Salut à tous, on se retrouve un peu plus tôt que prévu avec la première partie de la BO de Dark Chronicle. Etant le sujet que j'avais prévu pour demain j'ai pris l'initiative de réécouter les musiques hier soir, et la nostalgie fut telle que je n'ai pas résisté à l'envie de commencer dès maintenant à vous les présenter. Pour rappel Dark Chronicle(ou Dark Cloud II) est un dungeon-rpg sorti sur PS2 le 28 novembre 2002 qui suit l'histoire de Max et Monica, deux enfants issus de deux époques différentes et qui luttent contre l'Empereur Griffon, un mystérieux sorcier aux origines troubles. Exceptionnel, le jeu est un de mes plus beaux souvenirs d'enfance et l'un des plus grands jeux de la PS2 que je vous conseille fortement(malheureusement il n'existe pas encore de version HD).

On se retrouve une dernière fois cette semaine pour aborder un nouvel OAV : L'Histoire du démon numérique.

Nom Original : Digital Devil monogatari megami tensei

Auteur : Aya Nishitani

Années de production : 1987

Catégorie : Shônen

Genre : Horreur

Studio : Animate

Durée : 1 OAV de 50 minutes

Enième production signée Tokuma Shoten(dont la filiale la plus connue est le Studio Ghibli) L'Histoire du démon numérique nous proposait quelque chose d'intéressant, plein de potentiel. Malheureusement force est de constater que le résultat n'est en rien ce qu'on nous avait promis. L'histoire débute lors du premier jour d'école de Yumiko qui vient de rejoindre un nouveau lycée. La jeune fille cherche à se faire un maximum d'amis dès son arrivée. Elle jette son dévolu sur Nakajima, un jeune génie de l'informatique froid et distant qui la recadre immédiatement. Cependant il fait rapidement marche arrière et tente d'en savoir plus sur Yumiko. Il semblerait qu'elle soit la femme qu'il voit en rêve chaque nuit. Mais ce que la jeune fille ne sait pas, c'est que Nakajima invoque des démons à l'aide d'un système informatique ultra développé en lien avec les croyances kabbalistes dans un but obscur et maléfique. Lorsque Loki, un démon surpuissant, se libère et échappe au contrôle de Nakajima les choses dégénèrent. Les deux protagonistes n'auront d'autre choix que d'affronter la bête avec leurs maigres moyens.

Si l'histoire partait plutôt bien(adapter quelque chose de classique mais dans l'ère actuelle) l'illusion ne dure malheureusement pas. Non content de ne pas exploiter le filon pourtant intéressant de l'adaptation moderne de l'affrontement entre dieux et démons l'OAV se distingue par une mise en scène effroyable qui plombe littéralement toute l'ambiance et rend le tout difficilement compréhensible. Fantasmes, réalité, flashbacks, phases du présent, tout se mélange et aucun code cinématographiques n'est là pour nous permettre de nous y retrouver. Cela débouche sur une oeuvre extrêmement confuse qu'on finit par suivre sans grande attention. C'est vraiment dommage car outre l'histoire que j'aimais bien l'aspect visuel est très bien foutu, les scènes d'action également et l'univers est suffisamment détaillé pour qu'on s'y immerge. Malheureusement à cause de cette mise en scène foireuse tout l'intérêt de l'OAV disparait. Que dire d'autre sinon qu'Animate s'est vraiment loupé ? Certes les personnages sont aussi intéressants qu'un épisode de Derrick et la bande-son n'est absolument pas dans le ton(une course poursuite avec une musique type Rocky ? C'est bien dans l'OAV) mais avec une mise en scène moyenne(même pas géniale) ça aurait pu donner quelque chose de sympathique à défaut d'être bon ou grandiose. Là c'est simplement du gâchis. Si jamais vous voulez quand même le voir l'OAV est disponible sur la chaîne Youtube RARITIES.

Note finale : 08/20

On se retrouve en cette fin de soirée pour parler de la version remastérisée du deuxième épisode de la licence des Chevaliers de Baphomet : Les Boucliers de Quetzalcoatl.

