshock même si de nombreuses nouveautés sont présentes comme les pouvoirs d'Elisabeth que l'on peut utiliser ou encore l'aide qu'elle peut nous apporter en nous trouvant des munitions, de la santé ou des cristaux. Le point critiquable est pour moi son trop plein de testostérone, je dis ça dans le sens où le jeu est bien trop bourrin. Les explosions arrivent dans tous les sens, les ennemis sortent de nulle part, les murs pètent, les machines ennemies se comptent par dizaines bref, tout va beaucoup trop vite et il est difficile de ne pas se perdre dans le flot des ennemis qui arrivent dans votre dos alors que vous aviez tout nettoyé avant ou des machines qui sortent du plafond comme par magie. Ce côté bourrin est par contre totalement prévu par les développeurs puisque des centaines d'objets de soin, de munitions et de cristaux sont récupérables sur les morts et dans les lieux visités après chaque combat, on ne comprend donc pas trop ce parti-pris qui enlève beaucoup de possibilité d'infiltration par exemple, alors que le jeu s'y prête totalement. Hormis ce point qui est à peine critiquable puisqu'on s'habitue très vite au gameplay il n'y a aucun autre défaut dans le jeu.

    Bioshock Infinite

    Techniquement le jeu est aussi abouti que sur le plan scénaristique, c'est magnifique, grand....simplement parfait. Comptez environ une quinzaine d'heures de jeu pour en faire le tour, que du bonheur.

    Bioshock Infinite

    Bioshock Infinite est donc un jeu qui m'a énormément marqué. Je ne m'attendais à rien de spécial et j'ai découvert un des meilleurs jeux toutes catégories confondues. Tous les aspects du jeu m'ont séduits et c'est sans doute ce qui crée la complexité d'en parler. En effet j'ai l'impression de ne pas avoir été tout le temps très clair dans cet article à force de vouloir transmettre les émotions ressenties en jouant au bébé d' Irrational Games et si c'est le cas je m'en excuse mais il est souvent difficile de parler ou d'écrire sur des sentiments donc je ne voyais pas comme mieux faire. Sachez en tout cas que Bioshock Infinite est un excellent titre, très beau, au scénario et à l'ambiance uniques, bourré d'humour et d'explosions et qui est désormais pour moi LA référence du FPS.

    Bioshock Infinite

    Graphismes: 20/20

    Gameplay: 17/20

    Durée de vie: 18/20

    Bande-son: 20/20

    Scénario: 20/20

    Note finale: 20/20

    Bioshock Infinite

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  • Pour pouvoir présenter l'excellent Bioshock Infinite il me faut d'abord commencer par le début de la série et donc par Bioshock. Donc allons-y.

    Bioshock

    Développeur: 2K Games

    Editeur: 2K Games

    Support: Xbox 360

    Date de sortie euro: 31 août 2007

    Genre: FPS/ Survival-horror

    Bioshock

    Entrons donc dans l'univers exceptionnel de Bioshock premier du nom et donc plus particulièrement dans Rapture, la ville sous-marine. Vous incarnez un homme étrange et visiblement muet puisqu'il ne parle jamais qui voyage à bord d'un avion quand soudain ce dernier explose, heureusement au dessus de la mer. Luttant contre les vagues, notre héros arrive jusqu'à un phare pour le moins ténébreux qui conduit directement dans une ville sous marine qu'on croyait légendaire, Rapture. Arrivé dans ces lieux défiant toute réalité, notre héros va vite comprendre que la cité aquatique n'est plus ce qu'elle était, en effet les habitants devaient utiliser de l'EVE, un produit modifiant l'ADN, pour pouvoir vivre sous la mer cependant à force d'utilisation ces derniers sont devenus des mutants attardés qui ont vite commencé à s'entretuer pour les dernières rations d'EVE. Etrangement, le personnage semble lié à cet univers, à l'EVE et au fondateur complètement fou de la ville. De plus, un mystère supplémentaire va s'afficher avec les Petites Soeurs, des fillettes étranges qui vivent dans Rapture et sont constamment suivies d'un Big Daddy, un colosse de métal destructeur. A l'aide des armes disséminées ici et là et des plasmides, des pouvoirs utilisables grâce à l'EVE, notre cher foufou muet va devoir tenter de trouver la sortie de la ville.

