Salut à tous et bienvenue sur mon blog. Comme vous le savez peut-être depuis dimanche j'écris un article par jour et aujourd'hui c'est au tour de Trauma Center : Under the knife d'être évalué.

Développeur: Atlus

Editeur: Nintendo

Support: DS

Date de sortie euro: 28 avril 2006

Genre: Adresse

Voici donc un jeu qui a beaucoup fait parler de lui lors de sa sortie, un jeu de chirurgien rien que ça. Si le concept s'avérait très prometteur on ne peut au final qu'être déçu du soft d'Atlus. Certes le jeu reste sympathique, l'ambiance et le stress omniprésents durant les opérations apportent vraiment quelque chose d'intéressant mais au final on a un goût amer dans la bouche. Trauma Center nous propose de vivre la vie d'un jeune chirurgien dans un hôpital plutôt calme, ses premiers travaux, ses premières grosses opérations puis une association médicale nous envoie à l'étranger lutter contre un virus etc... Bref, je ne vais pas détailler le scénario puisqu'il est presque absent et anecdotique. L'intérêt du jeu réside dans les opérations évidemment. Si celles-ci sont vivantes, stressantes et limitées dans le temps on regrette cependant que la première moitié du jeu soit incroyablement facile et surtout, que le gameplay soit terriblement imprécis. En effet il n'est pas rare que les mouvements du stylet soit mal reconnus voire même pas du tout, ce qui à long terme ne pourra que vous gonfler. Autre défaut conséquent, la répétitivité; en effet on enchaîne sans arrêt les mêmes taches pendant un bon moment avant de pouvoir se confronter aux véritables challenges. Si encore le jeu avait proposé une bonne histoire ou si son gameplay avait été sans taches alors cela aurait pu passer, malheureusement ce n'est pas le cas, de quoi vous ennuyer sévèrement pendant le premier tiers de Trauma Center. Sans aller plus loin dans les détails, vous aurez compris que le jeu propose un concept intéressant et nouveau mais qu'il n'est malheureusement pas assez travaillé pour donner un résultat digne de ce nom et digne d'Atlus. Pas très joli, trop court, sans bande-son ou presque, répétitif et sans histoire, Trauma Center ne peut prétendre être un indispensable DS. Tout juste un jeu divertissant pendant un petit moment.

Graphismes: 12/20

Gameplay: 12/20

Durée de vie: 13/20

Bande-son: 08/20

Scénario: 07/20

Note finale: 11/20

On enchaîne aujourd'hui avec Animal Crossing : Wild World, un petit jeu sans prétention qui a marqué l'histoire de la DS.

Développeur: Nintendo

Editeur: Nintendo

Support: DS

Date de sortie euro: 31 mars 2006

Genre: Aventure, Simulation de vie

Voici donc un des plus gros succès de la console de Nintendo, une version alternative des Sims pour certains, un tout nouveau concept pour d'autres. Pour ma part, loin d'apprécier ce genre de jeux, j'y ai trouvé beaucoup de points positifs. Sans être fan de ce jeu, je l'ai globalement apprécié. Animal Crossing, pour ceux qui ne connaissent pas, c'est un jeu qui nous propose de faire évoluer notre avatar dans une charmante petite ville et d'effectuer de très nombreuses activités lui permettant de renforcer ses liens virtuels ou réels, avec d'autres joueurs. La cueillette, la pêche, le commerce etc... toutes ces activités sont disponibles afin de vous permettre de vous amuser sans vous lasser. Autant le dire, ce concept ne marche pas sur tout le monde, au bout de cinq heures de jeu je n'en pouvais plus, je trouvais tout cela beaucoup trop léger et répétitif cela dit un grand nombre de joueurs ont apprécié, preuve s'il en est que tous les goûts sont dans la nature. On peut donc situer Animal Crossing dans les jeux très subjectifs qui provoquent sans cesse des débats entre partisans et ennemis. Les graphismes sont jolis, l'univers est très sympa et agréable, la bande-son est bien travaillée, le concept et le gameplay sont simples et efficaces mais pourtant, Animal Crossing ne plaira pas à tous. Si vous êtes prêts à jouer à un jeu où il ne faut rien faire de spécial, où le seul but est de se détendre et de rigoler un peu alors n'hésitez pas. Si vous préférez quand ça bouge ou les jeux très bien scénarisés alors passez votre chemin. Le bilan est donc pour ma part assez moyen, même s'il est très difficile de noter et d'évaluer correctement un jeu de ce calibre.

