• Pour mon dernier article avant mes courtes vacances on va parler de l'introduction de Silent Hill 2, le plus grand survival de tous les temps.

    L'intro de Silent Hill 2

    Le contexte

    Silent Hill 2 est un survival horror développé et édité par Konami et sorti sur PS2 en 2001 partout dans le monde. Bien qu'il soit le deuxième épisode de la licence il n'est pas une suite directe du terrifiant Silent Hill qui avait marqué les joueurs par son ambiance glauque, oppressante et morbide et son univers plein de sous-entendus et de cruauté. Dans cet opus vous dirigez James Sunderland, un veuf trentenaire de retour dans la ville où son couple s'est forgé : Silent Hill, dans le Maine. Perdu et déboussolé, James est présent dans la ville afin de retrouver sa femme, pourtant décédée trois ans auparavant et qui vient de lui faire parvenir une lettre lui demandant de la rejoindre "dans leur lieu à eux". Comment Mary a-t-elle pu envoyer cette lettre trois ans après sa mort ? Qui joue avec les sentiments de James ? Que s'est-il réellement passé il y a trois ans ? Toutes ces questions seront autant de fardeaux à porter pour le gaillard qui va peu à peu s'enliser dans la ville de Silent Hill, totalement changée. Désormais envahie par la brume et peuplée de créatures grotesques, effrayantes et écoeurantes Silent Hill n'est plus que le cimetière d'une défunte ville. Un endroit où seuls les souvenirs semblent avoir leur place. En acceptant la quête sous-entendue confiée par Mary, James ne se doute cependant pas qu'il va faire un voyage dans le seul lieu qui lui est exclusif : son propre esprit. Heureusement, il pourra compter sur d'autres épaves humaines présentes dans la ville pour débloquer certains noeuds de son esprit. Mais il ne sera jamais plus le même, quoiqu'il arrive.

    L'intro de Silent Hill 2

    La scène

    La scène que l'on va voir à présent n'est que l'introduction du jeu. James se réveille dans une cellule et aperçoit en se levant une femme qui ressemble beaucoup à Mary. Celle-ci est toutefois habillée d'une manière bien plus provocatrice. Elle se joue de James qui semble ne pas comprendre la raison de sa présence ici. Commence alors une intro musicale d'exception avec des extraits du jeu pris un peu partout et une courte présentation des autres protagonistes de l'histoire. De prime abord la scène marque pour sa qualité visuelle et musicale et son exceptionnelle mise en scène, mais tout cela n'est que la surface de l'iceberg. 

    Ce qui marque

    Outre l'aspect purement physique du jeu ce qui marque réellement dans cette intro c'est le symbolisme qu'elle représente. Je vous préviens de suite, je vais spoiler toute la fin du jeu et tout son sens donc si vous voulez le découvrir vous même, quittez cet article. En réalité Mary n'est pas morte il y a trois ans, elle est seulement tombée gravement malade. Elle a par la suite alterné les périodes en hôpital et chez elle. James fut tout au long du processus aux petits soins avec elle, comme un bon mari. Cependant voyant la mort arriver inéluctablement et son mari être en excellente santé, Mary commença à se montrer insultante, colérique et dépressive, allant jusqu'à humilier James. Bien évidemment chacune de ses crises de colère fut regrettée aussitôt mais le mal était fait. De son côté James voyait lui aussi l'inéluctable arriver et de plus, il commençait à souffrir sérieusement du manque de sexe(les personnages de SH étant pour beaucoup des grands admirateurs du sexe, pour ne pas dire des accrocs). Après trois ans de traitement, la santé de Mary déclina grandement : la fin était proche. Cependant cette fin n'arriva jamais puisqu'à la suite d'une autre dispute, James prit la ferme décision d'étouffer sa femme avec son oreiller pendant son sommeil, et ce malgré l'amour indéfectible qu'il lui portait. Selon la fin obtenue, les raisons et les circonstances changent plus ou moins mais dans la "vraie" fin, Mary se réveille pendant le meurtre et décide de ne pas résister, afin de laisser son mari vivre sa vie. 

    A la suite de cet acte horrible, James fut tellement choqué que pour se protéger, il effaça inconsciemment ses souvenirs des trois dernières années, pensant alors que Mary était morte dès le début de sa maladie. La lettre qu'il a reçu est en réalité une lettre récente postée par Laura, une petite fille devenue amie avec Mary à l'hôpital. James vient donc à Silent Hill en sachant la vérité mais en se la cachant. Et toute l'aventure consiste en une exploration de la psychée de James qui est, selon la fin, ou un homme bon totalement pardonné par sa femme qui lui laisse une très touchante lettre d'adieu, ou un monstre assoiffé de sexe et insensible aux souffrances de son épouse(c'est un peu plus complexe mais je résume). Quant au personnage de Maria, la version sexy de Mary qu'on voit dans l'intro, il s'agit de la forme matérielle des envies sexuelles de James, elle n'est qu'une illusion qui peut totalement corrompre la quête du mari. L'introduction présente donc James enfermé dans une cellule, c'est à dire son propre esprit, et avec une illusion très dangereuse en face de lui. Il se protège alors de son passé en s'emprisonnant lui-même. Très banale de prime abord, cette introduction est pourtant d'un symbolisme fort une fois que l'on connait le jeu. Au final si on prend en compte toutes ses qualités, cette introduction est mon intro préférée dans le domaine du jeu vidéo. Un pur bonheur qui instaure en quelques minutes l'ambiance qu'on retrouvera dans tout le jeu, quelque chose de glauque, de mystérieux, d'étrange et d'imprévisible. 

