Genre : Fantastique, Horreur, Action

Public visé : 12+

Durée : 10 films de 48 à 121 minutes, 1 OAV de 30 minutes

Alors qu'une vague de suicides de jeunes filles survient en ville, une enquêtrice paranormale, Shiki Ryôgi se voit confier l'affaire par sa patronne Tôko Aozaki. Possédant des yeux capables de voir la mort de toutes choses, Shiki va se lancer à corps perdu dans cette nouvelle affaire aux côtés de son assistant Mikiya Kokutô. Sombre et oppressant, la série Kara no Kyoukai met en scène différentes affaires paranormales ayant toutes un lien avec le cabinet de détective de Tôko, et ce, à différentes époques. Se déroulant dans un ordre non chronologique, les 10 films de la série nous entraînent dans un univers d'horreur, de violence et de mysticisme dont on ne revient pas indemne. Prenant et ultra dynamique, l'univers de Kara no Kyoukai ou Garden of Sinners en anglais est l'un des plus développés que j'ai pu voir. A n'en pas douter il s'agit d'un monument du fantastique. Certes il faut avoir du temps pour tout voir, mais cela vaut largement le coup.

Les +

- Un univers oppressant et froid qui a de quoi marquer.

- Des héros efficaces et attachants et des adversaires très charismatiques.

- La direction artistique géniale.

- La mise en scène globale.

- Le scénario des épisodes pris un à un.

- L'ambiance unique.

- Un rythme effréné.

Les -

- L'ordre non-chronologique qui perd très facilement le spectateur tout en apportant absolument rien à la série.

- La fin de l'histoire décevante.

- L'OAV plutôt mauvais.

Genre : Drame, Science-fiction

Public visé : 10+

Durée : 6 OAV de 30 minutes

Décembre UC0079, la Guerre d'Un An touche pratiquement à sa fin et le bilan est navrant. Des milliards de morts pour rien. La guerre d'indépendance du Duché de Zeon va se solder par un échec sous la pression de la Fédération Terrienne. Pourtant dans les froides étendues du pôle nord, une unité de Zeon prévoit d'arrêter le transfert du nouveau prototype de Gundam, arme sacrée de la Fédération. La mission échoue mais Zeon prend la décision d'envoyer l'équipe sur la colonie censée abriter le Gundam afin de tenter une ultime attaque avant la défaite. Seulement, dès son arrivée, l'un des pilotes doit poser son Zaku, sévèrement touché. Il se fait cependant surprendre par un enfant qui a suivi la scène de combat de très près et qui l'a vu cacher son MS dans la forêt. Ne pouvant se résoudre à tuer un gamin, Bernard Wiseman entame la conversation avec le jeune Alfred Izuruha. Très vite, les deux humains que tout oppose vont sympathiser jusqu'à devenir inséparables. Bernard va alors prendre conscience de la futilité de la guerre, qui condamne forcément des innocents et Alfred va quant à lui grandir et découvrir qu'un conflit n'est pas un jeu. Mais dans un tel contexte, le malheur n'est jamais loin et toutes les histoires n'ont pas une bonne fin. Extrêmement dramatique, cette série Gundam change d'angle de vue et nous place cette fois-ci du côté des civils et plus particulièrement des enfants civils, de leur manière de voir la guerre. Encore une fois c'est un carton pour la Sunrise qui crée ici l'une de ses plus belles oeuvres. Un immanquable mais attention, préparez les mouchoirs...

Les +

- L'univers Gundam vu sous un nouvel angle. Toujours aussi intelligent et appréciable.

- Un développement des personnages et de leurs relations fantastique.

- Une bande-son magistrale.

- Un anime plein de vérité.

- Une ode à la vie et une critique sévère de la guerre.

- Un format parfaitement adapté au message.

- Une intensité dramatique saisissante.

Les -

- Une stratégie marketing qui vend ça comme un Gundam classique. Non il n'y a pas de combats et non ça ne se passe pas dans l'espace.

- Sinon rien...

Genre : Horreur, Drame

Public visé : 16+

Durée : 50 épisodes de 22 minutes, 10 OAV de 22 minutes

En 1983, Keiichi Maebara vient de déménager avec ses parents dans le petit village d'Hinamizawa. Malgré la rupture avec son ancienne vie en ville, il s'intègre à l'esprit de campagne et rejoint la seule école du village où tous les âges se retrouvent. Très vite il va se faire de nouvelles amies : Rena, Satoko, Mion et Rika. C'est au cours d'une discussion avec elles qu'il apprend que plusieurs meurtres ont eu lieux dans le village et que tous semblent avoir un lien avec le barrage. Inquiet au début, il va pourtant s'habituer et se prendre d'affection pour Hinamizawa. Mais les filles du village semblent cacher un bien lourd secret. Un secret qui pourrait raviver la peur chez Keiichi et le pousser à commettre des actes effroyables. Extrêmement violent, sombre et psychotique Higurashi est un anime très cru qui a choqué pas mal de monde lors de sa sortie. Prenant, angoissant et malsain il s'agit pourtant d'un immanquable de l'anime d'horreur qui va bien plus loin qu'un peu de gore et de tripes. Au final merveilleusement scénarisé il en profite pour adresser des critiques et délivrer un vrai message, à la différence d'une grosse partie des ses concurrents. Séparé en quatre saisons, Higurashi va vous plonger dans un monde flippant au possible et totalement dépravé. Une expérience étrange mais exceptionnellement intense. Un sacré anime que je ne peux que vous conseiller, si toutefois vous avez l'âge.

Les +

- Un univers palpitant et vraiment effrayant.

