• Go Nagai

    On se retrouve comme convenu pour parler de l'un des piliers du manga mais également de l'animation : le légendaire Go Nagai.

    Go Nagai

     

    Partie I : L'historique

     

    Présentation générale

    Go Nagai, de son vrai nom Kiyoshi Nagai, est un mangaka japonais né le 6 septembre 1945 dans la ville de Wajima, dans la préfecture d'Ishikawa. Passionné très tôt par le manga et l'animation il débute sa carrière chez Mushi Productions, la société d'Osamu Tezuka. Cependant ce n'est qu'après la Révolution des moeurs de 1968 qu'il connait enfin la gloire avec des oeuvres controversées, trash et acerbes envers la société. Plus précisément, il est le premier mangaka médiatique à instaurer de la maturité, de la violence et de l'érotisme dans ses oeuvres. Si aujourd'hui les seinens sont aussi puissants, c'est grâce à lui. Si on a pu voir sortir des oeuvres comme Evangelion, X, Parasite, Berserk voire Ghost in the Shell c'est grâce à son influence. Si vous considérez donc que c'est une chance de ne pas être cantonné aux mangas/animes pour enfants ou aux mangas de samouraïs, vous lui devez beaucoup.

     

    Jeunesse et débuts

    Kiyoshi Nagai nait dans une famille nombreuse, un mois après l'explosion atomique d'Hiroshima. Quatrième d'une fratrie de cinq garçons il se met très tôt à imaginer des histoires comprenant des monstres médiévaux, des chevaliers, des anges et des magiciens. A quatre ans il se passionne pour le manga grâce à son grand frère qui lui lit Lost World, d'Osamu Tezuka. Ses rêves médiévaux ne le quittent alors plus, même lors de son entrée à l'école primaire en 1952 où il préfère rester seul avec son univers plutôt que de se mêler aux autres. Chez lui il lit beaucoup de mangas, d'illustrés et dessine régulièrement. Il se prend alors d'affection pour les personnages féminins forts, les univers post-apocalyptiques et la bataille du bien et du mal. Quelques temps après la famille Nagai déménage au nord de Tokyo, dans le quartier de Toshima. Le petit garçon poursuit ses études élémentaires à Otsukagai mais devient vite un poids pour sa famille. Il dessine partout, sur toutes les feuilles de la maison y compris sur les cahiers de cours de ses frères. Il copie alors beaucoup les oeuvres de l'époque, de Tezuka à celles adaptant Godzilla. D'ailleurs en 1971 il crée un pastiche sur Godzilla. Quoiqu'il en soit la vie du jeune Nagai est rythmée à Tokyo. Il lit énormément de mangas, de BD, de romans et d'illustrés et va très régulièrement au cinéma. Il devient alors un cinéphile confirmé et est autant fan de films de science-fiction que de films de samouraïs. Livré à lui-même du fait de l'absence de ses parents, il voit près de 150 films par an à l'adolescence et lit directement dans les boutiques, sous l'oeil réprobateur des libraires. Pauvre et isolé, il devient progressivement un otaku.

    Puis Go entre au collège. Toujours aussi fan de science-fiction il est cependant obligé de revenir sur Terre quand son père meurt. Choqué jusqu'au mutisme, il s'isole alors dans son monde imaginaire. Grâce à la patience et à l'amour de son deuxième frère, il revient néanmoins dans le monde réel et décide de se prendre en main : il veut devenir mangaka. Mais les choses changent, Go n'obtient de bonnes notes que quand il le souhaite. Lui qui avait toujours été bon élève devient dès lors moyen, ce qui énerve ses professeurs conscients de ses possibilités. Pour Go, seul le manga compte. Il développe alors ses premiers vrais scénarios dans son coin et continue le dessin. Il est alors fan d'Osamu Tezuka, de Shotaro Ishinomori et de Mitsuteru Yokoyama qui lui fait découvrir les mangas de robots. Mais c'est surtout Ishinomori et ses oeuvres moins enfantines, un peu plus violentes qui lui font découvrir un nouvel horizon. Nagai se met alors à imaginer des histoires dures, réalistes et violentes à l'image de ce qu'il a vécu. Il devient incontestablement un grand fan d'Ishinomori dès lors. Mais lorsqu'arrive le lycée, Go prend deux résolutions, poussé par sa mère : se faire des amis et aller régulièrement en cours.

