• On enchaîne aujourd'hui avec ma série préférée de la licence Gundam j'ai nommé : Gundam Seed.

    Mobile Suit Gundam Seed

    Nom Original: Kidou Senshi Gundam SEED

    Auteur: Yoshiyuki Tomino, Hajime Yatate, Sunrise

    Années de production: 2002-2003

    Catégorie: Shônen

    Genre: Action, Drame, Science-fiction, Mécha

    Studio: Sunrise, Asatsu

    Durée: 50 épisodes de 22 minutes

    Mobile Suit Gundam Seed

    Voici la série qui fut ma première expérience Gundam alors que je regardais encore MCM. J'y ai découvert l'univers de la Sunrise ainsi que les codes traditionnels de la licence Gundam et j'ai tout de suite accroché. Je n'ai d'ailleurs plus jamais ressenti pour un anime Gundam après malgré la qualité exceptionnelle des oeuvres de la franchise. L'histoire se déroule en l'an 71 de l'ère cosmique, la guerre entre Naturels et Coordinateurs(humains améliorés) fait rage depuis près d'un an et demi. Cependant certains endroits sont épargnés par le conflit notamment Héliopolis, une colonie neutre sur laquelle vit le jeune coordinateur Kira Yamato. Entouré de ses amis, heureux et en sécurité, le jeune homme n'imagine pas une seconde de quoi sera composé son futur. En effet des prototypes de MS révolutionnaires sont fabriqués sur la colonie puis livrés à l'Alliance, le QG des Naturels en guerre, ce qui touche durement la neutralité d'Héliopolis. Apprenant un transfert par le biais d'informateurs ZAFT, l'armée des coordinateurs envoie cinq jeunes pilotes d'exceptions pour voler les machines. Afin de couvrir l'infiltration, une unité de Djinns attaque la colonie et met à rude épreuve les quelques défenses présentes. C'est le chaos total, les morts se comptent par dizaines et Kira est séparé de ses amis. En se rendant dans l'un des bunkers de protection il fait la rencontre d'une jeune fille blonde avec qui il reste un moment. Finalement, il lui cède la seule place de libre dans le bunker et retourne dehors où il rencontre une jeune femme soldat à qui il sauve la vie. Blessée mais en vie, celle-ci lui ordonne de monter dans le seul MS disponible : le Strike. Alors que le Duel, le Buster, l'Aegis et le Blitz ont déjà été volés par les pilotes, Kira prend possession du Strike pour sauver sa vie d'un Djinn, celui du pilote censé voler le Strike. Sentant un nouveau pouvoir en lui, il perd pied et tue son adversaire sans remords. ZAFT bat en retraite avec quatre MS sur cinq, la colonie se calme et Kira retrouve ses amis. Cependant ils sont pris en otage par la femme soldat du nom de Maryu Ramius qui tient à exploiter les compétences exceptionnelles de Kira. En effet seuls les coordinateurs peuvent piloter les Gundams, beaucoup trop puissants pour les pilotes naturels. C'est ainsi que démarre l'aventure de Kira et des membres de l'Archangel. Mais outre les batailles, les morts et la pression, Kira va devoir faire face à son ancien meilleur ami devenu membre de ZAFT et pilote de l'Aegis : Asran Zala.

    Mobile Suit Gundam Seed

    Scénaristiquement classique Gundam Seed tient tout son génie des émotions qu'il diffuse. Si l'histoire démarre comme d'habitude(un vol de Gundam, le héros contraint de se battre puis engagé dans la guerre malgré lui...) elle devient nettement différente à partir de l'épisode 10 et prend ensuite une tournure beaucoup plus moralisatrice et dramatique. Porté par des personnages charismatiques et très développés, l'anime de la Sunrise a tout pour relancer la licence un peu en baisse de régime depuis la fin des années 90 : action en grande quantité, Gundams hyper classes, persos attachants et réalistes, scénario en béton armé et fin digne d'un chef-d'oeuvre. En plus de cela on peut ajouter une bande-son divine, des graphismes de grande qualité et une animation époustouflante principalement en ce qui concerne les Gundams. On note également(et c'est assez rare) que les personnages secondaires sont tout aussi développés que les personnages principaux ce qui donne naissance à des mini-scenarii tout aussi captivants que l'intrigue principale. Si vous deviez regarder une seule série Gundam ce serait celle-là. Je ne sais comment bien la décrire mais c'est un pur chef-d'oeuvre qui exploite les habituels codes de la licence tout en les purgeant de leurs défauts. Un excellent anime qui a relancé cette série de légende.

