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  • On termine la semaine avec ni plus ni moins que le fameux Tales of Symphonia dont je vous ai déjà parlé. Il s'agit ici de la version PS3 inclue dans le pack Tales of Symphonia Chronicles.

    Tales of Symphonia

    Développeur : Namco Bandai

    Editeur : Namco Bandai

    Support : PS3

    Date de sortie euro : 28 février 2014

    Genre : RPG

    Tales of Symphonia

    Initialement sorti sur GameCube entre 2003 et 2004 et le 22 septembre 2004 sur PS2 exclusivement au Japon Tales of Symphonia est le cinquième jeu de la célèbre licence de Namco. Devenu aujourd'hui un mythe du RPG et l'un des plus gros succès de la GameCube il a sans grande surprise été annoncé en remake PS3 avec sa suite pour une sortie en Europe début 2014. Tales of Symphonia HD est donc le remake de la version PS2 comprenant les différents ajouts de l'époque, ni plus ni moins. Maintenant que les présentations sont faites, embarquons vers l'une des contrées les plus fantastiques : Sylvarant.

    Tales of Symphonia

    Le jeu commence donc dans le monde de Sylvarant 4000 ans après la fin de la guerre qui a coûté la vie à la déesse Martel et à son frère le héros Mithos. Ce conflit opposait les hommes aux Desians, des demi-elfes brimés par tous les peuples et pourvus d'un pouvoir technologique capable d'assouvir leurs envies de conquête. Aujourd'hui les Desians sont revenus en force et dominent totalement le monde, signant de temps en temps des traités de non-agression avec des villes en échange de prisonniers à interner dans leurs fermes humaines pour leurs expériences mystérieuses. Le seul moyen d'échapper aux Desians est qu'un Elu brise tous les sceaux de la nature pour libérer la déesse Martel et ainsi sauver le monde pendant un certain temps. L'histoire débute dans le village d'Isélia, le village duquel provient l'Elu. Lloyd Irving est un jeune homme de 17 ans aventureux, impulsif et idéaliste qui déteste l'école et les leçons de son professeur, l'efle Raine Sage. Elevé par un nain après l'assassinat de sa mère et la disparition de son père du fait des Desians Lloyd est très proche du petit frère de son professeur, Genis et de Colette Brunel, son amie d'enfance qui n'est autre que l'Elue actuelle de Sylvarant. Un jour en plein cours, une lumière surgit du ciel et vient s'abattre sur le temple de Martel, en même temps une attaque de demi-elfes se produit. Inquiets pour Colette qui est au temple Lloyd et Genis décident d'y aller malgré l'interdiction de Raine partie avant eux. Une fois sur place ils font face aux Desians qui se trouvent être trop nombreux pour eux. Ils ne doivent leur survie qu'à l'intervention de Kratos Aurion, un mercenaire engagé pour protéger Colette pendant son périple dont le début a été signalé par la lumière céleste.

    Le groupe fait donc ses préparatifs mais Colette préfère mentir à Lloyd sur l'heure de départ pour le protéger et l'empêcher de mettre sa vie en jeu dans une quête aussi dangereuse. Partie avec Raine et Kratos, la jeune fille entame son périple de la régénération du monde. Cependant alors qu'ils sont proches d'une ferme humaine, en train de ressasser le geste de Colette, Lloyd et Genis ne peuvent supporter de voir les conditions de vie des prisonniers. Ils interviennent alors pour les libérer mais Lloyd est vu. Le village d'Isélia est alors attaqué en représailles et Lloyd est banni. Genis le suit alors dans sa quête pour retrouver Colette et rejoindre son groupe de protecteurs. Commence alors une aventure formidable qui va faire voyager le groupe dans tout Sylvarant et même dans un autre monde. Aux côtés de Kratos, Raine, Genis et Colette Lloyd va développer sa pensée, son idéalisme et agir contre les discriminations qui frappent le monde. Sur sa route beaucoup d'adversaires vont se présenter mais aussi beaucoup d'alliés dont Sheena Fujibayashi, Zelos Wilder, Regal Bryant et Préséa Combattir qui vont devenir ses nouveaux partenaires. Entre vérités, déceptions et illusions l'aventure de l'Elue va l'emmener à l'opposé de ce qu'elle envisageait et ne sera pas de tout repos.