Graphismes: 14/20

Gameplay: 14/20

Durée de vie: 14/20

Bande-son: 17/20

Scénario: -/20

Note finale: 12/20

On enchaîne aujourd'hui avec Aqua GT, un petit jeu de course sur PS1.

Développeur: East Point Software

Editeur: Take 2 Interactive

Support: PS1

Date de sortie euro: Décembre 2000

Genre: Course

Un jeu de course un peu spécial donc puisqu'il s'agit de courses de bateaux. Cela ressemble d'ailleurs pas mal à une version aquatique de WipEout, tant dans les graphismes et la maniabilité que dans l'esprit du jeu. Alors certes on ne peut que regretter qu'il n'y ait pas d'histoire ni même d'enjeu et que les courses s'enchaînent sans grand intérêt mais au final le plaisir de jeu rattrape légèrement le coup. On peut donc choisir son bateau parmi plusieurs modèles(certains qu'on débloque) et vaincre ses adversaires sur de très nombreux circuits afin de faire progresser notre rang de pilote. Un jeu de course banal quoi, sauf que le fait d'être sur l'eau ajoute une complexité certaine. Les contrôles rappellent nettement WipEout et le tout reste tout à fait abordable au bout de quelques heures de jeu. Graphiquement ça n'a jamais été un beau jeu mais on s'y faisait et on ne pensait en général qu'à s'éclater dans les courses multijoueurs qui nous procuraient des sensations impressionnantes pour l'époque. Vous l'aurez compris, Aqua GT était un bon jeu qui aujourd'hui ne vaut plus grand chose, les sensations s'étant volatilisées. Pour le reste c'est un jeu de course classique mais sur l'eau, rien de réellement entraînant mais rien de mauvais.

Graphismes: 11/20

Gameplay: 14/20

Durée de vie: 12/20

Bande-son: 08/20

Scénario: -/20

Note finale: 12/20

Salut à tous, me revoici après une période très chargée pour quelques petits articles qui devraient arriver tout au long de la semaine, eh oui quand on a un blog il faut l'entretenir. Le jeu d'aujourd'hui est logiquement Silent Hill 2.

Développeur: Konami

Editeur: Konami

Support: PS2

Date de sortie euro: 23 novembre 2001

Genre: Survival-horror

Voici donc la digne suite de Silent Hill premier du nom qui est considérée comme le meilleur opus de la saga. On y suit le ténébreux James Sunderland, à peine trentenaire, qui entreprend un voyage dans son passé à la suite de la réception d'une lettre envoyée par sa femme Mary. Seulement le hic, c'est que Mary est décédée il y a trois ans d'une maladie grave. Complètement bouleversé, James décide de faire ce qu'indique la lettre afin d'éventuellement retrouver Mary en bonne santé. Il se rend donc à Silent Hill, petite ville de campagne paisible que le couple avait visité une fois, mais découvre que les routes sont bloquées. James passe donc par le chemin du bord du lac et arrive alors dans une Silent Hill pleine de brouillard et désertée de toute vie, enfin presque toute vie. En effet James va rapidement rencontré une poignée de "survivants" tous plus mystérieux les uns que les autres à commencer par Angela, une jeune femme perdue et visiblement traumatisée par quelque chose. Vient ensuite Eddie, un jeune homme obèse et complètement à l'Ouest, puis Laura une petite fille de 8 ans qui n'a pas l'air d'être effrayée par la ville et son atmosphère et enfin et surtout, Maria, un quasi-clone de Mary mais habillée de manière bien plus provocante. C'est donc dans cet univers que James va devoir progresser dans sa quête de vérité aux côtés principalement de Maria, la belle et mystérieuse jeune femme qui lui rappelle sans cesse Mary. Mais tout le monde à Silent Hill n'est pas aussi gentil, en effet la ville est peuplée de monstres tous plus hideux et mystiques les uns que les autres. Et cela sans parler de Pyramid Head, un colosse belliqueux aux allures d'envoyé du diable qui traque James et Maria sans s'arrêter. Mais pour découvrir la vérité James ne renoncera à rien, cependant toute vérité n'est pas bonne à savoir et notre bon ami l'apprendra à ses dépends.