    Mobile Suit Gundam Seed

    Note finale: 19/20

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  • On en termine pour aujourd'hui avec un dernier article, le Gundam du jour j'ai nommé Wing.

    Mobile Suit Gundam Wing

    Nom Original: Shin Kidou Senki Gundam W

    Auteur: Yoshiyuki Tomino, Hajime Yatate, Sunrise

    Années de production: 1995-1996

    Catégorie: Shônen

    Genre: Mécha, Science-fiction, Action

    Studio: Sunrise

    Durée: 49 épisodes de 22 minutes

    Mobile Suit Gundam Wing

    Mondialement connue la série Gundam Wing est probablement la plus célèbre de la licence. Diffusée pendant un court moment sur M6 en 1999(ou 2000 je ne sais plus) celle-ci a contribué à faire découvrir la licence à bon nombre de fans. Pour cela, elle reste vraiment marquante et importante pour la franchise, pour le reste disons simplement qu'on peut facilement passer à côté. Mais avant de m'expliquer, un petit synopsis : AC195, depuis presque 2 siècles l'humanité colonise l'espace et l'orbite de la Terre est devenue la banlieue. Victime de plusieurs guerres, la Terre a dû expulser des milliards de ses enfants dans l'espace. Le Gouvernement du Monde Uni, qui s'est imposé par la force après ces guerres, s'est décidé à instaurer sa loi aux colonies et à réprimer par la force toute opposition. Le Royaume de Sanc, ancien grand nom du pouvoir politique et Heero Yuy, leader des colons ont été victimes de cette répression violente. Environ une génération plus tard, de jeunes et courageux pilotes sont formés par les cinq principales colonies et envoyés sur Terre pour mener une guérilla, leurs noms : Heero Yuy, Duo Maxwell, Trowa Barton, Quatre Raberba Winner et WuFei Chang. Décidés à changer le cours de l'histoire, les jeunes garçons sont chargés de voler les cing Gundams du Gouvernement pour en prendre le contrôle et lutter face au pouvoir décisionnaire. Ils ignorent cependant que plus rien ne sera comme avant.

    Mobile Suit Gundam Wing

    Assez simpliste sur le papier, l'histoire de Gundam Wing l'est tout autant une fois visionnée. L'histoire est banale au possible et ne recèle aucune surprise, tous les événements sont hyper prévisibles et à aucun moment l'immersion ne se fait. C'est en cela que je disais qu'on pouvait facilement passer à côté : Gundam Wing est sans conteste la moins développée et recherchée des séries Gundam. Outre son scénario limite bidon, on trouve aussi des personnages bâclés et aussi charismatiques que des chaussettes, des MS(Mobile Suits) dégueulasses et mal dessinés(heureusement les Gundam rattrapent le tout) et un niveau technique très inférieur à ce qu'on était en droit d'attendre. Fort heureusement, les Gundams principaux et la bande-son géniale viennent lutter contre les points faibles mais globalement on en sort plutôt déçu. A aucun moment la mayonnaise ne prend et c'est d'autant plus étonnant que c'est une des séries les plus appréciées de la licence(par les néophytes cependant). Personnellement après un bon paquet de visionnages d'épisodes Gundam, je sais que je ne me trompe pas. C'est vraiment moyen. Les événements sont peu crédibles, les personnages sont imperméables à toute identification ils sont même incompréhensibles, on trouve régulièrement des répétitions dans les plans de combats et même les très rares références historiques réelles qui sont faites sont fausses. Et puis sincèrement c'est quoi ce bordel sur les noms ???

    Réunion du staff de la Sunrise: 12h02

    - Bon moi j'avais pensé à Heero Yuy comme héros, exactement comme le leader des colons. Après j'ai plus d'idées.

    -Bah le deuxième en importance on l'appelle Duo, comme ça c'est dit, il sert à rien hormis à mettre Heero(le héros) en valeur.

    -Et le troisième Trois du coup ?

    -Non ça fait un peu trop là....oh je sais on va allonger les syllabes donc Trowa et on lui met un nom de richard anglais parce qu'il est français et qu'on connait pas du tout la France. Pour le reste on se fait pas chier, met directement Quatre et l'autre on va dire WuFei et on dira que ça veut dire cinq en chinois les gens iront pas vérifier.

    -Et les méchants ?

    -Bah tu mets Lady Une, Zechs(sept), Lucrezia Noin(nine) et pourquoi pas.....aller mettons Treize Khushrenada en grand méchant, le treize ça fait peur. Allez on va bouffer.