    Tales of Symphonia

    Resté dans la légende pour son scénario, Tales of Symphonia n'a pas changé sur ce plan là. L'histoire est réellement formidable, longue, bien scénarisée et touchante et les personnages sont toujours aussi charismatiques et intéressants, donnant toujours envie au joueur d'en savoir plus. Le résultat final est exceptionnellement génial et rarement un récit n'aura autant captivé. Chose assez surprenante, il n'y a aucun faux pas malgré la longueur de l'histoire. C'est captivant de bout en bout. J'ai particulièrement apprécié les oppositions de pensées qui permettent de vraiment dévoiler les personnages en tant qu'humains et non en tant que simples avatars. L'idéalisme de Lloyd, le pessimisme de Kratos, la folie d'Yggdrasil, la pénitence de Regal, la malédiction de Préséa ou la bonté éternelle de Colette sont autant d'éléments qui donnent une saveur incroyable à l'aventure. C'est passionnant et beaucoup plus mature que ça a l'air. Evidemment le récit ne serait pas aussi génial sans une mise en scène de génie et une bande-son que vous avez pu écouter dans la section OST du blog et qui frôle la perfection. L'ambiance est superbe, tiraillée entre heroic-fantasy, drame, aventure et comédie. Un chef-d'oeuvre. Mais se limiter au scénario et à la bande-son pour dire que Tales of Symphonia est un must have revient à cacher la moitié de ses qualités.

    Tales of Symphonia

    A l'instar des autres jeux de la licence Tales of Symphonia propose un contenu monstrueux forcément appréciable. Outre la quête principale assez longue on trouve une montagne de quêtes secondaires, des scènettes drôles et nombreuses à découvrir, des mini-jeux en pagaille, un système de relations entre les personnages, plusieurs choix de cheminements, plusieurs fins, des boss optionnels, un colisée j'en passe et des meilleurs...Au total c'est au moins soixante heures de jeu qui se tiennent devant vous et ce, en rushant pas mal. Il est certes difficile de trouver tout le contenu car certains événements sont disponible à certains moments bien spécifiques mais cela donnera envie de visiter régulièrement les quatre coins de la map, assez colossale d'ailleurs. Quoiqu'il en soit si vous recherchez la quantité Tales of Symphonia HD vous l'offre.

    Tales of Symphonia

    Si vous recherchez la qualité de jeu Tales of Symphonia HD vous l'offre aussi. Contrairement à Tales of Phantasia ou je trouvais le gameplay peu jouable et à Tales of Vesperia ou je ne prenais pas beaucoup de plaisir à combattre Tales of Symphonia m'a totalement ravi à ce niveau là. Le gameplay est superbement travaillé, complexe mais néanmoins accessible et ultra jouissif. Les combos sont nombreux, les combats nerveux et le tout est extrêmement dynamique pour notre plus grand bonheur. Alors certes l'IA est parfois à la ramasse(plutôt compliqué quand notre soigneur fait n'importe quoi) et certains affrontements peuvent être brouillons mais globalement le tout est assez lisible et très bien foutu. Cela demandera un certain temps d'adaptation avant de bien prendre les choses en main mais après deux ou trois heures à tester les attaques unissions(de groupe), les différents combos et les nombreux sorts mis à notre disposition ça devrait aller. On appréciera aussi le fait de pouvoir jouer avec n'importe quel personnage et pas seulement Lloyd(bien que ce dernier soit le meilleur au niveau de la prise en main et des combos) et de pouvoir construire des stratégies plutôt correctes afin de s'adapter aux différents adversaires. Seul bémol qui n'oblige jamais à faire des gros combos, la difficulté n'est pas vraiment au rendez-vous. Hormis quelques combats l'ensemble reste très facile. Mais c'est tellement bon qu'on saura pardonner au jeu. La seule chose que je trouve vraiment dommage est le lissage HD peu abouti. Le jeu est sincèrement magnifique, surtout sur le plan artistique mais certains lieux ne sont pas aussi beaux qui ne devraient l'être. Je n'ai pas joué longtemps à la version GameCube donc je n'ai pas pu faire la comparaison mais le terme "HD" me semble un peu présomptueux. Dommage donc mais cela n'empêche pas d'apprécier les graphismes magnifiques provenant directement de la version PS2 très en avance sur son temps avec un léger lissage HD.

