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Pour éviter que l'article soit surchargé par les images, je vous propose de le continuer ici.
Film 6 : Souvenirs Oubliés
Nom Original: Kara no Kyoukai, dai roku shou : Boukyaku rokuon
Auteur: Kinoko Nasu, Type-Moon
Année de sortie: 2008
Catégorie: Seinen
Genre: Horreur, Drame, Action
Studio: Ufotable, Aniplex
Durée: 59 minutes
Janvier 1999, Azaka Kokutô est une jeune mage de seize ans élève de l'école Reien. Amoureuse de son frère Mikiya et disciple de Tôko Aozaki, elle se charge à ce titre d'une enquête au sein de l'école, en effet une mage utiliserait apparemment des fées pour commettre des crimes. Une élève s'est notamment suicidée après avoir affirmée être la cible de multitudes de fées. Cependant, incapable de voir les lignes de vie et donc la plupart des indices surnaturels, Azaka éprouve beaucoup de difficultés. Tôko envoie alors Shiki la seconder mais l'inimitié entre les deux jeunes femmes va nettement compliquer les choses.
Bien plus comique que ses prédécesseurs, ce film n'en reste pas moins un Kara no Kyoukai avec tout ce qu'il faut de glauque, de dark et de violence. On y découvre un nouveau personnage en la personne d'Azaka, sympathique et énergique mage folle amoureuse de son frère et donc ennemie de Shiki qui est notamment le principal facteur de comique de l'épisode. Le scénario est quant à lui un peu faible mais l'ensemble tient tout à fait debout et devrait ravir les fans. Cependant il peut être considéré comme l'un des moins bons épisodes. Hormis le fait de rencontrer Azaka, il n'y aucune avancée scénaristique importante. Un peu dommage mais l'action de haute volée devrait reconquérir les spectateurs.
Film 7 : Enquête criminelle 2.0
Nom Original: Kara no Kyoukai, dai nana shou : Satsujin Kousatsu Nochi
Auteur: Kinoko Nasu, Type-Moon
Année de sortie: 2009
Catégorie: Seinen
Genre: Horreur, Drame, Action
Studio: Ufotable, Aniplex
Durée: 115 minutes
Dernier épisode de la saga principale, ce film se contente d'achever l'enquête entamée dans le deuxième épisode. Quatre ans après les meurtres commis dans la ville de Mifune, d'autres crimes ont lieu. Encore une fois, Mikiya soupçonne Shiki, pourtant les indices se rassemblent trop facilement pour êtres crédibles. Il est l'heure pour nos héros d'achever cette enquête qui les tourmente depuis trop longtemps, l'heure de se débarrasser d'un fléau qui les traque pour la dernière fois.
Passionnante, cette dernière partie de la saga offre un spectacle encore plus fun et orienté action que les précédents films. L'ambiance est toujours au top et on ne décroche de son écran qu'une fois l'épisode terminé. Pour autant ce ne sont pas les combats qui sont au centre de cette oeuvre. Il s'agit plus de faire évoluer la relation Shiki/Mikiya qui stagnait depuis trop longtemps. Je ne peux pas en dire plus sous peine de spoiler pas mal d'éléments des précédents films mais sachez qu'on a ici un scénario riche et presque aussi intéressant que celui du cinquième film. Une très belle manière de clore la saga principale.
Epilogue - The Final Chapter
Nom Original: Kara no Kyoukai : Epilogue
Auteur: Kinoko Nasu, Type-Moon
Année de sortie: 2011
Catégorie: Seinen
Genre: Horreur, Drame, Action
Studio: Ufotable, Aniplex
Durée: 1 OAV de 30 minutes
Hiver 1999, Mikiya Kokutô remonte l'allée dans laquelle il a croisé Shiki pour la première fois. Blessé depuis son dernier affrontement, le jeune homme retrouve son amour de toujours au même endroit qu'il y a quatre ans. Mais cette dernière semble avoir changé. A peine remis de leurs émotions, le groupe de Tôko va devoir se ressouder afin de devenir encore plus efficace. Mikiya va quant à lui devoir faire succomber Shiki, une mission qu'il ne refuse certainement pas.