    Go Nagai

    Il arrive au lycée d'Itabashi où il se force à aller au contact des autres, il devient notamment assez proche de son professeur d'art. En parallèle il s'inscrit à un club de Tai chi, afin de garder la forme. Durant un été, il approche son rêve de devenir mangaka en rencontrant, grâce à l'intermédiaire d'un de ses amis, un responsable de Shogakukan. Le contact n'est pas concluant mais Go s'accroche, malgré les inquiétudes de sa famille. Dans les années qui viennent, il va échouer à tous les examens d'entrée à l'université et abandonne même les rattrapages. Comble du malheur, il contracte une colite ulcéreuse, une maladie intestinale incurable, et doit abandonner tout projet trop exigeant. Pour faire plaisir à sa famille, il trouve alors quelques petits boulots sur son temps disponible. Mais il n'abandonne pas le manga et continue à travailler sur ses oeuvres. Son premier vrai projet est Le Lion Noir, un manga où un samouraï indestructible débarque du futur. A 20 ans, il est justement remarqué pour cette oeuvre par le Shonen Sunday qui lui propose un poste d'assistant. Il est alors confié aux bons soins de Mushi Productions, le studio de ses idoles Tezuka et Ishinomori. Tezuka est absent mais l'entrevue lui permet de rencontrer Ishinomori en personne qui, impressionné par les qualités d'auteur du jeune homme le recrute en tant qu'assistant personnel : le rêve pour Nagai. Mais il va vite découvrir que le monde du manga est impitoyable et très dur. Pas de vacances, pas de week-end, travaillant jusqu'à 20 heures par jour, il mange, dort et se lave peu et n'est présent chez lui qu'une semaine par mois. Beaucoup abandonnent et peu restent longtemps ce qui fait qu'il accomplit le gros de la production pendant deux ans. Mais amaigri, malade et fatigué, il décide de prendre un jour de repos par semaine. Il en profite alors pour créer des histoires comiques se déroulant dans des collèges ou lycées. Après deux ans de boulot intense et après avoir formé quatre employés il obtient en récompense un mois de vacances. Il en profite pour créer une histoire pour le magazine Bokura, des éditions Kodansha, au sujet d'un policier au Moyen-Age : Meakishi Polikichi. Il enchaîne ensuite avec Chibikko Kaijû Yadamon qui suit le quotidien d'un enfant et de son dragon. Les lecteurs suivent et le magazine est très content : Go Nagai est enfin devenu mangaka.

    Il travaille alors pour Shonen Magazine, toujours chez la Kodansha. C'est à ce moment-là qu'il développe dans ses histoires un style d'humour noir très prononcé et qu'il insère des critiques acerbes de la société, un peu d'érotisme et de violence. N'aimant pas le formatage, il dessine de manière très libre et parle des sujets dont il veut parler, sans filtre. Il est alors remarqué par plusieurs dessinateurs qui le critiquent pour ce style. Nagai est irrévérencieux et aime ça. Il parodie de nombreux mangas et continue ses petites histoires libres ce qui lui vaut un certain succès même si tous les éditeurs n'en veulent pas. Arrive alors l'année 1968, celle de la Révolution des moeurs dans le monde entier. Le magazine Shonen Jump est crée, symbole de la liberté totale accordée aux mangakas. La Shueisha recherche alors de nombreux talents pour combler son magazine, Nagai est un de ceux-là. Il se décide alors à se lancer entièrement dans ses oeuvres comiques mais ne trouve pas de titre. Finalement c'est l'affiche d'un film pornographique qui lui permet de baptiser son bébé Harenchi Gakuen, l'école perverse. Le manga décrit une école bourrée d'élèves stupides et ignares, de professeurs pervers et démolit littéralement l'image de l'éducation à la japonaise. Adulé par le public, il obtient près de 80% de lecteurs favorables mais attire un peu trop l'attention. En effet la PTA(Parental and Teacher Association), un groupe composé de parents d'élèves et d'enseignants n'ayant rien à faire de leurs journées, s'attaque au manga et à Nagai le tout sans en avoir vu grand chose(on en a tous des connards comme ça hein ?). Menacé, le manga est pourtant sauvé par les enfants eux-mêmes qui mettent une belle droite dans la face de la PTA. Nagai s'isole alors avec son équipe dans un hôtel de Tokyo pour travailler. Sa carrière est définitivement lancée.

