• Brynhildr in the Darkness

    On termine la semaine avec un anime récemment découvert : l'horrifique Brynhildr in the Darkness.

    Brynhildr in the Darkness

    Nom Original : Gokukoku no Brynhildr

    Auteur : Lynn Okamoto

    Années de production : 2014

    Catégorie : Seinen

    Genre : Action, Fantastique, Horreur

    Studio : Arms

    Durée : 13 épisodes de 22 minutes + 1 OAV de 20 minutes

    Brynhildr in the Darkness

    Il y a peu j'ai voulu me pencher sur quelques animes très récents dont j'ai entendu parler. J'ai donc commencé par l'excellent Parasite puis, pris d'un élan de courage, je me suis renseigné sur Brynhildr in the Darkness. Pourquoi un élan de courage ? Parce que Lynn Okamoto. Qui est ce ? Vous ne connaissez peut-être pas ce mangaka(oui c'est un homme) mais si je vous dis Elfen Lied tout devrait devenir clair. Et Elfen Lied, même si je n'ai pas encore un avis très net, ne m'a absolument pas plu du tout. En quatre tentatives je n'ai jamais pu aller au bout tant je trouvais l'ensemble vide, mal mis en scène et trop gore pour pas grand chose. Donc me diriger vers un autre anime inspiré d'un manga d'Okamoto n'était pas un de mes projets. Mais j'ai beaucoup entendu parler de Brynhildr in the Darkness sur des forums et j'ai vu que l'anime faisait débat. J'ai donc sauté dans la flaque pour découvrir cet univers. Bilan ? Eh bien nous allons voir ça maintenant.

    Brynhildr in the Darkness

    Brynhildr in the Darkness est un manga de Lynn Okamoto débuté en janvier 2012 et toujours en cours qui fut adapté en 2014 en anime par le studio Arms avec à la réalisation Kenichi Imaizumi. L'oeuvre se déroule au Japon et nous présente le jeune Ryôta Murakami, un lycéen passionné par l'espace, excellent élève et seul membre du club d'astronomie. Traumatisé durant l'enfance par la mort de sa meilleure amie, une enfant qu'il surnommait Kuroneko, et dont il s'attribue la faute il a juré de devenir scientifique pour prouver l'existence des extra-terrestres. En effet Kuroneko croyait dur comme fer à leur existence et c'est en essayant de lui en montrer un qu'elle est morte. En hommage, Ryôta veut accomplir la quête de la petite fille. Mais pour cela il doit passer par la case études ce qu'il fait brillamment. Mais un jour son quotidien est perturbé par l'arrivée d'une nouvelle élève : Kuroha Neko. Celle-ci ressemble comme deux gouttes d'eau à Kuroneko ce qui trouble le jeune homme qui tente d'en savoir plus. Mais l'adolescente le repousse et lui affirme qu'ils ne se connaissent pas. Ce n'est que plus tard que Kuroha rejoint Ryôta au club d'astronomie et le prévient de ne pas sortir du bâtiment, se montrant alors gentille. Bravant la mise en garde, Ryôta rentre chez lui mais un éboulement se déclenche alors. Le garçon ne doit sa survie qu'à Kuroha qui détruit littéralement tous les rochers avec un champ de force. Un peu forcée, Kuroha dévoile un peu de sa vraie nature à Ryôta. Elle est une magicienne, une création d'un laboratoire secret et s'est échappée au cours d'un transfert afin de stopper toutes les tortures auxquelles elle avait droit. Autre fait étrange, elle ne se souvient pas de son enfance. Après avoir mis en garde une nouvelle fois Ryôta, elle quitte les lieux. Intrigué par ces magiciennes, par cette histoire et surtout par Kuroha, Ryôta décide de devenir ami avec la jeune fille. Mais Kuroha n'est pas la seule magicienne qu'il croisera, certaines seront des amies, d'autres des dangers mortels. Mais pour retrouver Kuroneko et prouver l'existence des extra-terrestres, le jeune homme est prêt à tout.

    Brynhildr in the Darkness

    Alors que vaut Brynhildr in the Darkness ? Clairement, c'est une déception. Les problèmes de l'anime sont nombreux et assez énormes en général. Mais avant d'en dresser une liste parlons des qualités car il y en a. Tout d'abord l'aspect technique est plutôt soigné. L'animation est de belle qualité, le chara-design est certes cliché mais efficace et la bande-son vaut vraiment le coup. De plus l'humour est très présent dans l'anime et certaines vannes font mouche. L'ambiance des premiers épisodes est sacrément tordue et oppressante et les premiers éléments scénaristiques envoient le pâté. Brynhildr in the Darkness part sur d'excellentes bases et présente un aspect technique de qualité, à n'en pas douter. Malheureusement, on peine à rentrer dans l'histoire et c'est là que les défauts se font sentir.