Développeur : Revolution Software

Editeur : Virgin Interactive

Support : PC

Date de sortie euro : décembre 2010

Genre : Aventure, Point'n'click

Après avoir acheté le pack des trois premiers épisodes de la licence et avoir refait le premier opus sur Steam j'étais vraiment impatient de continuer l'aventure de Georges Stobbart et Nicole Collard. J'ai donc lancé sans plus tarder le deuxième jeu pour atterrir dans une sombre histoire mêlant magie noire et trafic de drogue. Séparés depuis quelques mois, Georges et Nicole se retrouvent à la suite d'une enquête de la jeune femme sur un trafic de drogues où elle a trouvé une statue maya étrange semblant avoir de la valeur. Décidant de consulter le plus grand expert français sur le sujet, le professeur Oubier, nos deux héros favoris se rendent alors dans sa demeure luxueuse où ils sont attaqués par un géant sud-américain qui ligote Georges, capture Nico et met le feu à la maison. Commence alors une nouvelle aventure pour le duo de choc, une aventure qui va notamment se dérouler en Amérique du Sud et au cours de laquelle certaines têtes connues feront leur grand retour.

Initialement sorti en 1997 sur PC et PS1 ce deuxième épisode de la saga revient en force avec cette édition remastérisée d'une beauté graphique impressionnante. Si l'on peut regretter le fait qu'il n'y ait aucun ajout ce serait mentir de dire que le confort de jeu n'en est pas plus important. Au niveau du scénario c'est dans la veine de ce que la saga offre depuis ses débuts aux joueurs. C'est construit, détaillé et extrêmement drôle cependant je dois avouer ne pas avoir été séduit par l'atmosphère des Boucliers de Quetzalcoatl, enfin pas tant que ça. Si l'univers est toujours aussi magnifique et attachant je n'ai malheureusement pas pris tant de plaisir que ça à le parcourir. Pourquoi ? Je l'ignore, peut-être une question de mise en scène ou alors des énigmes peu intéressantes. Toujours est-il que si le jeu est superbe(hormis les cinématiques bien dégueulasses comme dans le 1), attachant et bénéficie d'un gameplay solide cela ne m'a pas plus que ça marqué. Sur la douzaine d'heures que dure le jeu je n'ai dû m'amuser que la moitié. C'est déjà ça, surtout que les phases "ennuyeuses" sont quand même agréables et drôles, mais ça aurait pu être mieux. Je me referai le jeu d'ici quelques mois pour voir si mes impressions sont toujours les mêmes. En tout cas le jeu a tout pour plaire sur le papier, la technique est superbe(je le redis!), les déplacements des personnages sont très lents mais en dehors de ça le gameplay est hyper efficace, la durée de vie est bonne ainsi que la bande-son et l'univers est globalement très convaincant. Si vous aimez les bons point'n'click et les Chevaliers de Baphomet n'hésitez pas. Par un malheureux hasard je suis resté sur ma faim mais nul doute que le succès de ce titre est mérité. J'ai tout de même aimé, de quoi gagner en motivation pour faire le troisième épisode bientôt.

Graphismes : 18/20

Gameplay : 15/20

Durée de vie : 16/20

Bande-son : 16/20

Scénario : 14/20

Note finale : 14/20

On quitte l'univers des animes pour se retrouver aujourd'hui dans celui des jeux vidéo avec le tout premier épisode des Chevaliers de Baphomet dans sa réédition Steam.

Développeur : Revolution Software

Editeur : Virgin Interactive, Revolution Software

Support : PC

Date de sortie euro : 3 septembre 2010(initialement en 1996)

Genre : Aventure, Point'n'click

Créée en 1996 la série des Chevaliers de Baphomet(Broken Sword) est rapidement devenue un must du jeu d'aventure point'n'click. Celle-ci raconte les aventures de deux personnages attachants et pleins d'énergie : Georges Stobbart, sympathique touriste américain et Nicole Collard ou Nico, journaliste française habituée aux histoires étranges. Le premier épisode a tout d'abord vu le jour sur PS1, PC et Mac en 1996 avant de connaître des portages et rééditions sur DS, Wii, GBA, iOS, Ipad, Android et PC entre 2002 et 2010. Rebaptisée "Director's Cut" la nouvelle mouture sortie sur Steam en 2010 nous replonge dans l'histoire initiale tout en y ajoutant quelques nouveautés très légères, insuffisantes pour les fans de la première heure mais rendant le jeu encore plus immanquable pour les autres. J'avais déjà terminé cet épisode sur GBA et j'avais littéralement adoré, cela fut donc un plaisir de me replonger dans L'ombre des templiers cette fois-ci sur PC.

