On commence la session d'aujourd'hui avec la comédie d'Akiko Higashimura : Princess Jellyfish.

Nom Original: Kuragehime

Auteur: Akiko Higashimura

Années de production: 2010-2011

Catégorie: Josei

Genre: Comédie

Studio: Brains Base

Durée: 11 épisodes de 22 minutes + 4 spéciaux de 5 minutes + 6 spéciaux de 1 minutes

Débuté en 2008 c'est en 2010 que Princess Jellyfish connaitra la gloire avec notamment le prix du meilleur manga shôjo Kodansha et une troisième place au prix du manga Taisho. En 2011, c'est près de deux millions d'exemplaires vendus au Japon. Toujours en cours à l'heure actuelle, le manga d'Akiko Higashimura continue son petit bout de chemin et a pu jouir dès 2010 d'une adaptation en anime. C'est le sujet du jour alors j'espère que vous n'avez pas peur des méduses.

Tsukimi Kurashita est une jeune fille timide et peu sociable venue vivre à Tokyo il y a un an et demi pour y devenir illustratrice. Elle a beaucoup de mal à s'intégrer dans cette ville qu'elle considère comme remplie de princesses et si elle ne vivait pas dans la pension Amamizukan, elle n'aurait aucun contact humain. C'est donc ce personnage que l'on suit ainsi que ses cinq amies toutes comme elle, éloignées de la société et à fond dans leur passion. Mayaya est férue de la période chinoise de la Guerre des Trois Royaumes(Dynasty Warriors pour ceux qui connaissent), Bamba adore les trains, Mejiro est une mangaka reconnu dans le milieu des yaoi, Chieko(qui tient la pension) adore les poupées traditionnelles, Jiji se passionne pour les hommes d'âges mûr et enfin, Tsukimi voue un culte aux méduses(jellyfish en anglais). Un soir, alors que Tsukimi parle avec sa méduse Kulala, elle se rend compte que l'animal est en danger de mort. Elle court alors au magasin d'animaux mais se fait recaler par le vendeur qui préfère fermer, c'est alors qu'une véritable princesse surgit et oblige l'homme à faire quelque chose. Intimidante par sa beauté, celle-ci raccompagne Tsukimi et Kulala à la pension puis discute un long moment avec l'héroïne. Les deux filles s'endorment et au matin, Tsukimi déchante complètement. La belle princesse à cédé la place à Kuranosuke Koibuchi, un fils de très bonne famille aux allures androgynes. Travesti régulier, le jeune garçon aux traits angéliques se dévoile à Tsukimi. Mais le règlement de la pension est clair, il ne tient qu'en une seule ligne : garçons interdits. C'est le début d'une aventure loufoque et comique pour tous les pensionnaires et pour les garçons Koibuchi.

Très inspiré, Princess Jellyfish choisit de parler des personnes différentes, celles qui ne sont pas assez belles pour la société ou qui préfèrent s'impliquer pleinement dans leurs passions et c'est au travers de tous ces ahuris que le message passe. C'est une superbe tentative qui d'emblée rend attachant l'ensemble des personnages. Le message est vrai, fort et magnifiquement bien retranscrit. De plus l'anime est une comédie très réussie et très drôle ce qui est le meilleur moyen de faire comprendre quelque chose à quelqu'un. Si l'univers parait étrange et un peu incompréhensible au début on en devient vite fan et habitué allant jusqu'à prévoir des moments complètement dingues. Mais derrière toutes ces frasques et toute cette originalité se cache une simplicité étonnante qui marque très clairement une différence avec les autres univers délurés. L'histoire suit son cours très sobrement et nous fait pourtant vivre des moments d'anthologies qu'on est pas près d'oublier. C'est ce que j'aime ici, tout est simple, c'est dit comme c'est point final. En cela je dois dire que l'anime met la barre très haute notamment grâce à une mise en scène parfaite qui nous permet de comprendre tout cela très rapidement. Malheureusement et c'est là le seul défaut de l'anime, la série ne compte que onze épisodes ce qui équivaut à une toute petite partie du manga. Vous n'aurez donc pas la fin en anime c'est une certitude. Comme d'habitude donc je vous conseillerais de passer directement à la case "manga" plutôt que de regarder cet anime. Toutefois rien ne vous empêche de vous y intéresser en premier lieu pour vous faire un avis ou tout simplement pour suivre une histoire courte très bien réalisée et vraiment belle. Vous aurez en plus le loisir de contempler des graphismes de toute beauté dans une ambiance sonore quasi-parfaite. Princess Jellyfish est donc un très bon anime mais qui malheureusement n'a pas de fin. Cela veut quand même le coup d'oeil mais c'est un énorme défaut.

Note finale : 17/20