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  • On termine la semaine avec un film d'animation japonais que j'ai découvert récemment : Kai Doh Maru.

    Kai Doh Maru

    Nom Original : Kai Doh Maru

    Réalisateur : Kanji Wakabayashi

    Année de sortie : 2001

    Genre : Drame, Historique

    Studio : Production I.G, Aniplex

    Durée : 45 minutes

    Kai Doh Maru

    Ayant envie d'approfondir mes connaissances sur l'univers Production I.G je me suis orienté vers cet OAV plutôt critiqué se déroulant en pleine féodalité japonaise. Bilan ? C'est indubitablement un très gros gâchis. Kai Doh Maru se déroule pendant la période Heian et nous présente Kintoki, une jeune fille élevée comme un garçon afin de prendre la tête de sa famille et d'évincer son oncle diabolique du pouvoir. Mais ce dernier préparant son coup depuis longtemps assassine tous les proches de Kintoki qui s'enfuit dans la forêt avec une servante. Rapidement, ses poursuivants la rattrapent et tue la servante. Son oncle se présente alors devant elle avec l'intention de la massacrer mais il est décimé avec ses hommes par Minamoto no Raiko et ses samouraïs d'élite qui viennent au secours de la jeune fille. Elle est alors recueillie par Raiko et élevée comme un samouraï aux côtés des meilleurs guerriers de la région. Mais lorsqu'arrive ses 17 printemps, Kintoki assiste comme les autres à une terrible épidémie qui détruit mystérieusement le village de Kyo, sous la responsabilité de Raiko. Il semble qu'une terrible magie noire soit derrière tout ça. Pour les hommes de Raiko, les mystères et les problèmes s'accumulent, mais bizarrement tout semble être fait pour attirer l'attention de Kintoki.

    Kai Doh Maru

    Intéressant par son univers, son design et ses personnages attachants et charismatiques Kai Doh Maru aurait réellement pu être une perle de l'animation à faible budget. Basé partiellement sur des faits historiques il aurait gagné en qualité à développer chaque parcelle de lui-même et donc à durer plus longtemps. On ne peut pas réussir un challenge comme celui-ci en quarante minutes(sans le générique de fin), c'est strictement impossible. Résultat les transitions entre les scènes importantes n'existent pas, les personnages sont peu développés, énormément de choses ne sont pas expliquées du tout(qui est l'adversaire de Raiko et pourquoi fait-il ça ??? On ne sait pas, il est là, on le voit mais le reste importe apparemment peu) et on ne comprend pas la moitié de ce qui se passe à l'écran. Pire, il n'y a carrément pas de fin. Eh oui, on ignore totalement comment les personnages ont pu arriver au résultat final. Tout cela n'a absolument aucune logique. On pouvait nous servir du caviar(même si en vrai c'est dégueulasse) et on se retrouve avec de la merde de chien dans notre assiette. C'est n'importe quoi et le plus frustrant ce n'est pas que les choix du réalisateur sont critiquables, c'est qu'ils sont totalement illogiques et pourraient même être insérés dans une autre histoire n'ayant rien à voir avec celle-ci. C'est incompréhensible et d'autant plus dommage que le film était intéressant de base et vraiment agréable à regarder grâce à ses graphismes certes cache-misère mais originaux. Enfin bref, les derniers composants de l'OAV ne nécessitent pas qu'on en parle, c'est convenable sans pour autant faire sauter au plafond. Kai Doh Maru reste au final une immense déception qui mérite parfaitement toutes ses critiques. Sans être un mauvais film il ne présente aucun intérêt à être vu.

    Kai Doh Maru

    Note finale : 11/20

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  • Nous finirons la semaine avec deux films d'animation, l'un japonais - qui viendra demain - et l'autre américain, le sujet du jour. Voici les Cinq Légendes de DreamWorks.

    Les Cinq Légendes

    Nom Original : Rise of the Guardians

    Réalisateur : Peter Ramsey

    Année de sortie : 2012

    Genre : Aventure, Action, Fantastique

    Studio : DreamWorks SKG

    Durée : 1h35

    Les Cinq Légendes

    Sorti la même année que Madagascar 3 Les Cinq Légendes est un projet ambitieux inspiré conjointement d'une oeuvre romanesque, The Guardians of Childhood de William Joyce et d'un film, The Man in the Moon scénarisé par le même auteur. Avec plus de 300 millions de dollars de recettes à travers le monde et plusieurs prix à son actif, le film est considéré comme un grand succès et c'est mérité. L'histoire se déroule dans notre monde et à notre époque, cependant derrière chaque mythe populaire se cache une réalité qui nous échappe mais qui est bien là. Ces fameux personnages de fables et de contes existent réellement et veillent à l'accomplissement de leur mission tout en évitant de se faire voir des humains, n'apparaissant que pour sauver le monde d'une menace. C'est ainsi que depuis le Moyen-Âge un groupe de quatre personnages mythiques protègent le monde et surtout les enfants avec succès. Mais une menace bien plus conséquente arrive, le Croquemitaine décide de sortir de sa retraite pour punir les enfants qui ne croient pas en lui. Bien plus puissant qu'il y a des siècles il ne laisse aucune chance aux quatre gardiens. C'est pourquoi le Père Noël, la Fée des dents, le Lapin de Pâques et le Marchand de Sable font appel à la Lune pour leur désigner un nouveau partenaire. Celle-ci accorde alors sa confiance à Jack Frost, le plaisantin maître de la glace et fort peu apprécié du Lapin de Pâques. Jugé peu sérieux et peu fiable, Frost est toutefois approché par le groupe qui a besoin de lui. Bien décidé à sauver le monde pour qu'enfin quelqu'un croit en lui, Jack Frost accepte de suivre le groupe pour négocier. Mais le Croquemitaine surveille la scène et est bien décidé à ne pas les laisser prendre une longueur d'avance sur lui.

    Les Cinq Légendes

    Relativement classique dans son fond, Les Cinq Légendes surprend toutefois par la manière dont le récit est mis en place et par son aspect visuel magnifique et original. Si l'histoire est évidemment prévisible et enfantine - DreamWorks oblige - cela n'empêche que le film est un bouffée d'air frais et une véritable surprise pour les plus grands qui décideraient de se mettre devant. Les personnages sont tout simplement superbement bien choisis et construits, l'humour est percutant et vif et les clins d'oeil sont très appréciables et drôles. Mais comme je l'ai dit plus haut, le gros point fort du film c'est son aspect technique. C'est d'une beauté impressionnante même si le chara-design de DreamWorks continue de me gêner, les images sont superbes, léchées et parfaitement colorées. C'est probablement le plus beau film DreamWorks avec Les Croods et l'un des rares films américains à pouvoir rivaliser avec un Disney au niveau visuel. Idem pour l'animation qui est tout simplement bluffante notamment lorsque le Marchand de Sable entre en scène(personnage excellent soit dit en passant). Musicalement le film est sympathique mais ne m'a pas marqué plus que ça quant aux doublages, si j'ai eu du mal avec la voix de Gaspard Ulliel le reste m'a plutôt convaincu, chapeau notamment à Nolwenn Leroy qui double la Fée des dents. Premier film réalisé par Peter Ramsey, Les Cinq Légendes est une excellente surprise très plaisante à voir. Si vous avez un peu de temps je vous le conseille ne serait-ce que pour son humour et ses qualités techniques redoutables. Un bon cru qui ne sort toutefois pas tellement des classiques.

    Les Cinq Légendes

    Note finale : 16/20

    Les Cinq Légendes

     

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