- Une ambiance fantastique. C'est malsain, angoissant et oppressant.

- Des personnages très attachants, ce qui renforce l'aspect choquant de l'oeuvre.

- Le concept de base : en réalité l'histoire de la première saison ne dure que quatre ou cinq épisodes. Cependant on la revit plusieurs fois mais de différents points de vue et avec un élément majeur qui change. Du coup on s'implique énormément dans l'histoire pour découvrir la vérité. Une sorte de jeu de piste.

- Un scénario superbe.

- Un véritable travaille de fond qui vise réellement à critiquer et conseiller. Ce n'est pas simplement de l'horreur.

- Un anime irrévérencieux, ça fait plaisir.

- La deuxième saison énorme.

Les -

- Un aspect visuel au mieux moyen.

- Des OAV pas nécessaires.

- Un rythme parfois trop lent.

- On va parfois trop loin dans la violence.

Genre : Science-fiction, Action, Philosophie

Public visé : 10+

Durée : 26 épisodes de 22 minutes, 6 films

Après un terrible cataclysme appelé le Second Impact, la Terre fut ravagée. Mais l'humanité survécu et construisit des villes-forteresses destinées à éviter un nouvel événement dramatique. 15 ans plus tard une seconde catastrophe se produisit avec l'arrivée sur Terre des Anges, des créatures extra-terrestres terrifiantes. Visant Tokyo-3, la ville-forteresse du Japon, ces derniers semblent chercher quelque chose. Pour lutter contre eux l'organisation secrète NERV a développé des prototypes d'engins appelés Evangelion et dotés de capacités incroyables. Seulement, elle ne dispose que d'un seul pilote pour trois machines. Alors que le Japon prévoit l'attaque d'un Ange, Shinji Ikari, fils du professeur Ikari et membre éminent de la NERV, se rend à Tokyo-3 sur invitation de son père qu'il n'a pas revu depuis dix ans. Seul et sans famille, Shinji se questionne sur les raisons qui ont poussé son père à reprendre contact avec lui. Sans le savoir, l'adolescent de quatorze ans va être impliqué dans le plus grand conflit de l'histoire terrienne. Un conflit qui risque bien d'avoir une fin funeste. Légende de l'animation et de la science-fiction mondiale, Evangelion est l'oeuvre de toute une vie. Profonde, intelligente et emprunte de philosophie et de religion cette série animée signée Hideaki Anno n'est plus à présenter. Bien qu'ayant morflé avec le temps et malgré les problèmes internes que l'anime a pu subir il s'agit sans conteste d'une oeuvre majeure de l'animation japonaise à côté de laquelle on ne peut passer. Un coup de génie qui a fait forcément sa place ici.

Les +

- Un univers sombre et captivant.

- Un scénario excellent qui mêle le dramatique et la science-fiction avec brio.

- Des personnages développés comme rarement.

- Un aspect philosophique qui pousse à la réflexion et qui marque totalement chaque événement de l'anime.

- Le thème de la religion très bien abordé.

- Globalement des thèmes difficiles mais pris avec le plus grand sérieux. Ils sont toujours bien traités.

- Des combats dynamiques.

- Une bande-son excellente.

- Une aura de légende.

- Un sens de la mise en scène assez impressionnant.

- Les films Rebuild of Evangelion. Très complets et qui présentent un nouvel aspect de l'univers d'Evangelion.

Les -

- Un aspect visuel basique.

- Une fin bien pourrie.

- L'anime a vieilli c'est indéniable.

- A mes yeux : la pleurnicheuse Shinji Ikari, insupportable.

Genre : Fantastique, Action, Drame

Public visé : 10+

Durée : 25 épisodes de 22 minutes

Préquelle de Fate/stay night, Fate/Zero dévoile l'histoire du père adoptif de Shirô durant la Guerre du Saint-Graal précédente. Sélectionné comme l'un des sept masters au même titre que le père de Rin ou que Kirei Kotomine, il se voit faire équipe avec Saber, le même esprit qui dix ans plus tard aidera son fils. Dévoilant tous les événements qui ont conduit à Fate/stay night et répondant à toutes les questions laissées en suspens, Fate/Zero se révèle encore meilleur que son prédécesseur. Sombre, violent et mêlant habilement alliances et trahisons ce second anime cartonne tout en corrigeant les nombreuses petites erreurs de la première série. Tout aussi intenses que les affrontements de Fate/stay night, ceux de Fate/Zero prennent en plus une dimension dramatique forte et présentent des enjeux encore plus grands. Si je devais résumer la série en quelques mots je dirai qu'il s'agit d'un Fate/stay night parfait. Un anime à ne surtout pas louper donc.

Les +

- Un univers sombre et dur qui respecte parfaitement les codes de la série.

- Des personnages très charismatiques et des esprits tout aussi classes qu'Heracles ou Méduse.

- Des affrontements colossaux.

- Des enjeux lourds et bien définis en partie grâce à un aspect dramatique renforcé.

- Un personnage principal très loin d'être habituel. Kiritsugu Emiya est en effet froid, insensible et presque aussi démoniaque que le grand méchant.

- Un rythme soutenu et une mise en scène efficace, sans temps morts.

- Une direction artistique remarquable.

- Plus de chocs et de violence que dans Fate/stay night : ça ne rigole pas et on nous le montre très vite.

Les -

- En un sens : Kiritsugu Emiya. C'est impossible de s'attacher à ce gars et cela risque de perturber une partie du public qui perdra l'un de ses principaux repère : le perso principal c'est le gentil.

- Une fin un peu bâclée( et qu'on connait déjà logiquement, puisque c'est après la première série).