    L'intro de Silent Hill 2

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  • Salut à tous, on se retrouve en ce début de semaine pour parler d'un jeu vidéo : l'excellent Fire Emblem : The Sacred Stones(ou Fire Emblem 8).

    Fire Emblem : The Sacred Stones

    Développeur : Intelligent Systems

    Editeur : Nintendo

    Support : GBA

    Date de sortie euro : 4 novembre 2005

    Genre : Tactical-RPG

    Fire Emblem : The Sacred Stones

    Fameuse série de Tactical-RPG créée en 1990 Fire Emblem n'est arrivée à nos frontières qu'à partir de son septième épisode sobrement intitulé chez nous : Fire Emblem. Très bien reçu par la critique ce septième épisode a définitivement convaincu Nintendo d'éditer la série aux USA et en Europe, c'est donc dans cette continuité qu'a débarqué Fire Emblem : The Sacred Stones. Alors avant de renter dans les détails, il convient d'aborder la spécificité de la licence. Fire Emblem est une série de tactical-RPG relativement classique dans sa forme et qui utilise plusieurs systèmes triangulaires de supériorité dans les combats, par exemple l'épée est plus puissante que la hache qui est plus puissante que la lance, elle-même supérieure à l'épée. Idem pour la magie blanche, la magie noire et la magie anima(élémentaire). Jusque là rien de très compliqué et au final, on prend en main le tout assez rapidement. En fait la première vraie spécificité de la série se trouve dans sa difficulté. En effet à la différence de beaucoup d'autres titres quand un personnage tombe au combat, c'est définitif. La mort des protagonistes joue donc un rôle important dans le jeu et les joueurs se lancent régulièrement pour défi de terminer le jeu sans subir de perte. La seconde spécificité se trouve dans le système de relations entre les personnages. En les faisant se tenir l'un à côté de l'autre pendant un certain nombre de tours, deux personnages peuvent communiquer et ainsi de renforcer mais également faire avancer leur histoire. La fin des jeux dépend donc en partie de l'état de ces relations, de même que les combats. Voilà donc l'esprit de la licence.

    Fire Emblem : The Sacred Stones

    Passons maintenant au jeu qui nous intéresse. L'histoire se déroule sur le continent de Magvel, divisé en six nations. Cinq de ses six pays abritent une pierre sacrée qui a contribué 800 ans plus tôt à l'emprisonnement du Roi-Démon qui menaçait le monde. Depuis le continent vit dans la paix. Mais en l'an 803 et sans raison particulière, le pays de Grado lève une armée et attaque ses voisins. Le roi Fado du pays de Renais, ami avec le roi de Grado s'interroge sur la raison de ses agissements. Il décide alors de mettre sa fille Eirika en sécurité et compte sur les hommes de son fils aventurier Ephraïm pour le tirer d'affaire en cas de danger. Fado attend donc sa rencontre avec les hommes de Grado pour comprendre. Escortée par le paladin Seth et le jeune cavalier Franz Eirika arrive chez le roi du pays voisin, ami de sa famille. Elle y apprend alors la mort de Fado et décide de quitter les lieux pour ne pas attirer le mauvais oeil sur un autre pays. Pour une raison qu'elle ignore, Grado semble avant tout s'intéresser à elle et son frère. Protégée par Seth, Franz et plusieurs hommes et femmes de confiance du roi de Frelia, Eirika débute la plus grande aventure de sa vie à la recherche de son frère. 