Très bel épilogue, The Final Chapter conclut de manière magistrale l'adaptation du jeu vidéo de Type-Moon. Sans rentrer dans les détails, on découvre ce que chaque protagoniste est devenu ce qui fait vraiment plaisir aux fans et on suit Mikiya dans la plus longue mission de la saga, séduire Shiki. Un excellent épisode qui conclut magnifiquement bien cette saga(enfin non en fait...).
Film 8 : Mirai Fukuin
Nom Original: Kara no Kyoukai : Mirai Fukuin
Auteur: Kinoko Nasu, Type-Moon
Année de sortie: 2013
Catégorie: Seinen
Genre: Horreur, Drame, Action
Studio: Ufotable
Durée: 90 minutes
A priori dernier film de la saga, Mirai Fukuin propose une aventure se déroulant à deux époques différentes. L'une à l'époque de l'équipe de Tôko, l'autre quelques années après, alors que certains personnages ont bien changés. On y suit entre autres l'histoire d'un jeune garçon anciennement adversaire de Shiki et spécialiste des bombes.
Je n'en dirai pas plus car cela reviendrait à spoiler certaines parties de l'histoire mais sachez qu'on a ici un film uniquement basé sur le fan-service. Sans réelle histoire, brouillon, mal rythmé et peu captivant son seul attrait est de nous présenter quelques nouveaux personnages assez cools et surtout de nous montrer l'avenir de Mikiya et Shiki. En dehors de cela je n'ai pas aimé ce film qui est clairement très loin derrière les autres. Les fans le regarderont c'est certains mais les autres devraient s'abstenir, il n'a aucun intérêt.
Voilà on arrive à la fin de ce bref résumé de la saga de Type-Moon. J'espère que le format ne vous aura pas dérangé, moi celui de la série m'a bien gonflé, et que vous aurez découvert une excellente licence à visionner prochainement. Vous l'aurez compris j'adore Kara no Kyoukai même si c'est une série très imparfaite et donc malgré la difficulté d'écriture de l'article ce fut un plaisir. Une très bonne série de films qui m'a fait vivre quelques heures magiques.
Note finale : 18/20
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Pour aujourd'hui j'ai préparé un article un peu spécial puisqu'il ne s'agit pas vraiment d'un anime mais d'une série de films d'animation très proches les uns des autres que j'ai préféré traiter ensemble. Vous aurez donc un condensé de Kara no Kyoukai, sans les détails, du fait du format particulier de l'oeuvre. On commence avec le premier film.
Film 1 : Thanatos
Nom Original: Kara no Kyoukai, dai ichi shou : Fukan Fuukei
Auteur: Kinoko Nasu, Type-Moon
Année de sortie: 2007
Catégorie: Seinen
Genre: Horreur, Drame, Action
Studio: Ufotable
Durée: 49 minutes
Kara no Kyoukai raconte l'histoire de Shiki Ryôgi, une femme qui a été plongée dans le coma pendant deux ans. A son réveil, sans savoir pourquoi, elle fut capable de discerner les lignes de vie de chaque être, de chaque objet, lui permettant ainsi de tuer avec une rapidité et une efficacité redoutable. Désormais capable de voir les monstres et autres esprits maléfiques, elle fut recrutée par Tôko Aozaki, une sorcière ayant sa propre société. Aux côtés du jeune Mikiya Kokutô, un "enquêteur" et secrétaire de Tôko, Shiki parcourt donc Tokyo pour mettre fin aux souffrances des habitants. C'est justement ce qu'elle compte faire lorsqu'elle apprend que plusieurs suicides d'étudiantes ont eu lieu récemment. Celles-ci se jettent mystérieusement d'un toit. Flairant l'implication surnaturelle, la jeune femme part accomplir sa froide mission.
Ce film n'est qu'une présentation rapide de ce qui constituera l'essence de la série. On découvre nos trois protagonistes principaux ainsi qu'une brève partie de leur histoire. L'enquête en elle-même est rapide et vite bouclée mais très efficace et dotée d'une ambiance fantastique. Malgré l'impression d'avoir à faire avec un OVNI, Kara no Kyoukai nous accroche directement. Que ce soit par son ambiance absolument géniale, ses personnages riches et convaincants, sa bande-son effrénée ou ses scènes d'action mémorables vous serez séduits c'est une certitude. D'une beauté technique hallucinante, la nouvelle oeuvre de Type-Moon envoie du lourd. C'est angoissant, intriguant, beau, captivant et original. Une véritable tuerie même si ATTENTION, tuerie est un mot bien choisi, c'est très violent et réservé à un public de plus de douze ans minimum. Quoiqu'il en soit on sent qu'on a ici une simple introduction de l'histoire, c'est excellent mais peu profond. Toutefois c'est essentiel pour comprendre l'intrigue et c'est de toutes manières d'une excellente qualité.