    Bioshock

    Remarquablement bien mis en scène, Bioshock est un jeu plein d'ambitions, de moyens et de travail et la première scène le montre bien. A la suite du crash de l'avion, vous vous retrouvez à nager dans la mer et que dire si ce n'est que c'est magnifique. L'eau, le feu et la phare à l'horizon sont taillés dans les plus beaux matériaux et l'impression de réel est hallucinante tant les graphismes sont réussis. Certes après cela diminue un peu mais globalement, la qualité graphique du titre bat tous les records, encore aujourd'hui c'est un des jeux les plus beaux qui soient. Mais ce n'est pas sur cela que je voulais m'engager, en fait, dès la première scène, c'est tellement bien fait que vous ne pourrez plus décrocher du titre avant la fin. L'histoire est très bien foutue même si horriblement prévisible, la mise en scène est incroyable et les rares personnages sont pleins de folie et de charme mais c'est surtout l'ambiance qui va vous faire frémir. Assez horrifique, Bioshock dispose d'un univers que vous n'oublierez pas de sitôt. Il est difficile de décrire ce que l'on peut ressentir puisque tout passe dans les émotions mais sachez que les premiers pas dans Rapture sont inoubliables, et l'on doit ça à l'ensemble graphismes/ambiance/scénario qui pour une fois forment un tout très complet. A cela on rajoutera un gameplay bien rodé typé FPS, c'est bourrin et très explosif mais également assez stratégique parfois notamment contre les boss. Vous devrez alterner coups de feu et plasmides pour des combinaisons détonantes même s'il faut l'avouer, l'utilisation des plasmides est à mes yeux complètement ratée. On oublie souvent qu'ils sont là et leur efficacité en combat reste au final plutôt limitée mais qu'importe, on a l'occasion de s'en servir et c'est ça qui plaira à beaucoup de joueurs. Même si le gameplay n'est donc pas parfait, on s'y bien vite et on devient accro à tout ce qui fait Bioshock. Par contre il faut le signaler cette addiction, à la différence de beaucoup d'autres,  ne durera pas bien longtemps puisque le jeu peine à atteindre la dizaine d'heures de jeu en ligne droite, sachant qu'il n'y a rien à faire hormis quelques collectes inintéressantes ce qui n'augmente pas le replay value malgré les trois fins disponibles. Cependant rien que pour retourner dans Rapture il vaut mieux garder le jeu à portée de mains. Quoiqu'il en soit Bioshock est un excellent titre de 2K Games qui cependant n'aurait pas dû avoir une suite directe en la personne de Bioshock 2, l'univers perdant ainsi son sel unique.

    Bioshock

    Graphismes: 18/20

    Gameplay: 16/20

    Durée de vie: 13/20

    Bande-son: 19/20

    Scénario: 16/20

    Note finale: 17/20

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  • Pour aujourd'hui l'article portera sur la fable Brothers : A Tale of Two Sons, un conte magnifique mais également plein de déceptions.

    Brothers : A Tale of Two Sons

    Développeur: Starbreeze

    Editeur: 505 Games

    Support: PSN

    Date de sortie euro: 4 septembre 2013

    Genre: Aventure

    Brothers : A Tale of Two Sons

    Etant nouvel utilisateur d'une PS3 j'ai pu obtenir une offre de 14 jours gratuits au Playstation Plus ce qui m'a permis entre autres de jouer à Bioshock Infinite, XCOM Enemy Unknown ou encore ce petit jeu qu'est Brothers. Bien loin des classiques du jeu vidéo, Brothers est un jeu unique sur bien des points et qui marquera les esprits pour ses différences mais également ses faiblesses, bien trop importantes pour en faire un must have. Avant de commencer à décortiquer le jeu passons au synopsis:

    Dans un monde qui semble être proche et en même temps lointain, un petit village tente de résister à une terrible tempête. Pendant celle-ci, un petit garçon est dans une barque avec sa mère, essayant de résister aux vagues puissantes et régulières. Soudain, la mère tombe à l'eau mais malgré les efforts de son fils, cette dernière ne réussit pas à remonter dans le bateau et meurt noyée. L'histoire commence peu après dans ce même village où l'on retrouve le petit garçon survivant, ce dernier et son grand frère doivent à tout prix atteindre un lieu sacré où ils pourront obtenir une potion de guérison afin de soigner leur père, grièvement malade. A l'aide des indications du vieux sage du village, les deux frères partent à la recherche du seul remède leur permettant de garder un de leurs parents. Une fois le village loin derrière eux, c'est une succession de malheurs et d'atrocités qui défilent sous les yeux des deux enfants qui découvrent avec peur les souffrances du monde qui les entoure. C'est au travers de cette quête initiatique, cette découverte du monde qui les fera passer de l'enfance à l'âge adulte, que les deux êtres(puisqu'ils ne sont a priori pas vraiment humains, plutôt une sorte de lutins...) nous présenteront l'histoire de Brothers : A Tale of Two Sons.

    Brothers : A Tale of Two Sons

    L'histoire du jeu est très sympathique, sous couvert d'une banale quête on se rend bien vite compte que le scénario abrite en réalité une quête initiatique unique, pleine de poésie et de douleurs et qui ne pourra que nous émerveiller. Le concept de base est usé et pourtant on ne ressent en rien cet aspect dans le jeu, tout à l'air nouveau, tout est différent de ce qu'on connait. Certes les personnages ne parlent pas notre langue, certes les éléments scénaristiques sont rares mais au final on comprend parfaitement toute l'histoire par le biais des réactions des personnages et par les révélations cachées ici et là dans les décors qui sont par ailleurs d'une beauté incroyable et d'une grande diversité. S'agissant des personnages, on peut déplorer un chara-design plutôt moyen, mais leur efficacité dans le récit n'est plus à prouver et tous remplissent leur rôle avec compétence, même ceux absent de l'histoire(la mère). C'est donc dans ce magnifique univers que nous entraîne Brothers. On peut également préciser que la bande-son est tout simplement magique et que l'ambiance ne peut que nous faire vibrer mais ce ne sont que des détails par rapport à l'élément sur lequel on se questionne dès les premières images vues, qu'en est-il du gameplay ? C'est sans doute là le premier défaut(si on excepte le chara-design) car bien qu'intelligent le gameplay aurait mérité d'être plus travaillé. C'est tout simple, la partie gauche de la manette contrôle l'un des frères et la droite, l'autre. Le grand frère est fort et endurant, le petit agile et rapide. Il faudra donc régulièrement les faire travailler de concert afin de passer outre les nombreux obstacles et les quelques petites énigmes présentes. Si sur le papier c'est excellent cela l'est beaucoup moins en réalité. A défaut d'être indigeste c'est tout de même hasardeux, bancal et souvent bugué. Cependant au vu de la faible difficulté du titre, ce n'est pas grave et on lui pardonne aisément. Le jeu reste jouable et plutôt confortable une fois le gameplay compris. On a donc au final un jeu tout à fait respectable, plein de poésie, magnifique et agréable à parcourir mais ce n'est pas tout, en effet outre le chara-design, la difficulté, les bugs du gameplay ou encore la durée de vie(3 heures) le jeu est entouré de défauts majeurs qui me déçoivent beaucoup. Cependant le premier concerne la fin du jeu voilà pourquoi je précise tout de suite que des spoilers vont arriver, si vous voulez jouer au jeu ou ne pas connaitre la fin abstenez vous.