    Scénaristiquement je vous l'accorde c'est classique et déjà vu. Pourtant, les personnages nombreux et attachants de l'histoire lui donnent un sel que les concurrents n'ont pas. Tous variés, intéressants à utiliser et charismatiques ces personnages constituent à mes yeux le gros point fort du jeu. Eux et le gameplay de formidable qualité qui pousse à la stratégie, à la réflexion et au jeu varié. Complet et vaste, le titre d'Intelligent Systems ne fait aucun faux pas sur son système de jeu, c'est brillant et prenant comme jamais dans un tactical-RPG. Long d'une quarantaine d'heures, le scénario se voit complété par une mission bonus et deux donjons permettant de débloquer de nouveaux personnages une fois terminé. De quoi faire grimper la durée de vie à 60-70 heures. Faramineux. Et ce n'est pratiquement que du plaisir, je dis pratiquement car il y aura tout de même quelques sessions de level-up un peu répétitive pour pouvoir surmonter les épreuves les plus complexes. Pas trop complexes d'ailleurs puisque cet opus est le moins dur de la saga, mais attention à ne pas trop jouer foufou tout de même, cela reste punitif. On passera également quelques trop longues minutes à acheter des armes en pagaille du fait de l'usure des nôtres. En effet les équipements s'usent et une fois leur nombre d'utilisations permises atteint, elles se détruisent simplement ce qui oblige à de nombreux passages dans les boutiques, de trop nombreux passages. En dehors de cela je n'ai rien à reprocher au jeu qui enchante autant par son univers que par son histoire ou sa bande-son. Fire Emblem : The Sacred Stones est un excellent jeu que je vous recommande chaudement sur émulateur, un vrai bonheur. 

    Fire Emblem : The Sacred Stones

    Graphismes : 13/20

    Gameplay : 18/20

    Durée de vie : 19/20

    Bande-son : 16/20

    Scénario : 15/20

     Note finale : 18/20

    Fire Emblem : The Sacred Stones

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  • On se retrouve pour cette avant dernière semaine de chroniques pour parler d'un petit studio brillant qui a travaillé sur de nombreux chefs-d'oeuvres : le studio Deen.

    Studio Deen

     

    Date de création : 14 mars 1975

    Fondateur : Hiroshi Hasegawa

    Milieux : Animes / Films d'animation

     

    Partie I : L'historique

     

    La naissance difficile d'un pro de l'animation

    L'histoire de Deen commence véritablement en 1972 à l'occasion de l'ouverture d'un autre studio d'animation devenu aujourd'hui mythique : la Sunrise(célèbre dans le milieu de la science-fiction avec notamment la licence Mobile Suit Gundam). Hiroshi Hasegawa est un jeune employé de la Sunrise plein d'ambitions et d'espoir pour l'avenir. Plutôt sociable, il devient relativement proches des autres young lions du studio et met pas mal d'énergie dans la recherche d'une symbiose entre les employés. Malheureusement après trois ans au sein du studio la situation d'Hasegawa n'a pas évoluée, de même que beaucoup d'autres jeunes. Tout du moins elle n'a pas évoluée comme il l'aurait voulu, en effet la révolution des moeurs de 1968 donnait parfois l'impression aux jeunes que tout serait rapidement accessible, ce qui était bien évidemment faux, la progression se faisant longue mais plus ouverte. Hasegawa a alors l'idée de fonder son propre studio d'animation. Il en parle à ses amis qui pour beaucoup décident de le suivre. Le 14 mars 1975, le Studio Deen est crée à Musashino, dans la préfecture de Tokyo. Cependant Hasegawa se rend compte maintenant qu'il est président de Deen qu'il ne faut pas aller trop vite, les choses doivent se faire à leur rythme. Pour ne pas se brûler les ailes, il décide de transformer Deen en studio de sous-traitance pendant quelques années, afin de gagner suffisamment d'expérience pour ne pas exploser en vol quand il rejoindra le marché de la concurrence. Jusqu'à la fin de l'année 1981 Deen exercera donc des fonctions diverses et variées dans l'animation pour d'autres studios. Il accomplira diverses missions sur les films Doraemon par exemple. Les choses se passent plutôt bien et même s'il n'est pas connu, le studio survit pendant ces six années.

    Mais tout change lorsque le studio Pierrot, célèbre aujourd'hui pour GTO, Bleach, Hikaru no Go ou Naruto, lui propose une collaboration. Une vraie collaboration et non une sous-traitance. Ensemble ils travaillent sur Lamu, l'adaptation du manga Urusei Yatsura de Rumiko Takahashi. Tout se passe bien jusqu'au milieu de l'année 1984. En effet Mamoru Oshii, réalisateur de l'anime quitte son poste et s'en va pour réaliser son propre film : Tenshi no Tamago(qu'il réalisera avec Deen en 1985). C'est donc le studio Deen qui, profitant de l'occasion, reprend les commandes. La fin de la série et les films 3 et 4 de Lamu sont donc gérés par le studio de Musashino qui fait de l'excellent travail. Trouvant le résultat extrêmement bon, Rumiko Takahashi et ses éditeurs insisteront alors pour que Deen prenne en charge les animes adaptés des oeuvres de la mangaka. C'est ainsi qu'après des années de galère, Deen réalise Maison Ikkoku, anime qui durera jusqu'en 1988. La carrière du studio est lancée.

