• On enchaîne aujourd'hui avec un film adapté du visual novel de Quin Rose sur l'univers d'Alice au pays des merveilles.

    Alice au Royaume de Coeur : Wonderful Wonder World

    Nom Original: Wonderful Wonder World : Hato no kuni no Arisu

    Réalisateur: Hideaki Oba

    Année de sortie: 2011

    Studio: Asahi Production

    Genre: Comédie, Romance, Action

    Durée: 1h25

    Alice au Royaume de Coeur : Wonderful Wonder World

    Adapté d'un visual novel de Quin Rose et de deux mangas qui ont suivis, Alice au Royaume de Coeur aborde de manière très différente le monde de Lewis Carroll. Ici, le Royaume de Coeur est un endroit très dangereux, gouverné par les mafias locales. Chaque personnage du livre occupe un rôle dans les différents gangs et fait la guerre aux autres. Alice, elle, a été amenée dans le pays des merveilles après une déception sentimentale mais ne peut plus le quitter suite à la perte d'une fiole censée lui permettre de retourner chez elle. Bien décidée à partir, elle demande au valet de coeur, au chat du Cheshire, à Dee et Dum, à l'Horloger ou encore au Chapelier Fou de l'aider dans ses recherches. Cependant, une sombre histoire se trame derrière la perte de cette fiole, et le Chapelier Fou ne semble pas être innocent.

    Alice au Royaume de Coeur : Wonderful Wonder World

    Soyons clairs dès le début, le film ne raconte pas une histoire avec un début, un milieu et une fin comme la plupart de ses confrères. Ici le début est déjà passé, on vous l'explique rapidement c'est tout. Pour le milieu, il s'agit en fait de différents événements qui présentent de manière globale les personnages ainsi que les alliance et les inimitiés qui les unissent. Quant à la fin, il n'y en a pas vraiment, l'histoire est à suivre. Pour résumer, le film est une version alternative du contenu global des deux mangas et du VN, il permet d'en découvrir plus sur les charismatiques personnages ainsi que sur leurs motivations. On assiste alors sans le comprendre tout de suite à la naissance de nombreux complots et à l'annonce d'une future guerre. Par conséquent si vous ne connaissez pas l'univers loufoque et haut en couleurs de Lewis Carroll évitez le film. En effet il vous faudra quelques connaissances des personnages et de l'univers ainsi que l'habitude des choses illogiques à la Lewis Carroll. Si en plus vous avez lu les mangas alors là ce sera parfait. Pour ma part j'ai lu le livre et je connais bien l'univers d'Alice, j'ai cependant fait abstraction des mangas. Toujours est-il que malgré ses différences, le film est un subtil jeu politique angoissant mais également drôle et romantique mené par des personnages génialement crées. Vous risquez fort d'être déçu du format, cependant le contenu mérite toute votre attention tant l'ambiance est formidable. De plus, l'univers est vraiment magnifique et les couleurs comme les dessins sont de très haut niveau. Son inaccessibilité et son format étrange peuvent cependant rebuter.

    Alice au Royaume de Coeur : Wonderful Wonder World

    Note finale: 14/20

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  • On enchaîne aujourd'hui avec un film d'animation qui m'a énormément plu, un film que j'ai vu il y a peu et qui m'a fait chialer comme un gamin : 5-tou ni naritai(goto ni naritai).

    5-tou ni naritai

    Nom Original: 5-tou ni naritai

    Réalisateur: Mei Kato

    Année de sortie: 1995

    Studio: Tama Production

    Genre: Drame, Amitié

    Durée: 1h15

    5-tou ni naritai

    Voici sans conteste ma plus belle surprise depuis que je suis fan de films d'animation. Pour tout dire je ne misais pas grand chose sur ce film, il datait de 1995, n'avait pas l'air très beau mais pourtant le pitch de départ m'intéressait pas mal, je l'ai donc visionné et je ne le regrette absolument pas. Et au final ce film est d'emblée entré dans mon top 3 des meilleurs films d'animations aux côtés de Summer Wars et Le Voyage de Chihiro. Alors qu'est ce que 5-tou ni naritai ? Eh bien c'est un film très peu connu en France qui traite du problème du handicap chez les enfants. Ritsuko est une petite fille qui entre au CP et va à l'école pour la toute première fois, en effet elle est née avec une malformation au niveau de la jambe qui l'a empêché de marcher pendant plusieurs années. Grâce à son médecin, aveugle de naissance, Ritsuko est parvenu à se tenir debout après un long entraînement. Désormais capable de marcher malgré un rythme lent et une position de jambe difficile, Ritsuko est impatiente d'aller à l'école et de découvrir le monde, son but : se faire un maximum d'amis pour jouer. Seulement la petite fille va découvrir en arrivant à l'école que si elle a réussi à passer outre sa malformation, ce n'est pas le cas des autres enfants qui se moquent d'elle en permanence. Malgré sa gentillesse et sa volonté de bien faire, Ritsuko ne trouvera pas d'amis le premier jour. Elle ne sait plus quoi faire et ne peux demander conseil à sa mère, hyper protectrice. Cependant, la petite fille est bien déterminée à se faire accepter et avec l'aide de son médecin, elle va tout faire pour y arriver.