    Brothers : A Tale of Two Sons

    ---------------------------------------------------------------SPOILER-----------------------------------------------

    Alors je vais replacer la fin dans le contexte avant de l'expliquer un peu mieux. Vers la fin du jeu donc, on rencontre une tribu étrangère qui danse autour d'un feu devant le sacrifice qu'elle prépare pour son Dieu, une jeune fille. Grâce à leur coopération les deux frères sauvent la jeune fille et s'enfuient avec elle dans les terres glacées. La suite du jeu est donc une partie où l'on fait équipe avec cette jeune fille qui nous guide dans la neige, jusqu'à chez elle. En chemin elle est sauvée par le grand frère et montre clairement son attirance pour celui-ci en l'invitant chez elle. Alors que le petit frère essaye de raisonner son aîné, ce dernier rentre dans l'espèce de grotte ce qui contraint le cadet à le suivre mais rapidement on se rend compte que quelque chose cloche et c'est effectivement le cas. Sans prévenir, la fille se transforme en une immense araignée qui capture alors nos deux héros. Ils finissent par se libérer et doivent alors affronter l'araignée au cours du combat final du jeu. Après lui avoir arraché presque toutes ses pattes, le grand frère s'approche un peu trop d'elle et se fait transpercer l'abdomen alors qu'elle décède. Le petit frère arrive alors et épaule son aîné pour l'aider à sortir de la grotte quand miracle! il se rend compte qu'ils sont arrivés au pied de l'arbre géant qui contient la potion capable de tout guérir, leur objectif de quête. Laissant en bas son frère mourant le petit gars part chercher la potion. Il l'obtient et revient guérir son frère mais c'est en revenant qu'il découvre non pas son frère mais le cadavre de son frère, décédé quelques secondes plus tôt. Même s'il essaye de soigner son frère, le petit se rend compte qu'il est trop tard. Après quelques heures à pleurer son frère, notre désormais seul héros enterre ce dernier. Arrive alors le griffon qu'on a vu plus tôt dans le jeu et qu'on croyait mort, ce dernier ramène le petit frère chez lui. Pour la suite il sauve son père et tous deux se rendent sur les tombes du grand frère et de la mère où s'effondre le père alors que notre héros s'affiche impassible, plus mûr mais aussi traumatisé par les horreurs de ce monde. La fin est assez classique mais ce qui m'a beaucoup dérangé, c'est le décès du grand frère. On nous annonce d'emblée dans le jeu qu'il s'agit d'une quête initiatique des deux frères, donc qu'est ce qu'il faut comprendre ? Une personne sur deux qui tente de passer à l'âge adulte meurt ? Je veux dire, on nous explique mal les choses du coup non seulement on n'est pas atteint par la mort du grand frère mais en plus on cherche désespérément une explication ce qui nous gâche la fin du jeu. En plus de cela ce qui m'a vraiment gêné, c'est le fait de devoir faire mourir le frère car c'est un jeu poétique. On est à une période du jeu vidéo où les jeux poétiques sont de plus en plus nombreux et où les jeux qui finissent mal ou en tout cas pas super bien sont légion et l'un des clichés de ce genre, qu'on bouffe depuis six-sept ans à toutes les sauces c'est que puisque c'est poétique, il faut que quelqu'un meurt pour que ce soit triste et donc encore plus poétique. Mais la tristesse ne fait pas la poésie et il serait temps de le comprendre. Brothers est un jeu qui a atteint ses objectifs sans avoir à faire mourir l'un de ses deux héros, la fin ressemble juste à un copié-collé des autres productions du genre. Donc voilà, c'est un jeu poétique(certains finissent même par associer tristesse et poésie après avoir joué à des jeux poétiques de nos jours), violent et sombre qui n'avait absolument pas besoin de taper dans la surenchère de malheurs pour que la plupart des joueurs comprennent la poésie du jeu. Certes une partie des gens est idiote, malheureusement la culture et la compréhension des choses ne touchent qu'une infime partie de la population dans cette époque où la bêtise est synonyme d'attitude cool et de popularité mais agir de cette manière c'est vraiment prendre les joueurs pour des quiches. Pour ma part quand j'ai vu la fin, je n'ai pas été ému, j'ai juste déploré le fait que Starbreeze soit tombé dans les clichés après les avoir évité durant tout le jeu. 

    -----------------------------------FIN DU SPOILER----------------------------------------------

    Enfin second défaut majeur qui n'a rien à voir avec la fin, je parle bien sûr du prix. Je l'ai eu gratuitement grâce à l'offre de 14 jours du PS Plus mais pour ceux qui l'auront acheté, la douleur sera bien là. Certes le jeu est bon mais vendre 15€ un jeu qui dure à peine 3 heures et qui n'a aucun replay value c'est une honte. Au final je ne peux pas être réellement déçu puisque je n'en attendais rien cependant le jeu est aussi bon qu'il est foireux, un subtil mélange de miel et de merde dirons nous. J'abuse un peu évidemment, le résultat final est très convaincant et ça a été un plaisir d'y jouer, mais il aurait mérité plus de travail et de moyens.