    Studio Deen

     

    Une montée en puissance triomphale

    Voyant une occasion inespérée d'améliorer son statut, Deen entame la série Maison Ikkoku avec un sérieux exemplaire. Désormais sur le marché de l'animation en tant que studio créateur et non studio pantin il effectue un petit recrutement pour garantir un peu plus son succès. Et jusqu'en 1990, les projets seront peu nombreux mais auront effectivement un grand succès. Après Maison Ikkoku viennent les OAV Twilight Q et Patlabor(en collaboration avec Mamoru Oshii), l'anime F et surtout Ranma 1/2 qui va connaître un succès fou. L'excellent travail de Deen et la très bonne entente du studio avec Mamoru Oshii va également faire naître le premier film Patlabor en juillet 1989. Un autre carton. Sans surprise, Deen va intégrer les petits papiers de la plupart des producteurs et éditeurs influents du pays qui vont y voir une mine d'or. Désormais débarrassé des inquiétudes financières, le bébé d'Hasegawa va se voir confier plusieurs projets, du modeste à l'imposant. Les années 90 vont se montrer particulièrement fastes avec le studio de Musashino. 

    En vrac on peut citer les animes Super Zugan, DNA², Le Violoniste de Hamelin, You're Under Arrest(qui sera adapté en film), Eatman, Ehrgeiz, Kenshin le Vagabond, Hoshin Engi, Rokumon, Gravitation, Star Ocean EX et aussi l'excellent Fruits Basket. Des OAV You're Under Arrest et Kenshin le Vagabond rejoindront cette longue liste. De 1992 à 2001, Deen a donc été très occupé et a livré plusieurs des plus gros succès de l'animation japonaise de l'époque. Je pense notamment à Kenshin, Fruits Basket et Gravitation qui sont devenus cultes. Désormais en possession de la confiance des éditeurs Deen insiste pour se diversifier et travailler sur des projets plus ambitieux, que ce soit par le potentiel commercial, le niveau d'animation ou la variété de genres. Un plan interne est alors établi afin d'optimiser les compétences par secteurs. Encore aujourd'hui je ne sais pas exactement quels ont été les effets de ce plan mais c'est une étape apparemment importante dans la vie du studio. Quoiqu'il en soit le premier anime produit par Deen après cette décision fut Rave Master, l'adaptation de Rave d'Hiro Mashima. Le succès de Kenshin le Vagabond a quant à lui donné une certaine réputation à Deen dans le milieu des animes de samouraïs. On ne s'étonnera donc pas de voir Samurai Deeper Kyo sortir de chez eux. King of Bandit Jing, Get Backers et Weiss Kreuz Glühen auront aussi été bossés par Deen, en solo ou en collaboration. Au début des années 2000, Deen va très bien et travaille sur énormément de projets. La situation financière est bonne, même très bonne et les collaborations sont nombreuses. Pourtant ses plus gros succès sont encore à venir.

    Studio Deen

     

    L'apogée Deen : 2005-2009

    Conscient que le nombre ne signifie pas la qualité, Hasegawa souhaite un meilleur choix de son bébé dans ses projets futurs. Dès lors, Deen se mettra à refuser certains animes pour en réaliser d'autres. Cette sage décision est en réalité la conséquence d'une impossibilité de Deen de réaliser un anime faute de temps. Cet anime a été confié à un autre studio et a connu un succès planétaire qui a fait grimper en flèche la popularité dudit studio. Quel est cet anime ? Quel est ce studio ? Hasegawa s'est toujours refusé à le dire mais toujours est-il que ça l'a marqué. Par conséquent Deen fait toujours en sorte d'avoir une partie du planning libre depuis. Désormais, le studio sélectionne ses projets avec sagesse. Le premier d'entre eux est la Loi d'Ueki, il est suivi d'Amenaide Yo !! et de la Fille des Enfers(que je regarde en ce moment, pas mal du tout). En janvier 2006, un autre de ses bébés débarque sur les écrans : Fate/stay night. L'anime est très apprécié et récolte un succès critique et commercial dantesque. Idem pour la suite d'Amenaide yo !! et pour le nouveau projet réalisé en collaboration avec 07th Expansion : Hinamizawa le village maudit(Higurashi no naku koro ni). L'anime choque, impressionne et est le sujet favoris des fans en 2006. Certains médias en parlent même pour décrier la violence dans les mangas(pauvres petits journalistes...). Quoiqu'il en soit le coup de pub est énorme et Hinamizawa cartonne. La seconde saison débarque en 2007, au milieu d'un grand nombre de productions Deen. Toutes remportent un gros succès, au Japon comme à l'étranger. Fin 2007 c'est la suite de You're Under Arrest qui connait un fort engouement du public. Là aussi c'est une réussite impressionnante qui va de paire avec de la vente de goodies en masse. En 2008 bon nombre de suites sont diffusées sur les écrans, preuve de l'immense succès des animes Deen. On voit toutefois sortir du lot Vampire Knight et Amatsuki !, deux oeuvres originales et fort appréciables. 