    5-tou ni naritai

    Réaliste et touchant, 5-tou ni naritai est un film beau à en pleurer(d'ailleurs je l'ai un petit peu faitoops) qui saura toucher tous les publics. Les aventures de cette petite fille bien décidée à s'intégrer sont magnifiques et on ne décroche pas du film avant la fin, magnifique elle aussi. Tristement réaliste du fait du comportement des enfants au début, le film cherche à sensibiliser le grand public au problème du handicap mais aussi du respect des autres et de la différence et il fait tout pour réussir. Le scénario est très bon et mené d'une main de maître. C'est certes prévisible mais l'immersion est telle qu'on n'y fait pas attention et on suit chaque seconde du film avec passion. Concernant les personnages tous sont remarquables : des petits cons aux profs en passant par les parents de Ritsuko et son médecin tous sont superbement bien réussis. Mais évidemment la force du film repose sur son personnage principal : Ritsuko. Très touchante du fait d'un chara-design soigné et d'un doublage magnifique, l'héroïne est sans aucun doute le meilleur personnage qu'il m'ait été donné de voir tous les domaines confondus. On ressent les scènes comme elle et on souffre à ses côtés ce qui rend le personnage incroyablement fort. Sa combattivité est admirable et son désir de réussir également, on est loin des adultes d'aujourd'hui...

    5-tou ni naritai

    Quoiqu'il en soit le film est exceptionnellement bien réussi. Je n'ai pas abordé la bande-son fabuleuse et les animations de grande qualité pour l'époque, ceci n'ayant au final que peu d'importance. Car en effet 5-tou ni naritai est un film qui se ressent, peu importe les qualités techniques de l'oeuvre, l'important sera ce que vous ressentirez en le regardant, en espérant que cela vous fasse réfléchir sur le sujet. 5-tou ni naritai est donc un film qui tire toute sa force des émotions qu'il dégage et qu'il fait ressentir. Peu importe combien de temps on en parle, le seul moyen de le comprendre est encore de le regarder. Le film est disponible sur Hinata-Online et est à regarder à tout prix. Sous-estimer ce film a sans doute été ma plus grande erreur tant il est au-dessus des autres. 5-tou ni naritai fait partie des très rares qui méritent les qualificatifs de "film parfait".

    5-tou ni naritai

    Note finale: 20/20

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  • Etant en vacances jusqu'au 19 dans l'attente de mes résultats je vais pouvoir rédiger plus d'articles à partir de maintenant. Je commence donc aujourd'hui avec un second article sur Redline.

    Redline

    Nom Original: Redline

    Réalisateur: Takeshi Koike

    Année de sortie: 2009

    Studio: Madhouse Production

    Genre: Course, Action

    Durée: 1h40

    Redline

    J'ai découvert il y a très peu de temps le film Redline, de Takeshi Koike, un film de course futuriste rappelant très fortement les courses dans Star Wars ou la série des F-Zero et je ne peux dire qu'une seule chose : ça a été une magnifique découverte. Le film propose de suivre l'histoire de JP, un pilote casse-cou féru de vitesse mais très sympa avec ses rivaux et de Sonochi, une jeune femme bien déterminée à gagner toutes les courses. Au cours d'une course de la Yellow Line et alors que JP est très proche de la victoire, son partenaire et ami mécano fait exploser son véhcule afin de gagner de l'argent avec les paris. Sonochi remporte donc la course et passe dans la Redline, le plus gros championnat de l'univers. Bien décidé à arrêter de perdre pour de l'argent, JP envisage la retraite sur son lit d'hôpital. Soudain, il apprend qu'il est qualifié pour la Redline du fait de l'abandon de deux participants qui craignaient la planète sur laquelle se déroule la course. En effet, celle-ci renferme de nombreux secrets militaires et le Président est bien décidé à les protéger en arrêtant par tous les moyens les pilotes. Reboosté à l'annonce de la nouvelle, JP convainc son ami de le laisser conduire dans le but de réellement gagner. Il décide également de se rapprocher de Sonochi pendant les jours de préparation de la course. Sans le savoir, tous les pilotes de la Redline vont concourir à l'épreuve la plus difficile de toute leur vie.

    Redline

    Superbement mis en scène, Redline peut se vanter de savoir exploiter son univers et ses personnages. Si le scénario n'est pas incroyable(c'est un film de course tout de même), le film est tout simplement époustouflant et captivant au possible. L'action s'enchaîne sans temps mort pendant les courses, les personnages se développent efficacement pendant les pauses et au final on accroche bien à l'univers. Très proche d'un F-Zero dans la forme, Redline passionnera sans problème les fans du genre. Techniquement très au point, le film a bénéficié d'un travail colossal en terme de graphismes, d'animations et de bande-son. Les musiques sont exceptionnelles et rappellent elles aussi F-Zero, quant au doublage il est très réussi et permet d'exploiter pleinement l'humour de Redline(qui est très présent). Bref, pour résumer rapidement : le film est une perle.