    Si on met de côté l'aspect cliché de l'anime qui concerne tout de même les personnages, l'humour, le scénario, les relations entre personnages, les pouvoirs, la fin et les combats(ok ça fait beaucoup) on trouve quand même des défauts. Lynn Okamoto oblige, le scénario tient sur une feuille de papier toilette. Et je ne dis pas ça pour être offensant, Okamoto misant avant tout sur l'ambiance et non sur le scénario. Mais force est de constater que c'est beaucoup trop léger pour treize épisodes plus un OAV, ça se développe très lentement, très mal et du coup, on en a rien à foutre. Pour être franc ce scénario tiendrait en quatre épisodes, ici on a le triple. L'ennui devient vite notre premier ami. Mais un second ami fait vite son apparition : l'incompréhension. En effet comme je l'ai dit plus haut Okamoto mise tout sur l'ambiance de ces mangas et parfois ça peut être un vrai problème. Déjà parce qu'il ne faut jamais faire l'impasse sur un élément vital d'une oeuvre, on peut certes faire prévaloir une part de l'oeuvre sur les autres mais pas se concentrer uniquement sur elle et en plus parce que ça demande énormément de précision et interdit les faux pas. Dans Elfen Lied, c'était gagné. Je n'ai jamais apprécié la mise en scène d'Okamoto car je la trouve trop froide et trop aseptisée, elle ne me fait ni chaud ni froid, mais elle force tout de même le respect. C'est créatif et elle contribue à créer une ambiance oppressante et ultra glauque. Dans Brynhildr in the Darkness on ne sait pas où l'auteur va, on ne comprend pas ce qu'on regarde et par conséquent, l'ambiance déjà légère ne peut survivre face aux interrogations qu'on se pose. Qu'est ce que c'est exactement ? Un shônen ou un seinen ? Quel est le public visé ? J'ai terminé la série et je ne sais toujours pas. Est-ce que ce serait un shônen ? Mais alors pourquoi toute cette violence et cette ambiance glauque au possible des premiers épisodes ou encore ces messages moraux matures et visiblement destinés à un public de plus de douze ans ? Est-ce un seinen alors ? Si c'est le cas, pourquoi s'auto-censurer et supprimer presque toute violence visuelle(ah il est loin Elfen Lied...) ? De même, comment se fait-il que l'humour et le côté harem soient plus présents que l'aspect horreur ou fantastique ? On ne comprend pas et c'est le plus gros problème de Brynhildr in the Darkness.

    Comment peut-on rentrer dans une oeuvre si on ne sait pas ce que c'est ? L'anime n'est pas assez sombre et violent pour être un seinen et trop pour être un shônen. Du coup, vous pouvez mettre un enfant de dix ans devant sans soucis sauf pour quelques scènes. A l'inverse, un ado de quatorze ans pourra apprécier ces quelques scènes mais se fera chier sévère devant le reste, trop classique et gentillet. Tout miser sur l'ambiance est une erreur mais ce qui est impardonnable c'est de ne pas savoir dans quelle catégorie on veut jouer lorsqu'on écrit un manga. Visiblement, Okamoto essaye de conquérir le public du shônen et celui du seinen. Mais au final personne n'est séduit et c'est bien dommage car Brynhildr in the Darkness est classique mais présente pas mal de qualités. Personnellement je me suis beaucoup ennuyé mais le personnage de Kuroneko est clairement ce qui m'a motivé à continuer, et puis j'ai beaucoup aimé les trois premiers épisodes il faut le dire. Dans l'ensemble donc Brynhildr in the Darkness n'est pas un très bon anime, il est simplement très moyen et empêche toute immersion dans son univers. Mais au moins, il m'a convaincu de retenter une dernière fois Elfen Lied(ça fera plaisir à quelqu'un ça). Je vais m'y remettre dès aujourd'hui. Vous l'aurez donc compris, je ne conseille pas Brynhildr in the Darkness qui d'ailleurs n'a pas vraiment plu et est très critiqué sur la toile. Cette fois-ci Okamoto n'a pas séduit et le manga peine à survivre. Si vous voulez un anime du même genre je vous orienterais plutôt vers Shi Ki ou éventuellement Elfen Lied.

    Brynhildr in the Darkness

    Note finale : 11/20

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