    Et ça continue comme ça encore un bon moment. Je ne vais pas citer tous les succès mais Deen réalise un sans faute, 100% de réussite. A n'en pas douter, Deen est une mine d'or entre 2005 et 2009. De ces années je retiendrai surtout les Higurashi, Umineko no naku koro ni du même studio de VN et bien évidemment Hetalia, série comique de génie qui va durer jusqu'en 2011. Cependant depuis 2010 le studio ralenti un peu au niveau des animes, il connait également des succès moins importants voire même des échecs légers. Rien de grave surtout qu'il produit également 07-Ghost, Nura, Sankarea, Rozen Maiden ou la suite de Junjo Romantica mais tout de même, c'est moins tape-à-l'oeil qu'avant. Parmi les grosses erreurs je citerai toutefois l'anime Pupa dont vous pouvez lire l'article sur ce blog. Une immense erreur qui va notamment beaucoup coûter à Deen. 

    Par contre nouvelle chose depuis 2010, Deen produit ses propres films à commencer par Fate/stay night : Unlimited Blade Works et Hetalia - le film. Un moyen-métrage Kenshin le Vagabond a suivi ainsi que le film Sekaiichi Hatsukoi Movie en 2014. Peut-être un nouveau filon à exploiter ? Quoiqu'il en soit Deen reste un acteur majeur de l'anime au Japon et dans le monde, c'est une certitude. Même si son apogée est passée le studio est confortablement installé, il n'a jamais connu de gouffre financier ou même de problème interne majeur et fonctionne selon une routine bien rodée depuis plus de quinze ans. Assez peu de nouvelles concernant son avenir ont été données mais nul doute qu'il nous fera quelque chose de magistral en 2015 et par la suite. Un excellent studio qui brille par son talent et sa discrétion.

    Studio Deen

     

     

    Partie II : Le style

    Absolument rien de notable ici. Deen n'a pas de style particulier, il s'agit d'un studio qui ne marque pas par son travail visuel mais par sa manière de fonctionner. Une manière bien rodée qui laisse de la place à la liberté créative sans toutefois permettre toutes les folies. On reconnait également Deen par ses choix, sa manière de communiquer et sa variété. Mais sinon rien ne permet de reconnaître une oeuvre Deen d'un simple coup d'oeil. Le studio laisse les réalisateurs travailler comme leur semble sur l'aspect visuel mais aussi musical. Il n'intervient réellement dans le processus de création que lors de la phase sélection et définition du projet et dans la scénarisation. On peut donc dire qu'une fois les bases fixées par Deen, l'équipe est totalement libre de faire comme elle le souhaite. Bien évidemment au vu des moyens financiers du studio, bon nombre de techniques d'animation peuvent être employées ce qui laisse une certaine marge de possibilités. Pour le reste le seul élément commun aux oeuvres Deen reste pour moi la qualité. Tout simplement.

    Studio Deen

     

    Partie III : Les membres

    Parmi les membres les plus influents et connus du studio on citera :

    -Hiroshi Hasegawa bien sûr, fondateur et CEO du studio. Il est notamment l'un des principaux esprits créatifs de Deen et un scénariste à ses heures.

    -Mamoru Oshii qui a réalise plusieurs OAV et deux films en collaboration avec Deen. C'est l'un des grands amis du studio.

    -Kazuhiro Furuhashi, réalisateur de You're Under Arrest, Kenshin le Vagabond ou encore Get Backers.

    -Hiroshi Watanabe, réalisateur secondaire, entre autres sur Detective Loki, La Loi d'Ueki et Tactics.

    -Junji Nishimura, fameux réalisateur de Ranma 1/2, Simoun ou Samurai Deeper Kyo.

    -Mariko Oka, grande chara-designer japonaise.

    -Yuuji Yamaguchi, réalisateur de Fate/stay night.

    -Toshifumi Kawase, réalisateur mais surtout scénariste.

    -Chiaki Kon, réalisateur d'Higurashi et Junjo Romantica.

    -Atsuko Nakajima, chara-designer sur Ranma 1/2 et You're Under Arrest.

    Studio Deen

     

    Partie IV : L'oeuvre

     Animes

    1984-1986 : Lamu(épisodes 130 à 195)

    1986-1988 : Maison Ikkoku(96 épisodes)

    1988 : F(31 épisodes)

    1989-1992 : Ranma 1/2(161 épisodes)

    1992-1993 : Super Zugan(21 épisodes)

    1994 : DNA²(avec Madhouse)(12 épisodes)

    1995 : Zenki(51 épisodes)

    1995-1996 : Kuma no Puutarou(30 épisodes)

    1996-1997 : Le Violoniste de Hamelin(25 épisodes) et You're Under Arrest(47 épisodes)

    1997 : Eatman(12 épisodes), Haunted Junction(12 épisodes), Misutenaide Daisy(12 épisodes) et Ehrgeiz(12 épisodes)

    1997-1998 : Kenshin le Vagabond(épisodes 68 à 95)

    1998 : AWOL(12 épisodes), Weiss Kreuz(25 épisodes), Shadow Skill - Eigi(26 épisodes), Urayasu Tekkin Kazoku(33 épisodes) et Eatman 98(12 épisodes)