    Go Nagai

    Une carrière sans tâche : des créations de génie

    Très pris par Harenchi Gakuen, Nagai fonde sa propre société en 1969, Dynamic Productions. Elle compte environ 8 salariés et produit des oeuvres comme Abashiri Family ou Getter Robo qui rencontrent un fort succès. La concurrence est alors très forte mais l'équipe de Nagai réussit parfaitement à l'endiguer, lui-même impose ses histoires aux éditeurs et refusent de recevoir des directives. Il rencontre au passage Ken Ishikawa, l'un de ses plus grands partenaires et amis(ils bossent sur Getter Robo ensemble). Mais Nagai fait encore des vagues, il surprend Akita Shoten en leur offrant Abashiri Family, un manga shônen où le personnage principal est.....une fille ! L'idée progresse alors dans le pays et les éditeurs s'y opposent fermement. Mais le public étant maître de toute chose, il fait plier les grands pontes et permet désormais à la femme d'occuper une place d'héroïne dans le shônen. Nagai quant à lui veut changer de domaine, il se lance au début des années 70 dans la science-fiction, son milieu favoris, avec Oni.

    Durant les années 70, le manga est strictement délimité. On prend le moins de risque possible afin d'engranger des bénéfices suffisant pour créer une certaine stabilité. Par conséquent Kodansha préfère que Nagai travaille sur des récits courts plutôt que sur des séries ce qui lui convient parfaitement, la liberté étant plus grande. Il travaille alors sur Oni, un manga dans lequel un homme est génétiquement modifié puis se retourne contre ses créateurs. Cette oeuvre complexe et chronophage le rend pratiquement malade, tant il passe de temps dessus, de plus il se met en retard pour ses autres oeuvres, lui qui avait toujours refusé cela depuis ses débuts chez Mushi Productions. Il se met alors à travailler plus intelligemment et livre tous ses projets un peu en retard. Oni est un véritable succès qui lui vaut le respect de ses pairs. Il est accepté dans le milieu de la SF et en devient une icône. Cependant il refuse de s'enfermer dans un genre et revient dans le comique, ce qu'il fera désormais régulièrement. En parallèle, il développe une nouvelle histoire où le héros est un réel démon inspiré de la Divine Comédie de Dante. Mao Dante est alors publié de janvier à mai 1971 dans Bokura mais reste inachevé car le mangaka a une meilleure idée, faire un manga beaucoup plus mature.

    En 1972 débarque dans le Shônen Magazine Devilman. Très violent, choquant et se basant beaucoup sur la religion le manga est un raz-de-marée. Les lecteurs sont fans et l'oeuvre atteint une grande notoriété. Dans la foulée, une adaptation animée est faite, beaucoup moins violente cependant. Le succès est tel que Nagai doit se pousser à bout pour terminer ses planches de la manière la plus parfaite possible. Les fans sont séduits et le manga mature, violent et engagé devient alors extrêmement populaire au Japon. Encore une fois la PTA s'attaque à Nagai comme plusieurs de ses collègues, le jugeant immoral. Peu importe Nagai n'écoute que le public et continue son oeuvre qui rencontrera un fort succès jusqu'à la fin. 

    Go Nagai

    Il se met alors à faire quelque chose de plus léger. Il invente une histoire de robot où un colosse serait dirigé par une voiture dans sa tête : Mazinger Z est né. Il propose alors l'idée à la Toei qui, enthousiasmée, lance la série télé dans la foulée, avant même la parution de la BD. En 1973 Devilman s'achève et Mazinger Z est lancé. Mais Nagai a du temps libre et veut l'utiliser, il imagine alors un monde post-apocalyptique qui serait lié à Devilman. Un monde dans lequel esclavage, souffrance et torture seraient monnaie courante. Dans ce monde cependant, les faibles trouveraient un protecteur en la personne d'un géant indestructible nommé Violence Jack. Violence Jack est donc lancé et devient vite un phénomène. Gore, violent et très sexuel il marque les débuts du justicier post-apocalyptique repris par Hokuto no Ken ou même Mad Max. Bien évidemment la PTA revient à la charge mais se fait broyer par les arguments de Nagai et des fans. Violence Jack, long de 7000 pages devient un monument du manga philosophique, mature et violent. 

    Il continue ensuite à bosser dans des registres différents comme le comique Cutey Honey puis part vers un monde héroïque avec Shutendoji. Mais en pleine création il se sent mal, très mal, comme sur Devilman et Oni. Il voit des hallucinations, fait des rêves étranges et se sent épié. Il s'en sort mais garde un souvenir étrange de cette époque. Par la suite il continue dans la SF et devient le second gros nom japonais du milieu après Osamu Tezuka. Mieux il remporte le grand prix des lecteurs face à des noms comme Shotaro Ishinomori ou Fujio Akatsuka(qui l'avait notamment critiqué pour son style très libre). Le mangaka devient alors la référence au Japon. Ses mangas se vendent par millions, beaucoup sont adaptés en séries animées et de nombreux talents s'inspirent de ses oeuvres matures pour créer les leurs. Il connait également un gros succès l'international, aux USA, en Italie mais également en France où, à partir de 1978 est diffusé Goldorak, une autre de ses créations.