    Fin de la réunion : 12h05

    Et j'ai même pas l'impression d'exagérer...

    Mobile Suit Gundam Wing

    Enfin bref. On ne peut pas dire que Gundam Wing soit une mauvaise série mais elle n'est pas recherchée, elle n'a rien d'original et souffre d'énormes défauts techniques. Par conséquent, force est de constater que c'est au mieux moyen au pire du foutage de gueule. C'est difficile de se dire que Gundam Seed, Zeta ou encore 0080 fassent partie de la même série. Gundam Wing est donc un anime passable, moche et écrit en trente minutes qui restera tout de même dans la légende pour ses openings magnifiques. Une déception, à plus forte raison quand on constate son succès totalement immérité.

    Mobile Suit Gundam Wing

    Note finale : 11/20

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  • On enchaîne avec un second film d'animation, une oeuvre trop peu connue mais pourtant intéressante : L'île d'Oblivion.

    L'île d'Oblivion : Haruka et le miroir magique

    Nom Original: Hottarake no shima : Haruka to mahou no Kagami

    Réalisateur: Shinsuke Sato

    Année de sortie: 2009

    Studio: Production I.G., TV Fuji

    Genre: Fantastique, Aventure

    Durée: 1h35

    L'île d'Oblivion : Haruka et le miroir magique

    Mélange d'animation japonaise traditionnelle et d'animation 3D L'île d'Oblivion est un film marquant et peu banal qui nous plonge dans un monde féerique aux antipodes de ce qu'on connait déjà et qui traite un sujet difficile : la vie après la mort d'un être cher. Vraiment remarquable, ce film ne me donnait pas du tout envie au premier abord et pourtant, force est de constater que c'est un énorme succès qui vaut le détour. On y suit l'histoire de la jeune Haruka, une ado de 16 ans qui vit seule avec son père depuis le décès de sa mère. L'entente entre les deux est difficile, en effet son père ne sait plus comment réagir avec sa fille et est souvent absent. De son côté Haruka est distante, souvent en colère et cassante. Seuls et tristes, les deux parents font tout pour s'éviter malgré quelques tentatives de réconciliation ratées. Dans un énième moment de solitude, Haruka se met soudain à penser au miroir que sa mère lui a offert lorsqu'elle était petite. Elle se rappelle également de la légende des dieux-renards liée à un sanctuaire proche de la maison de ses grands-parents. Ces divinités étaient spécialisées dans la recherche d'objets perdus par les humains en échange d'oeufs ou d'autres offrandes. Ne trouvant pas son miroir, la jeune fille se rend donc devant le temple, celui dont sa mère lui parlaient si souvent, et dépose un oeuf devant afin de récupérer son miroir. Elle s'endort alors sur les marches du temple mais se réveille peu après en faisant tomber ses clés sous l'escalier. En les récupérant elle aperçoit alors par hasard une petite créature étrange sortir d'un buisson. Ne bougeant pas, elle observe l'espèce de renard pendant quelques secondes avant de le voir disparaître. Subjuguée, l'adolescente suit alors la créature jusqu'à son antre où elle se fait aspirer dans un autre monde. Elle arrive alors dans le monde magique des objets perdus où elle rencontre Téo, la petite créature voleuse qu'elle a suivi. La dissimulant aux yeux des gardes comme il le peut, Téo prévient Haruka qu'il ne sera pas facile de récupérer son miroir et que ce monde peut être dangereux pour elle. Fermement décidée à récupérer le bien offert par sa mère, Haruka décide malgré tout de continuer. De nombreuses rencontres jalonneront alors sa route, des bonnes comme des mauvaises, et toutes forceront la jeune fille à réfléchir sur sa vie et sur son attitude. Plus qu'une aventure magique il s'agira d'une introspection et d'une réflexion sur le sens de sa vie depuis le décès de sa mère.