    1999 : Eden's Bowy(26 épisodes) et Hoshin Engi(26 épisodes)

    2000 : Rokumon(51 épisodes)

    2000-2001 : Gravitation(13 épisodes)

    2001 : Hakaima Sadamitsu(10 épisodes), You're Under Arrest S2(26 épisodes), Star Ocean EX(26 épisodes), Fruits Basket(26 épisodes) et Kokoro Library(13 épisodes)

    2001-2002 : Rave Master(51 épisodes)

    2002 : King of Bandit Jing(13 épisodes) et Samurai Deeper Kyo(26 épisodes)

    2002-2003 : Full Moon wo sagashite(52 épisodes), Get Backers(49 épisodes), Bomberman Jetters(52 épisodes) et Weiss Kreuz Glühen(13 épisodes)

    2003 : MOUSE(13 épisodes), Detective Loki(26 épisodes), Yami to Boushi to Hon no Tabibito(13 épisodes)

    2003-2004 : R.O.D - The TV- (avec J.C. Staff)(26 épisodes)

    2004 : Yumeria(12 épisodes), Maria-sama ga miteru(13 épisodes), Diamond Daydreams(12 épisodes) et Maria-sama ga Miteru Haru(13 épisodes)

    2004-2005 : AM Driver(51 épisodes), Zipang(26 épisodes), Tactics(25 épisodes)

    2004-2006 : Kyo Kara Mao ! (78 épisodes)

    2005 : Amenaide Yo !! (13 épisodes)

    2005-2006 : La Loi d'Ueki(51 épisodes), La Fille des Enfers(26 épisodes) et Ginga Densetsu Weed(26 épisodes)

    2006 : Fate/stay night(24 épisodes), Amenaide Yo !! Katsu !!(13 épisodes), Bincho-tan(12 épisodes), Simoun(26 épisodes), Princess Princess(12 épisodes) et Hinamizawa(26 épisodes)

    2006-2007 : Shounen Onmyouji(26 épisodes), Jigoku Shoujo Futakomori(26 épisodes)

    2007 : Toka Gettan(26 épisodes), Shining Tears X Wind(13 épisodes), Higurashi no naku koro ni Kai(24 épisodes), CODE-E(12 épisodes)

    2007-2008 : You're Under Arrest : Full Throttle(23 épisodes), Suteki Tantei Labyrinth(25 épisodes), Shion no Ou(22 épisodes)

    2008 : Hatenko Yugi(10 épisodes), Junjo Romantica(12 épisodes), Vampire Knight(12 épisodes), Amatsuki(13 épisodes), Mission-E(12 épisodes), Junjo Romantica 2(12 épisodes) et Vampire Knight Guilty(13 épisodes)

    2008-2009 : Kyo Kara Mao ! TV3(39 épisodes), Jigoku Shoujo Mitsuganae(26 épisodes)

    2009 : Maria-sama ga Miteru 4th series(13 épisodes), Cookin Idol Ai ! Mai ! Main !(20 épisodes), 07-Ghost(25 épisodes), Umineko(26 épisodes), Seitokai no Ichizon(12 épisodes)

    2009-2011 : Hetalia(100 épisodes)

    2010 : Giant Killing(26 épisodes), Hakuoki(12 épisodes), Nura : Le Seigneur des Yokaï(24 épisodes) et Hakuoku Hekketsu-roku(10 épisodes)

    2011 : Kore wa zombie desu ka ?(12 épisodes), Dragon Crisis !(12 épisodes), Sekaiichi Hatsukoi(12 épisodes), Nura S2(24 épisodes) et Sekaiichi Hatsukoi S2(12 épisodes)

    2012 : Poyopoyo Kansatsu Nikki(52 épisodes), Kore wa Zombie desu ka ? S2(10 épisodes), Hiiro no Kakera(13 épisodes), Hakuoki Reimeiroku(12 épisodes),Hiiro no Kakera S2(13 épisodes), Sankarea(12 épisodes)

    2013 : Hakkenden(13 épisodes) , Hakkenden S2(13 épisodes), Meganebu !!(12 épisodes), Rozen Maiden(12 épisodes)

    2014 : Pupa(12 épisodes), Sakura Trick(12 épisodes), Meshimase Rodosu Senki(12 épisodes) et Bakumatsu Rock(12 épisodes)

    2014-2015 : Log Horizon S2(25 épisodes)

    2015 : Jewelpet(en cours) et Junjo Romantica S3(12 épisodes)

     

    Films

    1985 : Tenshi no Tamago de Mamoru Oshii

    1985-1986 : Lamu film 3 et 4

    1989 : Patlabor de Mamoru Oshii

    1999 : You're Under Arrest - le film de Junji Nishimura

    2010 : Fate/stay night Unlimited Blade Works de Yuji Yamaguchi et Hetalia-le film de Bob Shirohata