    Go Nagai

    Un rythme plus léger mais une influence permanente

    A partir des années 80 Nagai ralentit son rythme. Il travaille cependant en tant que critique cinéma, notamment au festival du film d'Avoriaz en 1988, il bosse également à la télévision. Sa société forme également de nombreux jeunes talents et lui même conseille des concurrents sur la marche à suivre pour connaitre le succès. Il s'éparpille également dans des zones un peu moins connues comme la série d'horreur, la série parodique ou même le puroresu(le catch japonais) et continue occasionnellement à dessiner. Durant les trente années qui vont suivre il publiera Devilman Lady, The Bird ou encore Mazin Saga tout en développant plusieurs de ses oeuvres en animes comme Devilman dès 1988, avec des OAV violents et très fidèles au manga.

    Aujourd'hui, il s'occupe surtout à gérer sa société et à agir comme bon lui semble, lui qui est désormais très riche. S'il se contente de surveiller les adaptations de ses oeuvres il est toutefois omniprésent dans le milieu du manga et de l'animation du fait de son influence légendaire. C'est en effet grâce à cet homme que le sexe, la violence, la maturité, la dureté, l'humoir noir, la critique sociétale et beaucoup d'autres éléments ont pu être développées dans le milieu du manga puis de l'animation au Japon. Si les histoires complexes, les personnages ni blancs ni noirs et les réflexions matures ont pu voir le jour dans ces milieux, c'est dû en immense partie à Go Nagai. Parmi le nombre incroyable d'oeuvres inspirées par cet homme on peut citer : X, Parasite, Berserk, Shi Ki, Neon Genesis Evangelion, Vision d'Escaflowne, Rai, High School DxD, Ranma 1/2 etc...

    A l'heure actuelle Nagai prend un repos bien mérité et ne devrait plus reprendre du service aussi durement qu'avant. On peut donc suivre ses travaux avec intérêt mais il ne fait nul doute que sa carrière est presque finie.

    Go Nagai

     

    Partie II : Le style

    Eh bien je pense avoir tout dit plus haut. Nagai adopte un style mature, non manichéen et extrêmement libre. Ses oeuvres peuvent être sexy, violentes, dures ou comiques mais sont toujours intelligemment écrites et livrent une réflexion morale poussée, bien au-delà de ce qu'offre un shônen. Nagai aime les situations surnaturelles, burlesques ou érotiques et n'hésite pas à en faire dans chacune de ses oeuvres. Refusant d'être catalogué dans un style il change régulièrement de registre mais garde toujours en tête de cultiver le lecteur et de le pousser à réfléchir sur le message porté par l'oeuvre.

    Ses personnages favoris sont tous des femmes et il s'est fait connaitre pour son féminisme assez poussé dans un milieu pourtant très masculin dans les années 70. Ses nombreuses attaques envers les inégalités de la société japonaise l'ont rapidement transformé en homme à abattre et ses critiques envers l'éducation nationale en ont fait le pire cauchemar de la PTA. Traité de barbare qui utilise la violence pour vendre il a pourtant prouvé à de nombreuses reprises que chacune de ses oeuvres vise à critiquer une injustice, de l'incompétence ou du mépris. Il est par conséquent un auteur subversif qui s'exprime dans tous les genres et de toutes les manières avec le même objectif : faire réagir.

    On parle souvent de ceux qu'il a influencé mais peu des influences à lui. Parmi elles on trouve bien évidemment la mythologie grecque, la mythologie biblique, le cinéma rose japonais, le folklore japonais, les récits d'horreurs, la science-fiction et le post-apo. Il est également fan de Gustave Doré et ses illustrations magnifiques qui ont notamment inspiré Devilman, d'Osamu Tezuka et de Shotaro Ishinomori. Il a également admis être admiratif des carrières d'Hideaki Anno, d'Hayao Miyazaki, d'Isao Takahata, de Mamoru Oshii et de Katsuhiro Otomo. S'il avait été un rookie d'aujourd'hui, il s'inspirerait énormément de ses gens là.

    Go Nagai

    Partie III : L'oeuvre

     

    Alors là je vais le dire clairement, je ne me sens pas de tout écrire ici. Go Nagai a crée des dizaines et des dizaines de mangas de tous les genres et pour tous les publics. Donc je vais me contenter de vous donner une liste des oeuvres majeures du monsieur tout en indiquant la décennie à laquelle elles appartiennent.