Scénaristiquement Silent Hill est un chef-d'oeuvre, sans doute l'épisode le mieux construit de la saga. Tous les personnages sont remarquablement travaillés, chacun à sa part de noir et de blanc, chacun à son histoire morbide, ses peurs, ses accès de folie et au final, tous nous sont attachants, au moins pendant un temps. Eddie et Angela se révèlent étonnants dans tous les sens du terme, Laura est malgré son comportement très attachante, Maria est un mystère sur lequel on se penche un bon moment, Mary est également très touchante malgré son rôle minime et James est de loin un des héros les plus torturés qu'il m'ait été donné de voir. Sans rentrer dans les détails, le scénario est parfait et il vous faut d'urgence vous procurer le jeu si vous ne l'avez pas encore fait. En terme d'ambiance là encore le jeu frappe fort. Outre ses personnages torturés, Silent Hill 2 nous présente une ville presque vide, angoissante, suffocante et blindée d'ennemis tous plus effrayants et morbides les uns que les autres, sachez d'ailleurs que chacun de ces monstres a une signification bien précise, preuve de l'acharnement et du travail des développeurs. Et pour couronner le tout, il y a Pyramid Head, un des méchants les plus classes et charismatiques de l'histoire du jeu vidéo. La bande-son exceptionnelle signée Yamaoka nous permet également de rester scotché devant notre écran tant celle-ci s'accorde bien avec l'ambiance générale du soft. Le thème d'Angela et le thème d'intro(celui de Laura) sont d'ailleurs encore aujourd'hui considérés comme deux des meilleurs musiques de jeux vidéo.

Alors certes l'esthétique a un peu vieilli mais l'ensemble reste encore très convenable et suffisamment détaillé pour qu'on s'y retrouve facilement. La maniabilité est classique des Silent Hill c'est à dire trop rigide et souvent dérangée par une caméra totalement stupide mais encore une fois, on s'y retrouve aisément. Le jeu dure environ 6 heures mais reste cependant très facile et c'est sans doute le seul défaut majeur qu'on puisse trouver. Sinon pour le reste, Silent Hill 2 reste un jeu d'anthologie que tout le monde se doit d'essayer, cependant je ne le considère pas comme le meilleur Silent Hill, le 1 comme le 3 le surpassent.

Graphismes: 16/20

Gameplay: 15/20

Durée de vie: 14/20

Bande-son: 20/20

Scénario: 20/20

Note finale: 19/20

Il y a peu de temps j'ai regardé un speedrun de Silent Hill 2 sur JV.com et je me suis dit que je n'avais toujours pas joué à un Silent Hill de toute ma vie, même si j'en connaissais bien l'univers et que j'avais regardé plusieurs WT j'avais commis l'impardonnable. La faute est désormais réparée et je compte bien m'atteler aux prochains épisodes d'ici peu.