    2012 : Kenshin le Vagabond de Keishi Otomo

    2014 : Sekaiichi Hatsukoi - le film de Chiaki Kon

     

    OAV

    1987 : Twilight Q(2 OAV)

    1988 : Patlabor(7 OAV)

    1994 : You're Under Arrest(4 OAV)

    1997 : Super Mobile Legend Dinagiga(2 OAV)

    1999 : You're Under Arrest Specials(21 mini-épisodes) et Kenshin le Vagabond(4 OAV)

    2000 : Weiss Kreuz(2 OAV)

    2001 : Kenshin le Vagabond - le chapitre de l'expiation(2 OAV), Read or Die(3 OAV)

    2002 : You're Under Arrest : No Mercy !(1 OAV)

    2004 : Ou Dorobou Jing(3 OAV)

    2006-2007 : Maria-sama ga Miteru(5 OAV)

    2007-2008 : Kya Kara Mao ! R(5 OAV)

    2009 : Higurashi no naku koro ni Rei(5 OAV)

    2011 : Sekaiichi Hatsukoi(2 OAV) et Hakuoki(5 OAV)

    2011-2012 : Higurashi no naku koro ni Kira(4 OAV)

    2012 : Sankarea(1 OAV) et Higurash no naku koro ni Kaku : Outbreak(1 OAV)

    2013 : Hetalia : The Beautiful World(20 OAV)

    2014 : Sekaiichi Hatsukoi : Valentine-hen(1 OAV)

    2014-2015 : Hybrid Child(4 OAV)

     

    Plus de nombreuses collaborations et travaux de sous-traitance.

    Studio Deen

    Voilà donc pour aujourd'hui. Je vous laisse là et on se retrouve demain. 

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  • On termine la semaine avec un anime, le célèbre School Days.

    School Days

    Nom Original : School Days

    Auteur : 0verflow

    Années de production : 2007-2008

    Catégorie : Seinen

    Genre : Drame, Romance

    Studio : TNK

    Durée : 12 épisodes de 22 minutes + 2 OAV de 22 minutes

    School Days

    Attention cet anime est réservé à un public âgé d'au moins douze ans du fait de scènes de violence intense et d'érotisme.

    Jeu de simulation de drague sorti en 2005 sur PC et développé par 0verflow School Days a marqué les esprits par son originalité, son personnage principal à l'opposé des habitudes et sa fin d'une extrême violence. Plébiscité par le public, le jeu est par la suite devenu un anime, produit par le studio TNK. Je tiens à préciser avant d'en dire plus que malgré les apparences, School Days n'est pas un anime d'amour grand public et qu'il ne convient pas de s'y intéresser trop jeune. Maintenant que c'est dit rentrons dans les détails. School Days raconte l'histoire de trois lycéens japonais a priori lambda. Makoto Itou est un garçon ordinaire, peu connaisseur des filles et un peu pervers. Un jour en rentrant chez lui, il aperçoit dans le train une fille d'une autre classe, Kotonoha Katsura. Timide mais magnifique, la jeune fille lui tape dans l'oeil. Sans le faire exprès, Makoto met au courant de cet amour la sympathique Sekai Saionji, une amie rencontrée il y a peu de temps au lycée. Pour aider la création de cette relation, Sekai se rapproche alors de Kotonoha, trop timide pour ne pas être solitaire. Les trois lycéens se retrouvent alors à manger ensemble, Sekai faisant tout son possible pour pousser Makoto vers sa nouvelle amie. Peu après son objectif est atteint, Makoto et Kotonoha sortent ensemble. Le jeune homme est heureux, il a enfin une copine. Mais ce qu'il ne sait pas c'est que Sekai est amoureuse de lui et que cette aide cachait un profond malaise. Compliquées, les choses vont le devenir encore plus lorsque Makoto va aller beaucoup trop vite avec sa petite-amie, agissant comme un pervers et non comme un homme. Voyant la relation bousculée Sekai va alors hésiter sur le chemin à prendre, choisir de révéler ses sentiments ou se taire, tout en sachant que d'autres filles courent après le jeune homme et qu'il n'est jamais bon de trop attendre.

    School Days

    Que dire ? Au niveau du scénario la base est assez classique mais la manière dont l'histoire est traitée est à mes yeux très bonne. Le triangle amoureux ne suit pas le même chemin que d'habitude et devient beaucoup plus tendu et oppressant. Mais surtout, la grosse différence avec les autres productions du genre réside en un élément : Makoto Itou. Je vais le dire comme ça pour que vous compreniez bien et vite : ce mec est un enculé de première. Naïf et sympathique au premier abord il révélera vite sa vraie personnalité, celle du personnage le plus égoïste de l'animation. C'est simple, il va petit à petit détruire Kotonoha et Sekai simplement par son égoïsme et sa négligence. School Days traite donc des relations déséquilibrées, de l'égoïsme dans le couple et de l'infidélité et ses problèmes. Et franchement, c'est plutôt bien traité. A la fois l'originalité et la pire frustration engendrée par l'anime Makoto est un personnage détestable sur tous les points et qui va conduire cette petite histoire de jeunesse en macabre aventure. Teinté d'érotisme, l'anime choque par son ambiance malsaine, les sévices psychologiques subis par plusieurs personnages et par sa fin extrêmement violente et assez imprévisible. Très classique la majeure partie du temps la mise en scène devient insoutenable et terriblement intense vers la fin de l'histoire ce qui est indéniablement une force. Quoi que vous en pensiez, School Days restera dans votre mémoire un petit moment après son visionnage, c'est trash, réaliste et intelligent.