    Brothers : A Tale of Two Sons

    Graphismes: 18/20

    Gameplay: 13/20

    Durée de vie: 10/20

    Bande-son: 18/20

    Scénario: 17/20

    Note finale: 16/20

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  • Pour aujourd'hui on s'attaque sans surprise à la suite de Kingdom Hearts à savoir l'excellent Kingdom Hearts II.

    Kingdom Hearts II

    Développeur: Square Enix

    Editeur: Ubisoft

    Support: PS2

    Date de sortie euro: 29 septembre 2006

    Genre: Action-RPG

    Kingdom Hearts II

    Sans conteste le meilleur opus de la saga Kingdom Hearts II a suscité beaucoup d'interrogations au moment de sa sortie. A t-il tous les défauts du I ? Au bout de deux épisodes l'histoire tient-elle toujours debout ? Est-ce la fin de la série ? Malgré ses questions les ventes ont été très bonnes et c'est amplement mérité tant le jeu a pu agréablement surprendre. Tout d'abord autant répondre aux questions tout de suite, non le jeu n'a pas les défauts du I, oui l'histoire tient plus que jamais debout et non la série n'est pas terminée. On reprend l'histoire peu après Kingdom Hearts Chain of Memories sur GBA, dans la Ville du Crépuscule. On incarne Roxas, un jeune garçon ressemblant beaucoup à Sora et qui rêve de lui(SPOILER: à la fin du jeu précédent, Sora est "cryogénisé" dirons nous, il est donc enfermé, FIN DU SPOIL).

    Avec sa bande de potes, ce dernier vit sa vie d'ado dans cette ville où le travaille ne manque pas, ni les rivalités puisque Seifer, Fuujin, Raijin et Bibi, le gang rival lui met des bâtons dans les roues. Décidant de partir voir la mer ensemble, les amis de Roxas se mettent alors à enchaîner les petits boulots pour réunir l'argent nécessaire mais cet argent va finir par disparaître, de même que les souvenirs de plusieurs personnes dans la Ville. Plus les jours du prologue vont s'enchaîner, plus Roxas sera troublé, confus et pensera à ce mystérieux Sora. Jusqu'au jour où une voix le guidera jusqu'à un manoir situé dans la forêt, le Manoir Oblivion(lieu de KH Chain of Memories). A l'intérieur, Roxas rencontrera Naminé, une jeune fille blonde très semblable à Kairi, qui lui apprendra que Sora est enfermé dans le manoir. A la suite d'une confrontation avec un homme habillé de noir nommé Axel, Roxas fera libérer Sora, Donald et Dingo de leur stase puis disparaîtra de la plus étrange des manières. Le prologue fini, on reprendra alors le contrôle de nos trois héros préférés, bien décidés à faire face aux nouveaux dangers qui se dressent devant eux: les similis. Aux côtés de Léon, Youffie, Cloud, Tifa, Cid, Merlin et Aerith qui composent le personnel de la Forteresse abandonnée désormais habitée, nos trois héros vont tout faire pour savoir ce qu'ils ont fait pendant deux ans, où sont Riku et Kairi et qui est l'organisation qui les pourchasse. Pour cela le voyage entre les mondes va refaire son apparition afin que les serrures soient à nouveau fermées : Mulan, Aladdin, La Belle et la Bête, le Château Disney, L'étrange Noël de monsieur Jack, Le Roi Lion ou encore La petite sirène sont autant d'univers que l'on pourra explorer pour lutter contre les sans-coeurs et les similis.

    Kingdom Hearts II

    S'il a été si difficile de résumer le jeu sans trop de spoilers c'est parce que je n'ai pas voulu dévoiler d'éléments de l'histoire trop importants car le scénario est tellement bon que ce serait un crime de se le faire spoiler. En effet l'histoire s'enchaîne sans temps morts avec le premier épisode, les mondes Disney choisis sont parfaits, la concordance entre les univers est toujours aussi crédible et les personnages, nouveaux comme anciens sont d'une classe sans égale. Vous l'aurez compris à ce niveau là le jeu est tout aussi bon que son prédécesseur voire même meilleur. Mais ce qui nous intéresse surtout ici c'est le gameplay. Le point tant décrié par tous les joueurs a-t-il enfin évolué ? Eh bien oui. Le gameplay ici est précis, vivant et très efficace, la caméra est enfin travaillée correctement et l'IA sans être géniale est enfin capable de quelque chose. Je ne vais pas m'éterniser mais sachez que le jeu est très agréable à prendre en main et que son gameplay ne souffre d'aucun problème.

    Kingdom Hearts II

    En fait, le jeu n'a même quasiment aucun défaut. Hormis une durée de vie un peu faible de 25 heures et une immense facilité(à la différence du premier qui était très dur) Kingdom Hearts II est un jeu parfait. Les graphismes sont exceptionnels, la mise en scène et tout ce qui l'entoure est grandiose, la bande-son est magnifique. Bref, n'ayant pas beaucoup de temps je vais m'arrêter là en disant bien que KH II est sans doute un des 5 meilleurs jeux PS2.

    Kingdom Hearts II

    Graphismes: 18/20

    Gameplay: 19/20

    Durée de vie: 16/20

    Bande-son: 17/20

    Scénario: 19/20

    Note finale: 19/20

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  • On enchaîne avec la suite de KH.