    Années 60

    -Meakichi Polikichi(1967)

    -Chibikko Kaijû Yadamon(1967-1968)

    -Harenchi Gakuen(1968-1972)

    -Abashiri Family(1969-1973)

    -Gakuen Bangaichi(1969-1971)

    -Chan-kun(1969)

    Années 70

    -Sasurai Gakuto(1970)

    -Oni(1970)

    -Komatsu Charm(1970)

    -Maro(1970-1971)

    -Mao Dante(1971)

    -Golgo 17-18-19(1971)

    -Devilman(1972-1973)

    -Mazinger Z(1972-1973)

    -Dollyman(1973)

    -Violence Jack(1973-1974)

    -Dororon Enma-kun(1973-1974)

    -Cutey Honey(1973-1974)

    -Getter Robo(1974-1975)

    -Kekko Kamen(1974-1975)

    -Great Mazinger(1974-1975)

    -Shutendoji(1975)

    -Goldorak(1975-1977)

    -Groizer X(1976)

    -Majokko Tickle(1978-1979)

    -Enma Jigoku(1978)

    -Susano OH(1979-1981)

    Années 80

    -Devilman(Shin Devilman)(1980)

    -X Bomber(1980)

    -Maboroshi Panty(1980-1982)

    -Haru no Ame(1982)

    -Psycho Armor Govarian(1983)

    -Barabanba(1983-1984)

    -God Mazinger(1984)

    -Jushin Liger(1989-1990)

    Années 90

    -Getter Robo Go(1991)

    -Mazin Saga(1990-1991 et 1998)

    -Cutey Honey 90's(1992)

    -Shin Mao Dante(1994)

    -Lovely Angel(1996)

    -Devilman Lady(1997)

    -Neo Devilman(1998)

    -Devilman in the Dark(1998)

    -Devilman Ghost(1999)

    Années 2000

    -Sharaku(2001)

    -Cutie Honey '21(2001)

    -Mazinkaizer(2001)

    -Mao Dante Apocalypse(2003)

    -Kekko Kamen R(2003)

    -Dynamic Heroes(2004)

    -Harenchi Gakuen 2007(2007)

    -Utamaro(2008-2009)

    Années 2010

    -Devilman Lady vs Cutie Honey(2013)

    -Devilman Saga(2014)

    -Goldorak Saga(2014)

     

    Animes adaptés des oeuvres de Go Nagai

    -Devilman(1972-1973)

    -Mazinger Z(1972-1974)

    -Mazinger Z vs Devilman(1973)

    -Dororon Enma-kun(1973-1974)

    -Cutie Honey(1973-1974)

    -Getter Robo(1974-1975)

    -Mazinger Z vs The Great General of Darkness(1974)

    -Great Mazinger(1974-1975)

    -Great Mazinger vs Getter Robo(1975)

    -Getter Robo G(1975-1976)

    -Great Mazinger vs Getter Robo G(1975)

    -Uchuu Enban Daisensou(1975)

    -Steel Jeeg(1975-1976)

    -Goldorak(1975-1977)

    -Goldorak vs Great Mazinger(1976)

    -Divine Demon-Dragon Gaiking(1976-1977)

    -Groizer X(1976-1977)

    -Goldorak, Getter Robo G, Great Mazinger : Kessen! Daikaijuu(1976)

    -Majokko Tickle(1978-1979)

    -Psycho Armor Govarian(1983)

    -God Mazinger(1984)

    -Barabanba(1985)

    -Mujigen Hunter Fandora(1985-1986)

    -Violence Jack(1986-1988)

    -Devilman(1987-1990)

    -Jushin Liger(1989-1990)

    -Shutendoji(1989-1991)

    -Getter Robo Go(1991-1992)

    -Abashiri Family(1991)

    -Kekko Kamen(1991-1992)

    -Cutie Honey F(1997-1998)

    -Cutie Honey F, le film(1997)

    -Devilman Lady(1998-1999)

    -Re : Cutie Honey(2004)

    Et bien d'autres.

    Go Nagai

    C'est tout pour aujourd'hui. J'espère que ça vous aura intéressé. Go Nagai est l'une des inspirations principales des mangakas et animateurs d'aujourd'hui et son influence est trop vaste pour être ignorée dans ces articles. On se retrouve donc la semaine prochaine pour un article qui je l'espère sera moins long et concerna une personnalité avec une carrière moins monstrueuse(comment peut-on faire 400 mangas sérieusement ?).

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