Film 2 : Enquête criminelle 1.0
Nom Original: Kara no Kyoukai, dai ni shou : Satsujin Kousatsu
Auteur: Kinoko Nasu, Type-Moon
Année de sortie: 2007
Catégorie: Seinen
Genre: Horreur, Drame, Action
Studio: Ufotable, Aniplex
Durée: 58 minutes
Hiver 1995, Mikiya Kokutô rencontre une mystérieuse jeune fille en pleine nuit dans la rue. Vêtue d'un kimono bleu et dotée d'un regard vide celle-ci l'ignore. Quelques jours après, Mikiya la retrouve au lycée et apprend que celle-ci rejoint sa classe. Bravant la froideur et la solitude de Shiki Ryogi, le jeune homme tente de pénétrer dans la carapace de la future tueuse malgré ses mises en garde. Après bien des tentatives, il va finalement se faire accepter par Shiki, il découvrira alors l'histoire du clan Ryogi et apprendra à comprendre l'attitude de sa nouvelle amie. Mais la joie de Mikiya sera de courte durée, en parallèle des crimes atroces sont commis à travers la ville. Le frère de Mikiya, qui est policier, lui parle alors du suspect des différents meurtres. Au fur et à mesure qu'il entend la description, le lycéen ne peut s'empêcher de penser à Shiki. Sa nouvelle amie est-elle réellement le monstre qui terrorise la ville ?
Beau retour en arrière, ce second film dévoile comment nos deux personnages principaux se sont rencontré. Beaucoup plus sombre, lent et mesuré que le premier film Enquête criminelle 1.0 nous plonge directement dans la psychée de Shiki. Cette fois-ci il y a moins d'action, plus d'angoisse et surtout beaucoup de réflexion. Très intriguant, le personnage principal de Kara no Kyoukai dévie complètement des sentiers battus et se présente clairement comme étant unique. Personnellement j'ai beaucoup aimé ce film qui, tout comme le premier diffuse une ambiance hallucinante, et notamment pour son atmosphère lourde et pesante. La découverte de Shiki est cependant un peu lente et aurait pu être faite en dix minutes de moins, un poil dommage mais l'ambiance étant tellement géniale, ça reste plaisant. Par contre, petite déception, le film a une suite directe ce qui veut dire que la fin de l'enquête n'est pas pour maintenant. Globalement on a là un excellent film qui présente en détails les personnages à peine survolés de son prédécesseur. Un vrai plaisir.
Film 3 : Persistante Douleur
Nom Original: Kara no Kyoukai, dai san shou : Tsuukaku Zanryuu
Auteur: Kinoko Nasu, Type-Moon
Année de sortie: 2008
Catégorie: Seinen
Genre: Horreur, Drame, Action
Studio: Ufotable, Aniplex
Durée: 56 minutes
Juillet 1998, une nuit dans un bar, une jeune fille est violée par des voyous. Son visage ne trahit aucune émotion mais nul doute que sa vengeance sera terrible. Alors qu'il rentre chez lui, Mikiya rencontre une jeune fille portant le même uniforme que sa soeur. Celle-ci semblant souffrir, il l'emmène chez lui pour qu'elle se repose mais une fois le jeune homme réveillé, la malade a disparu. Le lendemain, on apprend que plusieurs hommes ont été retrouvés tués de manière étrange. L'agence de Tôko Aozaki se met alors sur l'affaire. Mikiya est chargé de retrouver la jeune fille soupçonnée des meurtres, qui ressemble fort à celle qu'il a hébergé.
Beaucoup plus orienté action, cet épisode de la saga continue ce que le premier film a entamé. Cette fois-ci c'est Mikiya qui est développé en détail mais cela n'empêche pas Shiki de participer à des batailles épiques qui ont tout pour séduire le public. Toujours aussi belle, fluide et musicalement parfaite la saga continue sur sa lancée sans pour autant dévier de sa trajectoire originelle. L'ambiance et l'univers n'ont pas bougé et heureusement. Si vous avez aimé les deux premiers films, vous aimerez celui-là. Rien de bien nouveau sinon.