    Kingdom Hearts 1.5 HD Remix

    Développeur: Square Enix

    Editeur: Square Enix

    Support: PS3

    Date de sortie euro: 13 septembre 2013

    Genre: Action-RPG

    Kingdom Hearts 1.5 HD Remix

    Dans cette époque adepte des remake HD il était impossible de ne pas voir Kingdom Hearts ressortir sur nos consoles et effectivement Square Enix l'a fait. Ce Kingdom Hearts 1.5 HD Remix est une exclu PS3 sortie en 2013 et permettant aux plus jeunes de découvrir cet univers ou aux autres de le redécouvrir. Composé de trois jeux ou plutôt deux et demi, ce remake est une affaire que les joueurs ne devraient pas éviter. On y trouve tout d'abord et sans surprise le premier Kingdom Hearts en version Final Mix, pour ceux qui ne connaissent pas, presque chaque jeu de la série sort d'abord en version classique puis au Japon en version Final Mix, contenant bon nombre de bonus et affrontements supplémentaires. Cette version n'était jusque là jamais arrivée jusque chez nous et c'est donc maintenant chose faite. En plus de KH I Final Mix on trouve dedans Kingdom Hearts Re: Chain of Memories, l'adaptation PS2 du jeu sorti sur GBA et qui raconte toute l'histoire de Sora entre KH I et KH II. Basé sur un système de combat avec des cartes, cette mouture console de salon d'un jeu portable se révèle assez réussie malgré un gameplay bancal et peu inspirant. Enfin pour finir, le remake contient toutes les cinématiques et uniquement les cinématiques du jeu Kingdom Hearts 358/2 days sur DS qui raconte la vie de Roxas, personnage emblématique de Kingdom Hearts II.

    Kingdom Hearts 1.5 HD Remix

    Que vaut alors ce remake ? Eh bien mon avis est mitigé. Dans les bons côtés on a un KH I magnifique, avec un univers qui n'a rien perdu de son panache et des bonus considérables mais aussi un Re: Chain of Memories divertissant et novateur, un ensemble solide donc qui affiche une durée de vie d'au moins cinquante heures. Dans les mauvais côtés on a un KH I absolument pas retravaillé en dehors de l'aspect graphique, en effet la caméra est toujours aussi pourrie, l'IA aussi et rien n'a été arrangé dans la maniabilité effroyable du titre, en plus de cela beaucoup seront déçu du système de combat de Re: Chain of Memories qui ne fera pas l'unanimité. Pour finir on peut penser à une arnaque quand on voit que seules les cinématiques de 358/2 days sont présentes sur la galette, là c'est clairement du foutage de gueule de la part de Square Enix qui continue de diminuer dans l'estime des joueurs. Au final donc cela fait un remake correct mais absolument pas intéressant pour ceux qui connaissaient déjà l'univers, autant jouer à Chain of Memories sur GBA avec un émulateur si vous avez loupé cette partie de l'histoire et regarder les cinématiques de 358/2 days sur youtube. Pour les autres, allez-y, pour 30€ c'est pas trop mal mais honnêtement beaucoup seront quand même déçus. Vous me rejoindrez sans doute sur ce point(LOL). Bref, j'attends vraiment le remake 2.5 annoncé pour fin 2014 car KH II est un jeu qui ne souffre pas du tout des défauts du I mais j'ai été très déçu sur ce coup là, par le jeu et par Square Enix.

    Kingdom Hearts 1.5 HD Remix

    Graphismes: 18/20

    Gameplay: 12/20

    Durée de vie: 18/20

    Bande-son: 17/20

    Scénario: 16/20

    Note finale: 16/20

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  • Pour aujourd'hui on s'attaque à un univers que j'apprécie tout particulièrement, celui né de l'union entre Squaresoft et Disney.

    Kingdom Hearts

    Développeur: Squaresoft

    Editeur: Sony

    Support: PS2

    Date de sortie euro: 20 novembre 2002

    Genre: Action-RPG

    Kingdom Hearts

    Devenu un monument du jeu vidéo la série des Kingdom Hearts surprend habituellement par son originalité et son historique. Née de l'union inattendue entre les leaders du RPG Squaresoft et les patrons de l'animation américaine Disney cette série s'annonçait comme étant la plus grosse surprise de 2002. Souvent considérée comme une blague avant sa sortie le premier jeu a au contraire surpris l'opinion générale en réalisant un vrai carton. Ce premier épisode lancera la série sur de solides bases et est pour beaucoup la naissance d'un mythe. Dirigeons nous donc vers l'univers de ce premier Kingdom Hearts