    L'île d'Oblivion : Haruka et le miroir magique

    Vraiment très belle, l'histoire de L'île d'Oblivion vaut vraiment le coup d'oeil. Les thèmes traités le sont d'une manière unique, la mise en scène complètement folle permettant une liberté assez rare dans le milieu de l'animation japonaise, et les différents événements ont tout un sens avec le message principal du film ce qui fait que malgré la bizarrerie on ne se perd jamais. Car oui l'univers du film est très particulier. Tout d'abord il est visuellement unique. Le film est un mélange entre 3D et animation classique ce qui donne quelque chose d'extrêmement intéressant, non content de proposer des personnages très étranges et des décors loufoques, il permet également de voir une animation complètement nouvelle et vraiment marquante. Tout du moins dans le fond, en effet si la partie traditionnelle est superbement réussie, ça n'est pas forcement le cas pour le côté 3D. Si on excepte les effets visuels magnifiques et le personnage assez soigné d'Haruka, tout le reste du contenu 3D est vraiment moyen voire mal fait. Au final le mélange d'animation est intéressant mais malheureusement assez irrégulier, le côté 3D étant plutôt laid. Mais l'univers est aussi intérieurement unique. Les personnages semblent tout droit sortis d'un trip hallucinatoire de même que les décors, et la richesse du monde des objets perdus est aussi dérangeante qu'elle est captivante. Parfois un peu perturbant, le film a toutefois le mérite de proposer quelque chose de vivant, de dynamique et d'unique qui à lui seul mérite des récompenses. Personnellement j'ai adoré ce film, je l'ai trouvé brillant, intriguant et couillu. Si le côté technique laisse parfois(même souvent) à désirer l'univers est tellement emblématique de cette prise de risque qu'on n'en tient pas rigueur, il manque sans doute des moyens financiers mais ce qu'on nous propose à tout d'une grande oeuvre. Le fond est magnifique, les personnages et l'univers sont remarquables, le scénario tient en haleine durant tout le film et la fin est magistralement orchestrée. On peut aussi féliciter les responsables des effets spéciaux qui sont simplement impressionnants. Un gros travail donc. L'île d'Oblivion est donc un film sur lequel on ne mise pas grand chose mais qui nous surprend pourtant énormément et qui nous montre qu'il ne faut jamais se fier à une première impression. Un vrai régal que je conseille vraiment à tous, le film est trouvable sur Hinata-Online et il serait dommage de passer à côté(vous en profiterez en plus pour soutenir Hinata-Online qui est à mes yeux LE lieu du streaming d'animes).

    L'île d'Oblivion : Haruka et le miroir magique

    Note finale : 18/20

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  • Premier des trois articles du jour voici Là-Haut, un des nombreux chefs-d'oeuvre signés Pixar.

    Là-Haut

    Nom : Up

    Réalisateur: Bob Peterson, Pete Docter

    Année de sortie: 2009

    Studio: Pixar, Walt Disney Pictures

    Genre: Aventure, Fantastique

    Durée: 1h30

    Là-Haut

    Succès de l'année 2009 pour Pixar, Là-Haut est un film en images de synthèse au scénario entraînant et fantaisiste qui remportera en 2010 le Golden Globe et l'Oscar dans la catégorie "meilleur film d'animation". D'une beauté quasi-irréelle que ce soit dans son fond ou dans sa forme, le film est un bel hommage aux histoires d'aventure et d'exploration. On y fait la rencontre de Carl, un vieil homme teigneux qui vit seul dans sa vieille maison, au milieu des buildings en construction. La femme de sa vie n'est plus et seul lui reste leur rêve commun: voyager jusqu'en Amérique du Sud à la Cascade du Paradis tel l'aventurier de leur enfance. Victime des promoteurs immobiliers et sous pression de l'ennui, Carl décide alors de réaliser ce rêve et attache sa maison à des milliers de ballons afin de s'envoler. Cependant, il se rend compte un peu tard qu'il vient d'embarquer un petit scout joufflu du nom de Russell avec lui. A cran à cause du petit bavard, Carl accepte tout de même de faire la route avec lui. Mais plus la route dure plus les complications sont nombreuses. Cependant tout semble s'arranger lorsque Carl et Russell finissent par trouver une terre proche de leur but, en Amérique du Sud. Mais les ennuis ne font en réalité que commencer.

    Là-Haut

    Magnifique, l'histoire de Là-Haut est sans doute la plus émouvante des films Disney et Pixar. Le personnage de Carl est particulièrement efficace et travaillé, son amour pour sa femme est touchant et la fin est une des rares capables de vous mettre la larme à l'oeil. Beaucoup plus mature et dure qu'il ne le semble au premier abord, l'histoire traite de sujets bien souvent oubliés dans l'animation américaine comme la mort, la vie sans l'autre ou la vieillesse et ce, avec beaucoup de simplicité. Si les personnages de Russell, Kevin(Kevin est une fille !!!) ou encore des chiens sont géniaux par leur potentiel comique et leurs répliques de dingue il n'en reste pas moins des personnages censés mettre en valeur Carl, qui est réellement l'âme de ce film. Très bien mis en scène, l'oeuvre de Pixar est facile d'accès malgré les thèmes privilégiés et reste donc un immanquable pour les enfants qui seront de toutes manières détendus par l'humour omniprésent du film. Je pourrais continuer à encenser le personnage de Carl et globalement, le film pendant longtemps mais je vais m'arrêter là en vous disant simplement qu'il s'agit d'un des films d'animation américains qui met le mieux son sujet en valeur, un vrai chef-d'oeuvre.