Film 4 : L'abîme du temple
Nom Original: Kara no Kyoukai, dai yon shou : Garan no dou
Auteur: Kinoko Nasu, Type-Moon
Année de sortie: 2008
Catégorie: Seinen
Genre: Horreur, Drame, Action
Studio: Ufotable, Aniplex
Durée: 50 minutes
Mars 1996, Shiki Ryogi sort du coma après deux ans d'absence. Mais celle-ci n'est plus la même, en effet elle voit désormais les lignes de vie de tous les êtres. Apeurée et refusant ce pouvoir elle se bande les yeux et reste seule dans son coin. Un jour, une orthophoniste du nom de Tôko Aozaki débarque à l'hôpital pour lui faire reprendre confiance en elle. Une solide amitié va naître de ces échanges, une amitié qui motivera Shiki à accepter ce qu'elle est et ce qu'elle doit faire.
Genèse de la saga, ce film dévoile la naissance du partenariat entre la sorcière autoritaire et la tueuse de démons froide comme la mort. On y découvre également une nouvelle Shiki, beaucoup plus peureuse et sensible que celle des autres films jusqu'à l'acceptation de son pouvoir. Malheureusement pour les fans d'action, cet épisode n'est là que pour expliquer la base de Kara no Kyoukai. Il n'y a quasiment pas d'action et le rythme est très lent. Cependant l'ambiance est toujours présente et la force du scénario devrait sans problème vous faire apprécier cette oeuvre. Encore un excellent film donc.
Film 5 : Spirale Contradictoire
Nom Original: Kara no Kyoukai, dai go shou : Mujun Rasen
Auteur: Kinoko Nasu, Type-Moon
Année de sortie: 2008
Catégorie: Seinen
Genre: Horreur, Drame, Action
Studio: Ufotable, Aniplex
Durée: 110 minutes
Octobre 1998, un cambrioleur débarque dans l'appartement du couple Enjô où il trouve deux cadavres. Alertée, la police arrive sur les lieux mais est accueillie par le père de famille, bien vivant. A l'autre bout de la ville, Tomoe Enjô, le fils de la famille, court paniqué après avoir assassiné ses parents. Alors que des anciens camarades violents le prennent en chasse, il est sorti de ce guêpier par Shiki Ryogi qui accepte de l'héberger quelques jours en sentant la peur du garçon. Alors qu'il lui dévoile son histoire et que les jours passent, les informations ne parlent pas de l'assassinat commis chez le jeune homme. Inquiets et intrigués, lui et Shiki se rendent sur les lieux du crime, un immeuble ou l'escalier monte en spirale. Tout est différent et Tomoe ne reconnait rien. De son côté Shiki anticipe le piège alors que de son côté Tôko croit reconnaitre dans l'air une sensation ancienne, une sensation terrifiante qu'elle croyait ne plus jamais ressentir. En effet Sôren Araya, mage surpuissant et rival de Tôko est revenu en ville. Bien décidé à devenir l'unique maître de son art, il passe à l'action après avoir tourmenté le groupe de héros durant quelques années.
Voilà donc le coeur de l'histoire(sans pour autant être la fin). Shiki et son groupe ont ici à faire avec leur plus terrible adversaire au coeur d'une intrigue exceptionnelle. Je pense pouvoir affirmer sans problème qu'on a là le meilleur film de la saga. Sombre, violent, angoissant mais passionnant, le cinquième film Kara no Kyoukai a tout pour plaire. Le scénario est à couper le souffle et les scènes d'action sont bluffantes de réalisme et beauté. La bande-son est encore plus endiablée ce qui convient parfaitement à l'ambiance et chaque personnage se voit développé considérablement, notamment Tôko qu'on connaissait assez peu jusqu'alors. J'ai littéralement adoré ce film, un vrai bijou que je vous conseille fortement même si vous n'avez pas vu le reste. Un grand classique.
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On commence la semaine tout doucement avec un petit anime : L'académie des ninjas ou le Collège des ninjas selon les versions.