    L'histoire débute sur l'île de la Destinée, un îlot paradisiaque habité par un groupe d'enfants composé de Sora, Riku, Kairi, Tidus, Wakka et Selphie. Si les 3 derniers sont des personnages issus de la série Final Fantasy c'est sur les trois premiers que le scénario se concentre. Ces derniers rêvent de quitter leur île pour explorer les différents mondes et dans ce but, construisent un radeau qui leur permettra de commencer leur aventure. Le trio est inséparable, il y a le héros rêveur Sora, son rival plus froid et adepte de la compétition Riku et enfin la fille du groupe, celle qui calme les tensions et qui vient d'un autre monde, Kairi. Les trois enfants, assoiffés d'aventure et en quête du passé de Kairi sont bien avancés dans leurs préparatifs quand une nuit, une voix étrange réveille Sora. Sous la pluie torrentielle ce dernier fonce vers le radeau afin de le protéger de la tempête mais il se fait alors attaquer par des créatures noires et mystérieuses ressemblant à des ombres. Incapable de les toucher avec son épée en bois, le jeune adepte de l'escrime se voit contraint de fuir jusqu'à ce qu'il rencontre Riku, qui lui promet un avenir plein de voyage et disparait de la plus étrange des manières. Cherchant à présent Kairi, Sora entend à nouveau la voix étrange, celle-ci lui confie la Keyblade afin qu'il chasse les ombres. Sans prévenir, une épée en forme de clé apparait dans la main de notre héros qui commence alors à massacrer les monstres qui le poursuivent. Puis Kairi apparait devant Sora et est engloutie par un trou noir difforme. Pour la retrouver Sora n'a d'autres choix que de suivre les conseils de la voix et de se rendre dans la cachette secrète de l'île où git une vieille porte venue du monde de Kairi. Il passe alors par cette dernière et doit affronter une gigantesque ombre. Une fois le combat terminé, Sora disparait dans un trou noir. De l'autre côté de la galaxie dans le château Disney le mage royal Donald Duck trouve une lettre de son roi qui le prévient que ce dernier quitte le château pour chasser les forces du mal, il lui ordonne alors de prendre avec lui le capitaine de la garde royale Dingo et de partir chercher le porteur de la Keyblade, seul espoir pour sauver l'univers. C'est alors aux côtés de Dingo mais aussi des pilotes Tic et Tac, du maître du journal de bord Jiminy Crickett  et de Pluto que Donald part à Traverse, la ville la plus à même de les aider dans leurs recherches. Alors que Donald et Dingo arrivent à Traverse pour trouver Léon, le chef de la lutte anti-sans-coeur(les ombres maléfiques) Sora se réveille dans la même ville, complètement perdu. Un concours de circonstances va amener les trois personnages à faire équipe et avec l'aide de Léon, de Youffie, d'Aerith et de Cid ces derniers vont se lancer ensemble sur la piste combinée du roi, de Riku et de Kairi. Mais en parallèle Maléfique, la sorcière du chaos, et ses acolytes semblent avoir pour ambition de contrôler les sans-coeurs pour devenir maîtres de l'univers, Clayton, Hadès, Oogie-Boogie ou encore Ursula vont envisager de se dresser devant Sora, qui doit fermer la serrure de chaque monde pour en chasser les sans-coeurs. De son côté, Riku semble avoir de bien mauvaises fréquentations et est troublé par le fait que Kairi semblait amoureuse de Sora. Notre trio de héros se lance donc dans la plus grande aventure de leur vie afin de sauver tous les univers.

    Kingdom Hearts

    Irréprochable au niveau de l'univers et de la concordance FF/Disney Kingdom Hearts se révèle être une vraie bonne surprise. On pouvait penser avoir un ersatz de jeu et pourtant non, les Final Fantasy se mélangent parfaitement aux classiques Disney et cela donne un résultat tout à fait crédible et assuré(et assumé). C'est ainsi que Léon(Squall Leonhart de FF8), Aerith, Youffie, Cloud, Cid ou Mog se retrouvent aux côtés de Riri, Fifi, Loulou, Merlin, Alice, Ariel, Tarzan ou La Bête dans des univers parfaitement bien modélisés et scénarisés. Ce qui est moins convaincant c'est le scénario, il est bon n'en doutez pas mais il parait un peu limité parfois, on voit que la majeure partie des gros événements a été réservée pour le second jeu. Mais en globalité l'histoire tient tout à fait debout, les protagonistes inédits sont excellents que ce soit Sora, Riku, Kairi ou Ansem, les ennemis sont nombreux et variés, les boss sont souvent redoutables et les persos déjà connus s'imbriquent parfaitement dans ce nouvel univers. Le tout aidé par une mise en scène de chef, le jeu ne peut que convaincre par son background et son ambiance. Passons maintenant à l'aspect "jeu". Dans Kingdom Hearts on alterne les phases d'exploration/combat avec les phases de voyage entre les mondes. Dans le second cas, on choisit son monde, chaque monde possède un nombre d'étoiles indiquant sa difficulté puis on enchaîne avec une phase de Shoot'em up bâclée et dégueulasse à bord du vaisseau Gummi de Donald et Dingo. Ces phases très courtes sont réellement déroutantes de par leur aspect graphique médiocre et leur inutilité notoire, pourtant tout un mode de création de vaisseau est disponible, indiquant sans doute une volonté de Squaresoft d'y donner de l'importance, pourtant ici c'est un échec. Pour les mondes en eux-mêmes, ce sont tout simplement des mondes Disney dans lesquels on retrouvera les personnages connus du maître de l'animation à l'américaine. Et c'est là qu'intervient le vrai gameplay. On contrôle uniquement Sora, les deux autres sont dirigés par l'IA, et on parcourt les niveaux de manière classique jusqu'à ce que des sans-coeurs apparaissent sans prévenir(il n'y a aucune pause entre l'exploration et le combat). A ce moment là on passe à de l'action-RPG classique avec utilisation de magie, d'objets et même d'invocation. Ce système pourrait être efficace si seulement la caméra faisait son boulot.