    Quoiqu'il en soit Tales of Symphonia HD est un jeu exceptionnel que je vous conseille fortement. J'ai pu me procurer le pack Chronicles pendant les soldes pour 15€ et je m'en félicite. C'est pour l'instant mon Tales of préféré(Xillia et Graces f m'attendent encore) et l'un des plus beaux J-RPG auquel j'ai joué.

    Tales of Symphonia

    Graphismes : 17/20

    Gameplay : 19/20

    Durée de vie : 18/20

    Bande-son : 20/20

    Scénario : 20/20

    Note finale : 19/20

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  • On enchaîne avec l'un des OAV ecchi les plus populaires : Plastic Little.

    Plastic Little

    Nom Original : Plastic Little

    Auteur : Satoshi Urushihara, Kinji Yoshimoto

    Années de production : 1994

    Catégorie : Seinen

    Genre : Action, Aventure, Ecchi

    Studio : Studio Pierrot, Movic, KSS, Animate

    Durée : 1 OAV de 50 minutes

    Plastic Little

    Légende de l'animation née en 1994 Plastic Little est un OAV futuriste qui nous présente l'histoire d'Elise, la fille d'un scientifique réputé, obligée de s'enfuir après la mort de ce dernier pour échapper à des militaires sans scrupules désirant les codes d'activation d'une arme secrète mortelle. C'est lors d'une course poursuite dans une grande ville qu'Elise bouscule Tifa, une adolescente impulsive et folle d'aventure également capitaine du Cha Cha Mura, un navire de préservation de la faune marine. Rapidement Tifa vient au secours de sa nouvelle amie et s'enfuit avec elle. Décidée à tout faire pour sortir d'Elise de sa galère, Tifa va réquisitionner les forces du Cha Cha Mura et de ses hommes(l'ancienne équipe de son défunt père) pour faire face à l'armée elle-même. Par son coeur et son courage, la jeune fille va prouver à ses hommes qu'elle mérite ses galons.

    Plastic Little

    Bien rythmée, amusante et pleine d'action l'histoire de Plastic Little mérite vraiment qu'on s'y attarde. L'univers est sympathique, l'OAV dégage une sacrée énergie et les personnages principaux sont classes et plutôt attachants à défaut d'être originaux. L'ensemble reste assez prévisible mais il y a tout de même de quoi se divertir. Visuellement c'est magnifique mais nous y reviendrons un peu plus bas, pour ce qui est de l'animation c'est d'une fluidité exemplaire et encore aujourd'hui, cela fait son petit effet. C'est même plus beau qu'une bonne partie des animes récents. Enfin la bande-son est très honorable et colle parfaitement avec l'ambiance délirante et aventureuse de Plastic Little. Dans l'ensemble c'est donc du bon boulot bien qu'étant assez classique et prévisible. Mais alors pourquoi est-ce devenu une légende de l'animation me direz-vous ?

    Eh bien tout simplement car il a été réalisé par Satoshi Urushihara... Oh pardon, Satoshi "Le Roi du Téton" Urushihara. En effet Plastic Little est l'une des oeuvres ecchi les plus marquantes de l'histoire. L'OAV a d'ailleurs grandement contribué à l'exposition de ce genre aujourd'hui dans le milieu du manga et de l'animation. Si l'oeuvre a pu se démarquer de ses concurrents c'est tout simplement grâce au talent de dessinateur incroyable d'Urushihara. Les personnages sont certes très érotiques mais ils sont avant tout d'une beauté fulgurante. Le chara-design de l'OAV est d'ailleurs l'un des plus copiés et personne n'est jamais parvenu à recréer les mêmes animations de seins. Le réalisateur est d'ailleurs reconnu aujourd'hui comme étant le maître des nichons dans le milieu de l'animation. Outre Plastic Little qui l' a fait connaître il a réalisé l'OAV érotique Legend of Lemnear ainsi que les hentais(mangas pornos) Dark Crimson et Front Innocent(évidemment interdits aux moins de 18 ans) et a travaillé sur Ikki Tousen. Dans le domaine du jeu vidéo il est le chara-designer des sagas de RPG Langrisser et Growlanser, deux séries surtout connues pour leurs héroïnes. Bien sûr son travail ne se résume pas à ça puisqu'il a aussi bossé sur Akira, Gunbuster, Crying Freeman ou encore Bubblegum Crisis mais c'est effectivement sa maîtrise du chara-design féminin qui l'a rendu célèbre. Cela peut paraître un poil pervers tout ça mais je pense qu'il faut avoir vu une oeuvre de Urushihara pour vraiment prendre conscience de ce que peut être une animation et un design parfaits. Même si le fait de baser sa carrière sur le titre de "Roi du Tétons" n'est pas ce qui se fait de plus glorieux il faut reconnaitre le talent fou du gars qui mérite la reconnaissance. Voilà donc ce qui a fait la légende de Plastic Little. C'est pourquoi je vous le conseille. Non seulement c'est un divertissement de bonne qualité mais en plus cela permet de découvrir ce fameux chara-design et cette animation ultra fluide sans pour autant être obligé de mater un porno ou un anime érotique(Plastic Little est très soft dans l'ensemble, le plus soft chez Urushihara). L'OAV mérite donc votre attention ne serait-ce que pour découvrir un aspect visuel encore aujourd'hui réputé.