Nom Original: Sasuga no Sarutobi
Auteur: Fujihiko Hosono
Années de production: 1982-1984
Catégorie: Shônen
Genre: Aventure, Comédie, Combat
Studio: NAS, Tsuchida
Durée: 69 épisodes de 20 minutes
Laide au possible, la série L'académie des ninjas a pourtant remporté un beau succès au début des années 80. Mettant en scène le jeune Nicolas Sarutobi(merci les trad françaises) l'anime nous présente le quotidien des élèves de l'école de ninjas des Chauve-souris. Malgré les apparences, le petit gros qu'est Nicolas est l'élite de cette école. Il ne cesse de se rapprocher du plus haut niveau et impressionne perpétuellement son amie Mandoline, la plus jolie fille de l'école, qui lui sauve également la peau à quelques reprises. Emprisonnée dans une guerre avec l'école des Scorpions, voisine de celle des Chauve-souris, l'académie de Nicolas va devoir se serrer les coudes pour prouver qu'elle est la meilleure. Mais avec ce jeune ninja maladroit et trop zélé, la situation peut vite déraper.
Visuellement on le voit sur les images, même pour l'époque c'est horrible. Les graphismes sont ratés et peu pris au sérieux, l'animation en est réduite à son plus simple appareil et l'ensemble de l'aspect technique a largement dix ans de retard. Si on y ajoute les doublages catastrophiques, peu importe la langue, et la musique pas terrible on pourrait conclure à un mauvais anime. Pourtant ce n'est pas le cas, l'oeuvre est très drôle, pleine de bonne humeur et le personnage de Nicolas est terriblement attachant. Certes ce n'est pas un anime exceptionnel mais pour passer un moment agréable sans prise de tête il n'y a pas mieux. C'est d'ailleurs pour cela que l'anime a vu le jour : occuper les enfants pendant une vingtaine de minutes l'après-midi. Donc bien que plein de défauts, l'anime L'académie des ninjas tient son rôle à merveille et offre quelques minutes de rigolades par épisode. Un bon anime des années 80 tout simplement.
Note finale : 12/20
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Vous ne serez pas étonné d'apprendre, au vu de l'article d'hier, que celui d'aujourd'hui est consacré à 1001 pattes, l'excellent film Pixar.
Nom Original: A Bug's Life
Réalisateur: John Lasseter, Andrew Stanton
Année de sortie: 1998
Genre: Aventure, Comédie
Studio: Pixar, Walt Disney Pictures
Durée: 1h35
Autre chef-d'oeuvre d'animation se déroulant dans l'univers des insectes, 1001 pattes est le second film en images de synthèse réalisé par Pixar. Coproduit par Disney, ce petit bijou est sorti seulement un mois après Fourmiz, l'oeuvre de DreamWorks. Coïncidence rigolote n'est ce pas ? Bref, 1001 pattes se déroule également dans une colonie de fourmis. On y rencontre Tilt, une fourmi maladroite et tête en l'air toujours prête à rendre service. Mais un jour, par mégarde, notre héros gaspille toute la récolte destinée aux criquets dirigés par Le Borgne, un racketteur hautain et cruel qui sévit chaque été. Furieux de ce gaspillage, le terrible insecte laisse une chance aux fourmis et promet de revenir en automne pour chercher le double de la ration habituelle. Pour se faire pardonner sa bévue, Tilt se propose alors de partir en quête de mercenaires qui l'aideront à repousser les criquets pour obtenir la liberté de la colonie et si possible, le coeur de la princesse Atta.
Très similaire à Fourmiz sur le papier, 1001 pattes se distingue par son côté plus comique et par son graphisme de toute beauté, encore meilleur que l'aspect visuel du film DreamWorks. Si l'histoire est très proche on apprécie toutefois les petites nouveautés tels que les personnages du cirque que rencontre Tilt, drôles, originaux et charismatiques comme on les aime. Les méchants sont également plus captivants que ceux de Fourmiz et l'ensemble est un peu plus solide dirons nous. Je considère également que la bande-son est un poil supérieure à celle de son rival. Et puis il suffit de regarder les images que j'ai utilisé pour illustrer l'article pour se rendre compte de la beauté de l'oeuvre. Pour 1998 c'était quasiment inimaginable. Cet aspect seul à suffit à me séduire. 1001 pattes est donc très similaire à Fourmiz, je pense d'ailleurs qu'on a tendance à préférer celui qu'on a vu en premier, et je dois avouer qu'il figure parmi mes films d'animation américains favoris. Un excellent travail, magnifique, drôle et énergique qui remet d'aplomb en un rien de temps. Un chef-d'oeuvre tout simplement.
Note finale : 18/20
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