    Et c'est là qu'on va rentrer dans les détails qui font mal. Si l'aspect graphique, musical et scénaristique est irréprochable le gameplay est l'énorme faiblesse du titre. Non seulement l'IA est pathétique à un point que je n'imaginais même pas mais en plus la caméra est intenable et fait n'importe quoi, rendant les plus petits affrontements terriblement dangereux. Quand on voit en plus la difficulté très élevée du jeu on est rapidement dégoûté par les nombreux game over non mérités. Que ce soit de la faute de la caméra ou, encore plus régulier, de la bêtise de Donald et Dingo qui dilapident les objets même quand on leur ordonne de les garder ou qui foncent tête baissée vers un dragon de vingt mètres de haut(sachant que Dingo est un guerrier et Donald un mage, ça part mal pour ce dernier) le jeu est facilement capable de nous provoquer des crises de nerfs. Et c'est d'ailleurs le point le plus critiqué du jeu, en fait je ne vois pas vraiment de défaut dans Kingdom Hearts hormis ce semblant de gameplay. Pour tout dire j'ai vu la fin plusieurs fois mais en trois parties je n'ai jamais fini le jeu, la faute à des énervements trop réguliers. Je considère KH comme l'un des meilleurs univers, l'une des meilleures séries de jeu et un des meilleurs jeu PS2 pourtant je ne le conseille pas spécialement aux joueurs tant cet aspect est bâclé et énervant. Eh oui, si tout le reste du jeu est vraiment bon, le gameplay n'est en aucun cas travaillé, de même que l'IA et la caméra. C'est donc un bon jeu mais quasiment injouable que nous sert Squaresoft. Dommage mais les plus patients et ceux avides de découvrir cet univers devraient tout de même pouvoir pardonner cet énorme défaut. Le bilan final est donc plutôt positif même si un gros point noir vient ternir le tableau(petite précision puisque j'ai oublié de le dire, le jeu dure environ 25 heures).

    Kingdom Hearts

    Graphismes: 17/20

    Gameplay: 11/20

    Durée de vie: 15/20

    Bande-son: 17/20

    Scénario: 17/20

    Note finale: 15/20

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  • Maintenant que j'en ai terminé avec la série Pokémon on va pouvoir reprendre les articles un peu plus libre. Etant devenu il y a peu l'heureux propriétaire d'une PS3 je vais désormais pouvoir rédiger des articles sur ses exclues ou même sur des jeux que je n'avais pas testé sur 360. On commence d'ailleurs par un de ces jeux à savoir le deuxième épisode de Red Johnson's Chronicles.

    Red Johnson's Chronicles - One Against All

    Développeur: Lexis Numérique

    Editeur: Namco Bandai

    Support: PS3

    Date de sortie euro: Septembre 2012

    Genre: Point'n'click, Aventure

    Red Johnson's Chronicles - One Against All

    Red Johnson's Chronicles est une série de point'n'click racontant l'histoire de Red Johnson(non sérieux ???) un jeune détective de Métropolis d'origine extrêmement modeste qui lutte contre le crime présent à chaque coin de rue de cette ville mafieuse. Je n'ai pour ma part pas joué au premier épisode(d'ailleurs je ne le trouve pas sur le PSN, si quelqu'un sait pourquoi je suis preneur) et si c'est aussi votre cas ne vous en faites pas, un très bon résumé est présenté avant de débuter la partie. Ceci permet donc de débarquer à Métropolis dans les meilleures conditions pour suivre l'histoire passionnante de notre jeune détective irlandais. Je vais tout de même vous faire un petit résumé des événements précédant cet épisode : alors qu'il traque le tueur d'une petite frappe aux côtés de la police, Red Johnson réussit petit à petit à démonter une grosse organisation criminelle ce qui contrarie énormément Oncle Teddy, un mafieux légendaire qui dirigerait la ville toute entière. Ce dernier lance alors une chasse à l'homme contre Red avec 150 000$ à la clé ce qui représente quinze ans de salaire à Métropolis. Entre les événements du premier épisode et celui-ci, Red a échappé à six tueurs et décide alors de se planquer pendant un temps pour que Teddy se calme. C'est ainsi qu'on débute notre histoire dans le bouge de Duncan, un bar dégueulasse dans lequel notre héros trouve refuge le temps d'un café. Alors qu'il s'installe, la serveuse lui amène sa boisson ainsi qu'un colis qu'on aurait livré pour lui. Dans ce colis se trouve un ordinateur ainsi qu'un doigt sectionné. De plus, ayant échappé à une tentative d'empoisonnement, Red se met à questionner toutes les personnes présentes dans le bar afin de démasquer ce tueur si particulier. Sans réponses, Red retourne alors à son QG et se met à enquêter, il découvre rapidement que le doigt sectionné appartient à son petit frère Brown, qu'il n'a pas vu depuis des années. Bien décidé à relever le défi lancé par le tueur, Red part à la recherche de Brown ce qui l'amènera à croiser de nombreuses personnalités comme Duncan, Niki, Derlik, Abbie ou encore son grand frère Black sans oublier Saul, un petit criminel miteux au look de proxénète qui lui servira de docteur Watson.