    Plastic Little

    Note finale : 15/20

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  • On se retrouve ce jeudi pour un nouvel OAV d'assez bonne qualité : La Cité Interdite.

    La Cité Interdite

    Nom Original : Yôjû Toshi

    Auteur : Hideyuki Kikuchi

    Années de production : 1987

    Catégorie : Seinen

    Genre : Action, Horreur, Ecchi

    Studio : Madhouse Production

    Durée : 1 OAV de 80 minutes

    La Cité Interdite

    Attention cet anime est réservé à un public âgé d'au moins douze ans du fait de scènes de violence et à caractère sexuel.

    A l'instar de Monster City, La Cité Interdite est initialement une oeuvre littéraire créée par Hideyuki Kikuchi et ensuite adaptée en OAV par le fameux studio Madhouse Production et Yoshiaki Kawajiri en 1987. L'histoire se déroule dans un monde où deux factions cohabitent difficilement : les humains et les démons. Alors qu'un accord de paix a été signé il est prévu que ce dernier soit revu et élargit pour mettre un terme définitif à la guerre entre les deux peuples. Bien évidemment cela ne plait guerre aux démons anti-pacifistes qui veulent la Terre pour eux seuls. L'un des plus éminents représentants des démons, le vieux Mayar est alors envoyé par le monde obscur pour signer le traité. Pour assurer sa protection deux gardes noirs d'élites lui sont attribués, Taki(le héros) et une jeune femme démon du nom de Makie. Sans surprise l'escorte se verra mouvementée et les deux jeunes agents devront collaborer malgré leurs grandes différences.

    La Cité Interdite

    Misant tout sur l'originalité La Cité Interdite a le mérite d'essayer un paquet de choses assez risquées. Le scénario est en effet très particulier mais c'est surtout son déroulement qui mérite des louanges. Ce qui pouvait paraitre un brin classique au début devient remarquablement original grâce à une mise en scène géniale, une ambiance oppressante et glauque et surtout un traitement beaucoup plus adulte que ce qu'on a vu pour l'instant. En effet l'OAV contient bon nombre de scènes de sexe mais aussi de vides, laissant une drôle d'impression au spectateur qui n'a d'autre choix que de réfléchir au sujet principal du film. Le tout force à réflexion et la violence comme le sexe ne sont là que pour donner une impression de maturité à l'oeuvre et renforcer l'immersion. Car immersion il y a, et pas qu'un peu. Malgré un statut de bouche-trou simpliste comme la majeure partie des petits OAV de cette époque on constate un grand travail d'interprétation et un engagement réel du réalisateur et de son équipe. Preuve que même quand le travail est alimentaire, il peut être bien fait. Evidemment on ne peut échapper à quelques travers presque inhérents au genre comme un rythme un poil instable, une fin ultra prévisible, le personnage de Mayar ultra cliché ou encore des combats en surnombre pour booster le côté action mais dans l'ensemble, c'est très satisfaisant. Idem sur le plan technique où sans être grandiose, le travail est effectué avec soin et minutie. La Cité Interdite n'est donc pas l'un des plus grands OAV de l'histoire mais c'est en tout cas une très belle oeuvre, sympathique et qui dépasse de loin la majeure partie des concurrents des années 80 et 90. Vous pourrez si vous le souhaitez regarder La Cité Interdite sur la chaîne Youtube RARITIES.

    La Cité Interdite

    Note finale : 15/20

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