    Cependant l'anime n'a pas que des qualités. En effet on peut reprocher pas mal de trucs à School Days à commencer par Makoto lui-même. Très sincèrement il s'agit du pire personnage que j'ai pu voir dans l'animation(en terme de cruauté j'entends), pire que Father, Johann, Aizawa, Raw LeKreuset j'en passe et des meilleurs. Du coup il est générateur de frustration au plus haut point ce qui conduira inévitablement les moins patients d'entre vous à l'abandon pur et simple de cette série. Et je le comprendrais parfaitement. Ensuite, il faut le dire, ce n'est pas hyper accrocheur. La moitié de la série n'apporte pas grand chose et suit un rythme classique voire trop classique. La technique n'est quant à elle pas parfaite, elle est même inégale et les musiques n'ont à mes yeux rien d'intéressant. Tout cela peut donc décourager une partie du public à ne pas continuer ou ne pas débuter School Days. Et au final, ce serait bien dommage car bien qu'imparfait et choquant, l'anime montre une vision très intéressante des histoires de couple. Bien loin des classiques même s'il en emprunte le chemin. Au final je pense que si vous vous y intéressez, tout se jouera en fonction de Makoto. Supporterez vous cet enfoiré assez longtemps ou craquerez vous avant ? Pour ma part j'ai tenu mais c'était limite et je ne le regrette pas. School Days est un anime plutôt bon qui commet certes pas mal de faux pas et peine à susciter un intérêt à long terme mais qui prend des risques et véhicule une pensée qu'on ne voit pas assez souvent. Petit détail pour terminer, l'anime est dispo en VF sur Youtube et si vous ne voulez pas regarder mais que vous vous intéressez à l'histoire, tapez "School Days" sur Google et regardez les images proposées(Attention : spoil !).

    School Days

     Note finale : 14/20

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  • On enchaîne avec le deuxième film adapté de la licence Futurama.

    Futurama : Le Monstre au Milliard de Tentacules

    Nom Original : Futurama : The Beast with Billion Backs

    Réalisateur : Peter Avenzino

    Année de sortie : 2008

    Genre : Comédie, Aventure, Science-fiction

    Studio : 20th Century Fox

    Durée : 1h30

    Futurama : Le Monstre au Milliard de Tentacules

    Après le sympathique mais imparfait La Grande Aventure de Bender Futurama revient pour une nouvelle aventure au sein de Planet Express. Dans Le Monstre au Milliard de Tentacules, le monde entier est bouche bée devant une faille apparue dans l'espace. Rejetant les robots, cette faille remplie de mystère attire autant qu'elle effraie. Pourtant, personne n'a osé la franchir. Alors que les scientifiques du monde entier s'interrogent, Fry lui profite de sa nouvelle petite-amie. Mais quand il découvre que celle-ci pratique la polygamie il rompt et, dégoûté, traverse la faille dans un acte désespéré. Ce n'est qu'après que le plan de Farnsworth pour lutter contre la faille ait été achevé que Fry fait son retour, commandé par un tentacule directement implanté dans sa nuque. Mais le monstre qui le contrôle ne veut pas s'arrêter là, pour lui il s'agit de posséder le monde entier. Commence alors un affrontement inégal entre le monde et cette créature. Un affrontement qui pourrait avoir une conclusion étonnante.

    Futurama : Le Monstre au Milliard de Tentacules

    Meilleur que le premier film, Le Monstre au Milliard de Tentacules renoue totalement avec l'esprit de la série. C'est drôle, barré et imaginatif et l'on ne peut qu'être amusé devant le résultat très convaincant. Le scénario est bien écrit, la mise en scène rondement menée et le niveau technique est excellent. Ceci confère au film un certain cachet et donne un résultat que les fans de la série de Groening ne pourront qu'apprécier. A mes yeux encore un cran en dessous de la série, ce deuxième film Futurama s'approche pourtant de ce qui faisait le sel des aventures originales de l'équipe de Planet Express. Un bon boulot en somme mais qui reste imparfait, sans doute du fait du format de l'oeuvre originale très compliqué à adapter en film d'animation. Espérons que le troisième film réussira. 

    Futurama : Le Monstre au Milliard de Tentacules

    Note finale : 16/20

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