    Redline

    Personnages charismatiques et originaux, histoire accrocheuse et assumée, univers développé, bande-son parfaite, animation de pro, dessins magnifiques et rythme parfaitement maîtrisé forment donc le corps de Redline mais quels sont alors les défauts de l'oeuvre de Madhouse ? A cela je répondrai tout simplement qu'il n'y en a qu'un : le film est parfois confus dans les scènes d'action les plus intenses. Si Sonochi, Machinehead et JP sont toujours reconnaissables ce n'est pas le cas de tous les pilotes et parfois on s'embrouille un peu les pinceaux, notamment pendant la poursuite finale ou le climax provoque un beau bordel tant les véhicules se comptent par dizaines. En dehors de cela, la seule barrière qui peut vous empêcher d'apprécier ce bijou de divertissement est l'allergie aux films de course. Sinon Redline a absolument tout pour plaire. Je vous le conseille fortement.

    Redline

    Note finale: 18/20

     

    Redline

     

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  • On continue dans les films d'animation(pendant encore un bon moment) avec un autre des films pré-Ghibli : Goshu le violoncelliste d'Isao Takahata.

    Goshu le violoncelliste

    Nom Original: Sero-hiki no Gôshu

    Réalisateur: Isao Takahata

    Année de sortie: 1981

    Studio: ô Production

    Genre: Familial

    Durée: 1h03

    Goshu le violoncelliste

    Goshu le violoncelliste est un des nombreux films réalisés par Takahata avant la création du studio Ghibli en 1985. Racontant l'histoire d'un violoncelliste maladroit qui s'entraîne pour un concert avec son orchestre, le film nous place en plein coeur d'une fable fantastique mais toutefois pleine de bon sens. En effet, Goshu va recevoir chez lui et pendant son entraînement, la visite de quatre animaux qui vont chacun lui apprendre quelque chose. Le chat tout d'abord, le coucou ensuite, le tanuki en troisième et enfin la souris des champs. Chacun va lui demander quelque chose mais lui apprendra à mieux maîtriser sa musique en contre-partie. Reprenant le plan schématique des fables que l'on connait tous, l'oeuvre de Takahata s'approche grandement de ce genre. La succession d'animaux, l'échange de savoir contre un service, le rythme constant et maîtrisé et le personnage de Goshu contribuent tous à faire vivre une fable animée voire une symphonie.

    Goshu le violoncelliste

    Qu'en est-il alors de la qualité du film ? Eh bien force est de constater que c'est ma première déception sur un travail de Takahata. Si le scénario du film comme ses personnages sont très peu travaillés c'est assez normal au vu du genre, cependant techniquement le film est assez mauvais également, le doublage est pathétique et surtout, c'est chiant. Je comprends bien le principe de ce film, la volonté du réalisateur mais je ne suis pas sûr qu'adapter une symphonie soit très malin. Le rythme est monotone et par conséquent, le film est ennuyeux à mourir. De plus à chaque animal le comportement de Goshu change, ainsi il apprend à maîtriser sa colère, à être généreux etc. ; sauf que justement ça n'est pas crédible. Le gars passe pour un salaud pendant la moitié du film puis devient hyper cool. Soit c'est du favoritisme entre les animaux soit c'est la conséquence d'un genre inadaptable. Goshu le violoncelliste est donc une adaptation de symphonie et de fable, un film qui fonctionne selon un schéma carré et répétitif et qui au final se révèle bien ennuyeux. Heureusement en enlevant le générique il n'y en a que pour 58 minutes ce qui en fait quelque chose de regardable. C'est tout de même une déception pour moi.

    Goshu le violoncelliste

    Note finale: 09/20

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  • En complément de l'article sur Kié la petite peste j'ajoute un minuscule article sur un court-métrage que j'ai vu il y a peu : Blossom.

    Blossom

    Nom Original: Blossom

    Réalisateur: Yutaka Yamamoto

    Année de sortie: 2013

    Studio: Ordet

    Genre: Fantastique, Philosophie

    Durée: 5 minutes

    Blossom

    Blossom est un court-métrage assez peu connu pour ne pas dire totalement ignoré qui aborde de manière subtile les questions sur le sens de la vie et sur la mort. Crée dans le but de rendre hommage aux victimes du tsunami, le court-métrage suit un déroulement philosophique que s'impose une jeune fille qui semble être un ange. Loin d'être un indispensable Blossom est tout de même une jolie oeuvre qui bénéficie d'un travail conséquent malgré sa durée très faible. Cependant le contenu est un peu trop philosophique et brumeux pour être accessible en 5 minutes. C'est plus symbolique qu'autre chose et cela n'apporte rien de le regarder. Si vous avez 5 minutes à perdre(mais vraiment à perdre) pourquoi pas sinon allez voir quelque chose de plus intéressant. Belle initiative mais je ne comprends pas du tout l'intérêt.

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