Développeur: Konami

Editeur: Konami

Support: PS1

Date de sortie euro: 1er août 1999

Genre: Survival-horror

Si vous ne connaissez la saga Silent Hill que par les films horribles qui sont sortis sur nos écrans alors lisez bien ce qui va suivre. La saga Silent Hill est une des plus appréciées des sagas de survival si ce n'est la plus. Plongeant le joueur dans une horreur psychologique sur fond de religion, de mort et de pulsions de tout type chacun des titres de Konami permet un voyage dans une atmosphère glauque et malsaine à souhait mais qui fait profondément réfléchir. Dans ce premier épisode, on incarne Harry Mason, 32 ans, veuf depuis quelques années, qui part en vacances avec sa fille Cheryl, 7 ans. Mais sur la route d'arrivée à Silent Hill, en pleine nuit, Harry aperçoit une fillette devant lui, en voulant l'esquiver il déclenche un accident. Il se réveille au petit matin et constate que sa fille à disparue, l'homme se précipite alors en ville pour demander de l'aide. En suivant une ombre qui semble être sa fille, Harry se retrouve bloqué dans une ruelle quand soudain une sirène sonne, rendant l'atmosphère pesante et faisant diminuer la luminosité. Lorsque Harry se retourne, il se fait attaquer par des créatures informes et écoeurantes et se fait mettre à terre, s'évanouissant. L'homme se réveille peu après dans un café, aux côtés de Cybil Bennett, une jeune et jolie policière de la ville voisine. Il apprend en discutant avec elle que le ville est déserte. Cela combiné à la neige en pleine période estivale ne sent donc pas bon. Refusant de quitter la ville pour retrouver sa fille, Harry obtient de Cybil son second pistolet ainsi que son aide. Les deux personnages se séparent alors pour fouiller les lieux. En quittant le café, Harry se fait soudainement attaquer par un oiseau monstrueux qu'on croirait sorti tout droit d'un cauchemar. Après le combat, notre héros récupère la radio qui grésille à l'approche des monstres et part chercher Cheryl. Rapidement, il se rendra compte que sur la ville plane une atmosphère démoniaque et qu'une petite ville toute calme en apparence peut très bien renfermer une secte religieuse, des salles de torture et un trafic de drogue. D'inquiétante l'histoire passera à malsaine, à la limite du supportable pour les joueurs de l'époque.

Et c'est là l'énorme point fort de Silent Hill : son scénario et son ambiance, indissociable l'un de l'autre. L'histoire est exceptionnellement inquiétante et glauque, chaque personnage dispose d'un charisme incroyable et d'une histoire passionnante et tous sont liés au fond de cette affaire. Chaque événement vous laissera sur le cul et chaque fin(5) renferme son lot de surprises et de révélations, rendant l'histoire encore plus riche. Mais au-delà du scénario, c'est l'atmosphère du jeu qui l'a rendu légendaire. La mise en scène tout comme la bande-son permettent d'instaurer une ambiance pesante dans laquelle chaque bruit nous fait trembler et où chaque monstre nous semble invincible. Le bruit de la radio nous signalant la présence de monstre rend les choses encore plus inquiétantes là où cela devrait rassurer et c'est là qu'est le génie. Silent Hill est un exceptionnel titre qui m'a beaucoup plu, même aujourd'hui en 2014. Bien évidemment il n'est pas parfait, les graphismes ont vieillis et le gameplay est assez rigide, de plus comptez sur environ 4 heures pour une première partie, 2h30 pour les autres une durée de vie assez minime, mais au final on s'en fiche. L'histoire est tellement bien racontée, par des personnages tellement bons et dans une ambiance tellement unique qu'on ne peut retenir que les bons côtés. Silent Hill est donc une claque comme on en prend peu et il restera pour moi un des meilleurs titres PS1 au côté des FF, de RE2 et de Suikoden 2.

Graphismes: 16/20

Gameplay: 16/20

Durée de vie: 14/20

Bande-son: 20/20

Scénario: 20/20

Note finale: 19/20

Lisa Garland, le personnage qui m'a le plus touché dans ce jeu. La dernière scène de la belle est juste exceptionnelle.