L'histoire débute alors que Nicole Collard, journaliste fauchée, se rend chez l'homme le plus puissant de France, Pierre Carchon, un riche homme politique. Ce dernier tient à la voir pour lui parler d'un sujet important mais avant qu'il n'ait pu dire quoi que ce soit et alors qu'il s'est éloigné de Nico et de sa femme il est abattu par un homme déguisé en mime qui s'échappe aussitôt. Aidée de la femme de la victime, Nico fouille les lieux et s'en va avant l'arrivée de la police. De son côté Georges Stobbart est un sympathique touriste américain de passage à Paris qui décide de prendre un café sur la terrasse d'un petit bistrot. Devant lui passe alors un homme avec une mallette. Peu après une explosion se déclenche dans le café et l'homme à la mallette est tué. Sonné, Georges s'interroge sur les circonstances de l'attentat lorsqu'il rencontre une certaine Nicole Collard. Il apprend alors que l'homme tué n'est autre qu'un contact mystérieux de Nico qui lui avait donné rendez-vous. Intéressés par la tournure des événements nos deux héros vont alors faire équipe pour comprendre toute cette histoire. Cela les mènera à se plonger dans l'histoire des Templiers et à risquer leur vie un certain nombre de fois.

Passionnante et superbement rythmée l'histoire qui nous est comptée justifie à elle seule le succès du titre. Enrichie dans cette édition elle est tout simplement magique et je ne parle même pas de l'univers haut en couleur, très drôle et détaillé et des personnages très attachants. Les Chevaliers de Baphomet : L'ombre des templiers est un jeu remarquable sur le fond. La mise en scène est de haut niveau et le rendu global en fait clairement un immanquable du point'n'click. Les quelques ajouts de cette édition ne justifient pas un nouvel achat mais pour ceux qui ne connaissent pas, ou en période de promos, il ne faut pas hésiter. Pour quelques euros on a droit à un scénario et un univers formidables.Mais le jeu ne se limite pas à une histoire. Le gameplay est tout aussi satisfaisant. Beaucoup plus maniable que la plupart des point'n'click il présente quelques incohérences mais reste d'un niveau exemplaire et est très agréable à prendre en main. Durant la dizaine d'heures que dure le jeu(la moitié si vous l'avez déjà fait) on est sous le charme de ce gameplay dynamique et on en redemande. Mais L'ombre des templiers version director's cut n'est pas exemptée de défaut.

Première erreur, les quelques défauts du premier jeu se voient toujours présents. La vitesse de déplacement des personnages est assez frustrante et les actions à faire ne sont pas toujours très logiques, de même les cinématiques sont toujours aussi laides. Autre défaut, mais nouveau cette fois-ci, l'aspect visuel n'est pas top du tout. Si c'était plutôt joli avant il n'y a plus maintenant que les décors qui présentent un bel aspect. Les personnages sont souvent réduits à des bouillies de pixels, les petits bugs graphiques ne sont pas rares et le tout n'a bénéficié d'aucun lifting depuis les éditions de 2002. Sans être laid, ce n'est pas fabuleux et c'est tout autant critiquable qu'il s'agit d'une réédition. Dommage donc mais la qualité du scénario et de l'univers n'a pas baissé d'un poil de même que la VF très sympathique. Il s'agit sans problème de l'un des meilleurs point'n'click auquel j'ai pu joué. En période de soldes Steam on le trouve pour trois ou quatre euros, ce serait bête de passer à côté. Un excellent jeu mais une version remastérisée très critiquable.

Graphismes : 11/20

Gameplay : 16/20

Durée de vie : 16/20

Bande-son : 16/20

Scénario : 19/20

Note finale : 16/20(pour la version), 18/20(pour le jeu)