    Là-Haut

    Graphiquement et esthétiquement irréprochable, Là-Haut bénéficie d'un travail technique de haute volée et d'une bande-son sans tâche avec de superbes doublages, y compris en VF. L'animation est parfois un peu légère et souffre d'une petite rigidité passagère mais il y a fort peu de chances de le remarquer lors du premier visionnage tant le film est prenant et ces moments "faibles" très courts. Imparfait sur bien des points(notamment certains passages beaucoup trop tirés par les cheveux) Là-Haut n'en reste pas moins un film d'une grande efficacité qu'il m'a été très agréable de regarder(et plusieurs fois). Un excellent film d'animation qui traite enfin de manière différente des sujets différents.

    Là-Haut

    Note finale: 18/20

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  • J'en ai déjà parlé brièvement dans l'article d'hier, voici Gundam the 8th MS Team.

    Mobile Suit Gundam - The 8th MS Team

    Nom Original: Kidou Senshi Gundam - Dai 8 MS Shoutai

    Auteur: Yoshiyuki Tomino, Hajime Yatate, Sunrise

    Années de production: 1996-1999

    Catégorie: Shônen

    Genre: Action, Mécha, Science-fiction

    Studio: Sunrise, Bandai Visual, Sotsu Agency

    Durée: 12 OAV de 24 minutes

    Mobile Suit Gundam - The 8th MS Team

    Abordant la guerre sous un angle différent, the 8th MS(Mobile Suits) Team est un anime de qualité, écrit de manière très intelligente et superbement bien mis en scène. On y suit le quotidien de Shiro Amada, ancien soldat de la fédération récemment muté au poste de commandant de l'équipe 8 de MS sur le front sud-est de l'Asie, et de son groupe de soldats complètement barrés durant la Guerre d'un an. A l'opposé de la galaxie, on découvre Aina Sahalin, une jeune pilote aristocrate qui effectue des tests pour son frère, ingénieur de génie et fidèle de ZEON. Désireux de stopper la guerre, Aina et Shiro feront tout ce qui est en leur pouvoir pour calmer les tensions.

    Mobile Suit Gundam - The 8th MS Team

    Très intelligente, the 8th MS Team propose au spectateur de se placer dans la peau des pilotes de bases de l'univers Gundam. Eh oui, personne ne s'était intéressé aux pilotes de Zaku ou de Djinns qui mourraient par dizaines au cours de chaque bataille, ceux qui tentaient vainement de lutter contre les Gundams. C'est maintenant chose faite avec cette série visant à sensibiliser les fans. Chaque participant à un conflit a sa propre histoire, sa famille, ses rêves et ses désirs. On ne faisait jamais attention à cela avant the 8th MS Team, mais c'est pourtant très vrai. Ceci contribue à lutter contre la dépersonnalisation quasiment indissociable de la guerre, il n'y a plus de soldats, de pilotes, d'ennemis ou d'alliés, ici il s'agit simplement d'êtres humains pris dans un conflit dont ils ne voulaient pas. Et c'est ce que j'ai beaucoup aimé dans the 8th MS Team, enfin on s'intéresse aux plus faibles ce qui est non seulement symboliquement très fort mais qui permet aussi aux fans de découvrir les vraies capacités des machines dites lambda. Si en plus on prend en compte le caractère des personnages et leur grande sympathie on ne peut que bien noter cet anime. Techniquement très au point et doté d'un opening superbe, Gundam the 8th MS Team a vraiment tout pour être une immense série. Malheureusement on peut regretter une fin un peu bâclée et un méchant hyper stéréotypé et pour ceux qui ont suivis en temps réel à la fin des années 90, un rythme de sortie très lent(3 ans pour 12 OAV). Mais sinon c'est sans doute une des séries Gundam les plus efficaces, j'ai beaucoup aimé malgré le manque d'action.

    Mobile Suit Gundam - The 8th MS Team

    Note finale: 16/20

     

    Mobile Suit Gundam - The 8th MS Team

     

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