• Alan Wake

    On enchaîne sur un autre jeu vidéo à savoir le mystérieux Alan Wake.

    Alan Wake

    Développeur : Remedy

    Editeur : Microsoft Game Studios

    Support : PC

    Date de sortie euro : 16 février 2012

    Genre : Action, Survival-horror

    Alan Wake

    Jeu à la psychologie déroutante et à l'univers glauque et mystérieux Alan Wake a marqué l'année 2010 sur Xbox 360 et 2012 sur PC de son empreinte. Très fortement inspiré des oeuvres de Stephen King et d'H.P. Lovecraft le titre de Remedy vaut à coup sûr le détour même si comme beaucoup j'ai été fortement déçu du gameplay que je trouve pathétique. Mais avant d'aller plus loin dans la critique passons au synopsis d'Alan Wake.

    Alan Wake est un écrivain de thriller policier à succès connu dans tous les Etats-Unis. Cependant depuis deux ans, l'homme est victime du syndrome de la page blanche et ne parvient plus à écrire. Afin de le détendre et de lui faire retrouver l'inspiration sa femme Alice décide de l'emmener en vacances dans la paisible ville de campagne de Bright Falls. Le couple y loue un petit chalet sur le lac appelé Cauldron Lake. Pour Alan, c'est une perte de temps et cette région pleine de brouillard ne présente aucun intérêt mais il accepte de rester pour faire plaisir à sa femme. Cependant à la suite d'une dispute au sujet de son syndrome de la page blanche il quitte le chalet en pleine nuit. Alors qu'il s'éloigne il aperçoit la lumière de la bâtisse s'éteindre et entend le cri d'Alice, terrifiée par le noir. Il se précipite alors au secours de sa femme mais constate que la lumière n'était pour rien dans le cri. Alice a disparu, entrainée dans le lac par quelque chose d'horrible. Immédiatement, Alan se réveille au volant de sa voiture. Tout ceci n'était apparemment qu'un rêve. Ce qui est bien réel par contre, c'est qu'il vient de se crasher en voiture et qu'Alice n'est plus à côté de lui. Blessé et sonné l'écrivain quitte son véhicule et décide de traverser la forêt pour aller demander de l'aide aux habitants de Bright Falls à commencer par la shérif, Sarah Breaker. Mais alors qu'il marche il trouve des pages d'un manuscrit signé Alan Wake qu'il ne se souvient pas d'avoir écrit et est attaqué par des hommes complètement fous vulnérables à la lumière. Déterminé à sauver sa femme quoi qu'il en coûte, Alan va devoir faire face à la terrifiante Ombre Noire décrite dans le manuscrit mais aussi et surtout, à lui-même.

    Alan Wake

    Ayant remporté de très nombreuses récompenses, Alan Wake tire indubitablement son épingle du jeu grâce son univers et sa mise en scène dantesque. Le scénario est remarquablement bien écrit et on sent en permanence les influences de King et Lovecraft(surtout le premier). C'est glauque, étrange, parfois effrayant et toujours dans le ton. La mise en scène risque bien de vous donner des cauchemars et ce, dans le bon sens du terme. C'est oppressant et la faiblesse de l'écrivain par rapport aux hommes de l'ombre maintiendra chacun de vos nerfs tendu à l'extrême. C'est à la fois un délice et une torture. Se reposant sur un univers visuel superbe et une bande-son de grande qualité le jeu ne lésine pas non plus sur le développement des personnages, tous hauts en couleur et plutôt attachants. Personnellement j'aime beaucoup Barry Wheeler, l'éditeur d'Alan qui débarque pour lui demander de continuer à écrire et qui a tendance à agacer beaucoup de joueurs(et au passage qui est doublé par l'excellent Christophe Lemoine qui double aussi Cartman dans South Park ou encore Jack Black dans la plupart de ses films) ou encore la véloce Sarah Breaker, la meilleure shérif du monde. S'il est vrai que la fin est à mes yeux paresseuse et beaucoup trop facile j'ai trouvé que Remedy avait réalisé un quasi sans faute au niveau de l'écriture, c'est une merveille. Petit détail cette version PC se voit complétée des deux épisodes bonus sortis peu après le jeu sur Xbox 360 à savoir Le Signal et L'Ecrivain qui donnent plus de détails sur la fin du titre. Si ces derniers n'apportent pas grand chose à l'intrigue, ils rallongent tout de même la durée de vie de trois bonnes heures et permettent aux fans de prolonger leur séjour à Bright Falls. L'écriture est donc géniale, est-ce pour autant un chef-d'oeuvre ? Que nenni, Alan Wake est aussi bien écrit qu'il est mal foutu au niveau du gameplay.

    Alan Wake

    Le jeu se découpe en plusieurs phases : les phases d'exploration classiques et les phases de combat pouvant intervenir quasiment n'importe quand. Si l'on peut critiquer la rigidité du personnage, tantôt trop lent tantôt ultra speed, les phases d'exploration ne posent pas de réel soucis. Elles permettent d'obtenir les objets cachés pour les amateurs de collecte ou encore des pages du manuscrit d'Alan qui éclaircissent l'histoire. C'est efficace et globalement satisfaisant. Par contre les phases de combat sont littéralement codées avec les pieds. Alan se voit équipé d'une lampe torche et d'un pistolet(de base, d'autres objets viennent par la suite renforcer le personnage). On éclaire les ennemis avec la lampe jusqu'à ce que leur protection s'effondre puis on tire dessus jusqu'à leur mort. Cela parait simple donc. Cependant la caméra n'est jamais bien placée, le système d'esquive est pathétique et le personnage est tellement fragile(en terme de résistance et d'endurance) que toute fuite est impossible, chose extrêmement avantageuse quand le terrain n'est pas idéal. Car en effet les combats se déclenchant n'importe où, il est fort probable que certains nous placent dans une situation sacrément désavantageuse. Manque de précision, manque d'ergonomie et problèmes de caméra viennent donc ternir l'expérience de jeu. Et je ne parle même pas de l'IA à la ramasse ou encore du fait qu'il faille appuyer plusieurs fois sur une touche pour que le personnage comprenne. Alan Wake n'est pas injouable mais certains moments s'en approchent. Fort heureusement le récit est tellement bien mis en scène qu'on s'accrochera pour aller jusqu'au bout et ce ne sera pas un tort. Mais bordel à l'avenir Remedy, contentez vous d'écrire et laissez le reste à un studio compétent. Le gameplay n'est vraiment pas bon et il est encore plus misérable dans les deux épisodes bonus qui se contentent de nous faire revisiter des zones déjà connues et affronter des masses d'ennemis afin de prolonger artificiellement la durée de vie. Soyez donc prévenus, Alan Wake est une exceptionnelle histoire qui aurait facilement pu être signée de la main du maître de l'horreur Stephen King mais est aussi un jeu au gameplay franchement bordélique. Personnellement je l'ai eu avec son extension American Nightmare pour 3€ et quelques pendant les soldes de Noël donc même si j'ai été partiellement déçu ça reste une super expérience que je ne regrette pas du tout. Un bon jeu qui vous tiendra en haleine environ 13 heures.

    Alan Wake

    Graphismes : 17/20

    Gameplay : 09/20

    Durée de vie : 15/20

    Bande-son : 19/20

    Scénario : 19/20

    Note finale : 14/20

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