    Red Johnson's Chronicles - One Against All

    L'histoire part donc bien, très bien même. L'ambiance de la ville de Métropolis et du jeu en général est excellente, on nous dépeint un univers noir, sombre, dégueulasse et peu enclin à laisser les gentils gagner. De plus, l'état miteux des différents quartier nous plonge encore un peu plus dans le glauque et le pauvre. Cette ambiance posée dès le premier quart d'heure nous permet de nous concentrer sur le scénario et les personnages pour la suite. Niveau scénario c'est quasi parfait, la mise en scène est géniale, les révélations et bouleversements sont nombreux et surtout toujours utiles et bien que la fin soit prévisible on ne peut pas être déçu par celle-ci. Pour les personnages cela reste de la même qualité. Red est un perso très charismatique et très attachant malgré son langage et ses attitudes de bad guy, Saul rappelle fortement Uggy les bons tuyaux de Starsky et Hutch, Black tient parfaitement le rôle du grand frère ami-ennemi et Niki pète la classe grave. Chaque personnage a sa place, son rôle et le tient avec une précision et une perfection rare la mise en scène très travaillée aidant. Une fois passé les détails sur l'univers global du jeu, passons au gameplay à proprement parlé. Red Johnson's Chronicles est un point'n'click 100% énigmes. On alterne les phases de discussions dans les environnements fixes avec des énigmes permettant de débloquer des tiroirs, des portes ou tout ce qui nous fera aller plus loin dans l'enquête. Et c'est ici que commence réellement le jeu, mieux vaut vous préparer et jouer dans des moments où vous êtes détendu. Car oui les énigmes du jeu sont souvent très difficiles et nécessitent un long temps de recherche et de réflexion. Parfois elles seront simples parfois vous vous arracherez les cheveux dessus. Certaines ne nécessitent que de fouiller les lieux à la recherche d'un code subtilement caché mais d'autres exigent carrément des connaissances dans des domaines particuliers comme par exemple le morse ou le braille(obligation d'aller chercher l'alphabet braille sur Internet par exemple) et chaque échec sera extrêmement punitif(bon pas tant que ça). Et c'est cette difficulté hors norme qui fait la force et occasionnellement la faiblesse du jeu. L'ambiance est tellement bonne qu'on se plonge avec une envie frénétique dans ces problèmes cependant il suffit d'être un peu à cran pour vouloir éclater sa console sur le sol, donc je vous préviens, jouez-y en bon état mental c'est important pour l'apprécier et pour garder sa console intacte. Quoiqu'il en soit c'est pour moi LE gros point fort du jeu, la réflexion et la recherche prennent une place considérable pour notre plus grand bonheur(et malheur parfois). Petit détail toutefois, vous gagnerez de l'argent en résolvant les énigmes, une certaine somme en fonction du nombre d'essais et du temps mis, vous pourrez alors utiliser cet argent pour les énigmes en questionnant Saul qui vous donnera alors quelques indices, mais globalement ça n'aide pas vraiment.

    Red Johnson's Chronicles - One Against All

    Retrouver Brown ne sera pas de tout repos c'est un fait mais après avoir surmonté toutes ces difficultés on ne peut que grandement apprécier la fin. Sur le plan technique le jeu est un petit bijou, autant qu'il est bon dans son fond. Les graphismes sont magnifiques, les décors également, la bande-son est tout simplement irréprochable et le visage des protagonistes est hyper détaillé, plus que n'importe quel concurrent. Enfin, dernier point qui je pense peut vous convaincre de vous le procurer, le jeu ne coûte que 3,79€ et prend moins de 3Go d'espace sur le disque dur, à savoir que le jeu dure environ 8 heures c'est une occasion à ne pas laisser passer. Vous l'aurez donc compris, Red Johnson's Chronicles - One Against All est un jeu exceptionnel que doivent obligatoirement se procurer tous les fans de point'n'click, de jeux d'enquête ou de bons jeux tout courts. Un chef-d'oeuvre qui mérite sa place parmi les grands de sa catégorie.

    Red Johnson's Chronicles - One Against All

    Graphismes: 17/20

    Gameplay: 19/20

    Durée de vie: 17/20

    Bande-son: 20/20

    Scénario: 19/20

    Note finale: 18/20

     

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  • Je vais en terminer avec la série Pokémon dès aujourd'hui. Voici la dernière version à laquelle j'ai joué.

    Pokémon Version Noire 2

    Développeur: Game Freak

    Editeur: Nintendo

    Support: DS

    Date de sortie euro: 12 octobre 2012

    Genre: RPG

    Pokémon Version Noire 2

    Voici donc la dernière mouture Pokémon sortie sur DS, après les versions Noire et Blanche. Reprenant encore le scénario classique que l'on connait déjà cette version apporte quelques nouveautés bien sympathiques. Avec plus de 600 Pokémons et pratiquement autant de dresseurs à affronter vous en aurez facilement pour votre argent. Nettement plus axé combats en équipe Pokémon Noir 2 vous permettra de former des équipes redoutables pour parcourir la nouvelle région de jeu ainsi que pour défier vos amis en combats en ligne(nettement améliorés). Les concours sont plus nombreux et plus intéressants, vous pourrez réaliser vos propres films centrés sur vos Pokémons, affronter les dresseurs de la Ville Noire etc. Bref, pour résumer, vous avez ici un Pokémon Noir un peu plus vaste et plus conséquent, cependant je ne suis pas sûr que ces nouveautés aient justifiées un nouveau jeu, il y a trop peu pour cela. De plus, les Pokémons de cette génération sont nettement moins charismatiques et jolis que les autres. Le jeu contient également quelques bugs et une difficulté en dents de scie, pour la première fois cependant vous pourrez éprouver quelques difficultés pour boucler le titre.

    Pokémon Version Noire 2

    Je pourrais continuer encore longtemps mais je vais m'arrêter sur ce constat : cette version est très sympa mais n'est qu'une manière de rapporter du pognon à Nintendo, malgré les nouveautés rien ne justifie la création de ce jeu, ce n'est que du pur fan-service puisque même les fonctionnalités de base du titre sont moins bien travaillées par rapport aux jeux précédents. Un jeu purement marketing, dommage, on sait qu'un jeu vidéo doit rapporter de l'argent mais on aimerait quand même un minimum d'investissements venant des éditeurs et des développeurs.

    Pokémon Version Noire 2

    Graphismes: 18/20

    Gameplay: 17/20

    Durée de vie: 19/20

    Bande-son: 16/20

    Scénario: 12/20

    Note finale: 16/20

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